Pierre Assouline

Une superbe biographie sur Kipling qui est décrit réellement comme une personne tyrannique mais hyper fascinant, la traduction de "If" est soumis à critique mais reste un des plus beaux poèmes au monde, comme nous apprenons que Mallarmé était professeur pour pouvoir vivre. Un livre à lire absolument

Très belle écriture de Pierre Assouline qui nous compte l’histoire de Kipling à travers la quête d’une juste traduction du poème « If ».

Pourquoi ce livre ? Lecture dans le cadre du prix littéraire baie des anges 2020 en tant que jury amateur.

Mon ressenti ? Malheureusement, sentiment de voyeurisme pour ma part sur la vie de Kipling, ce dernier ayant refusé de son vivant toute autobiographie et biographie.

L’histoire a beau être un réel hymne à l’amour entre un père et son fils, entre un patriote et son devoir, ce sentiment a pris le dessus sur ma lecture.

Ce livre est excrément bien écrit, et réduire ce livre en disant qu’il parle exclusivement d’amour et d’adultère serait à mon avis fort dommage. Des thèmes comme la « vie privée » dans notre monde actuel y est abordé. Avec une fin inattendue mais sans explication donne tout un charme à ce livre.

Excellent livre ! J’en suis entièrement satisfait, la taille des photos est bonne, toutes les explications sont une véritable mine d’or. Tout est bien rangé par date, les grands peintres que l’ont connaît tous y figurent mais surtout un grand nombre d’artistes que je ne connaissais pas come Rothko que j’aime beaucoup, vous trouverez aussi de nombreux peintres modernes ou non qui attireront vos yeux sur leurs œuvres.

Le lexique en fin de livre est aussi un bon plus, ça explique en quelques lignes ce qu’est le pointillisme et autres mouvements. Ma critique est courte mais je peux vous assurez que c’est le genre de livre à avoir dans sa bibliothèque.

Pénétrer au plus près du gouvernement de la France collaborationniste, réfugiée en Allemagne pour y vivre ses derniers mois de règne délétère, est une lecture rare dotant plus fascinante qu'elle décortique par le menu les travers humains, les petites haines ordinaires, les basses intrigues, les tentatives veules et parfois ridicules pour se hisser vers un pouvoir en voie de putréfaction. Quel microcosme étonnant, pitoyable et incroyablement hermétique à ce qui se trame en coulisse. Autour du rocher où se pressent les élites, les nazillons hexagonaux cohabitent avec la crème des antisémites et des fanatiques de tout poil...

Dans un style épuré, d'une froideur chirurgicale, l'auteur ne nous épargne rien. C'est de l'excellente littérature, une vraie leçon d'Histoire sur la descente aux enfers d'un vieil homme que certains avaient choisi comme héros.

Vraiment à lire pour tous les passionnés d'histoire.

Seulement, nous aurions pu nous immerger encore plus dans l'histoire si l'hôtel n'avait pas été rénové en 2018 et se retrouver dans les espaces réels.

Ma première lecture de cet auteur mais surement pas la dernière.

triste constat d'une époque noire ,l'auteur est obnubilé par la dénonciation d'une femme qui a envoyé toute une famille dans un camp d'ou on ne revient pas a part ça je n'ai pas trop aimé l'écriture

Alfred Nakache, né le 18 novembre 1915 à Constantine et mort le 4 août 1983 à Cerbère, est un nageur et joueur de water-polo français. Surnommé « Artem », il est aussi connu sous le surnom de « nageur d'Auschwitz », où il a été déporté durant la Seconde Guerre mondiale.

J'ai pêché cette petite intro sur Wikipedia mais il est clair qu'une fois lu la biographie que nous propose Pierre Assouline, on ne peut que la trouver beaucoup trop restreinte, tellement sa vie personnelle et sa carrière professionnelle ne se résument pas uniquement à ça. Sportif de haut niveau, juif, résistant, mari et père de famille, on fait ici la connaissance d'une personnalité rayonnante.

Alfred Nakache est ce qu'on peut appeler un homme simple, toujours souriant, qui nage avant tout parce qu'il aime ça. Il a remporté de nombreuses médailles et titres (et quand on sait qu'il était aquaphobe tout gamin, on comprend à quel point il cherche toujours à se surpasser). C'est un homme brisé qui est revenu des camps de concentration, et c'est l'eau qui l'aura aidé à se relever.

Sans doute faudrait-il que j'attende un peu pour exprimer mon ressenti sur cette lecture. Je peine en effet à trouver mes mots, je ne sais comment commencer...

Je connaissais dans les grandes lignes l'histoire d'Alfred Nakache, à savoir qu'il était un grand nageur et qu'il était un rescapé d'Auschwitz. Mais ça s'arrêtait là. Pierre Assouline en fait ici une biographie complète et dès les premières lignes, j'ai su que j'aimerais beaucoup la personnalité de ce nageur hors pair.

Pierre Assouline commence son récit par son aquaphobie, jusqu'à sa notoriété et ses résultats performants. Il nous parle de sa relation avec Jacques Cartonnet, nageur lui aussi avec qui le courant n'est jamais passé, milicien et collabo qui n'est sans doute pas pour rien dans l'arrestation d'Alfred et de sa famille, qui leur a valu d'être déportés à Auschwitz. Il nous parle ensuite de son retour de cet enfer, seul, sans sa femme et sa fille qui ont été gazées à peine arrivées dans ce camp de la mort.

Et c'est là que ça devient compliqué pour moi. Jusque-là, même alors qu'Alfred tente de survivre à Auschwitz, je trouvais la plume de l'auteur certes très belle et élaborée mais plutôt impersonnelle. Mais alors comment se fait-il que l'homme brisé au retour d'Auschwitz ait pu me toucher à ce point ? Finalement peut-être pas si impersonnelle que ça... Puissante en tous les cas.

Raconter le repli d'Alfred sur lui-même, son mutisme, sa colère, son sentiment de culpabilité d'être revenu sans sa femme et sa fille. Ses proches qui ne le reconnaissent pas et ne savent comment réagir... Tout ça m'en a mis les larmes aux yeux et voyez, rien que d'écrire ces quelques mots me les redonne à nouveau...

Pierre Assouline écrit les choses telles qu'elles se sont passées. Très minutieux, il use de mots bien plus forts qu'ils n'y paraissent et nous pond un récit aussi réaliste que poignant. Aujourd'hui, grâce cette biographie, j'ai fait la connaissance d'un homme bien, bon, simple, altruiste, dont la douleur et la détresse m'ont touchée en plein cœur.

Grâce à l'auteur, au fil des pages, l'impression que le temps s'étire au milieu des passagers de première. Les travers de chacun y sont dépeints, sans notion de jugement, mais plutôt comme des constats. Les relations humaines dans un espace délimité, l'intelligence, la beauté, la solitude choisie au milieu de tous à une période où le vieux monde va basculer.

L'écriture d'Assouline : chaque mot semble choisi. Chaque phrase nous emmène dans une atmosphère.

A lire, découvrir.

Magnifique ! La belle écriture nous emmène sur les chemins tourmentés du portrait, portrait témoin qui nous révèle l'art de vivre d'une époque révolue au sein de la famille de Rothschild. Petite histoire au centre de la grande.

Aucun répit pour le lecteur. Les pages tournent et la fin arrive déjà.