Rabîndranâth Tagore

Toutes les histoires sont faciles et agréables à lire. Il y a par moments des marques de la colonisation de l'Empire Britannique en Inde qui sont critiqués, un débat sur les relations hommes/femmes, l'amour, la mort... et beaucoup d'autres thèmes qui sont traités.

C'est une oeuvre très intéressante à lire et chaque histoires sait se renouveler par rapport à la précédente. De même, l'oeuvre prend le contre-pied des histoires horrifiques de fantômes : les histoires ici sont plus poétiques, tragiques, douces...

Un livre court (mais dense) et accessible pour s'initier à une conception de la vie comme certains indiens la voient. C'est très très intéressant !

Un autre point de vue fait toujours du bien !

Si vous avez aimé le livre, je vous conseille aussi le film "Charulata" de Satyajit Ray, magnifique...

Un recueil dont je ne cesse d'arpenter les lignes à chaque mauvaises passes de la vie, et qui, chaque fois sait me redonner le courage.

J'avais envie de douceur et de beaux mots pour commencer cette nouvelle année et me voilà comblée de beauté et de poésie. C'est un recueil où l'on aime se perdre au gré de nos émotions. Une vraie belle plume vous ensorcellera.

A quatre voix m'a surtout marquée par son écriture à la fois très poétique (certains passages sont magnifiques) et pleine d'humour. Il est possible de ressentir à travers l'écriture une grande intelligence humaine et intuitive chez l'auteur. L'écriture est donc une très grande force de cet ouvrage, dont elle rehausse la beauté et la profondeur.

Nous suivons la quête spirituelle des personnages, en particulier celle de Satish; l'ouvrage nous fait sentir à quel point la recherche du divin peut être ardue et douloureuse chez un individu. Les personnages sont par ailleurs bien campés, avec une personnalité marquée, bien que la narration fasse ressortir certains traits plutôt que d'autres. Entre les lignes, et à travers les pointes humoristiques du livre, il est possible de discerner une critique de certains travers de la société décrite. L'atmosphère est bien immersive, on se représente l'Inde et son ambiance tout en lisant. L'intrigue est relativement dépouillée, centrée sur l'essentiel: ce choix de l'auteur permet toutefois de mettre en valeur les messages et les passages centraux du roman.

La traduction est très belle, et met à l'honneur la poésie et la musicalité des mots de Rabindranath Tagore... Je regrette seulement que les thèmes des poèmes de ce recueil soient un peu répétitifs, et à forte connotation religieuse (en même temps le titre aurait dû me mettre sur la voie).

J'ai beaucoup apprécié ce petit recueil de nouvelles bien que certaines histoires soient triste.

Au fil de ces quelques pages on arrive à avoir un aperçu de la place de la femme en Inde au début du XXeme siècle.

Un joli recueil de nouvelles indiennes. J'ai bien apprécié la plume de l'auteur, à la fois raffinée et poétique, réaliste et introspective.

Ces histoires, qui prennent l'apparence de contes à dormir debout, nous plongent au cœur des relations humaines (famille, couple, hiérarchie sociale) et des traditions culturelles d'une société en pleine mutation. Il y est souvent question d'héritage, de réputation et de justice...

Le juge est le personnage antipathique par excellence, l'épitomé du moraliste de la société. Il a succédé au bourreau, exécuteur des basses oeuvres de la celle-ci.

Le système des castes est au coeur des nouvelles ainsi que la révolte de Tagore.

La religion est le ballon de baudruche préférée de l'auteur qui ne cesse de se dégonfler : l'horoscope (allusion subtile), le trésor (où la fin sage n'efface pas la quête folle).

Le vagabond est le seul vrai héros, celui qui ne s'attache pas et fait ses bagages en quelques minutes sans rien laisser derrière lui.

L'autorité, sociale ou religieuse est traité avec ironie : sa quête n'est pas heureuse et Girabala est vite veuve.

C'est dans la résistance que réside le « bonheur », s'il existe, ou disons, au moins une paix éphémère, que les personnages se creusent à l'abri de la société et de la religion.

Sans conteste un auteur à connaître.