Salva Rubio
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Note moyenne : 7.97/10Nombre d'évaluations : 65
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un jolie album, très touchant retraçant l'histoire d'une petite fille qui s'occupe d'une bibliothèque à Austerlitz.
Les dessins sont magnifiques !
Afficher en entierUne BD criant de vérité et encore une fois, tirée (malheureusement) d'une histoire vrai, celle d'Edita Adlerova une juive vivant en République Tchèque. Cependant, si elle a été déportée à Auschwitz elle "vivait" dans le block BIIb qui servait de "couverture" (quand il y avait des visites de la Croix Rouge nottament). En gros les juifs de ce block n'avaient pas la tête rasées et pouvait garder leurs vêtements, mais leurs vies n'étaient pas si douces pour autant on peut cité comme exemple les visites régulières d'un médecin Dr Mengele, qui prenait des gens au hasard pour faire des "experiences" et dire que ce s*laud n'a jamais été arrêté pour ses crimes au moins il est mort noyé j'espère qu'il s'est vu mourir comme ses victimes !
Afficher en entierUne très belle découverte de ce livre, que je n'ai pas lu, sous forme de BD. Assez peu de dialogues dans la BD mais suffisamment pour comprendre le sens de cette histoire et nous transmettre des émotions. Ce pan d'histoire n'est pas à oublier. J'ai découvert ce baraquement BIIB, vitrine d'Auschwitz pour la Croix Rouge.
Afficher en entierC'est après avoir essuyé quelques larmes que je commence à rédiger mon retour sur "La bibliothécaire d'Auschwitz", adaptation graphique du roman d'Antonio G. Iturbe. Roman que j'avais beaucoup aimé sans pour autant avoir le souvenir qu'il m'ait autant remuée (va falloir que j'aille relire mon retour après) : l'adaptation de Salva Rubio et Loreto Aroca est en tous les cas bouleversante.
Edita Adlerova est une jeune Tchèque qui fait partie du convoi, avec ses parents, qui la mènera à Auschwitz-Birkenau, au baraquement BIIb précisément. Encore aujourd'hui, on ne peut qu'émettre des hypothèses sur ce camp des familles qui a bénéficié d'un traitement de faveur si on le compare aux autres baraquements de ce camp d'extermination. Au BIIb, les familles ne sont pas séparées, elles gardent leurs vêtements et leurs cheveux, il y a même un semblant d'école qui rassemble en journée tous les enfants de moins de 14 ans. L'explication la plus plausible quant à l'existence de ce camp (éphémère) est qu'il était utilisé "comme vitrine pour faire croire à la Croix-Rouge ou à d'autres organismes internationaux que les prisonniers bénéficiaient de conditions de vie acceptables". Ce que ces familles ont compris bien trop tard, c'est qu'elles étaient destinées à mourir au bout de six mois. C'est d'ailleurs plus de 10 000 personnes qui seront assassinées. Dita fait partie des déportés du camp familial qui ont survécu à l'Holocauste.
Et c'est son histoire qu'Antonio G. Iturbe raconte dans son roman, reprise par Salva Rubio et Loreto Aroca dans ce présent ouvrage.
Dita, tout juste 14 ans, se voit assigner le rôle de bibliothécaire du Block 31 (le camp des enfants) par Fredy Hirsch, superviseur du baraquement, juif et homosexuel qui sait tout de même user de son talent de meneur et de son influence auprès des Nazis (il mériterait d'ailleurs qu'un livre lui soit consacré à son tour). Il est évidemment interdit de posséder des livres, elle doit donc exercer sa "fonction" en cachette et malgré la peur constante d'être découverte, elle réussit à protéger et à prendre soin des huit livres qui ont pu être apportés au nez et à la barbe des gardiens.
Nous sommes une nouvelle fois plongés dans l'horreur qui régnait au sein de ces camps de la mort. La mettre en image la rend encore plus poignante. Même en ayant connaissance de l'histoire de Dita et de ses compatriotes, j'en ressors toute remuée. Profondément humain malgré les conditions de vie terribles des détenus, malgré la façon dont ils sont traités au quotidien, Rubio et Aroca ont tout misé sur les ressentis des personnages, et de Dita plus particulièrement, sur l'envie de (sur)vivre, le courage, l'espoir d'une libération proche et de retrouver sa dignité. C'est tragiquement efficace, bouleversant.
Un mot sur les dessins : pas trop colorés mais clairs et aérés, parfois plus sombres selon les circonstances et les événements. Justement colorisés donc, détaillés juste ce qu'il faut, avec des visages, physionomies et gestuelles très expressifs, ils s'harmonisent parfaitement avec le récit.
"La bibliothécaire d'Auschwitz" est un roman graphique poignant, marquant, sombre et lumineux tout à la fois. Je n'ose pas utiliser le mot "beau" au vu de son contenu, c'est pourtant le premier mot qui m'est venu à l'esprit, juste après le mot "bouleversant".
Afficher en entierTrès belle découverte !
J'aurai aimé pouvoir la lire quand j'étais adolescente.
Afficher en entierUne très belle BD sur la restauration de Notre Dame de Paris par Viollet-Le-Duc. Les planches de la cathédrale sont magnifiques et lui rendent bien justice.
Afficher en entierUne bonne lecture et belle découverte !
Une bande dessinée touchante qui retrace l'histoire.
De plus les dessins sont très beaux.
Afficher en entierUn très bel ouvrage que celui-ci ! Je n’ai pas encore lu l’occasion de lire le roman tiré de cette bande dessinée, mais j’espère remédier à cela très rapidement !
Dès les premières pages, nous rencontrons la jeune Dita, amoureuse de la vie et des livres, vouant une véritable passion depuis sa plus tendre enfance pour la lecture. À l’aube de la 2nd Guerre Mondiale, ses parents et elle furent très rapidement déportés à Auschwitz, dans ce climat de peur et d’effroi qu’il nous est impossible d’imaginer.
Elle va faire, au cœur de ce camp, diverses rencontres, plus fortes les unes que les autres. Mais une en particulier va lui redonner de l’espoir et l’investir d’une mission : celle de protéger les quelques livres recueillis au sein du baraquement dans lequel elle se trouve, à la demande de son nouvel ami Freddy Hirsch, lui aussi déporté.
C’est avec un plaisir immense qu’elle se lance dans cette mission extrêmement dangereuse, cette activité étant strictement interdite au sein du camp.
C’est donc au péril de sa vie qu’elle va s’appliquer avec soin à cette nouvelle tâche, et prendre un immense plaisir à réparer les ouvrages, les distribuer auprès de ceux qui ont besoin de réconfort et organiser des groupe de « livres vivants » pour espérer, l’espace d’un instant, profiter d’un moment de bonheur pour tous.
L’histoire est bouleversante et tient le lecteur en haleine jusqu’à son issue. On ressent la peur, la peine et les petits instants de bonheur des personnages à travers des dessins superbement réalisés.
C’est une responsabilité très importante que d’illustrer un roman composé d’un thème aussi lourd, et c’est un pari hautement réussi, un grand bravo ! J’ai vraiment apprécié le dossier historique présenté à la fin, ayant pour but de préserver le devoir de mémoire.
Afficher en entierJe n'ai pas lu le roman, mais cette BD est une bonne entrée en matière. Il y a beaucoup de fictions sur le sujet. Les histoires dans les camps de concentration sont prolifiques, mais malgré tout ce qu'on peut trouver sur le sujet, les auteurs trouvent toujours le moyen de présenter un angle novateur.
Et cette fois-ci, on nous présente un bloc particulier d'Auschwitz. Parce que la vie y est sans doute un peu moins rude qu'ailleurs (sans que ce ne soit une colonie de vacances pour autant). Une vitrine, qui on le verra plus tard, sert à montrer la bonne fois des nazis, comme quoi aucun mauvais traitement n'est infligé aux prisonniers.
Avec ça un milieu qui se développe par le travail, et notamment notre héroïne, qui adore les livres et qui devient malgré son jeune âge, la bibliothécaire du camp. Elle a peu de livres, mais elle s'en occupe bien. Et surtout, elle risque sa vie, car les livres sont interdits ici.
Une histoire poignante, avec des personnages touchants et attachants. Mais surtout forte en symbolique, avec la culture et les livres comme moyen de lutte et de résistance contre l'oppression. Cela donne envie de découvrir le roman, qui est peut-être encore plus intense, car plus long et donc plus développé sur certains points.
Afficher en entierMoi qui ai l'habitude de lire sur cette période historique, grâce au challenge, je me suis prêtée au jeu de lire sur une période que je trouve passionnante en version graphique. Le roman graphique apporte une vision toute différente à la lecture. Cela laisse moins de place à l'imagination, mais l'image est plus que parlante et nous permet parfois de mieux visualiser ce que l'auteur cherche à faire passer à travers les mots.
Mordue de livres, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Dita qui fait tout pour protéger ces livres afin de pouvoir les transmettre. La prise de risque importante pour ce partage est admirable.
Afficher en entierOn parle de Salva Rubio ici :
2018-03-08T13:58:43+01:00
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Editeurs
Le lombard : 2 livres
Delcourt : 2 livres
Glénat : 2 livres
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Le Lombard : 1 livre
Editions du Long Bec : 1 livre
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