Sarah Waters
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Note moyenne : 7.6/10Nombre d'évaluations : 121
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Les derniers commentaires sur ses livres
Une histoire qui ne s'arrête jamais, chargée de milles rebonds et de milles avancées. Descriptif de la plus pure époque victorienne, l'histoire sans pudibonderie, ni sans vulgarité, retrace l'histoire d'une jeune femme qui découvre son homosexualité... Et qui apprend à vivre dans le monde homosexuel de son époque, dans tout ce que ça a de beau et d'abjecte.
Un livre à lire par un public avertit, mais vraiment à lire.
Afficher en entierParmi tous les romans de Sarah Waters, c'est le plus prenant. Très belle histoire croisée de deux jeunes filles dans un monde difficile. La façon de présenter le livre est très agréable, des chapitres écrits par alternance de points de vue, mais qui ne sont pas redondants. Les sentiments y sont parfaitement décrits. Un régal ! Au niveau du style, l'écriture, élégante et délicate, s'attache avec précisions aux détails, tout en restant fluide et claire. Se révèle alors une réelle sensation de proximité avec les personnages, leurs pensées, leurs actions, leurs états d''âme. Sous la plume de Sarah Waters, les non dits, les regards, les gestes en apparence anodins de la vie quotidienne, sont aussi puissants et expressifs que mille exubérances et prennent une ampleur insoupçonnée. Tout est travaillé, comme ciselé avec haute précision, en bref un vrai travail d'orfèvre.
Afficher en entierJ'ai l'impression d'être la seule a n'avoir pas aimé ce livre... en faite, je n'ai même pas pu le finir, je m'ennuyais trop.... il ne ce passe rien, les personnages ne sont même pas attachants
Afficher en entierCe livre est un livre d'ambiance: une ambiance que l'auteure manie parfaitement du début à la fin. Si vous cherchez un livre vous offrant action, frissons et terreur, passez votre chemin car ici l'auteure prend le temps de poser le décor.
On suit le Dr Faraday qui va peu à peu, de part certaines circonstances, devenir un observateur privilégié de la famille Ayres, une ancienne famille aristocratique, tout cela dans une Angleterre post guerre.
C'est l'histoire d'une descente aux enfers de cette famille ruinée qui n'arrive plus à maintenir son niveau de vie d'avant guerre.
Un livre d'ambiance je disais donc, car l'auteure prend le temps, par toutes petites touches, de distiller le malaise au sein de cette famille. Si au début le domaine d'Hundreds Hall, même si négligé, apparait magnifique, au fil des saisons qui passent nous découvrons une demeure froide, austère et glauque. On y est vraiment: on ressent petit à petit l'obscurité prendre forme dans toutes ces pièces inutilisées, l'humidité qui se repend et vous glace les os, les courants d'air froid des fenêtres mal entretenues.
Puis l'apparition de certains phénomènes qui apparaissent inexpliqués nous immerge nous lecteurs dans un sentiment de malaise, de glauque. L'auteure fleurte allègrement avec le surnaturel sans y tomber vraiment, nous poussant à nous poser plein de questions sur ce qui arrive: Hundreds Hall aspire-t-elle vraiment la vie de ses habitants ? Y a-t-il fantôme qui les tourmente ? Est-ce plutôt une folie qui va malheureusement en déclencher une autre, puis une autre ?
Au final nous n'aurons jamais la réponse, l'auteure laissant nos questionnements sans véritable explication. Et c'est, je pense ce qui m'a le moins plu. Car après avoir frémie, angoissée, me demandant le dénouement de cette histoire, attendant avec impatience une fin en apothéose, après toute cette montée de l'étrange, et bien non la fin fut un vrai flop pour moi.
Le lecteur devra faire sa fin seul.
Pour ma part voici ce que je pense: Spoiler(cliquez pour révéler)pour moi Roderick, de part ses traumatismes de guerre et la pression de la gestion de leur domaine périclitant a fini par devenir fou. Mrs Ayres, toutes ses épreuves endurées l'auront poussées au suicide. Quant à Caroline, je pense que quelqu'un l'a beaucoup aidé à tomber de la balustrade. Car au final la folie est contagieuse et notre bon Dr Faraday fini par être tellement obnubilé par Hundreds Hall et Caroline qu'il n'a pas supporté la décision de celle-ci.
Voilà un très bon roman d'ambiance, avec des personnages superbement construits et développés, une demeure pleine de mystères dont l'auteure en fait quasiment un personnage à part entière. Un malaise et une angoisse qui montent crescendo, jusqu'à un final dont il faut accepter qu'il n'apportera pas vraiment de réponse.
Afficher en entierCe livre m'intéressait parce que je connais l'auteure de nom et parce qu'il y a du contenu lesbien.
J'ai été très intriguée par le début, j'ai bien aimé découvrir les personnages et leurs petites histoires
J'ai été plutôt pressée de savoir ce qui allait leur arriver, ils étaient facilement identifiables. Cependant je n'ai pas trouvé qu'un point de vue de détache particulièrement du lot. J'ai apprécié le retour en arrière à un moment de l'histoire mais Spoiler(cliquez pour révéler)j'ai été largement déçue de ne pas avoir un minimum de retour au présent à la fin du roman. Je ne suis pas spécialement contre ce genre de technique narrative, mais pour le coup il me restait quelques questions en tête en considérant les évènements chronologiquement.
J'ai bien aimé la façon dont l'auteure raconte l'avant, le pendant et l'après la guerre, ça me paraissait réaliste, et très bien intégré aux histoires des personnages. J'ai aussi apprécié le fait que l'auteure intègre des détails sur la condition féminine à l'époque, car je n'ai encore pas beaucoup lu de livre se permettant cela. Niveau romance, certaines scènes m'ont bien plus mais j'ai parfois trouvé qu'il n'y avait pas assez de focalisation sur les sentiments des personnages au moment T.
En bref, c'était une bonne lecture mais certains aspects de l'histoire n'étaient pas assez développés à mon goût.
Afficher en entierDe tous les Sarah Waters que j'ai lu, celui-ci est, à mon souvenir, le plus ouvert dans tous les sens du terme. À la fois tendre et osé, ça fesse, surtout dans ce contexte temporel.
Afficher en entierje me demande pourquoi je n’ai pas lu ce livre avant…
poétique, érotique, tendre et poignant, ”caresser le velours” m’a bouleversé comme peu de livres ont pu le faire ces dernières années.
en tant que lesbienne, j’ai été vraiment ému•e par l’histoire de Nancy. même si ce n’est pas un livre d’époque, Sarah Waters a su m’emmener à l’époque victorienne aux côtés de mes adelphes oublié•es.
en bref, LISEZ. je considère ce roman comme l’un des meilleurs de ma bibliothèque. <3
Afficher en entierC'est le 2e livre que je lis de cette autrice, et je pense que j'espérais un coup de cœur aussi grand que celui que j'ai eu pour Caresser le velours, mais malheureusement la magie n'a pas opéré aussi bien que prévu.
Pourtant, le roman est très bien écrit, très bien construit, et je me suis totalement laissée surprendre par chaque retournement de situation (et il y en a beaucoup). Je crois que ce qui a pêché pour moi, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux. Maud, ça ne m'étonne pas, car elle est montrée de prime abord comme froide et manipulatrice, mais je pensais m'attacher plus que ça à Suzanne, qui est quand même plus chaleureuse et naturelle. Mais non... Je pense tout simplement que le timing n'était pas le bon pour que j'apprécie ce roman à sa juste valeur.
Je le recommande néanmoins chaudement !
Afficher en entierEntre suspens, action et romance sur fond historique de l'Angleterre des années 1800, ce livre à l'intrigue pleine de rebondissements a réussi à me surprendre plus d'une fois! C'est une belle découverte de l'auteure et un coup de cœur pour ce roman!
Afficher en entierUn roman agréable à lire, sur un sujet qui sort un peu de l'ordinaire, mais tient un peu du roman picaresque sous certains aspects. Ce qui m'a fait apprécier ce livre, c'est le côté parcours de vie, l'héroïne affrontant ses propres limites et une forme d'adversité. Sans spoiler, il se divise en trois parties, que je nommerai : la découverte, l'excès, et l'acceptation, chacune correspondant à la manière dont l'héroïne vit son orientation sexuelle. Certains passages m'ont laissé perplexe, mais le bilan général reste positif.
Afficher en entierOn parle de Sarah Waters ici :
2018-09-07T16:10:05+02:00
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Dédicaces de Sarah Waters
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
10/18 : 6 livres
Denoël : 5 livres
Virago Press : 3 livres
Riverhead Trade : 1 livre
Alto : 1 livre
Biographie
Sarah Waters est un écrivain britannique, née à Neyland, dans le comté de Pembroke (Pays de Galles) en 1966. Elle vit actuellement à Londres. Après des études à l'université du Kent et une thèse en Littérature anglaise, elle a été libraire puis enseignante. Son premier roman, Tipping the Velvet (Caresser le velours) est paru en 1998 et a pour sujet le lesbianisme à l'époque victorienne (le velours étant l'un des noms du sexe féminin dans l'argot de l'époque). L'ouvrage a été adapté pour la chaîne de télévision BBC Two par Andrew Davies sous la forme d'un film en trois parties.
Son second roman Affinity est paru en 1999 et a obtenu le prix Stonewall Book ; l'action se déroule dans une prison de femmes à Londres à l'époque Victorienne et reprend les thèmes chers à Waters (amour, trahison, corruption, machiavélisme et suspense) en y intégrant une touche de spiritisme. Ce roman a été adapté par la chaine de télévision ITV et diffusé en Grande-Bretagne au printemps 2008. L'ouvrage a une nouvelle fois été adapté par Andrew Davies.
Son troisième roman, Fingersmith (Du bout des doigts) lui a apporté la consécration. L'histoire est basée sur des thèmes du roman populaire (complot, enlèvement d'enfants, monde des voleurs comme dans Oliver Twist) associés aux amours lesbiennes. BBC One l'a adapté en 2005, avec les actrices Elaine Cassidy, Sally Hawkins et Imelda Staunton.
Sarah Waters a été élue « auteur de l’année » par le Sunday Times en 2003, elle a reçu le prix des Libraires et le British Book Awards (Auteur de l'année 2002).
Dans The Night Watch, ouvrage paru en anglais en 2006, les personnages (quatre femmes, dont trois sont lesbiennes, et un homme homosexuel) partagent secrets et scandales dans le Londres des années 1940.
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