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Taiye Selasi

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Note moyenne : 5.5/10
Nombre d'évaluations : 2

0 Citations 3 Commentaires sur ses livres

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de Taiye Selasi

Sortie France/Français : 2014-09-04

Sortie Poche France/Français : 2016-02-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2016-03-12T21:48:20+01:00
Le Ravissement des innocents

Un premier roman remarquable, drame familial de grande qualité et d'une formidable intensité. L'histoire d'une famille imparfaite, traumatisée par le départ du père et les non-dits qui, à l'occasion de la mort soudaine de celui-ci, peut espérer se ressouder. Derrière la question des origines, familiales mais aussi culturelles, la figure tutélaire tutélaire de l'Afrique. Un livre rempli d'émotions.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/03/nous-avons-fait-ce-que-nous-savions.html

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-04T07:57:52+02:00
Le Ravissement des innocents

Née à Londres d'une mère nigériane et d'un père ghanéen, élevée dans le Massachusetts, Taiye Selasi vit à Rome.

«Buissons noirs en guise de cils, roches ciselées en guise de pommettes, pierres précieuses en guise d’yeux, lèvres du même rose que l’intérieur d’une conque, une beauté improbable, une fille impossible.» Cette description de Taiwo, l’un des personnages du Ravissement des innocents, vient tout de suite à l’esprit. Taiye Selasi a le genre de beauté qui remplit la pièce, qui éclipse le reste. En conscience : lorsqu’elle a envoyé le manuscrit de ce roman, son premier, elle avait pris soin à ce qu’on ne trouve aucune photo d’elle sur Internet. Maintenant c’est l’inverse, elle prend la pose sur Google Images. So what ? Il y a du défi dans l’allure : «J’ai choisi de ne pas changer, en aucune manière. J’ai toujours été habituée à sortir du lot.» Née à Londres d’une mère nigériane et d’un père ghanéen, élevée dans le Massachusetts, Taiye Selasi vit à Rome.

Au Niger, Kweku meurt au seuil de sa maison. Le Ravissement des innocents est l’histoire en allers-retours de sa famille, de sa femme Folà, et de leurs enfants, l’aîné Olu, les jumeaux Taiwo et Kehinde, et Sadie, la petite dernière. En promo à Paris, l’auteur en parle en flashs et en couleurs.

Est-il vrai que l’idée du roman vous est venue sous la douche ?

J’espère que c’est vrai, parce que c’est ce que je répète à tout le monde ! En 2009, j’essayais de retravailler «The Sex Lives of African Girls», une nouvelle que j’avais publiée dans la revue Granta et que Toni Morrison avait beaucoup aimée mais qu’elle m’avait encouragée à rallonger. J’avais bénéficié d’une bourse, ça faisait déjà des mois, et rien ne venait… J’étais désespérée. Une amie m’avait invitée à un stage de yoga en Suisse pour trouver une solution. Et donc, me voilà sous la douche, pendant cette retraite, et là, le Ravissement des innocents m’apparaît, toute la trame, d’un coup. Je suis sortie de la douche avec un monde dans la tête, une histoire avec six personnages, qui comprendrait toutes leurs voix mais avec un narrateur à la troisième personne… Bref, je suis partie - enfin, j’ai été virée de la retraite parce que je voulais récupérer mon ordinateur portable -, puis je suis allée à Copenhague où j’ai écrit la première partie.

L’expression «ravissement des innocents» apparaît pour la première fois dans l’image de deux enfants, au Ghana, se tenant la main et se moquant de la misère, «du monde tel qu’il est»…

Oui, c’est aussi comme cela que j’ai pensé les enfants de Kweku, les jumeaux Taiwo et Kehinde, que j’ai imaginés un peu comme Wendy et Peter Pan, capables de se tenir hors du monde et en dehors de ses horreurs. Ils ont la faculté de retourner au temps de l’innocence. Je voulais parler de tous ceux qui ne trouvent pas de place dans le monde, et qui trouvent une place l’un dans l’autre. A l’image de Kweku qui a trouvé un «foyer» dans Folà, «dans sa caresse, dans la douceur de sa coupe afro». Je voulais que tous les protagonistes trouvent une maison dans l’amour.

La maison, en tant que bâtiment, est aussi un personnage en elle-même…

Je suis obsédée par l’architecture, et j’ai pris conscience récemment que les seules structures qui m’intéressent sont celles des maisons, je ne suis pas intéressée par les espaces publics ou les buildings. Je dessinais des maisons quand j’étais petite, c’était comme si j’essayais de m’en construire une. Dans la langue française, il n’y a pas vraiment de terme pour exprimer l’idée de «home», ou «heim» en allemand, ce mot qui rassemble la maison en tant que bâtiment et foyer. Toni Morrison m’a parlé de cette difficulté avec le mot «home» - qui donne son titre à son dernier roman. Elle m’expliquait que pour avoir le mot «home» dans sa langue, il faut avoir expérimenté le sentiment d’être étranger à sa propre maison. Je n’ai jamais cessé d’y penser.

Comment réagissez-vous aux critiques anglo-saxonnes qui disent, en substance, que votre livre peut servir à «présenter» la culture africaine au public occidental ?

C’est tellement condescendant… Qui dirait qu’avec Freedom Jonathan Franzen présente la famille américaine au public étranger ? Les gens n’ont pas conscience de l’absurdité de leurs propos. Pourquoi, parce que j’ai des origines africaines, n’aurais-je pas le droit de me soucier de poésie plutôt que de politique ? Pourquoi mon projet ne peut-il pas être de décrire une famille plutôt que d’être le porte-parole d’un continent dans sa totalité ? La plupart des éditeurs étrangers ne voulaient pas du titre original, Ghana Must Go. Le risque, c’était que le lecteur se dise : «Hum, je ne sais pas si je suis d’humeur à lire quelque chose sur l’Afrique, la guerre civile, la pauvreté, tout ça…»

Vous êtes également photographe. Prendre une photo, écrire une description, c’est la même chose ?

Oui, c’est exactement le même travail. Mon écriture est influencée par mes deux autres passions : la musique et la photographie. De mon point de vue, l’écriture a plus à voir avec l’image et le son qu’avec l’idée, le fait de raconter une histoire. Le plus important dans un paragraphe, c’est la manière dont il bouge. C’est toujours ma priorité, avant même de savoir ce qu’il raconte. Mon œil a besoin de se concentrer sur une petite chose pour représenter quelque chose de plus grand. Je n’écrirais jamais sur une pièce en entier, seulement un détail : une chaise, la manière dont la lumière joue sur elle… Il faut laisser l’œil se poser sur la chose la plus tendre de la scène, de l’instant ; c’est presque sa finalité. En italien, le livre s’appelle «la beauté des choses fragiles».

Vous avez popularisé le terme «afropolitan». Une façon de se définir ?

Je ne suis pas très intéressée par le fait de trouver une définition de moi-même, mais il y a neuf ans, quand j’ai écrit l’essai Qu’est-ce qu’un afropolitan ? j’étais agacée par le fait que d’autres personnes essayaient de me définir. En Amérique, je ne me sentais pas américaine ; en Grande-Bretagne, je ne me suis jamais sentie britannique… Je me sentais disqualifiée de n’importe quelle identité, du coup je voulais avoir la mienne. Cette notion d’«afropolitan» revenait à créer un espace à moi. J’avais l’impression qu’on me définissait par mes différentes origines sans prendre en compte le fait que, combinées, elles donnaient quelque chose d’autre, un ensemble. Je ne suis pas ceci ou cela, je suis la somme de toutes ces choses. Je ne sais plus d’où est venu le terme, j’ai dû l’entendre quelque part, et le citer dans mon essai. L’idée n’était pas de trouver une nouvelle étiquette : il s’agissait de faire part de mon expérience. Quand vous écrivez quelque chose, vous le rendez tangible, vous le rendez vrai.

Thomas Stélandre - Libération

Taiye Selasi Le Ravissement des innocents Traduit de l’anglais par Sylvie Schneiter. Gallimard, 384 pp., 21,90 €.

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