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« — Je te croyais parti.
— Moi aussi.
— Mais tu es revenu.
— Oui.
Sa mâchoire était serrée, et son regard braqué sur la route.
— Ce n’est pas un supplice d’être si proche de moi ?
— Si.
Je me mordis la lèvre inférieure et l’étudiai avec attention.
— Dans ce cas, pourquoi es-tu revenu ?
Il se tourna enfin vers moi.
— Parce que je ne suis qu’un masochiste qui est tombé amoureux de toi.
Mon cœur se mit à palpiter.
— Tu n’as pas opté pour la plus sage des décisions.
— Ne m’en parle pas !
Il avait ôté ses lunettes de soleil, et je perçus l’émotion brute dans son œil gris pâle, une émotion qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’éprouver par le passé à cause du sérum.
Tout ça, c’était fini. Plus de sérum ! Plus de dhampire ! »
Afficher en entier(Declan et Jillian)
Il posa la main sur le toit de la voiture et observa l'immense demeure.
-Te es sûre de vouloir le quitter?
Je perçus l'agacement dans sa voix.
Ma colère suscitée par son imprudence et son impulsivité s'évanouit.
-Tu es jaloux.
Il se gratta la cuir chevelu.
-Votre lien a fait de toi son âme soeur. Il est roi, il est puissant, il est...
-Riche et super sexy, terminai-je pour lui. Change de disque, mon vieu, tu me soûle. Et grimpe dans cette bagnole.
Il m'étudia pendant un moment.
-Oui m'dame.
Afficher en entier« — Tu ne comprends pas pourquoi je m’évertue à te tenir éloignée de tout ça, hein ?
— Éloignée de quoi ?
— De tout. Les vampires, la mort, la destruction, la souffrance…
— Parce que ça craint ?
Il secoua la tête.
— J’ai parfois l’impression d’avoir kidnappé un ange et de l’avoir entraîné dans les tréfonds de l’enfer.
Je le dévisageai avant de sourire.
— J’ignorais que tu étais un poète. Mais si c’est moi que tu qualifies d’ange, je crois que tu délires un peu.
Il enroula mes longs cheveux noirs autour de ses doigts et les observa pendant un moment avant de braquer les yeux sur moi.
— Plus j’essaie de te protéger, plus tu fonces tête baissée vers les ennuis. »
Afficher en entier« — Très bien. Je n’irai nulle part.
J’inspirai.
— Jure-le.
— Je le jure. (Il secoua la tête, et un sourire chagrin se dessina sur ses lèvres.) Je suis tout à toi, quoi qu’il advienne.
Je tremblais comme une feuille, mais ne pus m’empêcher d’arborer un grand sourire.
— Toi et moi jusqu’à la mort.
— Espérons qu’elle n’arrive pas trop vite. »
Afficher en entier"Je le désirais très fort et ne pouvais l'avoir. Je commençais doucement à accepter ce fait. Il fallait sans doute y voir la raison de mon rêve troublant. Declan n'était interdit en matière d'émotions et de sexe, alors que Matthias, non. Mais je n'avais pas envie d'être qu'avec un seul de ces hommes.
- Je suis désolé pour tout ce que tu as dû endurer depuis notre rencontre, dit-il tout bas. Tout est ma faute.
Étrange. Je ne m'était pas attendue à des excuses de sa part. Cela réchauffa mon âme meurtrie et douloureuse.
- Si mon existence n'avait pas été complètement chamboulée, je ne t'aurais jamais connu
Il poussa un ricanement amer.
- Super lot de consolation!
Je posai la main sur son torse musclé pour sentir les battements de son coeur, puis remontai le long de sa gorge en effleurant ses cicatrices du bout des doigts.
- Ça dépend des jours."
Afficher en entier" Vous n'êtes pas un pion. S'il s'agissait vraiment d'un jeu d'échecs, vous seriez la reine. "
Mathias à Jill
Afficher en entierJe frottai la serviette humide sur l'emplacement de la plaie à présent disparue, puis touchai la chair fraîchement réparée du bout du doigt pour m'assurer que je ne rêvais pas.
- Un peu plus bas, s'il vous plaît. Et ne vous gênez pas pour utiliser vos lèvres.
Je retirai aussitôt ma main. Matthias m'observa, les yeux mi-clos, un sourire empreint de douleur sur le visage.
- Je vais passer mon tour, merci.
Afficher en entierJ'effleurai son visage, essayant de mémoriser ses traits. Je redessinai la ligne de ses joues, de sa mâchoire, de sa bouche.
- Que voulez-vous, Jillian ?
- Vous.
Je posais les lèvres sur les siennes et emmêlai les doigts dans ses cheveux.
J'avais besoin de sentir son corps contre le mien, de le sentir en moi. C'était un désir éperdu que je ne pouvais pas...
Soudain, ce sentiment s'évanouit comme si on vennait de m'asperger d'eau glacée.
- Bref, vous voyez où je veux en venir ? s'enquit-il, une lueur espiègle dans ses yeux gris.
Je le giflai si fort que je me fis mal.
- Cessez de faire ça !
Il haussa les épaules.
- Ca a fonctionné, non ?
- Ce n'était pas réel. Arrêtez de m'embrouillez le cerveau !
Il arqua un sourcil platine.
- Qu'est donc la réalité ? Vos sens vous parlent, pourquoi ne pas les écouter ?
- Je ne suis pas amoureuse de vous.
Il étudia mon visage.
- Au début, je me contentais d'attiser le désir que vous éprouviez pour moi, mais maintenant je perçois des émotions beaucoup plus intéressantes. Prévenez moi quand vous voudrez que je les rende permanents.
Je m'apprêtais à la gifler de nouveau, mais il s'empara de mon poignet.
- Je prends ça comme un "non" poli.
- Comprenez plutôt: "Même pas en rêve !"
Afficher en entier« — Kristoff vous a arraché le cœur avant de vous cloîtrer dans un cercueil.
— Mon frère a la rancune tenace.
— C’est le moins qu’on puisse dire ! »
Afficher en entierJe dévissai le couverlce du bocal et le posai par terre. Puis je me forçai à y plonger la main pour m'emparer de l'organe froid et glissant. Mon propore coeur cognait si fort que j'en avais le vertige. Celui de Matthias ne battait pas pour l'instant. Il me semblait éteint, mort, pareil à de la viande achetée au rayon boucherie d'un supermarché.
Je me sentis flancher. Peut-être n'en étais-je pas capable. J'étais nulle en biologie au lycée, et je n'avais jamais vraiment rêvé de devenir infirmière ou médecin. Je n'étais pas vraiment à l'aise dans ces domaines-là.
- Je ne veux pas vous faire mal.
- Alors dépêcher vous.
Je hochais la tête.
- Euh...Noah ?
- Oui ?
- Il est dans le bon sens ?
Il s'approcha un peu.
- Tu le tiens à l'envers...
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