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Vous tous qui dites "hommes de couleur", seriez-vous donc des hommes sans couleur?
Afficher en entierLes questions, on se les pose avant… Dans un moment pareil, ce serait le plus sûr moyen de ne rien faire.
Afficher en entierIl a commencé par nous appeler « mes amis », et tout le monde s’est méfié.
Afficher en entierLe respect, chez nous en pays Kanak, il ne vient pas à la naissance comme la couleur des yeux. Il se mérite tout au long de la vie.
Afficher en entier« Ils ont souffert les Niaoulis
Après avoir quitté leur terre
Loin du foyer, loin de leur mère
Longtemps bercés par le roulis
En attendant d’être à la guerre
Longtemps bercés et mal nourris
Ils ont subi la peine amère
De n’avoir pas été compris. »
Afficher en entier- Tu vas te taire, à la fin ! Si tu n'essaies pas de t'échapper, si tu ne hurles pas, on ne te fera pas de mal... on veut seulement parler avec toi. Tu vas venir avec nous sans faire d'histoires...
Il a marmonné contre ma main, en roulant des yeux et en relevant ses sourcils. Badimoin a assuré sa prise puis il l'a obligé à escalader le monticule. Nous nous sommes arrêtés à l'autre extrémité du relief qui formait une sorte de terrasse naturelle au-dessus du marigot. On entendait distinctement les clapotements, les respirations inquiétantes, les claquements de mâchoires des sauriens affamés. J'ai fait glisser ma main, libérant ses lèvres.
- Qu'est-ce que vous me voulez tous les deux ? Vous vous croyez dans votre jungle !
Badimoin, qui lui interdisait tout mouvement s'est penché à son oreille.
- Si ça n'avait tenu qu'à nous, on y serait restés...
Afficher en entier- Tu vois, on fait des progrès : pour lui nous ne sommes pas des cannibales mais seulement des chimpanzés, des mangeurs de cacahuètes. Je suis sûr que quand nous serons arrivés près des maisons, là-bas, nous serons devenus des hommes.
Afficher en entierC’est tellement beau comme paysage qu’on l’apprécie encore davantage les yeux fermés.
Afficher en entier"Nous avons embarqué le 15 janvier 1931, sur le Ville de Verdun. Nous vivions sur le troisième pont, comme des passagers de dernière catégorie. Il faisait trop chaud le jour, trop froid la nuit, et plusieurs d'entre nous ont contracté la malaria lors d'une escale aux Nouvelles-Hébrides. Il y a eut trois morts, si mes souvenirs sont exacts, dont Bazit, un Kanak albinos de Wé. L'équipage a jeté leurs corps à la mer sans nous laisser le temps de leur expliquer que l'on naît pour vivre avec les vivants, et que l'on meurt pour vivre avec les morts. Les morts ne peuvent vivre dans l'océan, ils ne peuvent pas retrouver leur tribu ..." (pp. 19-20)
Afficher en entierLe respect, chez nous en pays kanak, il ne vient pas à la naissance comme la couleur des yeux. Il se mérite tout au long de la vie.
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