Ce qu'il reste d'Alice

Impossible d'accrocher à ce livre.

Je n'ai même pas pu aller au-delà de 50 pages. Ce roman est une anamnèse de la vie d'une jeune femme, mais le manque d'action et de suspense m'empêche de m'impliquer dans l'histoire.

Roman dans le fond, recueil dans la forme, « Ce qu’il reste d’Alice » est un puzzle dont les pièces s’assemblent au fil des parties. Si la trame de l’histoire et son déroulement demeurent très classiques, le fait de découvrir la vie d’Alice sous le prisme de différents documents à différentes époques (lettres, e-mail, sms, forums de discussion) et de différents points de vue est déjà plus original. Qui dit la vérité, qui ment et quand les masques vont-ils tomber ? Les cent premières pages de ce thriller psychologique un peu sage sont pleines de promesse mais quelques longueurs viennent perturber l’ensemble, notamment les lettres bien trop nombreuses du professeur Cooke qui ne font pas avancer l’intrigue. A vouloir ménager le suspense avec les digressions du professeur Cooke, l’auteur perd son lecteur qui s’impatiente et reste sur sa faim. Trop caricatural, le personnage du professeur m’a semblé lourd à tout intellectualiser avec ses élucubrations de professeur chercheur. T.R Richmond parvient tout de même à instaurer une ambiance particulière, voire même une certaine tension, tout en livrant une critique exacerbée des réseaux sociaux. Un peu facile et prévisible sur le fond, « Ce qu’il reste d’Alice », n’en reste pas moins un bon premier roman qui traite de l’amour et du désir, du deuil, de l’amitié, de la trahison et plus généralement d’une génération qui, en plus d’être désabusée, ne soupçonne pas l’immense pouvoir de l’Internet.

J’ai trouvé ce livre d’une longueur et d’un ennui!!! Et alors, le mobile du meutre... n’en parlons même pas.

J'J'ai vraiment pas aimé ce livre. J'aime pas arrêté un livre en pleine lecture et le ranger. Donc j'ai pris sur moi, ça m'a pris plus de temps, mais je l'ai terminé.

J'ai eu beaucoup de mal avec la chronologie des faits, passer de 2004 à 2011 pour revenir à 2009, dure de suivre tou les événements.

Et la fin... que dire, je vois pourquoi on dit thriller psychologique mais j'ai juste l'impression qu'on a été chercher le coupable parce qu'il en fallait ou que ça aurai pu être le voisin que ça revenait au même. Je trouve qu'on parle presque pas du "meurtrier"

Une nouvelle déception !

Avec un prix lecteurs sa ne me porte pas chance je n'ai pas aimé décrocher et perdue le fil de l'histoire ...

Je suis encore une fois déçu dommage...

J'ai tout bonnement adoré ce livre ! On se retrouve dès le début dans le vif de l'histoire, on évite les longueurs et tout est fait pour nous tenir en haleine.

L'idée du passage sur internet comme éléments à rassembler pour décrire une vie est très bonne, c'est assez nouveau et ça révèle quelques surprises.

Bref j'ai rien trouvé à redire sur ce livre qui se dévore de bout en bout !

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2016/04/20/ce-quil-reste-dalice-t-r-richmond/

Parmi les trois livres du Prix des lecteurs du Livre de Poche, Ce qu’il reste d’Alice est le seul que j’aurais pu acheter spontanément lors d’une virée shopping. C’est tout à fait le genre de romans qui me fait envie, car j’adore les thrillers psychologiques.

La construction de Ce qu’il reste d’Alice m’a un peu surprise. En effet, ce roman est une sorte de recueil de tout ce qu’a trouvé Jeremy Cooke, l’ancien professeur d’Alice. Extraits de journaux intimes, emails, tweets, SMS. En lisant ce livre, j’ai eu plusieurs fois l’impression d’entrer dans la vie de la victime comme une voyeuse, mais également de découvrir Alice à travers un prisme qui ne la décrivait pas entièrement, comme si nous n’avions accès qu’à certaines facettes de sa personnalité. Je m’imaginais lire ce roman comme des feuilles tirées d’un carton trouvé dans le fond d’une armoire.

J’ai trouvé cette lecture originale et agréable.J’ai bien aimé la manière dont on entre dans l’histoire et au moment où l’on est plutôt bien installé, tout bascule. Petit bémol : j’ai assez rapidement deviné le dénouement, pas tout, mais une bonne partie (je reste vague pour ne pas vous dévoiler l’intrigue). Mais pour un premier roman, T.R. Richmond a réussi son coup en proposant un roman plutôt étonnant.

D’abord attirée par la couverture, j’ai été convaincue par la 4ème de couv. et sa construction particulière en le feuilletant rapidement. J’ai lu ce roman atypique en seulement quelques jours. Il se démarque par l’originalité de sa trame, au plus proche de notre manière de communiquer et de réagir via le téléphone portable et internet… Un excellent thriller psychologique !

L’histoire débute par la mort d’Alice. Son corps est retrouvé dans une rivière au lendemain d’une soirée arrosée passée entre amies. Suicide ? Elle ne semblait pas dépressive… Tragique accident ? Elle avait beaucoup trop bu… Ou meurtre ? En tant que journaliste, elle s’était frottée à des vermines… L’enquête patauge, il y a des zones d’ombre autour de sa mort. N’arrivant pas à retracer ses dernières heures, c’est vers la thèse de l’accident que la police se tourne. Les médias s’emparent de l’affaire et bon nombre de choses sont dîtes au sujet d’Alice par tous ceux qui l’ont côtoyée, tout autant bonnes que mauvaises… C’est alors que le professeur Jeremy Cooke, proche de la retraite, se lance dans un ultime projet de recherche : reconstituer la vie d’Alice, son ancienne élève, et élucider sa fin tragique en fouillant, tel un détective, dans toutes les traces qu’elle a laissées et en récoltant toutes les informations qui lui sont transmises par ses proches.

Avec des allers-retours dans les dates, c’est un véritable puzzle qui se construit au fil des mois précédant sa mort…Ici pas de chapitres mais une succession de lettres, d’extraits de journal intime, de sms, de messages vocaux, et sur le net, des extraits d’articles, de Facebook, de mails, de blogs et de forums… A travers les témoignages de ses proches, on découvre une Alice travailleuse, pugnace et "grande gueule" en public mais aussi trop fêtarde, et à la lecture de son journal intime, une femme fragile en proie à de nombreux tourments et interrogations. On va aussi découvrir qu’elle et sa mère ont un point commun : le professeur Cooke.

Bien que morte, Alice est très présente et partage "l’affiche" avec le professeur Cooke qui, compilant la totalité des informations récoltées, va consacrer un livre dans lequel il dira qui était vraiment Alice et dévoilera la vérité. L’intrigue est très bien menée et la tension monte crescendo. Le rythme est donné par la succession des documents et des discussions où les indices et les vérités nous sont donnés au compte-gouttes. J’ai cru certaines choses, douté de certaines personnes et soupçonné d’autres, mais jamais je n’aurais imaginé cette fin. J’ai adoré ce roman que je vous recommande si vous souhaitez une lecture originale et une histoire vraiment particulière.

Un livre surprenant plus dans la forme que le fond.

Parce que le fond est finalement assez basique. L'histoire, bien que très bien maîtrisée, reste assez simpliste et ordinaire. Mais la façon dont l'auteur a choisi de la mettre en scène est plutôt inhabituelle. Au lieu d'avoir un simple récit homogène, on a un regroupement de textes variés : des articles, des extraits de journaux, des blogs, des sms, des Tweet. Une idée qui rend le tout vraiment réaliste. Au fond, ça pourrait être une histoire vraie, qu'on y croirait. Tout est fait pour ça, et sur ce point, c'est vraiment bien foutu.

Surtout que malgré une intrigue assez simple, cette façon de faire permet de ne délivrer les indices qu'au compte-goutte pour qu'on puisse se faire une idée globale des choses, mais pas trop vite. Tous les points de vue sont abordés, les différentes parties rendent ce livre très riche, autant d'un point de vue psychologique que scénaristique.

Mais je dois dire que si certaines parties étaient passionnantes (notamment le journal intime d'Alice, et les notes de Luke) autant certaines semblaient vraiment longuettes. Les correspondances à rallonges, et les éléments sociaux qui à mon sens n'apportait pas grand chose à l'histoire (excepté le petit côté réaliste, qui puise dans le quotidien, et les réseaux sociaux)

La fin est également réussie. On devine ce qu'il s'est passé un peu avant les révélations, mais le suspense reste un minimum présent, et on n'anticipe pas tout dès les premières pages, bien au contraire, on est un peu baladés, on suit l'histoire d'Alice sans vraiment comprendre comment les choses ont pu en arriver là. Et la fin a le mérite de se tenir même si ça reste un peu extrême comme explication.

Mais encore une fois, c'est la forme qui fait tout. Et cette histoire racontée sous la forme d'un récit ordinaire n'aurait certainement pas eu le même effet.