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Cette nuit, je l'ai vue



Description ajoutée par anonyme 2019-08-28T13:00:48+02:00

Résumé

Veronika Zarnik est une femme libre. Bourgeoise charmeuse et excentrique, elle impose à ceux qui la côtoient une indépendance qui envoûte. Elle inspire à chacun une indécise impression, un sentiment mêlé de tendresse, d’amour, mais également de mépris et de frustration. Inconvenante, non conformiste, elle s’adapte mal aux heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.

Un étrange soir de janvier quarante-quatre, Veronika et son mari, Leo, disparaissent. Autrefois insaisissable, elle devient une véritable âme errante et cinq voix, hantées à leur manière par son spectre, tentent de reconstituer ce qu’était réellement sa vie.

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par oboys 2015-03-08T16:32:03+01:00

Cette nuit, je l'ai vue comme si elle était vivante. Après avoir traversé la baraque, elle s'est avancée entre les châlits où mes camarades respiraient calmement dans leur sommeil.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par corinne18 2021-03-29T19:27:07+02:00
Or

C'est une chevauchée désespérée. Une symphonie profonde, mélancolique, ample qui lentement s'envolerait dans les ombres. Un chant mystérieux et douloureux.

Cette symphonie, Drago Jancar l'écrit pour Veronika Zarnik, mais pas uniquement. Veronika est un souvenir chaleureux et dérangeant. Que lui est-il arrivé ? Tous ceux qui se posent cette question dans ce livre, le savent, mais aucun ne veut l'admettre. Aucun ne veut regarder au fond de lui sa part de responsabilité, sa part d'abîme. Ce sont tous des âmes grises. Ce roman est parcouru par la grisaille, par les nuances de gris. Ce gris de l'âme qui interrogeait Primo Levi, le tourmentait même. Là ou le tranchant du blanc et du noir n'existent plus.

Le souvenir de cette femme libre les ronge tous, tel un acide vivifiant et impossible à enlever. Même si dans un coin de leur mémoire chaque protagoniste porte le poids de sa mort - car elle est morte n'est-ce-pas ? - chacun la cajole comme un petit ange gardien. Et à l'aune de leur responsabilité et leur conscience, lui fait une petite place dans son coeur.

Peut-on s'absoudre en temps de guerre du poids des autres ? du poids de leur jugement, de leur engagements, de leur idéologie, pour vivre comme si…. Veronika et son mari Léo vivent comme si la guerre ne pouvait pas crever leur bulle de vie. Et encore plus que la guerre, les convictions des uns et des autres, les conventions de l'époque. Ce sont des harpies que ces deux êtres presque naïfs tiennent à distance. Pour moi, ce sont, encore plus que la guerre, elles, qui ont tués Veronika et son mari Léo.

Veronika est une femme « moderne », fantasque, naïve, on peut la voir aussi avec une certaine frivolité. C'est une femme qui aime et qui est aimée, trop aimée. Elle semble aussi aimer tout le monde. Mais on ne peut pas aimer « tout le monde », surtout en temps de guerre ? Elle croit peut-être trop en quoi ? en l'humanisme de chacun ?

Comment elle et son mari peuvent-ils se croire protégés ? Ne sentent-ils pas la mouvance du danger qui rôde autour d'eux ? Veronika ne peut-elle percevoir que son attitude vis-vis des hommes peut être mortifère pour elle et son entourage ? Susciter un désir qui se meut en jalousie, en haine ? Mais les coeurs exaltés sont-ils prudents ?

Veronika Zarnik et son mari Léo ne sont pas des personnages simples. Ils sont au contraire très complexes. Leurs envies, leurs motivations, leur conscience ont des strates souterraines. Sont-ils des révélateurs de consciences ? Sont-ils juste des feux follets qui vont s'éteindre subitement ? Tout peut être dit et tu à leur sujet.

Ils sont, en tout cas, une certaine incarnation de ce qu'était la "Mitteleuropa ". Un monde qui va s'effacer, s'engloutir, se désagréger. Pour cette raison j'ai pensé à Joseph Roth. J'ai aussi songé à Jorge Semprun, lors du récit de Horst Hubermayer, le médecin militaire allemand. J'ai pensé à son récit, dans « Le grand voyage », de sa conversation avec un soldat allemand (qui durera jusqu'au départ de celui-ci pour le front russe) à la prison d'Auxerre où il était détenu. Et bien sûr, j'ai pensé à Semprun lors du récit d'Ivan Jeranek le partisan communiste, pour des raisons évidentes.

Les deux femmes (la mère de Veronika et la domestique) sont l'accompagnement innocent et virginal de Veronika et de son mari. Elles en font des images inviolables et éternelles d'innocence et de bonté. Mais de part leur récit, les marches de l'absence sont plus dures.

J'aurai voulu que Stevan Radovanovic – Stevo – soit plus présent. J'aime beaucoup ce personnage. Son côté hiératique, presque buté. le plus lucide ? Cette rage rentrée, sans illusion, désespérée, est belle. Son amour s'écroule, son monde s'écroule et peut-il rester debout ? Veronika l'aimait-elle vraiment ? Ou était-ce l'illusion de l'amour ? L'emportement de la nouveauté ? de la transgression ? Car, après tout, n'est-il pas qu'un officier de cavalerie... Peut-il s'en sortir ? Je ne peux passer sous silence le lyrisme contenu et magnifié de l'évocation des chevaux.

Cette polyphonie de souvenirs est belle et poignante.

Le livre de Jancar est un récit poétique, parlant d'amour, de rêves, de guerre, de liberté, de regrets, d'un pays déchiré, vivant, insolant. C'est un écho qui se prolonge longtemps dans la mémoire. L'écho des montagnes surplombant le manoir de Podgorsko.

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Commentaire ajouté par lilas16 2021-03-09T12:04:01+01:00
Or

D'une douceur rare, ce livre à voix proposer la reconstitution de la vie d'une femme dont on sait dès le départ que le destin est dramatique.

Fort d'une écriture rythmée et pointue, ce roman nous entraine dans les vices de la guerre, dans les retranchements humains face à l'horreur.

Veronika, personnage rendu attachant même si son point de vue reste tu, est une femme forte, une femme fière dont la modernité saisit tout au long du roman. Son sort tragique rend ce livre encore plus poétique, tant il exprime la violence humaine et les ravages de la guerre sur la liberté et la culture.

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Bronze

La fin de ce roman me laisse une impression de malaise. Pendant toute l’histoire, j’ai attendu de découvrir le fin mot de cette disparition mystérieuse… et maintenant, j’hésite entre la tristesse et la colère, l’écoeurement.

Que je vous explique. En 1944 en Slovénie, Veronika et son mari disparaissent. Plus tard, cinq personnages, à différentes époques, se rappellent le couple et surtout la fascinante Veronika. Dans les cinq parties du roman, les narrateur.rice.s nous approchent de plus en plus près de la vérité, jusqu’à ce que le cinquième narrateur la fasse éclater.

Les souvenirs sont alourdis des sentiments qui animent chaque narrateur.rice : un amoureux perdu, une mère folle de chagrin, un ami qui ne veut reconnaître sa part de responsabilité, une amie qui n’a rien pu faire et celui qui a poussé un des premiers dominos.

J’ai eu peu de mal avec les trois premiers narrateur.rice.s. Leur complainte lancinante était très répétitive et une fois que l’on connaissait les principaux évènements, cela n’apportait pas grand-chose de les voir par les yeux de ceux/celles qui n’ont jamais percé le mystère. J’ai donc passé une grande partie de ma lecture à m’ennuyer un peu. En revanche, la fougue de Jozi et le remords mêlé de honte et de fatalisme de Jeranek ont dynamisé un peu le récit, jusqu’à finir par me faire vraiment réagir…

Ce roman, c’est une facette de la Seconde Guerre mondiale en Slovénie. Je regrette un peu le manque d’explications et de contextualisation ; j’aurais aimé mieux comprendre les évènements et pouvoir les situer historiquement.

C’est une expérience intéressante de voir le même personnage, l’héroïne, par les yeux de plusieurs personnes et ne jamais la connaître « de l’intérieur ». Chaque narrateur.rice a vécu une histoire différente avec elle, mais chacun.e s’accorde sur son excentricité, sur sa gentillesse, sur son étonnant magnétisme. Spoiler(cliquez pour révéler)Jusqu’au bout, j’ai espéré… la fin n’en a été que plus cruelle.

Ce roman a quelque chose d'unique. Je ne l'ai peut-être pas apprécié à sa juste valeur, mais je crois qu'il va me marquer pendant quelques temps...

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Commentaire ajouté par oboys 2015-01-31T14:38:26+01:00
Lu aussi

Ce livre qui a obtenu le prix du meilleur livre étranger est une bonne surprise. L'histoire est forte. Elle ne laisse pas insensible. Elle fait partie de celles où l'on se dit, et si ...si il avait su, pourquoi ? Elle nous reste en travers de la gorge avec un goût amer. La jalousie et la bêtise on contribué à des actes inadmissibles mais c'est aussi la passivité devant ces actes qui nous révolte. Un beau livre.

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Dates de sortie

Cette nuit, je l'ai vue

  • France : 2014-01-09 (Français)
  • France : 2019-08-22 - Poche (Français)

Activité récente

Lib l'ajoute dans sa biblio argent
2022-07-24T23:24:26+02:00
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2021-03-09T11:58:46+01:00

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Les chiffres

lecteurs 9
Commentaires 4
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 7.67 / 10

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