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Chroniques de mon crématorium



Description ajoutée par Biquet 2015-04-27T10:14:22+02:00

Résumé

En général, les gens se décarcassent sacrément pour repousser la mort dans les marges. Caitlin Doughty, elle, fraîchement diplômée d'histoire médiévale, se fait embaucher dans une petite entreprise de pompes funèbres. Comment va-t-elle se dépatouiller avec ses premiers cadavres ? Fermer des yeux dont les paupières ne cessent de se rouvrir, clore des bouches béantes, retirer un pacemaker, mettre des bas à un mort gonflé comme un bonhomme Michelin ou enfiler un string à grand-mère car tel est le souhait de la famille ? Comment enfin sortir les cendres du crématorium sans que ses noodles en prennent un coup et le soir même séduire un mec alors qu'elle sent le roussi ? Caitlin Doughty explore sa vocation de croquemort avec un humour noir réjouissant. Le récit est fascinant. Qu'on ne s'y trompe pas pourtant, l'objectif – atteint – de cette jeune femme engagée est de nous réapprendre à accueillir nos morts, de façon plus humaine, sans peur, et nous aider ainsi à accepter l'inacceptable.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2018-10-20T18:01:09+02:00

J’ai toujours eu un rapport à la mort assez compliqué. Depuis le jour – j’étais encore gamine – où j’ai découvert que c’était le destin de tous les hommes, de mourir, j’ai été partagée entre la terreur pure et simple et la curiosité morbide. Quand j’étais petite et que ma mère s’absentait le soir, je pouvais rester des heures dans mon lit sans dormir jusqu’à ce que j’entrevoie les phares de sa voiture. Tant qu’elle n’était pas rentrée, j’étais persuadée qu’elle gisait en sang et en morceaux au bord de l’autoroute, avec des bris de glace mêlés à ses cils. Je suis devenue « fonctionnellement morbide », obsédée par la mort, la maladie et les catastrophes, mais je donnais le change, je passais pour une écolière normale. À la fac, j’ai arrêté de faire semblant : je me suis inscrite en histoire médiévale, et j’ai passé quatre ans à dévorer des articles du genre « L’imaginaire mortuaire et le mythe : l’interprétation de la mort chez les populations indigènes de Pago Pago ». J’étais fascinée par tout ce qui touchait à la mort : les corps, les rituels, le deuil. La lecture de ces articles a fait l’affaire un temps ; mais j’avais besoin d’un truc plus fort : de vrais cadavres, la vraie mort.

Mike a soudain resurgi : il poussait un chariot qui grinçait de toutes ses roues, sur lequel se trouvait le premier macchabée auquel j’allais avoir affaire.

« C’est trop tard aujourd’hui pour que je te montre comment fonctionnent les machines. Mais ce qui me rendrait service, c’est que tu donnes à ce type un coup de rasoir », m’a-t-il ordonné l’air de rien. La famille du mort, paraît-il, voulait le voir encore une fois avant la crémation.

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Commentaires récents

Argent

D'abord, je tiens à dire qu'il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ces chroniques. Si vous avez des frissons à la lecture du mot 'sang', ce n'est pas pour vous. L'auteure raconte son quotidien en nous informant sur l'embaumement à l'américaine, mais aussi sur comment les corps ont été disposés dans l'histoire et selon les croyances. J'ai énormément appris avec cette lecture. De plus, Caitlin écrit sans jugement et nous invite même à décortiquer certaines traditions funéraires afin d'avoir une meilleure ouverture d'esprit.

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Commentaire ajouté par Biquet 2016-01-27T13:41:07+01:00
Lu aussi

Pas une philosophie de la mort mais des chroniques tournant autour de la fin de vie. Elles ne sont ni morbides ni scabreuses, authentiques. L'ensemble est saupoudré d'un humour léger, tout en filigrane.

L'auteur fait preuve de beaucoup de culture européenne, chose rare pour quelqu'un originaire des USA. Néanmoins j'y relève plusieurs erreurs

• "Saudad" ou "Nostalgie" n'existe pas qu'en portugais. En espagnol ce terme existe également

• L'empereur Constantin n'a pas instauré la liberté de culte dans l'empire romain mais a rendu le christianisme religion d'état et donc obligatoire

• etc...

Dans ce livre, je détecte essentiellement une critique des habitudes funéraires américaines basées sur l'embaumement. En Europe occidentale, du moins dans mon pays, la pratique de la crémation, que l'auteur encourage, est nettement plus répandue. Les intentions de ce livre sont donc parfois complexes à comprendre pour un européen.

Amusant

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Or

J'ai découvert Caitlin Doughty par hasard, par le biais de sa chaîne youtube "Ask a mortician". Je vous la recommande, ne vous arrêtez pas à son côté kitsch - volontaire mais qui masque une information solide -, ni au fait que ce soit en anglais : Caitlin est très facile à comprendre, sa diction est excellente.

Ce livre, qu'elle a écrit après avoir été fréquemment sollicitée, est un témoignage, à la fois d'une période de sa vie, de ce qu'elle est (une personne complexe aux choix inhabituels) et de son métier - celui de croque-mort.

La fascination de la jeune femme pour la mort a ses racines dans un traumatisme de l'enfance, mais aussi dans sa personnalité, complexe et torturée sous l'humour et le dynamisme. Son témoignage est poignant, mais sans jamais être misérabiliste ou sirupeux : le style est élégant et direct, l'humour léger, le rythme parfait.

Les souvenirs de Caitlin sont entremêlés de nombreuses références passionnantes, très bien amenées. L'érudition de l'auteur est grande, sa connaissance de la mort au quotidien à travers le monde et les siècles est immense : j'ai appris beaucoup de choses avec ce livre, ainsi qu'en suivant sa chaîne d'information.

Si vous êtes très délicat et refusez de vous interroger plus que nécessaire à propos des réalités concrètes de notre destin mortel, ce livre n'est sans doute pas fait pour vous (sans faire dans le glauque, le livre s'attarde parfois sur des détails très concrets). Mais si le sujet vous intéresse, et/ou que vous avez à cœur de remettre en question vos convictions, de réfléchir intensément à l'occasion à des sujets fondamentaux, ce livre vous plaira.

La position de Caitlin Doughty sur notre rapport à la mort, et plus précisément aux corps des défunts de nos proches, est très claire. Elle n'est pas le fruit de convictions vagues et sans fondements (comme peuvent l'être les nôtres) mais d'un exercice quotidien, année après année, à s'occuper des enveloppes mortelles de personnes décédées - de cadavres, quoi ! Ses confidences sont passionnantes, étonnantes et souvent très touchantes. L'occasion de s'interroger sur le quotidien des personnes que l'on charge d'une tâche aussi ingrate et fondamentale est rare, finalement...

Ses idées sont passionnantes, même s'il est peu probable que le lecteur les partage pleinement d'emblée. Elles nous poussent à réfléchir, à remettre en cause nos convictions automatiques, à réfléchir à la raison de notre aveuglément.

En apprenant certains aspect pratiques de l'embaumement (que l'auteur a détesté pratiqué pendant ses études et a ensuite évité avec ferveur), de la crémation en pratique, de l'industrie de la mort et de ses coulisses, il est toutefois fort probable que votre point de vue change, que vos convictions vacillent - pour le mieux.

A la lueur de ses années d'expériences, auprès des morts et des vivants, Caitlin Doughty est désormais en faveur d'une prise en charge plus personnelle de "ses" défunts, d'un éventail de choix plus large quand au destin de son propre corps - après usage finalement ! Depuis peu elle a d'ailleurs fondé sa propre maison mortuaire, "Undertaking LA", avec à coeur de proposer un service différent, personnalisé, réfléchi, alternatif aux pratiques les plus courantes.

Elle nous encourage à ne pas nous aveugler, à prendre ses dispositions, à réfléchir avant qu'il ne soit trop tard.

Un beau témoignage, une ouverture sur la vie et la mort qui l'accompagne, et l'occasion de réfléchir au sens de la vie à travers l'inéluctabilité de la mort.

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Commentaire ajouté par Aerkor 2015-08-10T16:14:02+02:00
Bronze

Je m'attendais plus à une série d'anecdotes qu'à une véritable réflexion sur la mort et sur la façon de s'y confronter. Finalement, il y avait peu du premier et beaucoup du second.

Ce fut néanmoins une lecture très enrichissante, la réflexion est bien menée, tentée d'humour, l'écriture, légère et bourrée de références fait qu'on ne s’ennuie pas. L'auteure nous emmène pas à pas dans sa vision de la mort, la façon d'y faire face. Elle juge (un peu) l'industrie funéraire (surtout américaine) mais nous amène surtout à réfléchir par nous même à notre propre relation avec la mort détruisant, au passage, quelques préjugés. Le tout parsemé ici et là de petites anecdotes (il y en à quand même).

Petit bémol, quand même, est que, même si l'auteur suit plus ou moins une ligne chronologique, il lui arrive de passer un peu du coq à l'âne. Cela passe parfois d'une références à une autre sans beaucoup de lien entre elles pour arriver à un sujet, à la fin du chapitre, complètement différent par rapport au début. Mais bon, comme tout ce qu'elle raconte est, je trouve, très intéressant et que je ne vois pas trop comment elle aurait pu faire autrement, je ne m'en plains pas trop...

Un livre que je conseille.

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Commentaire ajouté par zenodie 2015-05-24T11:27:47+02:00
Bronze

Très bon livre, plein de légèreté et qui permet d'avoir un autre regard sur la mort, le deuil et différente technique utiliser par les entrepreneur funéraire. Cette auteur se bat pour des technique mortuaire plus digne, plus humaine et qui veut instaure des nouveaux rites pour se confronté a la mort. Quelque chose dont on a bien besoin en ces temps moderne ou la mort est tabou et cacher. Très contente de cette expérience.

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Dates de sortie

Chroniques de mon crématorium

  • France : 2015-04-01 - Poche (Français)
  • Canada : 2015-05-04 (Français)
  • Canada : 2016-05-24 - Poche (Français)

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Editeurs

Les chiffres

lecteurs 21
Commentaires 5
extraits 5
Evaluations 4
Note globale 7.67 / 10

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