Chroniques martiennes

Alors je dois avouer que je ne suis pas adepte de la SF juste parce que j'ai beaucoup de mal à assimiler l'histoire quand il y a des thèmes trop scientifique mais on m'a fortement conseillé ce classique du genre et je dois dire qu'il a été agréable à lire. Certaines histoires m'ont même happé, elles étaient hyper originales et hurlantes de vérité ! Certaines nouvelles se suivent également liés aux différentes expéditions, du moins on retrouve des personnages cités dans les nouvelles précédentes. Certaines sont même glaçantes, font froid dans le dos avec le récit de «La troisième expédition» ou encore «Usher II» qui est identique au conte «La chute de la maison Usher» version génialissime d'Edgar Allan Poe ! Une parle même de racisme avec «Tout là-haut dans le ciel», une autre est beaucoup plus légère et lance un message comme quoi il vaut mieux être seul que mal accompagné avec «Les villes muettes» et d'autres sont tristes comme «Ylla» ou encore «Le Martien» ou «Les longues années». Comme c'est un recueil de nouvelles, il a été facile à lire pour moi. Je suis contente d'avoir lu un autre classique car avec mon parcours scolaire je n'en ai pas beaucoup lu au final et je me suis donnée pour objectif d'en lire de temps en temps afin de me donner ma propre opinion. J'ai toujours des réticences car c'est souvent ardu à lire, quand c'est trop bien écrit j'ai beaucoup de mal à me concentrer et quand ma lecture n'est pas fluide je n'arrive pas à apprécier ce que je lis mais là c'est une réussite.

Il n'est pas question de suivre une simple histoire de SF. Bradbury profite en fait du livre pour ausculter l'âme humaine, notre société, ses fondements, ses interdits, la construction de l'Amérique et la conquête de l'ouest (et le pêché originel du pays avec le massacre des Indiens d'Amérique), le racisme et la ségrégation, mais aussi le deuil, la religion, le rôle de l'artiste, la guerre, l'immigration, et une foule d'autres sujets. Le tout prend successivement des aspects comiques, édifiants, poétiques, simples, beaux, angoissants, mélancoliques ou franchement tristes, mais toujours tout est fascinant. On y croise les fantômes de Lewis Carroll, Shakespeare, Balzac et Poe, il y a fort à parier que Philip K Dick a dû y trouver un modèle d'écriture économe et pourtant évocatrice, on pense à certains écrits d'Asimov.

Bref, au-delà de la science-fiction, un classique de la littérature.

Un roman construit comme un recueil de nouvelles qui se suivent dans le temps. Ray Bradbury nous livre une critique de la société avec un étalage de violence, de cupidité, de courses au pouvoir. Les travers humains refont rapidement surface une fois installé dans un nouveau monde...

Si je n'avais pas aimé Fahrenheit 451, j'ai quand même donné une chance à celui-ci, et on peut dire que j'ai été assez satisfaite. J'aime bien ce côté 1 chapitre = 1 histoire, mais qui finissent par se rejoindre

Les Chroniques martiennes ne sont en aucun cas un livre de science-fiction traditionnel. Il s'agit d'une œuvre de littérature à part entière qui rappelle Poe ou Maupassant.

Ce livre enchaine les nouvelles dont la trame de fond est la planète Mars. Chacune de ces histoires présente des singularités marquantes. Elles portent un profond regard critique sur l'humanité.

Ce livre est un incontournable de la littérature mondiale.

Lu lorsque j'étais ado, j'en garde un agréable souvenir. Histoires simples mais efficaces.

Plusieurs petites histoires qui racontent tantôt du point du colonisé tantôt du colon terrien. Chacunes nous apportant son lot de joie ou de tristesse. Une reflexion est mené tout le long du livre sur qui est "l'extraterrestre", qui est l'étranger ou même le monstre. Si vous aimez la science-fiction c'est un classique très accessible.

j'ai mis du temps pour me familiariser avec l'histoire, presque déçu.

Des idées surprenantes pour l'époque, une grande imagination et une critique et satire de la société américaine

Au début un peu déstabilisant car on change les personnages à chaque chapitre mais on prend l'habitude par la suite. Assez évocateur du genre humain qui détruit tout se qu'il touche. Lecture sympathique