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D’un autre côté, tout cela va bien se terminer un jour, non ? Où qu’elle se trouve, je suis sûre que la vraie Jane est tout aussi impatiente que moi de retrouver sa vraie vie. Alors en attendant, pourquoi ne pas me détendre, profiter de cette chance de pouvoir vivre dans un autre corps à une autre époque – celle de Jane Austen, rien de moins- et avoir la ferme conviction que je vais bientôt réintégrer ma vie ? De toute façon, qu’ai-je à espérer d’une journée lambda ? Un petit déjeuner solitaire ? Compter les heures au bureau ? Des programmes télévisés pitoyable pour remplir mes soirées ? Ou peut-être un dîner avec Paule, qui depuis quelque temps est une vraie pompeuse d’énergie ? Tôt ou tard, je retrouverai ma vie, avec ma vaisselle sale et mon réfrigérateur vide. Au moins, dans ce monde, quelqu’un fait les courses et le ménage à ma place.

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Je pense que ce qui n’est pas familier nous paraît toujours inquiétant au début. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas l’intention de me laisser impressionner par un rêve. Surtout quand le reflet que me renvoie le miroir est bien plus attirant que la jeune femme que je suis dans la vraie vie. Elle a de longs cheveux bruns, presque noirs, légèrement ondulés. Son visage pâle et dépourvu de tout artifice est plus joli que le mien ne l’a jamais été sans maquillage. Son corps n’est pas mal non plus : sa silhouette est grande et élancée, avec de jolies courbes. C’est du moins ce que je devine à travers la chemise de nuit de grand-mère blanche à col montant qu’elle porte. Je place mes mains en coupe sur mes seins. Ils sont incontestablement plus petits que les miens mais sont en harmonie avec le reste de ce corps qui n’a décidément rien de commun avec celui de la vraie Courtney Stone : je suis menue, petite, ma poitrine est trop généreuse pour être proportionnée et j’ai tendance à avoir l’air énorme dès que je prends deux kilos. Les gros seins ne vont qu’aux femmes grandes et minces, qui doivent bien souvent recourir à la chirurgie pour obtenir ce résultat étant donné qu’elles sont habituellement équipées d’attributs plus petits.

J’ai de plus en plus la migraine à force de fixer ce miroir. Jetons plutôt un coup d’œil à cette chambre, qui ne ressemble en rien aux pièces dans lesquelles je me suis déjà réveillée. Un lit à baldaquin, le genre de plumard que j’ai toujours rêvé d’avoir. Mais justement, je rêve ! D’épais rideaux de velours bordeaux et une fenêtre donnant sur des pelouses, des arbres, des parterres de fleurs et un jardin d’herbes aromatiques. Une cheminée de marbre rose. Une commode et une armoire magnifiquement sculptées. Un miroir richement orné qui vient s’ajouter à celui de la coiffeuse et à la psyché. Partout où mes yeux se posent, je vois la femme aux cheveux bruns. Tout comme dans la maison de sir Walter Elliot, l’inimitable métrosexuel de Jane Austen, il n’y a aucun moyen d’échapper à moi-même dans cette pièce. Ou plutôt, à ce reflet étranger. Heureusement, il est plutôt agréable à regarder. Pas le moindre cerne de lendemain de fête sous les yeux, pas de marque rouge du coussin sur la joue, pas de cheveux filasses collés sur le visage.

Je m’assois à la coiffeuse et je prends un pinceau en argent, puis j’ouvre un coffret de bois incrusté et j’examine les sublimes bagues, broches et colliers de perles qu’il renferme. Encore un vœu qui se réalise. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai eu des sueurs froides en sortant mon chéquier, souhaitant ne pas avoir à choisir entre payer ma facture d’électricité ou faire le plein de courses, même si parfois je ne faisais ni l’un ni l’autre et que j’optais pour des mèches chez le coiffeur. Il me paraît peu probable que la propriétaire de cette chambre et de cette boîte à bijoux bien garnie doive se confronter à ce genre de dilemme. Cela dit, mon rêve semble se dérouler avant l’invention de l’électricité, ce qui enlève un facteur de l’équation.

Quoi qu’il en soit, qui pourrait reprocher à mon inconscient de vouloir s’évader le temps d’un songe dans un décor digne d’un roman de Jane Austen – l’autre fou du scalpel mis à part ? Après tout, ces derniers mois n’ont pas vraiment été une partie de plaisir.

Mais je ne veux pas y penser. Je veux juste retourner me coucher dans ce lit qui est trop confortable.

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-Vous m'avez demandé de ne pas en parler, alors restons-en là, OK ?

-« Oké » ? Pouvez-vous m'éclairer sur la nature de ce mot, je vous prie ?

-C'est pas grave. Oubliez.

-Avec plaisir.

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Les yeux glacés de Mrs Mansfield ressemblent à deux rayons laser bleus.

- Pas de ça avec moi, ma belle, l'avertis-je. J'imagine que je devrais considérer ça comme un regard intimidant, enfin... si vous étiez réelle !

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— Puis-je vous parler en toute franchise, Miss Mansfield ?

— Non, servez-moi plutôt vos mensonges.

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Avec ses yeux globuleux, il me fait penser à une truite surprise de se retrouver accrochée à un hameçon.

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Mais la Pump Rooù présente d'avantage que de permettre aux touristes séjournant à Bath de rencontrer ces charmantes dames : elle se targue également de leur proposer une eau minérale aux vertues curatives. J'ai d'abord été intriguée par cette eau qu'une sorte de barman distribue aux fidèles qui viennent chaque jour en boire un verre ou deux avec solennité. Toutefois, après ma première - et dernière - gorgée, j'ai compris que ce n'était pas le genre de goût que je finirais par apprécier avec le temps. En fait, je me suis jurée de ne plus jamais boire de cette eau à moins d'avoir un pistolet braqué sur la tempe.

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- Me feriez-vous l'honneur d'accepter que je vienne vous rendre visiter à mon retour en ville ?

- Vous avez plutôt intérêt.

Il sourit.

- Vous êtes un mystère que je suis bien déterminé à élucider.

- En ce cas nous sommes deux, Mr Edgeworth.

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