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"- Pourquoi veux-tu que je me lève ?
- Parce que quand tu es allongée, tu n'es pas debout."
(Cary-Eva ; chapitre 13)
Afficher en entierIl souleva la cloche de l’assiette qui se trouvait devant moi, révélant un énorme hamburger entouré de frites. Entre la cloche et le plateau de granit placé sous l’assiette, le contenu était encore chaud.
— Miam, fis-je, réalisant tout à coup à quel point j’avais faim.
Il déplia ma serviette d’une flexion du poignet et la drapa sur mes genoux – en pressant un au passage –, puis s’assit à côté de moi.
— Alors, comment procédons-nous ?
— Ma foi, la méthode éprouvée consiste à saisir la chose entre tes mains et à l’approcher de ta bouche.
(chapitre 8)
Afficher en entierLe simple fait de dresser le portrait de M. Noir Danger me faisait mouiller. Son visage surgit dans mon esprit avec une netteté affolante. Il devrait y avoir une loi interdisant à un homme d'avoir un physique pareil, songeai-je. La vision de celui-ci m'avait valu un court-circuit célébral dont je ne m'étais toujours pas remise.
(chapitre 1)
Afficher en entier— Celle de tes objections. Il est temps de discuter des conditions qui me permettront de coucher avec toi.
— Il n’y en a qu’une : un miracle.
Afficher en entierLe temps que j’atteigne mon appartement, je rêvais d’un bain chaud avec une bouteille de vin. J’insérai la clef dans la serrure, ouvris la porte et me retrouvai au beau milieu d’un film porno.
Avant que mon cerveau analyse ce que je voyais, je restai pétrifiée sur le seuil, la musique techno qui s’échappait à plein volume des enceintes du salon se déversant sur le palier. Il y avait tellement de corps imbriqués les uns dans les autres que j’eus le temps de claquer la porte derrière moi avant de comprendre comment ils s’agençaient les uns par rapport aux autres. Une femme était allongée par terre, les jambes largement écartées. Le visage d’une autre femme disparaissait entre ses cuisses. Et Cary la pénétrait par-derrière tandis qu’un autre homme le sodomisait.
Je rejetai la tête en arrière et hurlai à pleins poumons – parce que j’en avais ma claque de tous ces gens qui me pourrissaient la vie, mais aussi pour couvrir le bruit de la musique. J’ôtai une de mes chaussures et la lançai sur la chaîne hi-fi. Le CD s’arrêta brutalement, et les quatre individus qui partouzaient dans mon salon s’aperçurent de ma présence.
— Dehors ! hurlai-je. Tout de suite !
— C’est qui celle-là ? demanda la rousse allongée par terre. C’est ta femme ?
Une lueur coupable et gênée s’alluma brièvement dans le regard de Cary avant qu’il me décoche un sourire effronté.
— C’est ma coloc. Il y a encore de la place, baby girl.
— Cary Taylor, ne me cherche pas. Ce n’est vraiment, vraiment pas le bon jour !
Le brun se retira de Cary, se redressa et s’avança vers moi d’un pas guilleret.
Afficher en entier— Tu viens souvent ici ?
Mon Dieu ! Comment avais-je pu proférer une telle platitude ?
Il posa la main sur l’une des miennes et replia les doigts au creux de ma paume.
— Quand c’est nécessaire.
Je me raidis, piquée par la jalousie. Je m’en voulus aussitôt, mais lui jetai pourtant un regard noir.
— Tu veux dire quand tu es en rut ?
(chapitre 4)
Afficher en entier"J'écoute ce que me dicte mon cœur, répondis-je en effaçant de l'index le pli qui était apparu entre ses sourcils. Tu as le pouvoir de me rendre mon corps, Gidéon. Je crois que tu es le seul à en être capable."
Afficher en entier- Une longue complicité m'unit à celui avec qui j'ai rendez-vous, déclarai-je. Chaque fois que nous nous séparons, nous savons très bien qui a été utilisé par l'autre. Et ce n'est pas moi. Bonne soirée, Gideon.
(chapitre 4)
Afficher en entier- Je déteste être perçue comme une poupée gonflable.
Afficher en entier— Tu as raison. C’est un goujat arrogant. Fais-le saliver jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Ça lui fera les pieds.
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