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"Au début, il bougea à peine et, à part le regarder prendre la couronne de mon membre entre ses lèvres, ou, à d’autres moments voir sa langue glisser sur ma chair, je n’étais même pas sûr de savoir exactement ce qu’il faisait. Il y avait juste une sensation de chaleur et d’humidité, une étreinte musculaire lorsqu’il aspirait, une certaine pression, exerçant parfois une succion à peine perceptible, provoquant une sorte de désir féroce en moi, tandis qu’à d’autres moments, c’était tellement intense que j’étais presque anxieux, trouvant que c’était douloureux.
Mais malgré tout ça, après la première minute, j’en voulais plus. Je le désirais tellement que je levai les hanches, cherchant à me glisser plus profondément dans sa bouche, le suppliant d’un geste, d’une caresse, d’un léger grognement de souffrance pour qu’il me donne plus, juste un peu plus de cette sensation, de ce nouveau plaisir que je n’avais jamais imaginé.
J’étais tellement perdu dans ce plaisir que je n’étais même pas conscient qu’il avait attrapé la bouteille et s’était enduit plusieurs doigts de lubrifiant, mais au premier contact, juste une petite caresse timide sous mes bourses, ce glissement chaud sur ma peau, ses taquineries, peut-être même un léger chatouillement, ce tourment me fit frissonner puis se transforma en une véritable caresse câline.
Le plaisir procuré par son aspiration, par la succion de sa bouche, m’amenant à rechercher ma libération ne s’estompa pas et ne cessa jamais, me faisant trembler, me tordre, prendre appui sur mes pieds afin de mieux me frotter contre sa langue, m’enfoncer dans le fond de sa gorge, qu’au moment même où un doigt glissa lentement le long de ma fente et se mit à frotter mon ouverture sensible, je ne le repoussai pas. Soudain, le plaisir procuré par la pipe augmenta avec cette nouvelle sensation."
Afficher en entierIl me touchait comme je ne l’avais jamais été auparavant, pas par Avalyn, pas par mes petites amies du lycée ou d’université, ni par aucune des autres filles que j’avais branchées lors des week-ends au loft. Il ne faisait pas seulement la chose d’une manière lente et tendre. Il me touchait avec tellement d’attention que c’était plus comme un effleurement, mais en même temps, avec tellement d’assurance que cela faisait manifestement partie de sa manière d’être, avec son magnétisme inhabituel. Tout d’abord, sa main bougea légèrement sur mon pantalon, puis ma peur, mon souffle coupé, mon besoin douloureux s’envolèrent lorsque ses doigts ouvrirent le bouton de mon pantalon. J’entendis le bruit inimitable de la fermeture éclair et vis que ma braguette était ouverte et formait une espèce de « V » et ses doigts plongèrent. Il glissa sa main sur mon caleçon et je tremblais comme si c’était la première fois que je ressentais ça, comme si le fait d’être touché aussi doucement était difficile à supporter – ce que c’était. Il ne m’avait pas encore embrassé, mais il pressait son nez contre ma joue. La chaleur de sa peau et la douceur de ses cheveux me réconfortaient contre ce dévastateur plaisir étrange.
Afficher en entier— Tu veux que je vive avec toi ?
Une vague de bonheur déferla dans mes veines comme une drogue. Mais j’étais également étonné. Avalyn et moi étions sortis ensemble pendant plus d’un an avant que nous ne commencions même à évoquer la possibilité d’emménager ensemble.
— Tu aurais ton propre espace, ta propre chambre, donc ce serait plausible tu sais, de dire simplement aux autres que tu fais ça dans le but d’économiser de l’argent afin que tu puisses donner une chance à ta carrière musicale.
— Chéri, dis-je, tu es en train de tuer le romantisme de ta proposition.
Pour une fois – et Dieu que c’était déchirant et insupportablement charmant – il rougit.
— C’est ce que je fais, n’est-ce pas ?
— Embrasse-moi.
Il le fit, timidement, nerveusement, comme si nous ne nous étions jamais embrassés auparavant, comme si j’étais parti depuis des mois et qu’il était effrayé à l’idée de me faire fuir une fois de plus. Puis, notre baiser s’approfondit et devint un véritable baiser plein d’amour, de toutes les nuits, toutes les premières fois, les craintes et la tendresse que nous partagions.
— Demande-le-moi encore, dis-je.
Son plus timide sourire heureux.
— Aidan, mon amour. Je veux que tu vives avec moi. Je veux que nous partagions nos vies l’un avec l’autre.
— Moi aussi.
Une autre nuit d’amour sans fin.
Afficher en entierJe n’avais jamais été aussi confus de toute ma vie.
— C’est une première pour moi aussi, dit-il de sa voix veloutée que je n’avais jamais entendue avant ce soir.
— Qu’est-ce qui est une première ? demandai-je, ayant l’impression que chaque mot était un petit instant de vie préservé avant le déferlement de vagues de panique qui menaçaient de me noyer.
— Je n’ai jamais touché un gars hétéro auparavant.
Afficher en entierLundi, après une heure de répétition, Dario se leva du fauteuil d’où – sa nouvelle habitude – il m’écoutait, me regardait au lieu de travailler et s’approcha. Lorsqu’il tapota le bord de la scène, je posai ma guitare sur le côté et m’assis. Dès que je rencontrai son regard, mes intestins se nouèrent et mon cœur commença à s’accélérer. Me fixant de très près, il posa ses mains sur mes cuisses à nouveau, s’avança pour glisser ses hanches entre mes genoux, s’approcha encore, toujours plus près jusqu’à ce que je sente son souffle sur mes lèvres. Et il m’embrassa. Ma poitrine se serra sous l’effet de la douleur, car une sensation de bonheur subite flamba trop vite et je combattis mon envie insupportable de l’attirer contre moi pour mieux plonger dans le baiser. Je m’obligeai à attendre.
Il était lent. Cruellement patient. Nonchalant. Doux. Le premier long, délicieux et atroce moment où il ne fit qu’effleurer ses lèvres contre les miennes. Puis il recula, d’un millimètre ou deux, juste assez pour que nos lèvres ne se touchent plus, mais frissonnent sous son souffle aussi léger qu’une plume et attendit. Me testait-il ? Pour voir si j’allais reculer ? Pour voir si mon impatience allait me pousser à vouloir que les choses aillent trop vite ? Pris de panique, je restai absolument immobile, sachant que je tremblais, presque certain qu’il pouvait le sentir. Puis, il m’embrassa à nouveau, d’un baiser lent, profond et tendre qui m’échauffa et me fit fondre de l’intérieur.
— Veux-tu monter à l’étage ? demanda-t-il.
Afficher en entier- Oh, les choses que nous sommes prêts à faire par amour, hein?
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