Extraits

-Tu as pensé à L.A?chuchota-t-il,la voix rendu râpeuse par le désir.

Elle aurait voulu mentir pour sauvegarder un brin de fierté.Un tout petit...

-Oui...oui...gémit-elle

Elle souleva les hanches,poussant ses fesses en arrière afin d'accentuer la délicieuse préssion de son pénis contre ses rondeurs.

-Quand je te baiserais Chelsea,souffla t-il d'une voix grondante,car tu sais que c'est ce qu'il va se passer de nouveau entre nous,ce sera dans cette position!Et quand je te ferais jouir,tu hurleras mon nom,encore et encore.

Puis je te prendrais dans une autre position et une autre.

Jamais le vampire ne s’était senti aussi noué et excité en moins de quelques secondes pour une femelle qui portait encore ses vêtements. Se concentrer sur la route lui demanda un effort héroïque ! Elle jouait avec lui, avec sa tête. Dans chaque regard qu’ils échangeaient, cette petite lueur provocante brillait dans ses yeux dès qu’elle croisait et décroisait ses jambes, attirant son attention sur l’étoffe qui caressait ses bas dans un bruissement soyeux où se cachait sa lingerie sexy. Sa gorge devint encore plus sèche, son corps encore plus tendu.

— Ouvre ton imperméable, ordonna-t-il soudain.

Cette fois-ci, ce fut lui qui entendit parfaitement sa brusque inspiration. Elle obéit et porta lentement ses mains à sa ceinture pour écarter les pans de son trench. Il ne s’était pas trompé, ses bas et porte-jarretelles lui apparurent, offrant un joli contraste entre la carnation blanche de ses cuisses dénudées et la dentelle noire. Il se fit violence pour ne pas caresser la peau veloutée, balayée régulièrement par les lumières des lampadaires postés au bord de la route. Toutefois, il vit le renflement de sa poitrine se soulever plus vite à chacun de ses regards plus que brûlants.

Il la désirait comme un fou et elle le désirait également.

Le parfum jasmin de la jeune femme excitée se répandait dans l’air chargé d’une tension sexuelle. L’anticipation montait entre eux, plus ils se rapprochaient de leur destination.

Le vampire gara le 4 X 4 sur le parking privé du club.

— Ne bouge pas, commanda-t-il d’un ton enroué.

Il descendit rapidement, fit le tour du véhicule sous le regard surpris de Chelsea. D'un mouvement brusque, il ouvrit la portière et la regarda droit dans les yeux.

— Soulève ta jupe.

Jason la vit se figer brièvement avant d’obéir. Son string apparut dans la pénombre. De violentes vagues de désir incendièrent ses veines et il posa une main sur son pubis, tira légèrement sur le minuscule triangle de dentelle et, d’un coup sec, rompit les fines lanières sur les côtés.

— Soulève-toi.

La respiration saccadée, elle se souleva de quelques centimètres. Il retira son string entre ses cuisses, ouvrit la boîte à gants et le jeta à l’intérieur. Puis il tourna brusquement la tête, plongea son regard dans ses yeux bruns aussi brillants que des diamants.

— Je veux avoir accès à ce petit trésor à tout moment, lança-t-il d’une voix très rauque en se penchant d’un mouvement brusque.

Ses lèvres s’écrasèrent sans sommation sur sa bouche pulpeuse qui s’ouvrit immédiatement sous la sienne. Elle s’agrippa à ses épaules. Jason glissa une main autour de sa nuque et enfouit l’autre entre ses cuisses dénudées.

Il était superbe et il était à elle… Un sentiment possessif, qu’elle ne refoula pas, coula dans ses veines en un véritable raz de marée dévastateur. Elle mourait de désir pour lui ! Elle le voulait avec une intensité qui l’empêcha de respirer normalement durant quelques secondes. Jamais de sa vie, elle n’avait éprouvé ça. Non jamais ! Ce sentiment en était presque suffocant . Puis il plongea ses yeux brûlants dans les siens.

- Jason ? murmura-t-elle, haletante.

Ses hanches se soulevaient lentement et s'adaptaient au rythme de ses doigts.

- Ces femmes en bas...cette femme avec ces hommes...est-ce qu'elles te donnent envie de les rejoindre ?

Il resta silencieux une petite seconde et ralentit la cadence avant d'immobiliser ses doigts en elle.

- Non...il n'y a qu'une seule femme qui m'intéresse ici et accapare toute mon attention : c'est toi,Chelsea. Le reste...tout ça...c'est excitant, très excitant et j'y participerais peut-être, si j'étais avec une autre...Mais toi, rien que toi, blottie dans mes bras...je n'éprouve aucune envie...d'y participer. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier cette scène. Un spectacle qui t'excite autant que moi...et j'aime te sentir très excitée, Chelsea, acheva-t-il, dans un chuchotement très rauque.

[...]

- Et toi...est-ce qu'ils te donnent envie de les rejoindre ? demanda-t-il à voix très basse.

Elle secoua doucement la tête.

- Non...c'est beau, c'est excitant, je ne le nie pas, mais...je désire un seul homme...toi...Jason, avoua-t-elle avec sincérité. Uniquement toi.

Il me pénètre.

D’un long coup de reins.

Puissant.

Mes yeux se ferment, mes gémissements s’étouffent dans ma bouche explorée délicieusement par sa langue. Savoureuse, goûteuse au contact de la mienne. Puis chaque poussée, chaque friction de son sexe, dur et vibrant, provoquent une flambée de sensations étonnantes et différentes. Mes hanches se cambrent, accompagnent ses mouvements et mes fesses percutent à présent les briques de la façade, sous ses va-et-vient de plus en plus forts. Un cri résonne dans ma tête :

Encore…

Il se retire et s’enfonce toujours plus vite. À chaque assaut, son pénis se gaine profondément en moi, là où je me sens chaude, si trempée...

Pour lui.

Je dévore sa bouche avec la même fièvre et ses gémissements rauques se mêlent aux miens. Sa langue me goûte avec une avidité insatiable. De mon côté, je ne suis plus qu’une petite chose tremblante, frémissante, m’empalant sur son sexe avec une urgence similaire à la sienne. Une faim croissante gronde en nous.

Je sens la sienne, il sent la mienne.

Mes baisers deviennent de plus en plus voraces.

Il aime… je le sens, je l’excite !

Sa bouche est une pure merveille, à l’aspect aussi doux que de la soie. Une bouche qui m’avait donné envie de la goûter dès que mes yeux s’étaient posés sur elle. Les muscles bandés, il me soutient contre la façade avec une facilité déconcertante et accélère le rythme. Mes gémissements s’élèvent dans la chaleur de cette nuit, plus intenses, plus rauques. J’adore la sensation de son corps puissant collé contre le mien. Une force surnaturelle transpire de tous ses pores. Une pensée curieuse sur l’instant…

Il me pénètre plus rapidement. C’est intense et… si différent des autres. Mais je ne veux pas penser aux autres. Oh non !

Mon sang brûle dans mes veines.

Pour lui...

Nos hanches trouvent le bon rythme dans une harmonie totale, parfaite… et tellement étrange pour une première fois. Il me pilonne contre la façade de cet immeuble ; des cris s’échappent de ma gorge. Mon corps est brûlant, prêt à exploser… Il presse ses mains sur mes fesses et continue à s’enfoncer profondément.

J’aime ça ! Oh oui, que j’aime ça ! Non ! J’adore ça !

Il me rend folle…

Ce qu’il me fait vivre à cette minute est si magique. C’est si bon de le sentir en moi ; qu’une partie de lui s’unisse intimement à une partie de mon corps. Et c’est si enivrant de l’entendre gémir, de le sentir trembler de désir, de sentir chaque vague de plaisir le traverser, de le sentir autant excité. Oui… c’est grisant que je puisse l’atteindre ainsi, alors qu’une sensation unique continue à monter entre nous dans une spirale intense, inouïe. Je ne peux plus résister, même si j’aimerais qu’il reste en moi pendant des heures.

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Cela faisait quatre mois qu’elle travaillait comme hôtesse d’accueil dans un hôtel de standing. Une place provisoire. Le job était à mourir d’ennui, mais il payait les factures. Depuis, elle recherchait autre chose dans la mode, une branche qui l’attirait à défaut de pouvoir concrétiser son véritable rêve.

Celui qu’elle cachait à tous et qui s’éloignait de plus en plus.

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