Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 551
Membres
1 012 801

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:32:53+02:00

Pourtant j'ignorais moi aussi les causes de ce que j'étais. J'étais dominé, assujetti par ces manières et je ne choisissais pas cette voix aigüe. Je ne choisissais ni ma démarche, les balancements de hanches de droite à gauche quand je me déplaçais, prononcés, trop prononcés, ni les cris stridents qui s'échappaient de mon corps, que je ne poussais pas mais qui s'échappaient littéralement de ma gorge quand j'étais surpris, ravi ou effrayé.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:34:51+02:00

Les autres femmes s’interrogent à la sortie de l’école « L’autre elle a toujours pas fait de gosses à son âge, c’est qu’elle est pas normale. Ça doit être une gouinasse. Ou une frigide, une mal-baisée.

Plus tard je comprendrai que, ailleurs, une femme accomplie est une femme qui s’occupe d’elle, d’elle-même, de sa carrière, qui ne fait pas d’enfants trop vite, trop jeune. Elle a même parfois le droit d’être lesbienne le temps de l’adolescence, pas trop longtemps mais quelques semaines, quelques jours, simplement pour s’amuser

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:31:40+02:00

Le crime n'est pas de faire, mais d'être. Et surtout d'avoir l'air.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-23T21:15:47+01:00

Un père renforçait son identité masculine par ses fils, auxquels il se devait de transmettre ses valeurs viriles, et mon père le ferait, il allait faire de moi un dur, c'était sa fierté d'homme qui était en jeu. Il avait décidé de m'appeler Eddy à cause des séries américaines qu'il regardait à la télévision (toujours la télévision). Avec le nom de famille qu'il me transmettait, Bellegueule, et tout le passé dont était chargé ce nom, j'allais donc me nommer Eddy Bellegueule. Un nom de dur.

Afficher en entier
Extrait ajouté par rabanne73 2022-04-06T16:37:05+02:00

Elle ne comprenait pas que sa trajectoire, ce qu'elle appelait ses erreurs, entrait au contraire dans un ensemble de mécanismes parfaitement logiques, presque réglés d'avance, implacables. Ce qu'elle appelait donc des erreurs n'étaient en réalité que la plus parfaite expression du déroulement normal des choses.

Afficher en entier

Je rêvais de voir mon corps changer, de constater un jour, par surprise, la disparition de mon sexe. Je l’imaginais se faner dans la nuit pour laisser place à un sexe de fille au matin. Plus une étoile filante sans que je ne fasse le vœu de ne plus être un garçon. Plus une page de mon journal dans lequel je ne faisais référence à ma volonté secrète de devenir une fille - et la peur, toujours présente elle aussi, que ma mère découvre ce journal.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:34:41+02:00

La fuite était la seule possibilité qui s'offrait à moi, la seule à laquelle j'étais réduit. J'ai voulu montrer ici comment ma fuite n'avait pas été le résultat d'un projet depuis toujours présent en moi, comme si j'avais été un animal épris de liberté, comme si j'avais toujours voulu m'évader, mais au contraire comment la fuite a été la dernière solution envisageable après une série de défaites sur moi-même. Comment la fuite a d'abord été vécue comme un échec, une résignation. A cet âge, réussir aurait voulu dire être comme les autres. J'avais tout essayé.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:34:00+02:00

Les adultes du village qui me disaient maniéré, efféminé, ne le disaient pas toujours comme une insulte, avec l'intonation qui la caractérise. Ils le disaient parfois avec étonnement, Pourquoi choisit-il de parler, de se comporter comme une fille alors qu'il est un garçon ? Il est bizarre ton fils Brigitte (ma mère) de se conduire comme ça. Cet étonnement me compressait la gorge et me nouait l'estomac. A moi aussi on me demandait Pourquoi tu parles comme ça ? Je feignais l'incompréhension, encore, restais silencieux - puis l'envie de hurler sans être capable de le faire, le cri, comme un corps étranger et brûlant bloqué dans mon œsophage.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:33:47+02:00

Je me souviens : les coups dans le ventre, la douleur provoquée par le choc entre ma tête et le mur de briques. C'est un élément auquel on ne pense pas, la douleur, le corps souffrant tout à coup, blessé, meurtri. On pense - devant ce type de scène, je veux dire : avec un regard extérieur - à l'humiliation, à l'incompréhension, à la peur, mais on ne pense pas à la douleur.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-04-03T06:32:35+02:00

Nous on t'aime.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode