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Essai sur le principe de population



Description ajoutée par vividudu 2011-09-13T21:24:11+02:00

Résumé

Oui ou non, le monde a-t-il faim ?

Cette question est au centre de l'Essai sur le principe de population ;

elle est toujours au premier plan de l'actualité.

Qu'il s'agisse des causes du paupérisme et des moyens d'y remédier, des conséquences de la surpopulation, de la réglementation nécessaire des naissances, ce thème est partout présent.

Il domine les analyses de Malthus et en explique les lois, comme il oriente les recherches modernes.

Si le malthusianisme a été souvent combattu et contesté, sa méthode subsiste. Son promoteur, voilà près de deux siècles, ne se contentait pas de pousser un cri d'alarme : il posait les bases d'une science conséquente du peuplement.

célèbre ouvrage de Malthus, objet de critiques, d'incompréhension et d'éloges sans nombre. Il faut en redécouvrir l'actualité. Au moment où l'homme met en péril les conditions de sa propre survie, Malthus rappelle la nécessité d'une pensée des limites, d'une interrogation de la finitude face à l'extension du royaume de la marchandise et à l'excès technoscientifique de cette fin de millénaire.

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par gboss 2011-07-28T13:54:33+02:00

"L'objet de cet essai est principalement d'examiner les effets d'une grande cause, intimement liée à la nature humaine, qui a agi constamment et puissamment dès l'origine des sociétés, et qui cependant a peu fixé l'attention de ceux qui se sont occupé du sujet auquel elle appartient."

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Comme ont pu le souligner des contemporains du bonhomme... ses arguments ne sont pas toujours solides, son éloquence vaut celle d'un hamster, mais au moins, il a un réel amour de la vérité ! De fait, on n'aura pas toujours sous les yeux l'édition dont un extrait, surnommé l'éloge du festin, a fait scandale en présentant plus ou moins l'idée que les pauvres doivent mourir de faim pour que les riches ne soient pas importunés ! Les Principes de population sont utiles à lire pour leur présentation de la thèse principale de Malthus, certes fort bien décrite par les manuels d'histoire-géo actuels, mais qui ne rendent pas tout à fait le discours de l'auteur, une "théodicée" qui insiste sur la vertu et le vice. La récente édition du texte par Rorbasser et Véron chez l'Ined a l'avantage d'une postface instructive : le texte choisi est celui de 1798 (quatre fois plus court que les autres, et de fait, on n'a pas envie de se taper 1000 pages pour ça), et l'un des apports importants de la postface est de résumer les ajouts des éditions ultérieurs et les débats autour du texte de 1798 à 1830 environ (Malthus meurt en 1834).

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