Δ Wild Nights 3.0 Δ [Modèle]

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Istalri

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Istalri »

J'adore vos fiches tout le monde *_*, toutes plus magnifiques les unes que les autres, tout simplement.

Je suis bien évidemment pour le grand méchant loup. Et puis jamais 25 sans 26, Non ? :roll: X) ( essaie de faire entrer dark ( Ça va dark comme surnom ? ) parmis nous XD ) .
DarkHug

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par DarkHug »

Istalri a écrit :J'adore vos fiches tout le monde *_*, toutes plus magnifiques les unes que les autres, tout simplement.

Je suis bien évidemment pour le grand méchant loup. Et puis jamais 25 sans 26, Non ? :roll: X) ( essaie de faire entrer dark ( Ça va dark comme surnom ? ) parmis nous XD ) .
Tout à fait Louan ^^
T'inquiète, j'ai l'habitude qu'on m'appelle Dark ou Darkie (vu que je déteste mon pseudo xD)
J'adore le concept de ta fiche, Steph. Bien pensé ! ;)
Springbloom

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Springbloom »

Moi je suis pour le Grand Méchant Loup, si on me réexplique le principe ^^
Xail

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Xail »

Elsa je t'ai répondu :)

Bon maintenant les gens, on s'active pour nous donner de belles fiches, qu'on puisse enfin commencer ! :D
LePiratedesReves

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par LePiratedesReves »

Merci ! C'est vrai que j'en avais marre des méchants trop méchant et encore plus méchant les uns que les autres ! Les gentils c'est mieux :mrgreen:
L'objectif, c'est de RP à la 3e personne !

Je suis pour le GML, mais en modifiant un peu son pouvoir ^^ sinon les villageois se font bouffer un peu trop rapidement.

Darkhug : tu detestes ton pseudo ??? O_o Va pour Dark !
Sayunn

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Sayunn »

Moi je veux être gentille avec Dark alors je suis pour le Grand Méchant Loup ( je sais pas du tout c'est quoi le principe mais ça me fait rire donc aller )
Istalri

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Istalri »

Va pour dark' !

Ah ouais, j'ai vraiment hâte de commencer *_*

Bah pour le principe ( petite réflexion poussée à l'extrême ) j'imagine que c'est le plus méchant des loups ? ( ouaaah, c'était poussé ).
DarkHug

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par DarkHug »

Sayunn a écrit :Moi je veux être gentille avec Dark alors je suis pour le Grand Méchant Loup ( je sais pas du tout c'est quoi le principe mais ça me fait rire donc aller )
Merci Créa <3
Mais c'est vrai que j'ai hâte de savoir ce que c'est ^^

@Steph : Oui, absolument ^^ Il est ridicule. Mais c'est pas grave, j'aime bien les surnoms xD
chachouna

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par chachouna »

Alors...

1) Happy, Aya, Paulrina, Jay, Trainn..... Ouiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!! Je suis trop contente que vous soyez de retour!!! <3

2) Bienvenue aux nouveaux sinon et bon retour aux anciens!!! :D

3) J'ai lu pour l'instant une bonne partie des fiches... Bande de malades!!! :lol: Mais au moins il va avoir de l'action. :mrgreen:

4) Elsa: j'adore tes persos! ^^
Elsa-Vercellino

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Elsa-Vercellino »

@Tout le monde: Va pour l'ajout du rôle du Grand Méchant Loup, qui arrive en version remasterisée prison sur vos écrans, d'ici peu! :mrgreen:
chachouna a écrit :4) Elsa: j'adore tes persos! ^^
@Chachou: Thank you very much, je suis également pressée de voir ta fiche! *-* Mais je pense que je vais refaire la fiche de Felicity, elle est trop courte! :lol:

@Dark: Félicitations, tu es officiellement le dernier joueur à rejoindre cette partie des Nuits! 8-)

@Tout le monde-bis: MAINTENANT, IL N'Y A PLUS QU'A ATTENDRE A TOUS VOS FICHES, MERCI D'AVANCE! :twisted:
chachouna

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par chachouna »

Alexandra Acosta
(PNJ)
[attachment=6]b7eb06f2cc64d8f8d287109dcb700563.jpg[/attachment]
Age
24 ans

Sexe
Femme

Ancienneté dans la prison
1 an

Métier
Officiellement ? Sale gosse qui profite de l’argent de son gentil papa. Officieusement, je gère un gang.

Caractère
Un peu peste et hautaine sous les bords, Alexandra se comporte comme une princesse et attend à être traitée comme telle. Elle n’aurait pas dû probablement survivre dans le milieu carcéral. Mais son fort caractère, son assurance et ses connaissances font qu’elle est un personnage avec de l’influence. Elle a sous ses ordres 4 personnes : deux grosses brutes, une ancienne pirate et un bouffon qu’elle protège car il l’amuse.

[attachment=5]Bodyguard 1.jpg[/attachment] [attachment=4]Bodyguard n2, a little bit crazy.jpg[/attachment] [attachment=3]Claudia, the geek.gif[/attachment]

Description
Aucun signe particulier. Elle a les cheveux bruns, assez longs, qu’elle aime avoir détaché. Elle n’est pas très grande (1m65) mais est assez musclée.

Histoire
Le pistolet a toujours été dans ma vie. A tel point qu’il est devenu une partie de moi. Je trouve cette arme…magnifique. Oui, c’est le mot. Telle la grande faucheuse, elle donne la mort ou peut décider d’épargner. A voir selon l’humeur de la main qui tient l’arme. Bon avant que vous preniez vos jambes à votre cou, j’arrête. Je vous assure que je ne suis pas une psychopathe. En tout cas, personne n’a encore réussi à le prouver. J’aime simplement toutes les armes. J’aime leur son, leur mélodie funèbre qui autrefois ponctuait mes nuits à Los Angeles. Elles sont ma garantie, ma sécurité, la marque du pouvoir de ma famille. D’ailleurs, laissez-moi vous la présenter.

Je suis la fille de Javier Acosta, chef du gang des Angelos basé à Los Angeles. A son arrivée aux Etats-Unis, mon père a décidé de se dédier aux latinos de LA et a construit un énorme réseau en vue de développer la communauté dont il avait pris la tête. Peu à peu, il a fusionné les différentes bandes en un unique groupe organisé qui travaille pour la survie et la prospérité de notre communauté. Les premières années furent dures. Malgré mon jeune âge, je me souviens de l’appartement miteux dans lequel nous vivions et les nombreuses descentes de flic qui entravaient notre marché. Mais, les Angelos ont résisté et nous sommes devenus le premier gang de LA. Les détectives jetaient tour à tour l’éponge devant notre puissance. Nous étions une mécanique bien huilée et mon père était devenu l’homme à arrêter, l’ennemi public n°1. En quelques années, je suis passée de l’appart miteux à une belle maison et un beau jardin. Je pouvais me promener dans les rues sans crainte. Les hommes de mon père les avaient sécurisés et il n’y avait désormais plus aucune rixe dans les quartiers latinos. En tant que la fille du chef, j’étais respectée et obéie. Et j’ai adoré ça. Je pouvais rouler dans de belles voitures, faire ce que je voulais. J’étais une quasi-reine. Jusqu’au jour de l’accident. L’accident qui m’obligea à délaisser mes passe-temps pour remplir la fonction de mon père à temps plein.
[attachment=1]Mi padre.jpg[/attachment]
Je suis la dernière de la fratrie, j’ai deux sœurs et trois frères : Carlos, Daniel et Ryan. Carlos est la grosse brute, prêt à prendre la place de mon père quand il le faudra. Daniel est plus doux et a préféré se consacrer à la communauté latine d’une autre façon. Ayant fait des études, il est devenu banquier et a ouvert une petite banque de prêt pour aider au développement de nos quartiers. Choix que je respecte même si je ne comprends pas toujours son envie d’agir « de la bonne façon ». Il n’y a pas de bonne façon. Simplement des normes qui disent ce qui est bien ou mal sans s’attacher aux conditions particulières. Sylvia et Paola sont quant à elles toutes les deux mariées et mènent leur vie tranquillement en élevant leurs enfants. Et puis il a Ryan… Ses parents biologiques sont morts en traversant la frontière et mon père a décidé de le recueillir. Je l’adorais et le considérais comme mon frère, jusqu’à sa trahison. Je ne veux pas en parler plus longtemps. Il n’en vaut pas la peine.
« Alors revenons à l’accident »
Carlos revenait d’une soirée avec des potes. Il s’est arrêté pour prendre de l’essence et… une voiture est arrivée. 4 balles dans le corps. Il ne marchera plus jamais.
[attachment=2]carlos.jpg[/attachment]
« Que s’est il passé ensuite ? »
Lorsqu’il y a une attaque contre le gang, l’ensemble de ma famille et celles des principaux lieutenants sont mises en sécurité dans plusieurs demeures jusqu’à ce que ça se finisse. Suite à l’attaque de Carlos, mon père a décidé de lancer une massive attaque contre les Akleen, un gang rival et à l’origine de la fusillade. Et vous connaissez la suite, je crois qu’on en a même parlé jusqu’à votre trou à rat. Les guerres de gang ne sont pas très jolies à voir. Mais résultat des courses, mon père est mort au cours d’un affrontement. Carlos dans son fauteuil n’aurait pas pu reprendre les affaires et il était hors de question que Daniel ou Ryan le fassent, tout comme mes sœurs. Il a donc été très vite décidé que je prendrai la succession de mon père, j’étais la seule avec les capacités pour le faire. Et j’ai réussi. J’ai remis sur les rails Los Angelos et j’ai géré à perfection mon gang durant des années. Et j’ai pu protéger ma famille comme ça.
« Alors pourquoi être ici à Vancouver ? »
Vous savez très bien pourquoi. Maintenant, laissez-moi retourner à ma cellule.


Samuel Melfin

(Personnage principal)
[attachment=0]Samuel.jpg[/attachment]
Age
38 ans
Sexe
Homme
Ancienneté dans la prison
4 ans

Métier
Ancien homme d’affaires, désormais prisonnier et bouffon d’Alexandra.

Caractère
Samuel est lâche, très lâche. Il a une peur bleue de souffrir et est terrifié par la moindre chose. Trouillard pas possible, il fait tout pour éviter les ennuis, quitte à se ridiculiser. Sa meilleure qualité : son instinct de survie. Sinon c’est quelqu’un de détestable.

Candidat à la mairie ?
Oui, il se présente à la demande d’Alexandra. Elle sait très bien que l’administration ne la laissera jamais occuper la fonction alors que lui a plus de chance. Et puis elle a la flemme de remplir les fonctions qui accompagnerait le job. Seul l'intéresse le pouvoir.

Description
Rondouillard, Samuel a les cheveux noirs, une barbe de trois jours et les cheveux gras. Les yeux globuleux, il n’est pas très agréable physiquement.

Histoire
Né dans une famille de riche, Samuel est un homme d’affaire Canadien qui a eu la belle vie jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter pour avoir détourné des millions. Envoyé en prison pour 10 ans, on lui a refusé les quartiers sécurisés. Il se retrouve désormais au milieu des détenus « de bas étages » et a compris qu’il n’allait pas très longtemps survivre à ce milieu. Il a mis le peu de fierté qu’il avait de côté et a supplié Alexandra Acosta, une des chefs de gang emprisonnée avec lui, de le prendre sous sa protection. Elle a accepté au bout de quelques semaines, fatiguée qu’il la harcelle sans cesse pour ça et le considère comme son bouffon personnel. Samuel s’en fiche. Maintenant, il sait qu’il a une chance d’arriver au bout de ces dix ans et peut désormais faire sa petite vie sans à avoir tout le temps à regarder derrière son épaule. Les humiliations quotidiennes sont en effet un moindre mal par rapport à ce qu’il a vécu les premières années. Il souhaite simplement sortir le plus rapidement de taule. Chose qui vient de se compliquer lorsqu'il doit participer à cette nouvelle "expérience" imposée à plusieurs prisonniers. Alexandra lui a promis qu'elle continuerait à le protéger si il acceptait mais il doute que cela soit suffisant...
Pièces jointes
Samuel.jpg
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Mi padre.jpg
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carlos.jpg
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Claudia, the geek.gif
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Bodyguard n2, a little bit crazy.jpg
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Bodyguard 1.jpg
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PentaX

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par PentaX »

Soy la muerte, roga por la Vida y Gracia


Sol Vega, "La Niña"


Une fille sans nom, surement pas plus de 7 ans, les cheveux blonds, les yeux clair, sur le bord d'une route quelque part dans le nord du Mexique, tenant dans sa main un ourson poussiéreux, à moitié déchiré au niveau de l’œil droit et portant quelques traces de brûlé.
Cette route est peu fréquentée, les villageois s'aventurent rarement loin de chez eux, car la zone est dangereuse. Pourtant la jeune fille s'avance sur la route, alors que des voitures arrivent au loin, leurs carrosseries reflète la lumière sur soleil, comme un flash au milieu du désert. La jeune fille s'arrête alors et contemple les voitures se rapprocher d'elle, jusqu'à ce que celles-ci freinent devant elle, levant un nuage de poussière. Deux hommes descendent de la première voiture,et s'avancent alors vers la jeune fille, immobile et impassible depuis quelques minutes maintenant. Le plus âgé des deux se baisse vers elle et lui dit:"Qué haces aquí, niña?" (Que fais-tu ici, fillette?). A ces mots, la fille répond simplement en levant les yeux du sol, et en le regardant. L'homme se retourne alors, et fait un rapide signe de main à son plus jeune compère, qui se retourne et se dépêche de rejoindre la deuxième voiture du convoi. Il revient accompagné d'un homme plus grand, plus imposant, et âgé de la cinquantaine. Celui-ci se rapproche lentement de la petite fille, ne quittant pas ses yeux du regard, puis s'accroupit près d'elle et lui dit:"Tu es seule sous ce soleil, petite fille?" Aucune réponse, si ce n'est celle de ses yeux, toujours aussi menaçants. L'homme se mit à rire, désigna la petite fille aux deux hommes, et leur fit signe de l'amener dans sa voiture, ordre exécuté, sans aucune protestation de la fillette à l'ourson. L'homme qui venait de l'interpeller, n'était autre que Santis Vega, chef du plus grand des cinqs cartels du Mexique:"El Riò".

6 ans plus tard, dans une immense résidence.
La même jeune fille, assise derrière une table, en train de lire un livre et de prendre des notes. Elle a maintenant un nom: Sol Vega. L'homme qui l'a recueillie rentre alors dans la pièce, et l'observe en silence, et lorsqu'elle s'aperçoit de sa présence, s'avance vers elle. Elle le regarde en souriant, chose rare, car c'est la seule personne pour qui Sol sourit:"Père, c'est un grand jour demain." Effectivement, elle fêtera son treizième anniversaire, mais surtout elle participera pour la première fois à une descente du cartel dans un village de résistants. Ce n'est pas n'importe quel village qui est pris pour cible ce jour-là, c'est le village natal de la jeune fille, et à cette pensée, on peut voir un sourire se dessiner sur son visage. Non, un rictus.
Le lendemain, la jeune fille s'avance à travers une foule d'homme armés jusqu'aux dents afin de s'installer dans une des voitures. Tous ces hommes contemplent avec respect la jeune femme, émotion qu'elle a commencé à susciter en même temps qu'une certaine peur. Quatre années auparavant, un des hommes avait osé levé la main sur Sol, elle ne dit rien à son père, mais l'homme fut retrouvé calciné dans son lit le lendemain.
Image

Deux hommes la rejoignent dans la voiture, et s'assoient en face d'elle, et baissent les yeux devant elle en signe de respect. Ils ne sont pas n'importe qui, ce sont les deux hommes de confiance de son père. Elle les regarde l'un après l'autre et les salue. Le convoi démarre, dans le fracas des moteurs, et Sol ne peut s'empêcher d'afficher un sourire radieux sur son visage. Peu de filles de son âge seraient capable de sourire sachant ce qu'il va se passer.
Le convoi débarque dans le village deux heures plus tard, les mitraillettes crachent leur balles dans un vacarme ahurissant, et lorsqu'elle estime avoir attendu assez, la jeune fille sort de la voiture, entourée des deux hommes de main de son père. Elle enjambe les cadavres des villageois et de ses camarades avec la même désinvolture, marchant dessus lorsque ses petites jambes ne lui permettent pas de les franchir en un seul pas. Elle passe devant un reste de maison brûlée, et sourit. Les hommes qui la suivent s'en doute surement, mais cette maison est la première à avoir brûlé sous les mains de Sol, et ce ne sera assurément pas la dernière. La jeune fille blonde atteint finalement une maison entourée par les hommes du cartel, et regarde l'un d'entre eux, qui lui répond en hochant la tête et lui indique le sol au pied de la maison. Elle sourit, met la main dans sa poche, et s'agenouille près de la maison, puis commence à inspirer fortement, l'odeur de l'essence emplissant alors ces poumons. Elle prit alors une des allumettes de la boîte qu'elle venait de sortir de sa poche, l'allume, et tout en fermant les yeux, la lance sur la trace d'essence autour de la maison. Le feu prend instantanément, et se propage autour de la maison, puis à l'intérieur. Sol contemple un instant le spectacle puis ferme les yeux, et se met à rire, encore et encore, à un tel point que les hommes derrière elle se mettent a frissonner. Elle rit si fort que les cris des survivants piégés à l'intérieur paraissent doux. Le spectacle continuera 3 heures durant, sans un seul mouvement de la jeune fille, qui se lève, observe son oeuvre, puis retourne vers la voiture qui l'avait amenée ici quelques heures auparavant. Elle s’assoit à côté de l'un des deux hommes assis dans la voiture, pose sa tête sur son épaule, et s'endort avant même que le convoi n'aie le temps de repartir.

Image


Quelques années plus tard, sous le soleil ardent.
Le cercueil traverse l'allée, sous les yeux de l’assistance, quelques larmes coulent, au premier rang, une jeune femme,seule représentante de son sexe sur la rangée, les yeux secs, comme toujours, contemple le cercueil, puis s'avance et vient se placer au milieu de l'allée. Elle regarde l'assemblée face à elle et dit: "Il était comme un père pour vous, comme pour moi, et si vous me suivez, je continuerai à mener "El Riò" comme il le faisait, et c'est en ce but qu'il m'a formée, je ne sais pas faire de long discours, alors en sa mémoire, êtes-vous avec moi, comme vous avez été avec lui auparavant?". Sans hésiter, les hommes acquiescent à l'unisson:"Si, Señora" (Oui, Madame). La jeune femme de 18 ans reprit alors:"En mémoire de Santis Vega Arturo Garcia, moi Sol Adilya Vega Arturo Garcia Empyro, jure de mener "El Riò" toujours plus haut." Ce qu'elle fit.

Durant les 4 années qui suivirent, elle mit à feu et sang le Mexique, elle accumula tant de puissance que les quatre autres grand cartels du Mexique se joignirent à elle. Sol fonda alors "El Circùlo" un Cartel unique régnant sur le Mexique. Elle reçut de nombreux surnoms tels que :"La Virgen Roja", "Demonio del Fuego" ou encore "Sol Mortiferà". Parmi ceux qu'elle reçu, l'un deux, beaucoup moins violent, était bien plus utilisé. Elle était devenue Sol Vega, "La Niña". Elle était recherchée partout, mais la corruption du pays empêchait une véritable action, et les nations extérieures préféraient fermer l’œil sur la misère du Mexique, qui était finalement tombé aux mains d'une jeune femme d'à peine une vingtaine d'années, une femme cruelle, froide, mais passionnée par le feu et surtout... sublime.

Eté 2015, un incendie, immense, d'origine complètement inconnue, une jeune femme perdue dans les flammes, elle crie, elle est seule, personne pour l'aider. Les flammes s'approchent d'elle, la femme va se faire dévorer. Le feu l'entoure, elle ferme les yeux.

Deux semaines plus tard, Mexico City, une jeune femme encapuchonnée marche d'un pas timide dans la capitale, elle regarde partout autour d'elle comme si les gens la fusillaient du regard. Pourtant, personne ne fais attention, l'inconnue marche sur les grands boulevard en faisant attention de ne bousculer personne, pour enfin arriver à sa destination: Le commissariat central de Mexico. Elle doit parler, elle à des choses à dire, il lui faut quelqu'un d'important, et vite! Le chef des polices du Mexique? Non, pas lui, elle le connait, il est corrompu jusqu'à la moelle. Son sous-chef alors, mais comment parvenir à lui... La jeune femme connait le visage de celui qu'elle doit contacter. Elle ne peut pas entrer dans le commissariat, on ne lui laisserait pas la chance de parler avec le sous-chef. Elle décide finalement d'attendre que l'homme en question quitte le commissariat et de l'interpeller à ce moment. Le soleil est chaud, et la capuche ne fait qu'augmenter cette sensation de chaleur, cependant, la jeune femme ne la ressent pas, elle le sait, son corps est habitué. Elle se pose finalement en vue de la sortie du commissariat, et attend, sous le soleil, elle attend.
Finalement, le soir venu, elle voit l'homme en question, il discute avec son supérieur, le corrompu. Elle se prend à observer les traits du chef de la police, et constate que la corruption est gravée dans son regard. Les deux hommes se séparent finalement, et elle se faufile dans la nuit pour suivre le sous chef, et finit par le rejoindre, lorsqu'il s'apprête à rentrer dans sa voiture, la jeune femme sort de l'ombre en l'interpellant:"Señor Flores?". En entendant son nom, l'homme se retourna lentement et vit la femme à la capuche se tenir dans le halo de lumière d'un lampadaire. Il commença à lui poser des questions. Qui était-elle, qu'est ce qu'elle voulait entre autres. Ennuyée par l'homme qui se tenait devant elle, la jeune femme sortit un bout de papier de sa poche, et le tendit au policier. Si elle avait commencé à parler, elle n'aurait pas pu finir sans que l'homme ne l'interrompe, c'était beaucoup trop invraisemblable pour être vrai, et pourtant.

Sol Vega allait renverser le cartel, retourner le Mexique, et le purifier de la corruption.

Au fur et à mesure que l'homme lisait, l'incrédulité grandissait sur son visage. Le message expliquait tout, le plan de la jeune femme, une liste de hauts fonctionnaires corrompus, des cachettes et des noms des dirigeants du cartel, la seule chose qui n'était pas mentionnée dans le texte, était l'identité de la femme qui se tenait devant lui. Le sous chef de la police finit de lire et lève les yeux vers la jeune femme, qui était retournée dans la lumière du lampadaire, il s'installe dans sa voiture, ouvre la porte côté passager, et fait signe à la jeune femme de venir prendre place. Sans hésiter un instant, elle s'avance et s'assoit à côté de lui, puis se tourne, et retire sa capuche.

Six mois plus tard, l'opération est lancée, toutes les forces de l'ordre sont prêtes. Les demeures des chefs du cartel sont prises d'assaut simultanément dans tous le Mexique, des forces américaines sont présentes sur le terrain. Tous les dignitaires corrompus sont saisis à leur domicile au même moment. Le cartel ne peut réagir, pour la première fois dans l'histoire du pays, ce sont les forces de l'ordre qui ont un coup d'avance, et le cartel est corrompu.
Le chef de la police a été arrêté et remplacé par son sous-chef, c'est un succès, la fin du Cartel régnant sur le Mexique. Au même moment, Sol est assise dans une cellule secrète, menottée , et face à lui se tient le nouveau chef de police. Il la tient au courant de l'avancement de l'opération "Nuevo Sol". Elle sait que cette journée est aussi celle de son transfert vers une nouvelle prison, il en a été décidé ainsi. En donnant ces informations, elle ne voulait pas acheter sa liberté, mais rendre la sienne à son pays, et pour cela, elle devait le quitter, disparaître dans le plus grand secret. Des hommes arrivent, elle les entend parler anglais. Ils arrivent finalement devant sa cellule, et l'un d'entre eux s'avancent vers elle, puis s’adresse au policier en anglais. Forcément ce dernier ne compris pas ce lui dit cet homme, mais le jeune femme, elle lui répondit dans un anglais fluide. Il sourit. Elle avait une idée sur l'identité de cet homme, surement un haut dignitaire d'une agence de renseignement, mais l'autre homme qui se tenait derrière lui était impossible à déchiffrer. Ses yeux l'observaient, en sécurité derrière ses lunettes, il était en train de lire en elle. Il connaissait ces centaines de crimes et d'atrocités qu'elle avait commis, et qu'elle avait enfoui au plus profond d'elle, avec sa folie, il ne fallait pas tout laisser reparaître maintenant, même si elle savait qu'elle passerait le restant de sa vie dans une prison, elle ne voulait plus être le monstre qu'elle avait été. Elle se détache avec peine du regard de cet homme, qui sourit à cet instant précis

L'autre homme, celui qui lui avait adressé la parole s'avance vers elle, et lui donne quelques instructions en anglais. La jeune femme s'exécute. On lui bande les yeux, et elle se met à marcher devant elle, parce qu'on le lui a demandé. Elle marche sans savoir ou elle va, jusqu'à ce qu'on lui retire son bandeau. Elle entre dans un fourgon blindé, tant de précautions pour la jeune femme repentie qu'elle est. L'homme aux lunettes est assis en face d'elle, et la regarde comme si elle était un document à scanner. Pour la première fois de sa vie, elle craint le regard de quelqu'un. Finalement son regard s'adoucit, et il s'adresse à elle dans un espagnol tout ce qu'il y a de plus fluide. Elle le regarde, et ne comprend pas ce qui lui arrive. Il lui demande des chose qu'il sait déjà, mais son espagnol est tellement parfait pour un étranger, qu'elle se sent obligée de lui répondre. Finalement, elle parvient à reprendre ses esprits, et a lui demander qui il est. La réponse ne se fait pas attendre, cet homme dit s'appeler Harrisson Mandez, directeur de Vancouver Field, une prison au Canada. Voilà où elle est envoyée, quoi de mieux pour le "Demonio del Fuego" que le froid du Nord. Bien que le feu ne soit plus son allié, mais son pire cauchemar...

Les transports s’enchaînent, la jeune femme continue d'observer l'homme aux lunettes discrètement, se demandant quelle personne se cache sous ces lunettes, et pourquoi ne prend-t-il pas des précautions comme tous les autres, qui ne voient en elle que le monstre sanguinaire qu'elle a été. Ces lunettes ont-elle déjà compris ce qu'il s'est passé en elle? Elle ne peut s'empêcher d’être troublée et finit par s'endormir dans l'avion, sous le regard amusé de l'homme aux lunettes




Fiche de Personnage


Image


Nom Complet:
Sol Adilya Vega Arturo Garcia Empyro, Souvent abrévié "Sol Vega" ou simplement "La Niña"

Origine du nom:
Sol: nom donné par son père adoptif, signifie soleil en espagnol, et proche de seule (sola).
Adilya: Prénom de la défunte femme de son père adoptif, porte un grand respect pour ce nom.
Vega: Nom de famille de son père adoptif, qu'elle à reçu.
Arturo: Nom de famille du 1er chef du Cartel "El Riò" (Luis Arturo) Transmis à sa succession à la tête du cartel
Garcia: Nom de famille du 2ème chef du Cartel "El Riò" (Leonel Garcia) Transmis à sa succession à la tête du Cartel
Empyro: Nom de famille qu'elle s'est choisi en tant que quatrième chef du Cartel, contraction entre "empire" de l'anglais, et "pyro" du grec ancien.

Âge:
23 ans

Anniversaire:
5.01

Parents biologiques:
Français

Physique:
Cheveux blonds, Yeux clairs, corps fin, assez menue. D'une grande beauté.

Intelligence:
Supérieure, parle de manière fluide le français, l'espagnol, l'anglais, l'italien, le portuguais/brésilien, possède des connaissances en chinois et en russe.

Personnalité:
Changée depuis l'incendie, plus timide, craint les regards insistants, aime être seule, gênée en présence d'hommes de son âge.

Caractéristiques particulières:
Peur du feu, suite à un choc post-traumatique lors d'un incendie.
Possède un tatouage dans le dos disant: "Soy la muerte, roga por la Vida y Gracia"
Sait manier une arme à feu.
Ne connait pas sa sexualité, n'a jamais ressenti d'attirance pour quelqu'un, ses seuls sentiments positifs ont été son affection pour son père, et le respect pour les membres du cartel.
Elle entend parfois les voix des gens qu'elle a brûlés depuis l'incendie.
Pense que son autre personnalité dort au fond d'elle, chassée par l'incident.

Ancienneté dans la prison:
Une semaine, à peine transférée du Mexique

Crime commis:
On ne les compte plus, repentie. (Mais sinon, meurtre, corruption, vol, un grand classique)

Candidature au poste de maître:
Non, trop jeune
Elsa-Vercellino

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Elsa-Vercellino »

@Chachou: J'aime trop ton histoire (celle d'Alex), mais je trouve cela super drôle que tu développes autant le PNJ et peu le PJ! :lol: C'est assez atypique, mais j'aime!

@Pentax: Niarf, j'aime trop son histoire! :mrgreen: C'est pleins de rebondissements, elle est complexe, et je sens qu'on va pouvoir faire des étincelles avec elle! 8-) Et j'aime bien ton utilisation d'Harrisson à la fin, ça sonne super bien!
DarkHug

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par DarkHug »

Elsa-Vercellino a écrit :@Tout le monde: Va pour l'ajout du rôle du Grand Méchant Loup, qui arrive en version remasterisée prison sur vos écrans, d'ici peu! :mrgreen:
chachouna a écrit :4) Elsa: j'adore tes persos! ^^
@Chachou: Thank you very much, je suis également pressée de voir ta fiche! *-* Mais je pense que je vais refaire la fiche de Felicity, elle est trop courte! :lol:

@Dark: Félicitations, tu es officiellement le dernier joueur à rejoindre cette partie des Nuits! 8-)

@Tout le monde-bis: MAINTENANT, IL N'Y A PLUS QU'A ATTENDRE A TOUS VOS FICHES, MERCI D'AVANCE! :twisted:
Merci, merci, c'est trop d'honneurs ! xD
Ma fiche devrait arriver très bientôt, voir peut-être ce soir. Mais juste, je préviens, je ne suis pas là pendant une semaine à partir de vendredi. Donc je sais pas quand est-ce qu'on commencera, mais voilà, c'est dit ^^

Super fiches Penta et chachouna :D
Green

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Green »

À un moment, je me souviens que j'avais oublié comment je m'appelais. J'avais eu tellement de fausses identités, que j'avais réussi à en oublier la mienne.


Giuseppe Calzioni.


Celle-là, je l'avais utilisé pour tuer un maire italien assez véreux, qui avait les mains un peu trop sales. C'était l'une de mes premières missions. J'avais un peu peur de tuer, une certaine appréhension. Mais, lorsque je me suis retrouvé face à ce type, je n'ai pas hésité une seule seconde à vider tout mon chargeur dans sa jambe, pour le voir souffrir ... Avant de lui planter un couteau à viande dans sa poitrine. Puis, je l'avais regardé se vider de son sang jusqu'à ce que son corps ne renferme plus aucune goutte d'hémoglobine.


Francis Lacroix.


Cette identité, je me l'étais créée pour dissuader un petit hacker parisien de divulguer ce qu'il avait trouvé sur un politique américain un peu trop pourri. Malheureusement, il avait engagé des gardes du corps, et avait un Magnum dans sa poche. On va dire que j'ai sorti de grosses poubelles ce soir-là.

David Crown.


C'était l'une de mes dernières fausses identités. Je l'avais gardé pendant plus d'un an. Je devais m'infiltrer dans la mafia anglaise, qui avait à cette époque le monopole sur tout le trafic maritime entre le Royaume-Uni et l'Amérique. Ils avaient volé d'importants stocks d'armes lourdes et de coke à la mafia mexicaine, et j'avais pour ordre de les tuer. Un soir, alors qu'ils étaient tous sur un bateau pour fêter l'anniversaire de leur chef, il y a eu une sublime explosion, encore plus belle qu'un feu d'artifice.

Et je me souviens de ce jour, où j'étais face à un type qui avait le même "métier" que moi, et qui m'avait dit, avant que j'appuie sur la détente :

« Comment peux-tu oublier ta propre identité ? »


Encore aujourd'hui, cette question reste sans aucune réponse.

Avant de mettre fin à mes agissements, grâce à ce plan que j'avais planifié depuis des décennies, j'avais décidé de me rendre chez mes parents, pour leur dire "au revoir". La seule chose que j'eus trouvé était leur tombe. "Emma et Dan Stills". C'était à partir de ce jour que j'avais décidé de ne plus jamais changer d'identité.

Je serais et resterai Ethan Stills, point.

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J'ai cinquante ans, mais on m'a toujours dit que je faisais plus. De toute façon, avec mon caractère aussi calme que ma voix, tout le monde dit que je suis "un vieux avant l'heure". Je me demande quoi en penser.


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Cela va faire quatre ans que je suis ici chez moi. De toute façon, c'était ça ou la mort, et, bien que je j'ai plus d'une centaine de cadavres sur la conscience, j'ai toujours redouté la mort. Quelque chose qui est inévitable, et qui arrive sans qu'on le sache, je trouve que c'est la plus lâche des choses. Si il existe vraiment quelqu'un en haut qui se joue de nous, sème aussi bien la vie que la mort, il doit être vraiment sadique.

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Une berline noire. Tous les soirs, une berline noire venait chercher mon grand frère, et disparaissait dans la nuit. Je ne savais pas où elle l'emmenait, ni pourquoi quelqu'un venait le chercher tous les soirs depuis quelques mois. Qu'est-ce que manigançait mon grand-frère ? Qu'est-ce que Nathan faisait-il la nuit depuis un mois ? Du haut de mes quinze ans à l'époque, j'ai décidé un soir de le suivre. Muni de ma petite bicyclette rouge, j'attendais qu'il sorte, puis je le suivis discrètement. La berline s'était arrêtée devant la mairie. Je me demandais ce que faisait mon frère devant la mairie d'une petite ville de Californie comme la nôtre. Je savais que la politique l'intéressait grandement, mais cela n'expliquait pas ses sorties nocturnes quotidiennes.

Un homme -le conducteur- sortit de la voiture et ouvrit la porte de mon frère, qui était très bien habillé : costume noir avec une petite cravate blanche assortie à ses chaussures. Lui, le conducteur et un autre passager entrèrent dans la mairie. J'attendis quelques minutes, avant de rentrer prudemment à mon tour. J'arrivais à entendre des voix au niveau du bureau du maire. Je connaissais bien cet endroit : mon frère était l'adjoint du maire, et allait sûrement prendre sa place lors des prochaines élections.


J'avançai doucement, et me cacha sous le bureau de la pièce la plus proche de celle du dirigeant de cette ville.

« - Monsieur le Maire, tout est fin prêt. S'exprima Nathan.
- Parfait. C'est très gentil de t'être démené pendant plus d'un mois pour me trouver une petite maison calme qui me servira pour ma retraite. Tu es le digne héritier de la mairie de cette ville, Nathan.
- Merci, monsieur. Vous vouliez me dire autre chose ? Demanda mon frère.
- Oui, mais uniquement en tête-à-tête. Dis à tes amis de partir. Je serais bref. »


J'entendis des bruits de pas se diriger vers la sortie, et d'autres entrant dans la pièce où se trouvaient Nathan et le maire.

« - Ce sont mes associés. Tu dois reconnaître Paco, le chef du cartel mexicain. Il possèdes plusieurs boxs en ville où il entrepose armes en tout genre. Il y a aussi Georgio, le chef de la mafia mexicaine. Il y a plusieurs de ses collègues qui tuent, mais les dossiers sont bien heureusement effacés des fichiers de la police.
- Que … qu'est-ce que cela veut dire ?
- Quand tu es à la tête d'une ville, les méchants viendront toujours réclamer ton aide, en échange d'argent, ou même d'autres choses, comme par exemple tuer. Je me fais vieux, tu vas reprendre mon poste. Mais … tu vas devoir respecter les deals que j'ai mis en place avec ces deux types et leurs gangs. D'accord ?
- Non. »


J'entendis alors une lourde et pesante détonation. J'étais recroquevillé sous le bureau, en pleurs. Ma respiration s'accélérait. Je voyais trouble, flou. Je me levais doucement, et me dirigea vers le bureau du maire. J'aperçus le cadavre de mon frère. Je m'enfuis, sans jamais me retourner. Une chose était sûre, il ne paierait rien pour attendre.

Quelques années plus tard, je m'étais rendu dans la petite maison de l'ancien maire. Je m'étais assis en face de lui. Il dormait encore. En se réveillant, il fit face au petit frère de celui qu'il avait tué sans aucun scrupules parce qu'il était loyal. Je le regardai droit dans les yeux, et lui tira une seule balle. Une balle entre les yeux, comme mon frère.


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Mais, je savais que je devais en faire plus. Je suis alors devenu tueur à gages, en quelques sortes, avec un seul objectif en tête : faire tomber tous les politiciens véreux avant d'avouer tous mes crimes.

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Cela m'a pris toute ma vie.


Je suis uniquement sur d'une seule chose :


Nathan serait fier de moi.
Dernière modification par Green le sam. 12 mars, 2016 11:04 pm, modifié 2 fois.
chachouna

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par chachouna »

Elsa-Vercellino a écrit :@Chachou: J'aime trop ton histoire (celle d'Alex), mais je trouve cela super drôle que tu développes autant le PNJ et peu le PJ! :lol: C'est assez atypique, mais j'aime!
C'est fait exprès à vrai dire. ^^ Samuel est un personnage sans profondeur, assez minable à vrai dire. Je l'ai donc pas trop développé car je ne sais pas quelle direction je vais lui donner et puis il existe vraiment qu'à travers Alexandra et le reste de la bande. En tout cas au début...
Elsa-Vercellino

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Elsa-Vercellino »

@Green: J'aime trop ta fiche! :mrgreen: Ton personnage est simple en étant complexe à la fois, et puis il est devenu "méchant" avec une excuse, en quelque sorte. C'est juste dommage pour lui qu'il ne se soit pas coltiner à tuer simplement le maire. Et puis, son frère est pas très malin d'accepter le marché du méchant maire sans un peu de protection, tout de même! :lol:
Green

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Green »

Elsa-Vercellino a écrit :@Green: J'aime trop ta fiche! :mrgreen: Ton personnage est simple en étant complexe à la fois, et puis il est devenu "méchant" avec une excuse, en quelque sorte. C'est juste dommage pour lui qu'il ne se soit pas coltiner à tuer simplement le maire. Et puis, son frère est pas très malin d'accepter le marché du méchant maire sans un peu de protection, tout de même! :lol:
Tout d'abord, merci. :3
Ensuite, son frère avait de la protection, j'ai juste jugé cela futile de le dire. Après, que tu aies 10 ou 30 gardes, quand t'as des snipers et des types armés en embuscade tu fais moins le malin. Ensuite, le côté "olol je tu c drol !!!" je l'approfondirais plus tard, et aussi j'expliquerai dans les RP pourquoi il a décidé de continuer malgré avoir tué le maire.
Sayunn

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ INSCRIPTIONS

Message par Sayunn »

Mais dis donc, c'est que y'a que des vieux :o Mon petit chou va se faire martyriser avec sa tête de fragile x)

Green, PentaX, chachouna, vos persos sont top, tous différents, ça fait très plaisir pour la suite.
Oh là là, je sens que je vais être parano, à chaque partie de Loup Garou avec moi, ça part en n'importe quoi niveau méfiance xD Alors là !
Elsa-Vercellino

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Elsa-Vercellino »

@Tout le monde: Pour commencer, je vous annonce l'ajout de deux rôles: donc le Grand Méchant Loup, rebaptisé l'Homme de Main (la présentation est ajoutée en première page), ainsi que d'un Simple Villageois pour légèrement équilibrer, et aussi pour permettre à DorianGray de rejoindre la partie! 8-)

J'espère que vous avancez tous plus ou moins dans l'écriture de vos fiches, pour ceux qui ne l'ont pas encore postée, et que tout va bien dans votre vie (et pour ceux qui ont eu leur rentrée aujourd'hui, je compatis fortement! :mrgreen: ). Bisous!
DorianGray

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par DorianGray »

Euh... Coucou, ça va, ça faisait longtemps?

On repassera pour l'entrée, en tout cas, je prépare ma fiche ! ^^
Sayunn

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Sayunn »

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J'aime les détails. Toutes sortes de détails, car ce sont eux qui donnent du cachet à un tableau, ou un air dramatique à une pièce. Sans détails, il n'y a pas de complexité et donc par définition, plus d'amusement.
Les miroirs sont remplis de détails. Ils parviennent tellement facilement à retranscrire la réalité, que ça en est parfois déconcertant.
Mais j'aime aussi les secrets. Oh et les miroirs arrivent parfaitement bien à détruire des secrets. Faites l'expérience par vous même.
Alignez votre famille devant le miroir de votre salle de bain, et nez vous à leur côté. Puis analysez ce que vous voyez.
Premièrement, votre petit frère, d'environ dix ans. Il se tient maladroitement droit, et ne cesse de vous jetez des coups d’œils, rempli par l'incompréhension de votre demande. Maintenant, regardez son visage dans le miroir. Que voyez-vous ? Une chose est sûre, vous ne voyez pas le même tableau. Dans ses yeux, vous verrez un manque. Un manque de savoir, et une perte de temps qui lui semble inutile. De l'incompréhension, de l'impatience, voilà ce que vous verrez.
Et votre grande sœur, qui regarde devant elle l'air vide. Suivez son regard et comprenez qu'elle ne regarde que son ventre, en se demandant si elle doit encore aller se faire vomir dans les toilettes pour être plus mince.
Et votre père, à la barbe hirsute et aux cernes prononcées. Dans le miroir, il ne vous apparaît que comme un alcoolique en manque de sommeil, qui fait des cauchemars toutes les nuits et se lève pour prendre un verre.
Quand à votre mère, si elle semble naturelle en réalité, son reflet la trahira, quand vous verrez qu'elle serre son alliance avec ardeur. Des doutes, des faux-semblants, des mensonges, voilà ce que vous verrez.
Bien entendu, ce ne sont que des cas extrêmes. Il peut arriver, quand les regardant, vous n'y voyiez qu'une famille qui aime son enfant au point d'accepter de se mettre devant un miroir avec l'air stupide.
Mais quoi qu'il en soit, pensez-y. Rappelez vous des détails que vous aurez pu remarquer, et des secrets qui auraient pu se cacher sous vos yeux.
Mon but n'est pas de vous faire douter, loin de là, juste de vous révéler la puissance de la vérité. Cette vérité qui blesse qu'elle quelle soit, et qui même parfois, finit par tuer.
Mais comment croyez-vous que j'ai atterri à la Vancouver Field, sérieusement ? Parce que j'ai violé quelqu'un ? Vous vous trompez totalement sur mon compte si c'est le cas, je suis doux comme un agneau.
Bon, il est temps pour moi de vous raconter mon histoire, la vraie.
Bien entendu, faites attention aux détails. Toujours.

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J'ai grandi dans une maison, aux murs blanc ivoire. Il n'y avait aucune trace d'autre couleur, juste des tâches de poussière à certains endroits près du sol. Personne ne s'est jamais occupé de les enlever, ou alors personne ne s'en est jamais rendu compte à part moi. Quand j'étais petit, j'aimais rôder près du sol et dans les parties exiguës des pièces. Chaque fois, j'y découvrais quelque chose de nouveau ou d'assez intéressant pour m'occuper toute une journée. Je fouinais partout, si bien que mes parents se sont sentis obligés d'installer des sécurités à chaque endroit pour éviter que je me fasse mal.
Mais je parvenais toujours à éviter leurs protections, car celles-ci m'empêchaient de faire ce que je souhaitais.
Je n'avais pas d'autre source de distraction à la maison de mon enfance. Je n'avais pas ces jouets qu'ont la plupart des enfants aujourd'hui. Pas de petites voitures, pas de robots, pas de morceaux de bois pour faire des tours, pas de ballon de foot dans lequel tirer. J'ai grandi sans la moindre source d'occupation à ma portée, et c'est sûrement de là que j'ai développé ma tendance à observer les choses autrement. Je n'en veux pas à mes parents, ils n'ont pas à s'en vouloir d'avoir élever leur fils du mieux qu'ils pouvaient malgré leur galère financière. Ils ont fait le maximum pour moi, j'en ai conscience alors je leur ai pardonné leurs erreurs au fur et à mesure des jours.
Je ne courais pas, je ne criais pas, je ne pleurais. J'étais un enfant très calme et presque inactif pour mon âge. Alors que d'autres bébés se seraient mis à s'ennuyer, je trouvai toujours quelque chose à faire.
Alors de longues années, j'ai tout détaillé jusqu'à connaître chaque coin de la maison. Avant d'entrer dans la maison, on devait passer par la perron en bois, où une chaise à bascule était disposée en bois elle aussi, mais cette fois blanc et verni. De temps en temps, on pouvait apercevoir une clochette pendue sur le long de la porte, qui sonnait quand on entrait. Immédiatement, on tombait sur le salon, où un petit canapé jaune miteux était disposé. Les mites avaient rongé la couture vers le bas, et dans cet interstice entre la mousse et la couverture déchirée, il m'arrivait de cacher les petites merveilles que je trouvais. En face du canapé, il y avait dans mes souvenirs un vieux téléviseur, prenant tout l'espace qu'offrait la table basse. Il était tellement large, plus large que moi pendant la première partie de ma vie. Il offrait une image de mauvaise qualité, mais c'était suffisant pour mes parents, qui se contentaient de regarder les informations locales quand ils avaient du temps. Une petite plante asséchée avait occupée le coin de la pièce pendant un moment, jusqu'à ce qu'elle soit retirée, en trop mauvaise état pour être conservée. Et c'était tout pour le salon, tout petit niveau taille et à l'espace presque inoccupé. La suite se trouvait derrière un long couloir, par lequel on pouvait accéder à une petite salle de bain toute bleue, avec le robinet cassé et une douche couverte de calcaire. Les toilettes n'avaient rien de surprenants, et ne valent pas la peine d'être décrit, alors passons tout de suite à la cuisine. Elle non plus, comme toute la maison en fait, n'était pas grande. Il n'y avait que le strict minimum soit un plan de travail et un four, souvent encrassé. Il y avait un évier constamment sale et une petite table en bois, avec trois chaises de même ton, plus ma chaise pour bébé. L'ensemble de la pièce n'était pas beau, mes meubles étaient vieillots et abîmés, le carrelage fracassé à certains endroits et à d'autre tâché.
Les deux chambres restantes étaient similaires niveau taille. La première était occupée par mes parents, où un grand lit prenait tout l'espace, laissant à peine la place pour circuler. Il y avait une petite table de chevet grise, et un chevalet, où était le plus souvent entassé des vêtements pas encore lavés. La moquette bleue était arrachée sur la plus grande partie de la pièce, découvrant le sol froid et dur du dessous.
Enfin, il y avait ma chambre. Dans les débuts, elle n'était occupée que par un grand placard blanc et mon berceau, mais rapidement s'est rajouté une commode dans laquelle je rangeais toutes mes petites trouvailles. Les murs étaient ivoire, comme le reste de la maison, mais la moquette était d'un bleu foncé harmonieux, et était en parfait état. Ma chambre était le seul endroit en parfait état.
Cela peut étonner mais j'en prenais soin et j'étais très méticuleux quand je touchais à quelque chose. Je ne me défoulais pas en arrachant la moquette, je ne vomissais pas sur le sol, je ne balançais pas les objets partout dans la pièce en pleurant. Non, j'ai grandi dans cette maison, et je l'ai aimé plus que tout, malgré parfois l'ennui et la solitude qui pouvait s'y trouver. Cette maison m'a forgée avec le caractère solide qu'elle possédait. Elle était de ce genre de demeure, qui semblait sur le point de s'écrouler et qui pourtant, narguait les demeures voisines en leur disant " Regardez moi bien, vous me verrez encore longtemps tenir debout". Du courage, de la persistance, de l'arrogance, voilà ce qu'était à mes yeux notre vieille petite maison de famille.
Vous aurez bien entendu noter, qu'aucun miroir ne se trouvait dans cette maison. Quelle ironie du sort.

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Les autres enfants m'ont toujours rejetés à l'école. Je ne dis pas ça pour me sentir plaint, au contraire, j'avais la chance de n'avoir personne pour venir me crier dans les oreilles ou pour me forcer à courir. La plupart du temps, je m'installais dans la cour, sur le banc le plus reculé de l'endroit où jouaient les autres, et j'y mangeais mon goûter. Personne ne venait me le voler, parce que j'avais beau être seul, j'avais la réputation ne de pas être des plus faibles. Je me défendais pas trop mal, mais plus verbalement que physiquement. J'avais cette capacité à déstabiliser avec des mots blessants ou véridiques, qui souvent, mettaient mal à l'aise la personne qui me provoquait. J'avais mon calme, ma tranquillité, ma solitude, toutes ces choses que je retrouvais aussi chez moi. Il semblait que ça me collait à la peau, mais comme ça ne me dérangeait pas, je n'en parlais pas.
Je n'en parlais à personne d'ailleurs. Mes parents avaient beau me poser des questions, je ne leur parlais jamais de mes journées passé sur mon banc ou dans la salle de classe, je ne leur parlais pas de mes émotions, considérant que toutes ses choses devaient restées pour moi. Et déjà tout petit, j'étais renfermé.
Par contre, j'aimais connaître les secrets des autres. Voir ces petits imbéciles courir dans la cour m'inspirait grandement, et de loin, je pouvais voir leurs visages. Quand ils tombaient, quand ils étaient éblouis, quand ils s'amusaient. La douleur, la gêne, la joie. Je parvenais à savoir ce qu'ils se disaient à distance, je m'imaginais leurs conversations et surtout, les trais de leurs visages me permettaient de connaître leurs émotions. Alors quand ils venaient me voir, je savais quoi leur dire pour les rebuter et les faire partir. Cela m'amusait beaucoup, et j'étais responsable de pas mal de pleurs à l'école. Mes parents l'apprirent quand en plein milieu d'un cours, je m'étais mis à martyriser mon voisin en jouant avec son point faible. Le maître avait appelé mes parents pour un rendez-vous. Le soir, quand ils étaient arrivés, je ne savais plus où me mettre, quoi dire. Je ne m'étais pas rendu compte que c'était mal de m'amuser ainsi avec les émotions des autres.
Durant le rendez-vous, le maître et mes parents avaient parlé, tandis que j'étais resté assis sur ma chaise, à fixer la pendule avec un grand sourire. Tic-Tac et Tic et Tac. Tic-Tac et Tic et Tac. Je n'avais pas décroché un mot, répondu à aucune question, abordant toujours le même sourire vilain. Mes parents en avaient conclu à un rendez-vous chez un psychologue dès le lendemain. Sur ce coup là, ils m'avaient déçus. Je n'aurais jamais pensé qu'ils me trouvent fous à ce point là.
J'étais donc sorti de ma transe, pour éviter à tout pris le rendez-vous, mais rien à faire, je devais y aller. Quand le lendemain, j'étais arrivé chez la psychologue, je m'étais assis en face d'elle, et nous avions parlé. Elle avait commencé par me faire dessiner ce que je voulais, j'avais repensé à la soirée et dessiné une horloge de toutes les couleurs, avec à côté un pantin sensé représenter le maître. C'était un pantin en bois, dont les ficelles étaient tenues par un homme avec les mains en feu. Dans ma tête, je m'imaginais l'homme menaçant le pantin de le brûler si jamais il n'exécutait pas bien les gestes. Et l'horloge représentait le temps qui lui restait avant d'aller faire ce qu'on lui demandait.
La psychologue n'avait pas paru surprise, je ne sais pas ce qu'on lui avait dit à propos mais elle semblait être d'accord avec ça. Elle m'a alors posé de nombreuses questions sur mon ressenti face aux autres élèves et de fil en aiguilles, je m'étais mis à me poser des questions.

Ce ne sont que des animaux. Ils agissent comme des bêtes, ils sont tellement prévisibles, tellement naïfs, alors je m'évertue à leur faire comprendre. Je pense qu'on ne peut comprendre qu'en souffrant de toute manière. Si on ne peut pas se souvenir de la douleur, on se souvient juste qu'on ne veut plus s'en souvenir et c'est largement suffisant.

As-tu conscience de la violence de tes actes ? Je suis sûre qu'au fond de toi, tu as peur de quelque chose que tu ne veux pas avouer. Que tout ça n'est qu'une défense par rapport aux autres. Est-ce que je me trompe ?

J'ai peur de ne pas les comprendre. Ils sont tellement faciles à déchiffrer qu'au fil du temps, je trouve ça marrant de déclencher moi même leurs émotions. Il suffit de jouer un peu avec leurs sentiments, pour les contrôler. En fait, je crois que j'ai aussi peur de mon ressenti face à leur douleur. J'aime leur souffrance. Ça me fait peur. Je ne veux pas aller plus loin, pas leur faire plus de mal en perdant le contrôle.

Perdre le contrôle ? Sur tes agissements ? Liam, tu es maître de tes choix, si tu veux arrêter d'agir ainsi, alors tu le peux. Il suffit que tu me le dises et on travaillera à ça ensemble.

Le problème, c'est que c'est que je souhaite au fond de moi. Faire du mal, ça me plaît, alors je continue. Et je pense que je ne m'arrêterai pas sauf si on me force à arrêter.

Alors, je te dis d'arrêter.

Très bien. Mais je ne vous promets rien.

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uand une folie s'empare de votre esprit, vous ne pouvez plus vous en débarrassez, croyez moi. Malgré tous les efforts que vous pouvez faire, elle reste en vous, et sommeille jusqu'à ce qu'elle ne décide de se réveiller pour tout chambouler. A ce moment, commencez-vous à vous faire du soucis pour votre santé mentale, vous avez très peu de chance de vous en sortir en bon état.
Pour ma part, je n'étais pas accablé par une réelle folie. Il s'agissait plutôt d'une obsession, et qui encore aujourd'hui, m'amène à faire des choses que je ne veux pas faire. J'étais obsédé par les esprits, voilà était mon problème.
Mes parents ont tout fait pour me ramener, pour ramener leur petit enfant qui s'occupait tout seul dans la maison délabrée. Ils ont été jusqu'à déménager, jugeant l'air de cette vieille maison nocif pour moi. Ils ont pris un petit appartement dans un petit immeuble parmi tant d'autres, que je ne prendrais pas la peine de décrire cette fois. Cet appartement n'avait rien de bien, rien de bon. Il m'apportait encore plus d'obsession parce que pour la première fois de ma vie, j'ai découvert les miroirs.
Oh mes miroirs, il y en avait partout de cette maison. Partout, je voyais mon visage se refléter et ce visage, qui de jour en jour, s'éteignait m'apportait encore plus d'analyse. Les miroirs sont tellement complexes et géniaux, que j'ai fait exprès de casser celui de la salle de bain pour m'en prendre discrètement un morceau. Je le gardais tout le temps sur moi, l'utilisant pour me regarder, ou même pour surveiller ce qu'il y avait derrière moi. J'ai fait en sorte de me vider d'émotions pour mieux comprendre celles des autres. La psychologue, de son côté, ne se doutait de rien. Je faisais semblant de me rétablir, me tenant parfaitement bien en cours. Mais croyez moi, tout n'allait pas bien. J'avais un petit carnet, dans lequel je notais les faiblesses de chacun, les techniques pour mieux déstabiliser et pour mieux faire pleurer. Dans un premier temps, je me contentais d'observer. Puis après en avoir su assez sur chaque personne, j'allais à son contact. Mon cercle d'amis s'est rapidement augmenté, ce qui en même convainquait mes parents et la psy que je m'étais repris. J'avais même trouvé ma place de "secrétaire des secrets" comme disaient les imbéciles qui me servaient d'amis. Ils disaient ne pas pouvoir expliquer comme je faisais pour aussi bien comprendre les gens, ainsi je paraissais comme une personne à qui on pouvait parler et révéler ces secrets. Mais au fond, je m'en foutais de savoir que Lina aimerait demander à George de sortir avec elle. Moi, ce que je voulais savoir, c'est que Lina avait des problèmes d’asthmes, qu'elle avait peur des araignées et qu'elle était susceptible quand on lui parlait de son poids. Toute le monde a des faiblesses, je ne faisais pas exception à la règle, je savais tout simplement mieux les cacher que les autres.
Mon morceau de miroir m'avait étrangement changé. Et pas forcément en bien. Je m'éprenais de ce que j'y voyais dedans, tous les minuscules détails que l'on ne peut pas voir à l’œil nu. Je me considérais comme un miroir, renvoyant une vérité brutale sur les gens. Une vérité blessant qui te nargue en te disant "Tiens, regarde donc ce que tu es vraiment." Moi j'y voyais un visage fatigué et usé par l'obsession, des cernes prononcées, un regard vif mais vide d'éclat, une peau blanche presque livide, des joues creuses et une anorexie presque visible. En effet, je ne mangeais presque plus et je m'usai au travail, me rendant ma propre vie impossible. Je ne dormais plus, passant mes nuits à contempler ce joli morceau de miroir. Mes parents commençaient à se faire du soucis, me voyant maigrir à vu d’œil, mais je leur disais que j'allais bien avec un joli sourire pour éloigner leurs doutes.
C'est vers mes 15 ans que j'ai commencé à activer la phase d'application de tous mes projets. Après toutes les notes que j'avais prise, j'allais commencé à les utiliser.
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C'est ainsi que mes violences verbales commencèrent, du jour au lendemain. Je me suis mis à attaquer quiconque s'approchait de moi ou pouvait simplement prononcer mon nom un seul instant. Je réussis à faire pleurer Lina, Erika et James, à provoquer une bagarre entre George et Thomas, à envoyer Hayden et Julian à l'infirmerie, à faire rentrer chez eux Debora et Max et à déstabiliser un grand nombre d'autres. Mais si tout ça était des réussites à mes yeux, je fis une grosse erreur dans mes jugements et dans mes choix de victimes. Par mon harcèlement verbal, j'ai amené la gentille et douce Sylvana à se suicider. Elle était la plus faible d'entre tous, elle avait un passé affreux et des peurs nombreuses. Elle était tellement facile à manipuler ou à influencer que je m'en suis pris à elle avec une violence inédite. Elle n'a pas tenu une semaine. Je m'en suis voulu énormément d'avoir provoqué ça, si je m'amusais ainsi, je ne souhaitais pas provoquer la mort de quelqu'un, et pourtant, c'est ce que j'avais fait. Les mots avaient une puissance que je n'avais pas totalement réalisé, et la vérité encore plus. Je maîtrisais parfaitement bien mes paroles, ne me laissant jamais démonter. Le plus souvent, cela finissait à mon sang sur le sol de la cour, mais je m'en fichais bien. Ceux qui me tabassaient se laissaient aller à leur colère, montrant leur vrai visage à tous, et c'était ce que je souhaitais pas dessus tout.
Au bout d'un mois, ma classe s'était transformé en champ de bataille. Tout le monde se fusillait du regard, tout ça à cause de moi et tout ça parce que j'avais été raconté par exemple à Lina que George avait embrassé Debora dans son dos. Ou que Hayden avait volé l'argent qui se trouvait dans les poches de Thomas. Toutes ces petites histoires sans importance parvenaient à faire des dégâts impressionnants. Et moi, mis à part quelques coups énervés, j'étais heureux.
Toutefois, mon bonheur eut une fin, et rapidement. Beaucoup d'élèves s'étaient plaint de moi à leurs parents, qui avaient prévenu le lycée. Je m'étais donc fait viré, suite à de nombreux rendez-vous et heures de colle.
Mes parents étaient furieux, ils disaient ne pas comprendre ce qui n'allait pas chez moi et pourquoi je parvenais toujours à tout briser. Mais c'était simple pour moi : je n'étais heureux que lorsque les autres souffraient. Et c'était là mon plus grand problème, puisque j'avais besoin d'être heureux.
M'ennuyant chez moi, j'ai commencé à monter mes parents contre eux, voulant les voir souffrir un peu à leur tour. Au bout d'un an et demi d'engueulades, à mon sujet le plus souvent, ils ont fini par divorcer, et j'étais satisfait. J'ai été vivre chez mon père, et c'était à peine si j'avais le droit de sortir du nouvel appartement. Il ne cessait de me crier dessus, en me disant qu'importe où j'allais, ça finissait mal. Il disait que j'avais le pouvoir de semer la zizanie.

Est-ce que tu le fais exprès ?

Oui

Pourquoi Liam ? Pourquoi tu fous ta vie en l'air en faisant l'imbécile ?

Je veux juste être heureux Papa...J'y arrive pas.

Vaut mieux pas qu'un gars comme toi soit heureux...Ca n'apporterait que des malheurs dans ce monde.

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Miroir, mon beau Miroir, regarde tout ce que tu m'as pris. De la plus petite parcelle de mon innocence jusqu'à mon bonheur et ma famille. En quoi m'as-tu transformé, c'est la question que je me pose encore aujourd'hui, dans les tréfonds de ma cellule. J'ai besoin de souffrance pour être heureux, te rends-tu compte de l'horreur de ces paroles ? Il m'arrive de me dégoûter moi même, en me rappelant ce que j'ai fait à la petite Sylvana, tout frêle. Et d'autres fois, je perds le contrôle. La douleur, c'est comme une drogue pour moi. Je suis en manque de douleur derrière mes barreaux. La dernière fois que ça m'est arrivé, il n'est arrivé de rien de bon.
Rappelle beau Miroir, toutes ses journées passées dans l'appartement de mon père, à trembler de solitude et d'ennui. J'avais beau chercher à déchirer les coutures des canapés, je ne trouvais pas mes merveilles inutiles, celle que j'avais tant aimé petit. Mais tout ça était loin de moi, dans mon ancienne maison, et ça y resterait à jamais. Je ne m'y faisais pas, il fallait que je me calme, que je vois souffrir. Je n'étais plus heureux, j'étais totalement malade. Mon obsession n'en était plus une, ce n'était qu'une folie. Une folie pure et dure que je devais éradiquer pour m'en sortir.
J'ai suffoqué des jours entiers, en manque, avant de parvenir à me reprendre. Je perdais sans cesse le contrôle sur mes gestes, j'essayais toujours de faire du mal à mon père dès qu'il rentrait. Alors, il me contrôlait, me shootait et je m'endormais, me réveillant le matin alors qu'il n'était plus là. Je savais pourquoi il faisait ça. Il ne souhaitait pas m'emmener dans un hôpital psychiatrique. Même si dans ces moments, il se faisait froid, je savais que ça lui aurait fait mal de m'emmener là bas. Accepter que son fils est fou est une bien trop dure réalité, que les non-adeptes du Miroir ne peuvent pas arriver à supporter.
Combien de temps suis-je resté dans cet appartement, à tous les jours casser quelque chose pour me défouler. J'avais commencé à me faire du mal à moi même, ça me rendait autant heureux qu'une douleur infligée aux autres. C'est en voyant ça que mon père a décidé de changer les choses. Un soir, au lieu de me shooter comme à son habitude, il m'a pris la main et m'a fait sortir. Respirer l'air libre m'a fait tellement de bien. Voir la confiance de mon père m'a fait tellement de bien. Je me suis senti revivre un tout petit peu, mais ne croyez pas, je n'étais toujours pas heureux.
De jours en jours, j'ai récupéré la confiance de mon père, mais chaque fois je simulais. J'étais toujours autant malsain dans ma tête qu'auparavant, j'avais juste compris que la vérité ne pouvait pas me permettre de m'échapper de cet appartement sans intérêt. Pour une fois, j'ai du employé le mensonge.
Peu avant mes 18 ans, j'ai eu le droit de sortir quand je voulais de l'appartement. Mon père me faisait assez confiance, visiblement. Ne croyez pas, dès que j'en ai eu l'occasion, j'ai fait mon sac, et je suis parti.
Je ne suis plus revenu dans cet appart de malheur. Peu importait la réaction de mon père, j'avais besoin de partir.
Pendant longtemps, je me suis caché dans les environs de la ville, dormant dans la même petite rue tous les soirs, jusqu'à ce que je me lasse. Je n'y trouvai pas plus mon bonheur que chez mon père, et ça avait le don de rendre nerveux.
Je venais de décider de quitter la ville quand un groupe d'ancien élèves de ma classe m'ont croisé dans la rue. Ils m'ont encerclé, et se sont mis à me frapper, me reprochant d'avoir brisé leur enfance et d'avoir tué Sylvana. J'avais beau m'excuser, ils continuaient de me frapper, étalant mon sang sur le gravier. Je n'ai pas cherché à les taper, je me suis laissé faire, ainsi, je me suis retrouvé rapidement à terre, la figure éclatée, les vêtements déchirés, les genoux sanglants.
Puis ils ont commencé à faire quelque chose que je ne comprenais pas. Ils se sont donnés des coups entre eux, se faisant saigner à leur tour, assommant presque un d'entre eux. Je les ai soudain vus sortir leur portable, mais je n'ai rien pu faire. Rapidement, trop rapidement, la police est arrivé et je les ai entendu parlé. "Ils nous a agressé. Ce gars est un malade, il a tué notre amie". Menottes dans le dos, ils m'ont embarqué.

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On m'a d'abord emmené au commissariat, dans une salle d'interrogatoire. J'étais mal en point, j'avais failli m'endormir sur la table. Toutefois, j'avais patienté tellement longtemps que j'avais eu le temps de regarder tous ces miroirs qui m'isolaient du monde. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour détecter la porte invisible de la salle. En même temps, quand on étudie les reflets des miroirs tous les jours, l'erreur est frappante et tellement visible que ça en est consternant. Mais je n'avais pas esquissé le moindre geste jusqu'à ce qu'un officier arrive.
Ce qu'on me reprochait était totalement faux. J'avais soit-disant frappé le groupe de jeunes dans la rue, et je les avais menacé de je ne sais plus quoi. Pourtant, je ne pouvais pas me défendre. Je n'avais pas de témoin en ma faveur, et mon dossier de scolarité jouait en ma défaveur. Je n'aurais jamais pensé que les gens osent mentir pour me faire payer de tout ce que je leur avais fait subir au lycée. Mais c'était astucieux, je dois l'avouer.
Par contre, les policiers m'ont parlé de quelque chose qui n'avait rien à voir là dedans. Ils m'ont parlé de mon ancienne maison, qui avait été brûlée, et qui avait provoqué 2 morts. C'était la soirée où j'avais fugué de chez mon père, et en plus de ça, les même témoins traîtres avaient affirmé m'avoir vu là bas. J'étais fichu, je n'avais aucun alibi pour me défendre. Ainsi, les dés étaient jetés. Combien de temps allais-je passer en taule, c'était encore la dernière question que je pouvais me poser. Pour incendie, homicide volontaire et coups, j'allais bien devoir me taper de longues années.
Les agents me proposèrent toutefois une alternative. Ils disaient avoir pris connaissance de désordre mental me concernant, et que je pouvais accéder à une institut psychiatrique si je préférais. Mais bien entendu, j'ai refusé.
Oh non je n'étais pas fou. Juste obsédé. Par la douleur. Or, dans une prison, j'allais être heureux.
Le plus heureux des hommes.
Comme je venais d'avoir dix-huit ans et que mes crimes étaient nombreux, on m'a emmené par la suite à la Vancouver Field. Et j'y coule aujourd'hui des jours heureux depuis environ 2 mois.

Mais savez-vous ? Le monde m'a fait un cadeau en m'envoyant là bas. La souffrance que j'y vois, oh savez-vous comment elle est infinie. Les hurlements, les pleurs, la peur. Il y a de tout là bas, tant d'émotions si riches et si goûteuses. Depuis quelque temps, j'ai cessé de me contrôler. Derrière les barreaux, je suis redevenu le Miroir que j'aimais tant être au lycée. Implacable, véridique, blessant. J'ai changé plusieurs fois de voisin de cellule, qui se plaignaient de moi. Et chaque fois qu'un nouveau arrive, je n'analyse de longs jours en silence, jusqu'à l'étouffer de mots affreux.
De mon beau langage un autre homme a péri au bout d'un mois. Mais savez-vous, je n'ai plus de regret. Ils m'ont enfermé ici, ils ont trouvé ma place, celle que je cherchais depuis longtemps déjà.
Dans la douleur et la mort, ils m'ont rendu satisfait.

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Avant de me voir tel que je suis, il faut apprendre à manier l'art des paroles. Arrachez moi mon visage pour faire de moi un vaurien qui n'est plus maître de lui. Sans quoi jamais je ne vous laisserai briser le miroir.
Je suis une figure solide, cachée dans un corps maigre. La plupart du temps, les gens ne s'attendent pas à me voir résister, et j'aime quand on me sous-estime, cela facilite l'attaque.
J'ai un mental d'acier, inébranlable qu'importe les situations. Je n'agis jamais dans l'urgence, on a toujours le temps de mettre en place un plan à mes yeux.
Mais à part ça, y'a t-il vraiment autre chose derrière mon visage fatigué ? Il y a t-il une petite trace de sympathie en moi ? De la pitié plutôt, que j'utilise le plus souvent pour me défendre ou pour m'amuser à prendre de haut. Mais il peut aussi m'arriver d'avoir des conversations normales avec des prisonniers, des conversations sans idée derrière la tête.
J'aime tant être libre de mes actes que j'en viens à haïr suivre comme un mouton, je suis plutôt solitaire. Je ne me fis qu'à moi-même, me méfiant de quiconque tente de m'aborder. Mais pourtant, j'affiche toujours ce sourire malsain, qui décourage certains et qui encourage d'autres.
Je suis comme ça. Franc, solitaire, méfiant, réfléchi, pensif. Tous ces mots peuvent être des qualités comme des défauts, à vous de savoir discerner le vrai du faux, la qualité du défaut.
Démêlez le secret que je suis. Je ne vous raconterais que votre vérité, mais jamais la mienne. Je garde ce qui me concerne pour moi, et pour combler le vide, j'invente. Toute le monde pense que je suis en prison parce que j'ai été violent et que j'ai incendié volontairement une maison occupée mais je n'ai rien fait de tout ça. Toutefois, je ne l'ai jamais dit à personne, considérant ça comme une protection pour repousser les imbéciles qui souhaiteraient s'en prendre à moi. Et jusqu'à là, ça marche plutôt bien.
Finalement, je suis faible. Je succombe à mon obsession, je ne recherche que le bonheur, malgré tout ce que ça comprend. Je suis des plus faibles à Vancouver Field, me repliant sur moi même la nuit, pensant à la petite maison de mon enfance. Je suis faible face à mes envies, à mes regrets, à mes peurs. Mais je cache tout ça, et je m'entête à paraître comme le plus parfait des adolescents dérangés. Alors, déchiffrez ce sourire et comprenez qu'il n'a plus de sens aujourd'hui. Que je n'ai plus de sens.
Que le miroir, en fin de compte, s'est brisé tout seul.

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Sayunn

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par Sayunn »

Bon voilà, je l'ai enfin posté x) J'aime pas mal mon perso alors elle a pas été trop longue à faire puisque j'ai été inspiré :)
J'ai tenu à rajouter une partie caractère, pour bien développer l'état d'esprit de Liam. En espérant que ce ne soit pas trop court :/
Bref, en espérant qu'il vous plaise :mrgreen:
chachouna

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par chachouna »

Sayunn a écrit :Bon voilà, je l'ai enfin posté x) J'aime pas mal mon perso alors elle a pas été trop longue à faire puisque j'ai été inspiré :)
J'ai tenu à rajouter une partie caractère, pour bien développer l'état d'esprit de Liam. En espérant que ce ne soit pas trop court :/
Bref, en espérant qu'il vous plaise :mrgreen:
Sayunn... Je suis fan... De Liam, de ta mise en page (d'ailleurs comment t'as fais pour les titres façon peinture?)... bref, j'adore! L'évolution de ton perso va être assez intéressante à suivre. :o :o
DorianGray

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par DorianGray »

Hum, du coup, ça urge pour la création de ma fiche, ou ça peut attendre?
chachouna

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par chachouna »

DorianGray a écrit :Hum, du coup, ça urge pour la création de ma fiche, ou ça peut attendre?
Elsa donne une semaine pour écrire les fiches. Mais plus vite on a l'ensemble des fiches, plus vite on peut commencer. Et puis Elsa a rajouté un rôle pour toi. ;)

Et bon retour d'ailleurs!! :D
DorianGray

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par DorianGray »

Je vais m'y mettre.

Merci !
DarkHug

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Re: Δ Wild Nights 3.0 Δ

Message par DarkHug »

Du coup, Elsa, je sais pas si tu l'as vu, mais vu que tu n'as pas répondu, je te le redis ^^ : je pars vendredi pour une semaine. Donc je serais visiblement pas là pour le commencement (et ça me soooule D: )
Et pour ma fiche, je suis en plein dedans ^^ je pense la poster demain.

@Créa : aaaaah j'adore Liaaam ❤️ Du grand créa tout ca xD
Verrouillé

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