Maintenant c'est la réalité que je ne suis pas certaine d'apprécier. Je veux dire si je pouvais voler -ou au moins voir ces ailes qui ne semblent pas vouloir sortir-, avoir un pouvoir dingue et contrôlable sans en prime me faire attaque par une école voisine remplie de psychopathes. Ils auraient pas pu simplement faire un asile pour créatures surnaturelles ou je ne sais quoi !? Et voilà qu'il faut que je rajoute à la liste de choses ennuyeuse dans la nouvelle condition la possibilité de tomber sur le type le plus lunatique tentant de ce donner cet que condescendant ridicule, je sais que je ne vais pas faire long feu. Ahaha, le feu, mon pouvoir ... Ok c'était pourri mais je vais rejeter la faute sur l'homme du fauteil qui fait plus que du trente neuf en taille de chaussures et participe à des orgies sanguinaire le jour de la naissance de Jésus. Je commence à le demander si ça lui arrive de tellement descrisper son visage et si le soir quand il était gosse il s'amusait à dépecer des petits animaux avant de les montrer tout fier à sa mère.
-Effectivement c'est assez loin de mes Noël en famille à boire du chocolats chaud devant des films débile avant d'ouvrir les cadeaux à minuitd.
En prononçant ces mots je me dis que je ferais mieux de la fermer. Parce que je repense à mon papa, enfin non ce n'est pas mon père mais c'etait tout comme. Et rien ne peut excuser un meurtre, pas même une histoire de fric à cause d'un vrai père qui se résume à un connard d'ange -un étrange oxymore- qui avait trop la flemme de s'occuper d'un de ses innombrable gosse. C'est lui qui aurait du souffrir, j'aurais du lui faire du mal plutôt que de pleurer sans que ca ne semble lui faut grand chose. Un putain de connard de merde !
Je sers les points pour le reprendre. Ce n'est ni le moment, ni l'endroit et encor moins la bonne personne pour laisser les pulsions prenez le dessus. Pourtant j'en ai tellement envie, j'en ai marre de le contrôler !
La piece cesse une seconde d'être floue et je remarque que le garçon me regarde, ou plutôt à le regard dans les vague et j'espère sincèrement ne pas avoir l'air aussi dingue quand les pensées prennent le dessus. Mais il se reprend vite alors que je commençais à me dire qu'il était peut être plus que ce pauvre type hautain qui brûle seul dans livre dans la bibliothèque. Je veux dire il y a quand même plus accueillant comme rencontre, ou au minimum de plus normal. Quand il reprend la parole c'est pour être tel une lame tranchante de couteau, précise et nette. Je vacille légèrement mais c'est une fois de plus la volet qui me reprend. Je relève le menton avant de le toiser à mon tour.
-Et je ne compte pas te supplier. Reste avec ton génocide de livres, seul.
Je lance un dernier coup d'oeil vers le flammes que je recommence à voir flou. Il y a les images de mes pères dans ma tête qui repasse en boucle, le sang, la batte, la visage angélique de cet abruti incapable de géniteur et la voix froide de cet étranger. Seul le feu reste ma source de protection, et j'aimerais tout brûler. Je serre les poings en tournant les talons d'un pas sur, je ne me retourne pas pour savoir si je viens de faire une connerie avec le feu ou pas. Meme si il y a un incendie je m'en fiche !
"Il FAUT QUE JE ME CALME"
Dès que j'ai fais quelque pas et que j'arrive à la hauteur de quelques livres je les balance a l'autre bout d'une main presque experte. Me voila maintenant qui rejoins le club des lunatiques massacreurs de bibliothèque mais Dieu que ça fait du bien ! Heuresement que personne d'autre ne voit perdre le contrôle, je ne dois jamais arrêter d'avoir le contrôle.