Je tient également à signaler que certain chapitre sont assez violent et peuvent également choqué.
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre X
Chapitre XI
Chapitre XII
Chapitre XIII
Chapitre XIV
Chapitre XV
Chapitre XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitre XIX
Chapitre XX
Chapitre XXI
Chapitre XXII
Chapitre XXIII
Chapitre XXIV
Chapitre XXV
Chapitre XXVI
Chapitre XXVII
Chapitre XXVIII
Chapitre XXIX
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Chapitre XXXIV
Chapitre XXXV
Chapitre XXXVI
Chapitre XXXVII
Chapitre XXXVIII
Chapitre XXXIX
Chapitre XL
Chapitre XLI
Chapitre XLII
Chapitre XLIII
Chapitre XLIV
Chapitre XLV
Chapitre XLVI
Chapitre XLVII
Chapitre un
En cette période de Noël, la terre est recouverte de neige. Tous les enfants sont heureux dans leur foyer rempli d’amour entrain d’ouvrir leurs cadeaux. Mais je ne l'étais pas en ce jour joyeux, je me frottais les mains pour tenter de les réchauffer. J'avais trouvé une planque dans une maison abandonnée, complètement délabrée, où rien ne me protégeait des courants d'air froid. Je me sentais seule dans cet endroit, depuis la mort de mes parents qui avait eu lieu quatre ans plus tôt, ce qui m'avait obligée à être installé en foyer d'accueil. Lorsque j'ai fugué quelques mois plus tôt-- de ma cinquième famille alors que la température était encore élevée, cela m'avait paru une bonne idée sur le moment. Mais aujourd'hui j'avais si froid que j'aurais dû prendre le temps de réfléchir et surtout de préparer ma fuite.
Chaque fois que je repensais à cette nuit-là où j'avais dû prendre ma décision sur le moyen de rester libre. Rien quand n'y repensant, j’en frissonnais de peur. Pourquoi avait-il fallu que cet homme qui voulait jouer le rôle de mon père se soit introduit en douce dans ma chambre, pourquoi avait-il fallu qu'il glisse ses mains sous les draps pour me caresser les cuisses. Lorsque je m’étais réveillée en sursautant et découvrant son regard avide, je m’étais mise à trembler comprenant immédiatement ce qui se passait. J'avais tenté de crier, mais sa main sur la bouche ne m'en avait pas parmi. L’odeur de sa main m’avait donné la nausée et c'est à ce moment que la logique de ce qui arrivait devenait complètement bizarre. Je ne parvenais toujours pas à comprendre la raison qu’au moment où il avait posé la main sur mon sexe, une horrible odeur apparut immédiatement. Je vois encore ce regard mélangé de peur et de souffrance apparaître sur le visage de cet homme. Il n'a même pas eu le temps de crier que tout son corps avait pris feu et en quelques secondes un tas de cendre me recouvrait. Il m’avait fallu un temps inimaginable pour réaliser l’horreur qui venait de se passer et encore un bon moment après pour surmonter ma paralysie. Sachant que personne ne pourrait me croire, j’avais pris la décision de fuir. Depuis, je passais de squat en squat restant caché pour ne pas être vue. Je ne pouvais demander de l'aide à quiconque sans prendre le risque d'être signalée car comme je m'y étais attendue, la police me recherchait pour meurtre.
Un bruit me fit sortir de mes pensées, sans perdre un instant je me levai puis sortis mon couteau. Je n'ignorais pas qu'avec mes mains congelées, je ne pourrais pas faire grand-chose avec mais, il était hors de question que l'on m'arrête. Je regardai attentivement l'endroit, où du bruit était apparu et vit une ombre bouger, rapidement je me mis en position pour être prête à me défendre.
- N’est pas peur, je ne te veux pas de mal.
- Que voulez-vous dans ce cas ?
- J'ai une proposition à te faire
- Elle ne m'intéresse pas, dégagez où je vous plante
L'homme se mit à rire sans éprouver la moindre peur et continua d’avancer vers moi.
- Tu ne risques pas de me faire un grand mal, tes mains sont tellement gelées que tu tiens à peine ton couteau. Je te demande juste de m’écouter et après à toi de voir si tu acceptes ou non.
Sur ces mots, il s'approcha encore davantage et se plaça à quelque mètre de moi. Il sortit un matériel de son sac puis se mit à préparer un feu. Je refusai de lui avouer, mais la chaleur me fit beaucoup de bien.
- Je me présente, je m’appelle George Porlincove
- Moi ces Lily la chaudasse!
- Là chaudasse ?
- Oui, je suis chaude comme la braise, il suffit de me toucher pour prendre feu.
- Très originale comme surnom voilà ma proposition, je dirige une entreprise et j'aimerai que tu viennes t'installer chez moi pour que tu deviennes mon employé.
- Je ne fais pas dans la prostitution
- Qui te pale de prostitution ?
- Écoutez-vous débarquer de nulle part et vous me proposer un travail donc je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autres que la prostitution.
- Ce n'est pas mon secteur d'activité, je suis plutôt dans l'élimination de nuisible.
- Quel genre de nuisible ?
- Le genre être humain
J’en tombai des nues, jamais de ma vie je n’avais imaginé devenir une vulgaire criminelle. Je pouvais comprendre la raison de son intérêt qu'il me portait, tous les journaux avaient parlé du meurtre que j'avais commis. George ne me laissa pas le temps de répondre, m'expliquant qu'il faisait partie d'une grande organisation et que sa branche a lui était dans l'éradication et qu'en acceptant de venir m'installer chez lui, j'aurais de quoi vivre, que j'apprendrais un métier dont apparemment j'avais de très grandes dispositions pour devenir la meilleure. de plus je ferais la connaissance de sa fille qui avait le même âge que le mien. Avant accepter, je pris vraiment le temps de réfléchir, je n'ignorais pas que juste en passant la nuit dans cet endroit, j'avais peu de chances de me réveiller demain. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander si mes vrais parents seraient fiers ou horrifiés si j’intégrais cette fameuse organisation.
- Je suis d'accord, mais à une condition, c'est que je puisse accepter ou refuser les contrats que j'effectue sans avoir les moindres représailles.
- Pour qu'elle raison acceptée-je que tu puisses choisir tes contrats?
- Je ne sais pas si je vais aimer cela, mais je suis certaine que je ne serais pas en mesure de tuer des enfants par exemple.
- Cela me convient, mais je te préviens également quand acceptant de me suivre, si tu t'avises de me trahir, je te tuerai moi-même.
Après cet accord, je le suivis, j’en profitais pour prendre le temps de l’observer. Il n'était pas bien grand pour un homme, mais sa carrure montrait une musculature qui semblait impressionnante. Nous rejoignîmes une voiture noire qui semblait taillée pour la vitesse. À l'intérieur, j'eus à peine le temps d'attacher ma ceinture que le bolide fonçait déjà.
- Où va-t-on
- Ta nouvelle maison se trouve à Troie, c'est à quatre heures de route, tu peux dormir si tu es fatiguée.
Je ne voulais pas m'en dormir ne sachant si je pouvais vraiment lui faire confiance à cet homme, mais après une heure de route, je ne pus garder les yeux ouverts et m'endormis. À mon réveille, la voiture se trouvait à l'arrêt, en ouvrant les yeux, je découvris un immense portail noir devant le capot.
- Bienvenue dans ta nouvelle demeure!
Je préférai ne pas répondre et regarder le portail s’ouvrir. Dès que la voiture parcourut plusieurs mètres, je découvris une demeure immense. La première chose que je pensai c'est que cette demeure est un château. Puis j'aperçus de nombreux hommes armés patrouillant dans tout le domaine, d'un coup je réalisai que je me trouvais seule dans un endroit inconnu sans que personne qui pourrait me vouloir du bien me cherche et que maintenant cette demeure serait l'endroit où je passerai ma vie sans espoir de retour. Remarque, comme prison, j'aurais pu trouver pire, pensai-je.
Nous descendîmes de voiture pour rentrer dans le château, je ne pus garder la bouche fermée tant le hall d’entrée est immense. Un escalier sur sa droite montait aux étages, George se dirigea droit vers la pièce du fond sans se retourner, je lui emboîtai le pas supposant que j'étais censé le suivre. La pièce du fond était un bureau immense, il m’invita à m'asseoir en face de lui.
- Voilà je t'explique les quelques règles à suivre, tu dois m'obéir ainsi qu'à toute personne que je désignerai comme tes supérieurs. Tu as le droit de sortir dans le jardin autant que tu le désires, mais tu as l'interdiction de quitter la demeure sans escorte tant qu'on n'aura pas fait d'avantage connaissance tous les deux. Dans le cas où tu tenterais de le faire quand même, je placerai un contrat sur ta tête et je peux te garantir que tu n’auras pas le temps de faire quoi que ce soit que tu seras morte.
- Cela me convient monsieur!
- Tu peux m'appeler George ou peut-être un jour papa.
Sur ces mots, il m’invita à le suivre pour visiter la demeure, j’eus l’impression de visiter le Louvre tellement que la demeure était immense et que de nombreux tableaux recouvraient les murs. Je finis par ne plus être capable de me situer. Puis George s’arrêta devant une pièce.
- Voici ta chambre!
Il ouvrit la porte et j’entrai dans la pièce et là je fus estomaquée, ma chambre était immense, je vis un lit à baldaquin comme celui de blanche neige. Une bibliothèque vide mais immense ce qui me prendrait des années pour être en mesure de la remplir. J'ouvris une porte et tombai dans un dressing vide, aussi grand que la chambre et en ouvrant une autre porte découvris une salle de bains personnels qui contenait un Jacuzzi donnant l'impression d'une piscine. Je remerciai George pour ce palace, dont il fut ravi de me voir si impressionnée. Il m'expliqua que le lendemain, j'irais accompagner de ces hommes dans les magasins pour remplir mon dressing. Nous rassortiment pour se diriger vers une dernière prote, il frappa et attendit que l'on nous invite à entrer. À l'intérieur, je vis une fille d'une beauté qui me rendit jalouse, elle portait une robe qui mettait en valeur des formes que je ne possédais même pas.
- Lily, je te présente Vanessa.
Je n'eus pas le temps de parler, que Vanessa se précipita sur moi et me prit par les bras. Alors que tout allait bien jusque-là, Vanessa se mit à pousser un hurlement. Je ne compris pas immédiatement ce qui se passait, jusqu'à ce que je voie ses mains brûler. Réalisant qu’un peu plus tôt j’avais laissé ma veste dans ma chambre. Par conséquent, j'avais les bras nus ne protégeant plus mon entourage de ma peau.