Cruelle [ Dystopie ]

[fannie523]

Trop cool

[Lauriane3]

Hello !
Voici le second chapitre de "cours".
J'espère que vous aimerez, bonne lecture !!
PS: laissez un commentaire ça me fera plaisir



CHAPITRE II

large.jpg (36.38 Kio) Consulté 534 fois

Après avoir délivré mon choix au soldat, j'avais passé la nuit à l'accueil, dormant sur un banc de la salle d'attente. Enfin, plutôt essayant de dormir. J'avais beau fermer les yeux, compter les moutons, rien n'y fallait. Le sommeil semblait me faire la tête. J'avais un étrange sentiment d'angoisse dans la gorge, dont je n'arrivais pas à ma défaire. Je me passais et repassais l'entretien dans mon esprit, me demandant si j'avais fais le bon choix. Car même si la première solution craignait, j'aurais quand même eu une petite chance de me faire embaucher par quelqu'un. Mais ce qui est fait est fait.
A vrai dire, tout ce changement dans ma vie m’effraie. Avant elle était la plus simple au monde, la plus banale. Car, oui, ici être une orpheline est très commun, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'y avait plus aucune place pour moi. D'un côté j'ai hâte de partir. A part mon frère, je n'ai jamais eu d'amis, j'ai toujours eu peur de donner ma confiance au gens, je me méfie d'eux. C'est comme si je percevais le mal en chacun, la noirceur des gens, et de là d’où je viens il n'y a personne de bien. Mon ancien quartier comptait parmi les pires, il était rempli de meurtriers, de personnes méchantes, horribles.
Pendant toutes ces heures sur ce banc, je pense à la vie, à ma vie. Je détaille tous mes instants, mes treize années, avant d'arriver à une conclusion : je n'ai presque rien vécu. Je n'ai jamais rien fait d'extraordinaire, d'époustouflant, de choses qui mérite une médaille et des compliments. Au moins toute cette histoire va me faire sortir de cette situation, de cet endroit où je suis prisonnière de mon propre corps, où je ne peux rien faire, rien oser, rien que rêver, rêver et rêver. Car je passe mes journées à ça. Je rêve d'un autre monde, un monde où je serais heureuse.
Je passe également beaucoup de mon temps à regarder les choses. J'observe tout. Les murs de notre vétuste appartement, les petites fleurs jaunes et blanches que je vois en passant devant chez le fleuriste, le ciel qui peut prendre tant de couleurs différentes, gris, bleu, noir, orange.
Je regarde les autres enfants qui jouent à 1, 2, 3 soleil dans la cour à deux pas de chez moi, les soldats qui gardent la ville, si immobiles et si sérieux, le beau chat gris aux yeux verts, qui se déplace agilement et silencieusement au clair de la lune. J'aimerais tellement me mouvoir comme lui pour me faufiler entre les portes de la ville.
J'adore observer les étoiles dans la nuit, elles me paraissent si petites d'ici, et ressemble à des millions de points lumineux. Je me les représente comme des pensées, sorties de l'esprit des gens, qui se sont envolées dans l'espace pour devenir des étoiles et rester éternelles. J’aime trouver de la beauté dans les choses.
Il y a autre chose que j'adore faire : lire. Je ne parle pas des journaux que je pique ou des panneau d'informations qu'il y a à l'entrée de la ville, non je parle de vrais romans, avec plein de pages. Je ne peux pas me permettre d'acheter des livres, alors je vais à la bibliothèque. La dame qui la tient est gentille, sinon elle ne m'aurais pas laisser venir trois à quatre fois par semaine pour me consacrer à la lecture durant des heures et des heures. J'aime l'odeur des bouquins, vieux comme neuf,cette odeur indescriptible qui aurait pu sembler banale pour n'importe qui, mais pas pour moi. J'adore me plonger dans ces ouvrages, me noyer dans tous ces mots, toutes ces lignes, toutes ces pages. J'ai l'impression d'enter à l'intérieur du livre, de ne faire qu'un avec lui, de vivre dans l'histoire. J'ai alors la sensation que je suis capable de tout, que je suis invincible, que je peux m'évader, quitter cette ville pour partir à l'aventure. C'est mon monde, ma bulle.
Je me rends tout à coup compte que grâce à ce centre d'entraînement, je vais pouvoir réaliser mon rêve : m'enfuir d'ici.
C'est sur cette pensée que je m'endort paisiblement sur ce banc en bois si inconfortable.

Je rêve.
D'habitude je ne rêve jamais, ou alors je ne m'en souviens pas.
Mais là c'est un peu différent.
Je rêve du pire jour de ma vie.
C'était le jour de mes dix ans. Ma première décennie. Je savais ce qui allait se passer et bizarrement je n'avais pas peur. Peut-être que j'aurais dû. Peut-être que j'aurais dû être terrifiée, mais non. Bien-sûr mon frère n'avais pas dormi. Je pense qu'il a toujours pensé que ce moment n'arriverais jamais, qu'il suffirait de le zapper. Mais c'est arriver.
Le jour de notre dixième anniversaire, la loi stipule que chaque enfant doit se rendre à un « entretien » avec notre chef. Notre commandent. Le problème c'est que n'est pas vraiment un entretien. C'est un instant de torture. De la vrai torture. Car notre chef est un sadique, un psychopathe, dont la plus grande passion est de torturer les gens. Comment nous nous sommes retrouvés avec un commandent pareil ? Je n'en ai aucune idée. Bref, lors de nos dix ans, trente ans et cinquante cinq ans, nous soumissions cette « rencontre » plutôt (ou vraiment) traumatisante. Vous ne souhaitez pas vous y rendre ? Bim, une balle dans la tête ! Ici c'est pas compliqué.
Mon frère m'a dit que je n'était pas obliger d'y aller, qu'il pouvait trouver un moyen. Je lui ai répliqué qu'il n'y en avais pas, que j'allais survivre.
Je m'était rendue au palais. Bon ce n'est pas vraiment un « palais », le truc ressemble plus à une prison. Mais on est obligé de l'appeler comme ça.
Arrivée à l'accueil, je m'était dirigée vers la femme assise derrière un bureau. L'ambiance était finalement plus intimidante que je ne l'aurais cru. Le hall était très moderne, avec un sol blanc, où les chaussures de tout le monde résonnait, des mur blanc, un très haut plafond avec un magnifique lustre doré, et beaucoup de fenêtre et de baies vitrées. Le genre de pièce ultra lumineuse et ultra dur à chauffer et à nettoyer. Je ne me sentais vraiment pas à ma place ici. La seule touche de couleurs était un immense tableau accroché sur le mur représentant... hum... il ne représentait rien en fait, juste des gribouillis digne d'un enfant de quatre ans. Je ne comprendrait vraiment jamais rien à l'art abstrait.
Je ne me rendis même pas compte que j'avais continué de marcher, en fixant le tableau, avant de foncer dans le beau bureau de l'accueil. J'avais marmonné un bonjour en rougissant subitement.
« C'est pour ?
-Euh...L'entretien pour mon dixième anniversaire.
Je crus déceler une petite étincelle de compassion au fond de ses yeux. Elle me sourit tristement.
-Il me faudrait ton nom.
-Je m'app...
Je fus interrompue par une voix d'homme.
-Bonjour.
Je sursauta vivement au son de cette voix posée mais dure comme du béton. Je me tourna pour observer à qui elle appartenait. Un homme, la quarantaine, se dirigeait vers nous, ses yeux si bleus et si profonds qui me regardait avec insistance. Je le reconnus immédiatement. C’était lui. Le chef sadique.
-Bonjour, monsieur, fit doucement la femme derrière son bureau.
-Bonjour, Sonia. Je suppose que cette jeune fille est là pour son dixième anniversaire ? sa voix qui était si froide il y a quelques instants était à présent douce et gentille.
-Oui, monsieur, répondu Sonia en me jetant un rapide coup d’œil.
-Venez, me dit-il et il tourna les talons
Je le suivis, et examina sa posture plus attentivement. Il avait une démarche souple et agile, mais semblait fort avec ses larges épaules. Sans m'attendre il avançait rapidement, à travers les couloirs clairs du bâtiment.
A force d'observer les gens, j'arrivais toujours à les cerner, à comprendre leur personnalité. Il fallait dire qu'il n'avais pas vraiment l'air d'un psychopathe. Il débordait de charisme et de confiance en soi, et ça se voyait à des kilomètres. On aurait presque pu le trouver séduisant, si il n'y avait pas cette expression cruelle sur le visage. Cet homme n'avait pas une tête de fou, mais plutôt celle d'un manipulateur, d'un menteur qui arrivait toujours à ses fins. Quelqu'un d'intelligent.
-Par ici, fit-il en me désignant une porte au fond du couloir dont nous venions de nous engagez
Nous marchâmes silencieusement jusqu'à ce bureau, dont la porte était faite en bois clair.
Arrivé devant, il l'ouvrit , laissant apparaître une pièce de taille moyenne meublé avec goût, dans des tons verts et noir corbeaux. Il s'avança à l'intérieur avant de s’asseoir dans un long canapé de cuir noir.
-Je vous en pris, me dit-il, m'invitant à prendre place en face de lui, sur un fauteuil.
Je m'avança d'un pas hésitant, ne me sentant pas à la place dans cette pièce luxueuse. Je trouvais la situation de plus en plus bizarre.
Après m'être installée, je décida de prendre sur moi et d'aller droit au but.
-Vous n'allez pas me torturer ?
Il éclata de rire, ce qui me rendu encore plus perplexe et qui me surprit d'abord, je ne m'attendais pas à de l'amusement de la part de lui, puis je remarquai le ton amer qu'il avait employé.
-Ce sont des rumeurs, expliqua-t-il
-Alors, pourquoi...
-Pourquoi je pers mon temps si précieux à discuter avec une gamine de dix ans ?
-Oui.
Je n'avais plus peur de lui. Je savais maintenant qu'il n'allait pas me faire de mal, mais qu'est ce qu'il attendait de moi ?
-C'est très simple. Notre société fonctionne sur l'obéissance de ses citoyens. Sur leur loyauté. Et voyez-vous je suis très fort pour devinez qui est loyal et qui ne l'est pas.
Je grinçai des dents. J'avais détesté ce gars avant de le rencontré, à présent que je l'avais vu en chair et en os je le haïssait, et savoir que nous avions le même talent pour sonder les gens me mettait en colère. Je ne voulais avoir rien avoir avec ce type.
-Et que pensez-vous de moi ?
J'avais lâcher ça avec une voix insolente, ne pouvant retenir ma rage intérieure. Je compris tout de suite qu'il n'allait pas apprécier.
-Avez-vous des proches ?
-Qu...quoi ?
-C'est pourtant simple comme question, vous avec des amis, une famille ?
Je ne savais pas quoi lui dire, j'avais peur de ce qu'il voulait faire, mais de toute façon il pouvait tout savoir de moi, il n'avait qu'à aller consulter mon dossier.
-J'ai un frère.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
-Vous savez ce que je peux lui faire à votre frère ? Je peux le tuer.
Ces paroles me frappèrent à la poitrine comme si on avait enfoncé un poignard dans mon cœur. Il me menaçais , et je sentais qu'il n'était pas du genre à plaisanter. Il se pencha jusqu'à effleurer mon oreille de ses lèvres, et je n'étais plus capable de bouger, j'étais pétrifiée. Mon cœur battait si fort que j'étais sûre qu'il l'entendait, et mon sang se glaçait dans mes veines, si bien que ma peau se recouvrit de chair de poule. Je frissonnai, sentant son souffle froid sur mes cheveux. Le temps s'arrêta et il se délecta de ma peur, de savoir que j'étais à sa merci, assise là les mains sur les cuisses, une boule dans la gorge et la respiration sifflante. Il savoura chaque moment quand il me glissa un murmure à peine audible en articulant le plus possible, pour graver ses mots dans mon esprit et qu'ils y restent pour toujours, comme des cicatrices, des cicatrices invisibles.
-Il va falloir apprendre à se tenir et à mieux me parler. Parce que en un seul claquement de doigt votre cher frère meurt. Je peux faire exécuter toute les personnes que vous voyez. Votre voisine de classe en maths, le facteur de votre quartier, les soldats qui garde les environs de votre maison. Je peux tuer la gentille dame de l'accueil, cette Sonia qui n'est bonne qu'à répondre au téléphone, et je peux le faire sous vos yeux en vous obligeant à regarder chaque seconde de son calvaire. Je peux faire de votre vie un enfer, je peux vous priver de nourriture, de logement ou du simple fait d'exister. Je peux aller arracher des bébés à leurs mères et vous obliger à les étrangler, les voir pleurer jusqu'à ce qu'il rendent leur dernier souffle. J'ai le pouvoir de supprimer qui je veux, alors si j'étais vous je parlerai à mon chef autrement.
Il se leva subitement et ouvrit la porte d'un cou sec.
Puis d'un coup l'homme cruel et froid se transforma en un gentil monsieur au sourire angélique. On pouvait dire qu'il savait joué la comédie.
Les jambes tremblantes je me dirigea vers la sortie de cette pièce et avant que j'en franchisse le seuil, il me lança une dernière réplique.
-N'oubliez pas ce que je vous ai dit, petite fille. Au moindre faux pas, tous le monde meurt.
C'est depuis ce jour là que je ne rêve que d'une chose. Tuer cet homme qui m'a volé ma douce naïveté enfantine, et dont les paroles résonnent encore dans ma tête, comme un présage de mort.



« Mademoiselle ?
Je me réveillai en sursaut, complètement désorientée. Où étais-je donc ? La lumière me frappa au visage, si bien que je mis mon bras devant les yeux en gémissant.
-Excusez-moi mademoiselle. Mais on vous attends.
-Quoi ?
Puis je me souvins. L'entretien, la nuit sur le banc, le rêve de ma pire journée, tout ça tout ça.
-Ah... Oui désolé.
J'ouvris avec une grande difficulté mes yeux pour apercevoir un homme, plutôt grand et vraiment musclé, portant de grosses lunettes noires et un uniforme militaire. Ses cheveux foncés étaient taillés en brosse. Il était bronzé. Et il se la pétait. Oh mon dieu, qu'est qu'il se la pétait ! C'était hallucinant. Il avait les mains de les poches et me toisait avec un regard prétentieux.
Je me releva, le dos et les articulations tout endoloris, je sentais les marques des lattes du banc sur mon corps. Aïe.
-On m'a chargé de vous escorté au bâtiment où se déroulerons vos tests pour entrer à l'RJA.
-L'RJA ? dis-je en m'étirant, la voix déformée par la grimace de douleur qu'occupait mon visage
-Le Recrutement des Jeunes pour l'Armée.
-Ah.
Il y avait quelque chose dans sa voix qui m'énervais vraiment.
-Je passe déjà les tests ?
-Oui, pourquoi ?
-Non, c'est juste que … ça va un peu vite.
Il me jeta un de ces regards qui me donne envie d’assassiner quelqu'un. Un mélange de compassion, de pitié, de mépris et d'hypocrisie. Argh. Je crois que je vais vomir.
-Ne vous inquiétez pas.
Il me conduisit à une voiture, plutôt une sorte de van noir, garée devant le centre pour orphelins. Il ouvrit la portière arrière avec un petit sourire de gentleman. Si ce gars est un gentleman, alors moi je pèse quatre-vingt dix kilos.
J’entrai dans la voiture, dont les sièges étaient en cuir. Le gars monta à l'avant, puis démarra. Au bout de cinq minutes, il me regarda dans le rétroviseur avant de me parler.
-Alors chérie, quelle est la raison pour laquelle tu te lances dans des épreuves que tu es presque certaine de rater ? Explique moi, je ne comprends pas, me lança-t-il son air supérieur dans les yeux.
-Vous pouvez juste la fermez ?
Wow, je suis trop intelligente de lui dire ça, super. Il va me tailler en pièces.
Mais, au contraire de ce que je pensais, il éclata d'un grand rire moqueur.
-Tu as du cran, c'est bien. Mais parle moi autrement petite et réponds à ma question.
-Silence : action, fait de se taire, de ne rien dire.
Là il va vraiment mal le prendre.
Il tourna la tête d'un coup vif, me foudroya du regard. Oups.
-Tu devrais vraiment avoir peur de moi !
-C'est certain monsieur je-ne-sais-pas-quoi. Mais le problème c'est que vous ne m'effrayez pas. Vous êtes ridicule avec votre prétention complètement stupide.
Il me fit les grands yeux. Personne ne devait jamais lui avoir parlé comme ça. C'était vrai, je n'avais pas peur de lui, et je ne savais pas pourquoi, c'était comme si quelque chose me soufflait qu'il n'était pas dangereux. Sauf qu'il l'était. Il gara sa voiture brutalement, se tourna vers moi, attrapa son pistolet...

Tout à coup quelque chose fonça dans la voiture.

[zmeia]

Coucou, me voilà comme promis, et je trouve ton histoire vraiment très prometteuse, surtout qu'elle nous emporte dans un univers de peur que j'adore (bon j'avoue, je suis un peu sadique sur les bords ). J'aimerais bien lire la suite, si tu voulais bien me prévenir stp

[Sobooks]

J'adore ton prologue ! Il est très bien écrit, il donne vraiment envie de lire la suite

[Sobooks]

J'aime beaucoup ton histoire, elle a l'air intéressante et est très bien écrite. La fin du premier chapitre est géniale et c'est vrai qu'il est un peu court, mais ça donne du suspens, et puis, tu compenses avec le chapitre 2 qui est plus long Il y a des petites fautes, mais pas très importantes, on voit que ton texte a été travaillé. Et enfin... le chapitre 2 est waouh ! Je ne trouve pas de mots, c'est vraiment génial et j'ai vraiment hâte de lire la suite ! Est-ce que tu pourrais me prévenir quand il sera posté ?

[Rea12]

Ah. Ah. Ah. Aaaaaah. Quel prologue ! Woouuaw !
Je suis tombée sur ton prologue en explorant les murs de Booknode et... *roulement de tambour accompagné de danseuses orientales* (quel suspense) ... J'adooooore. Ton prologue est très bien écrit, j'adore comment tu décris la scène. De plus la dystopie est l'un de mes genres préférés. Ça promet
Je file lire tes premiers chapitres

[claclacha12]

AAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!! C'est quoi ce truc de dingue !! WHAOU WHAOU WHAOU j'adore je suis ... attend 2 seconde je referme ma bouche parce que là je suis stokché ce que t'as écrit c'est vraiment magnifique on dirait que les mots volent sur la feuille pour atterir directement dans notre coeur... On est touché par tous les sentiments que ce texte exprime et ... en gros c'est une BOMBE et le fait que tu répètes plusieurs fois la même phrase ça apporte quelques chose ( positif bien sûr au texte ) continue comme ça et encore BRAVO

Au fait :

JE VEUX SUIVRE !!!

[Meynie]

J'adore ton histoire mais ... pourquoi? pourquoi tu arrête ton histoire pile au moment où ça chauffe???
Sinon, je trouve que c'est une belle avancée. J'ai trop hâte d'arriver au moment où ils vont tester ses capacités! Parce qu'elle va réussir, hein? Y a interêt...

[claclacha12]

Salut je me suis permis de corriger ton texte avec un logiciel spécfique pour la ponctuation et les fautes d'ortho si tu veux voir la version corriger fait le moi savoir je te l'enverrais ( en privée si tu veux ( mêm si je ne sais pas comment fair )) bon juste voilà désolé si ça t'as paru déplacé de faire ça

[elena&bonnie]

Super ton histoire! Tu me transportes dans ton univers
Pourras-tu me prévenir pour le chapitre 3 please

[venonial]

Wahouu ! Putain pour un début, ça envoie du lourd !
Pardon pour mon vocabulaire, mais franchement ce prologue en dit long sur la suite...
J'adore ton style d'écriture, c'est très intrigant, ton écriture nous transporte, et du coup on a envie de savoir ça : wheeerrrree iiisss thhheee nnneeexxxttt ppppaaaarrrttt ?????
Bon trêve de plaisanterie, j'ai remarqué qu'il y avait de nombreuses répétitions mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça et le fait que tu répète plusieurs fois le nombre 17, ça comment dire ... donne plus de suspens, enfin pour moi, j'pense que tu l'as fait exprès ..
Eh bien eh bien .. « Obéis et tu vis ;Désobéit et tu meurs » je ne vais pas vous cacher que cette phrase elle pèse lourd ! J'l'adore !! Perso si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai opté pour un « Obéis et tu vis; Désobéit et tu crèves » J'trouve que ça aurait donné un caractère plus fort au personnage, mais après j'dis ça j'dis rien... (Le personnage avait l'air d'être forte et courageuse)

Donc comme tu aurais pu le constater, j'ai bien aimé ton prologue et j'ai hâte de pouvoir lire la suite ✌ ✌ ✌ ✌
Ofaite je sais c'est over smiley mon commentaire hihi

[claclacha12]

Courir.

Courir vite.
Courir loin.
Courir plus.
Ce sont les seules pensées qui me traversent l'esprit.
Je cours, je cours, je cours. Pour leur échapper. Pour sauver ma vie.
Courir.
C'est ce que je fais depuis des heures et des heures, sans ralentir, sans fléchir, rien qu'en gardant en mémoire ce qu'il y a derrière moi, ce qui me donne envie de m'envoler, de voler le plus loin possible de cet endroit. Mais je ne peux pas voler. Alors je cours.
Les éléments semblent s'opposer à moi, mais je cours.

Le vent m'irrite la peau, il me fait voler les cheveux en les secouant dans tous les sens. Je sens son rude contact passer en dessous de mes vêtements pour les faire s'envoler. Il s'insinue en moi pour essayer de me faire ralentir. Mais je cours encore plus vite. Plus vite. Malgré le vent.

Le froid me transperce, attaque chaque parcelle de mon corps, laissant une empreinte glaciale sur ma peau. Je frissonne, je tremble, je claque des dents. Il veut me faire stopper net. Mais je cours toujours plus loin. Plus loin. Malgré le froid.

La douleur me prend comme une tempête, une tornade incontrôlable qui me détruit, explose complètement et littéralement chaque membre, chaque morceau, chaque organe, chaque os, chaque cellule de mon corps. Elle m’ordonne d'arrêter, de me reposer, d'attendre du secours en pleurant. Mais
Je ne pleure pas. Je ne pleure pas. Malgré la douleur.

Les sentiments sont les Pires. Ils ont l'air de se battre à l'intérieur de moi, de réduire mon corps à un champs de bataille, un champs de bataille où s'oppose la tristesse, la joie, la peur, la colère, la culpabilité, la jalousie, l'envie, l'amour, la méchanceté. Ils me rongent la gorge, me coupent le souffle, m'horrifie, me piétine de la tête aux pieds. Me hurle de devenir folle, faible, pour que les gens aient pitié de moi. Mais ils ont torts. Car je suis forte, que je vais les vaincre et que je ne deviendrais pas folle. Jamais. Alors je cours, je cours tellement que cela en semble impossible.

Je n'en peux plus. Mon corps va se briser, il va se briser en deux, en trois, en de centaine de millions de morceaux, si je n'arrête pas de courir. Mais je me souviens. Je me souviens de cet endroit que je fuis, de cet endroit inhumain, horrible. Je me souviens de cet homme. Cet homme qui torturait tout le monde. Qu'on soit jeunes ou vieux, femme ou homme, beau ou laid, gentil ou cruel, tout le monde se faisait torturer. Il aimait torturer les gens. Il adorait ça. Tout le monde y passait et personne ne protestait, car si on protestait, si on osait dire un seul mot pour le contredire, on se faisait tuer, nous et notre famille entière. C'était la règle là-bas : « Obéis et tu vis ;Désobéie et tu meurs ». C'est ça que je fuis. Ça qui me donne des ailes, qui me donne la force de courir autant, d'ignorer le vent, le froid, la douleur et les sentiments.

Je cours.

Car un sentiment a pris le dessus. Un sentiment a gagné la bataille qui se déroulait en moi. La colère. La colère contre l'endroit d'où je viens. Une colère refoulée et retenue trop longtemps, beaucoup trop longtemps. La colère ne fait plus qu'un avec moi. Et cette colère contredit mon corps. Cette colère me dit d'avancer.
Courir plus vite, plus loin. Plus loin.
Alors je cours. Je cours, je cours, je cours.

Puis d'un seul coup … J e t o m b e.

Je tombe et c'est le noir. Ma vie défile devant moi. 17 années de misère. 17 années prisonnière. 17 années où l'on m'a dictée tout ce que je devais faire, et tout ce que je ne devais pas faire. 17 années de pauvreté, de vie rude, de torture.

Je me rappelle.




ET voilà texte corrigée en ponctuation et orthographe et tout le tralala ( désolé je prends beaucoup de place sur cette page )

[lisa3b]

C'est génial !!!! J'adore ton style d'écriture Ton histoire a l'air super bien construite. J'aime trop l'insolence de ton héroïne. Voila voila, j'attend la suite avec impatience.

Ah oui, merci, c'est vraiment gentil de me prévenir

[Creature]

J'ai rien de constructif à dire
...
...
LA SUIIIIIIIITE !

[Jenilana]

Super chapitre !!! J'adore ton héroïne, elle se laisse pas faire c'est bien D'ailleurs on ne sait toujours pas son nom, c'est fait exprès ?
Bref, j'ai hâte de savoir la suite, continue de me prévenir stp !!!^^

[cloe812]

De mieux en mieux! J'ai remarqué des petites fautes mais c'est que des détails qui ne gâchent en aucun la lecture! Continue comme ça!;)

[Petit_cofee]

Franchement c'est sympa ! Je veux lire la suite alors stp, poste ton lien sur mon mur ^^ Merci !

[leleasun]

Coucou ! Je viens de lire ton prologue et franchement... il est super ! Ca me demande envie de lire la suite Est-ce que tu pourrais me prévenir pour la suite ?

[maclem]

C'est vraiment bien ! On est dès le début dans l'histoire ! J'espère que tu vas continuer pour que l'on puisse lire la suite

[Yonarin]

Coucou !! Me voila suite a ton message.

J'aime beaucoup ton prologue, c'est un prologue vraiment riche en émotion. On est dans sa tête, on comprend pas le contexte mais c'est pas grave parce que ça nous empêche pas de comprendre l' héroïne. On a envie de savoir la suite, justement de connaître plus le contexte.
L'écriture est fluide et enrichissant. L'idée de ton histoire m'a l'air tout a fait extra !
Tu as un très bon style d'écriture !

Lovebook23

PS: Je vais aller lire les chapitres 1 et 2 de suite ^^

[Yonarin]

Coucou !!

Alors voila, je trouve que ces chapitres ont été super !! Vraiment !!
L'écriture reste fluide. Elle est comme une ligne droite, rien ne bloque notre lecture. Les répétitions ne me dérange pas car la majorité on est dans le présent et dans l'énonciation donc je trouve ça normal. J'aime beaucoup le fait de connaître des petits morceaux du passé de l' héroïne. Tu joues avec le temps, passé, présent et le futur ( prologue ) en pensant a changer l'écriture, le temps des verbes etc ... et ça c'est incroyable ! Tout le monde ne sait pas jouer avec le temps comme ça ! On ne se perd pas trop et on comprend parfaitement le contexte malgré ces changements.
On est pas vraiment éclairé sur l' histoire mais ça incite notre curiosité et donne du mystère !!
J'ai vu quelque fautes d'orthographe mais qui sont vraiment toutes petites.
L' histoire est vraiment géniale et le suspens est là.

Bref, j'aimerais beaucoup que tu me préviennes pour la suite !!

Lovebook23

[Analia]

Salut !

Me voilà comme tu me l'as demandé !

J'aime beaucoup l'idée de ton histoire et j'ai hâte de voir comment elle va évoluer. L'écriture est assez fluide même si par moment y a quelques petites fautes d'orthographe, enfin sinon j'aime beaucoup tout ce suspens mais la réaction de la fille quand elle parle au mec à la fin du chapitre 2 ; elle est suicidaire ou quoi ?
je trouve que c'est une peu abusé, elle est toute seule et c'est une gamine elle devrait avoir la trouille et pas lui répondre comme ça enfin après c'est vrai que ça la rend encore plus spéciale
C'est pour ça que j'ai vraiment hâte de voir comment tu vas développer tout ça

Bonne continuation !

[dadotiste]

Merci de consulter le Règlement d'Essais et créations en plusieurs parties.

[elisacalypso]

J'aime beaucoup ce prologue, je vais aller voir tes chapitres en espérant qu'ils soient aussi bons!

[Marshoo]

Hey ! Il m'a fallu un peu de temps pour lire ce deuxième chapitre, j'étais en vacances : (Oui, je sais on s'en fou, mais c'est tellement rare que ça m'arrive, donc je partage allègrement ma joie !)

Bon, revenons en à nos moutons.
Ecoute, je trouve que la suite est bien. Mais, commençons par le négatif (il n'y en pas beaucoup), au moins ça sera fait. Il y a toujours des problèmes syntaxiques. Fais vraiment attention au temps des verbes que tu utilises, parce que plusieurs fois ça m'a coupé l'élan donné par ta plume, et c'est dommage. Bref, conjugue bien tes verbes afin de rendre tes sauts dans le temps plus fluide et agréable à lire : que tu jongles entre ces temps n'est en soit pas un défaut, mais fais attention, car ça peut vite devenir ingérable pour toi et pour le lecteur Cantonne toi au présent pour les événements présents et au passé pour les souvenirs. A toi d'apprendre à jongler ! Mais franchement c'est pas mal déjà.
Quelques fautes se baladent encore à droite et à gauche, mais en te faisant relire je pense que ça sera facilement évitable En soit, rien de bien dramatique non plus, c'est en écrivant qu'on s'exerce le mieux tu me diras !
Le deuxième point qui m'a dérangé, c'est le commandant (et pas commandent ^^). J'ai un peu trouvé ça "enfantin". Ne le prends pas mal, mais à mon humble avis, c'est un "gentil" manipulateur sadique. Il aurait fallu que tu approfondisses ta description de ce personnage pour lui donner une dimension plus inquiétante à mon sens.

Par contre, le positif. Ton style, qui malgré tout me porte et m'emporte dans cet univers perturbant, dont on ne sait rien. J'adore être dans le flou comme ça, je trouve que ça donne une saveur complètement différente aux révélations et aux événements ! Bref je trouve que tu écris bien, et que tu as beaucoup d'imagination.
Personnellement, je ressens vraiment ce que vit/pense l'héroïne (même si on en sait toujours pas des masses sur elle ! ^^). Elle a du cran quand même !
Bref, grâce à ton style et à ta plume, tu nous fais entièrement rentrer dans l'histoire. C'est hyper prenant. Je veux savoir la suite ! (oui, je suis une fille impatiente, mais j'assume !)
Non franchement, tu fais du bon travail : l'histoire est hyper intéressante, tu as du talent (il y a des petites erreurs mais ça, ça s'arrange) et tu sais manier les mots. Je ne me fais pas de soucis pour la suite de ton texte, je sais que tu vas me permettre de voyager encore un peu avec toi !

Bonne continuation en tout cas, et bravo pour ton histoire.
(J'ai déjà dit qu'il me fallait vite vite la suite non ? ^^)

[Galeria51]

A pars le fait qu'il faut vraiment que tu revois ton passé simple à la première personne du singulier xD c'étais très bien, comme d'hab, préviens moi pour la suite ! ^^

[Viola99]

Coucou! J'aime beaucoup tu écris bien mais tu fais quelques petites fautes dont deux qui sont plus choquante que les autres :

je choisis avec munition ceux que torture : c'est "avec minutie" ou "minutieusement"

je me réveilla : c'est je me réveillai (les verbes du 1er groupe se conjuguent -ai a la première personne du singulier au passé simple)


Mais a part ca c'est génial préviens moi pour la suite stp

[mathildelmy]

Wouahh j'aime beaucoup ton style, surtout dans le prologue : on ressent une atmosphère pesante, le poids des émotions qui parcourent l'héroïne. J'ai hâte de lire la suite, de découvrir comment ça va se finir tout ça. Préviens moi