Salut, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Sacha, j'ai 13 ans et je suis Directioner ! Ca fait quelques temps que j'essaie de trouver pleins d'idées pour faire une fanfiction avec les 1D ! =) J'ai lu beaucoup de fictions avec le groupe sur le net, et celle-là va (je l'espère) changer un peu, et Hope You Like ! ♥
Ma main se porta sur le col de mon sweet pour le remonter lentement sur mon nez. Il faisait un froid de canard dans la voiture, mais bon, il fallait bien s’y attendre, le chauffage ne marchait plus à cause de toutes ces heures de route pour aller aux sports d’hiver, en France. On revenait de vacances dans notre pays d’origine.
Je m’appelle Sacha, et j’ai dix-sept ans. Nous avions décidés d’emménager à Londres peu après le décès de ma grand-mère paternelle, il y a trois ans. Mes parents étaient désormais ma seule famille, je n’avais personne d’autre. Autant vous le dire tout de suite, je les aimais à un tel point que j’aurais même pu donner ma vie si ça pouvait sauver les leurs.
Il faisait nuit noire, et mon père roulait doucement. Nous avions passé la soirée dans un avion pour traverser la mer. Je jetais un rapide coup d’œil à ma montre qui m’indiquait une heure du matin passée. La rue était vide et mon père s’engagea dans une ruelle peu fréquentée. Il arriva ensuite à un carrefour et freina. Je me mis à soupirer ce qui fit de la buée sur la vitre. Mon père se mit alors à accélérer sans aucune raison, alors je débouclais ma ceinture et passais la tête entre les sièges de mes parents. Je lâchais un cri en voyant que mon père et ma mère s’étaient tous deux endormis. La voiture allait de plus en plus vite et je secouais mon père violemment en le suppliant de se réveiller. Je vis alors des phares devant nous, et la dernière vision que j’eus fut celle de mon père, ouvrant les yeux.
La douleur… La douleur, si vive, si menaçante… J’ouvris les yeux et découvris une scène horrible. Un camion blanc venait de percuter violemment notre voiture. J’essayais de me lever mais ma jambe était bloquée sous un siège. Je tirais de toutes mes forces et vis une entaille ensanglantée. Je fis une grimace de douleur et me levais. Je ne pus étouffer un sanglot. Mes parents étaient… et moi… Oh mon dieu. Je lâchais alors une cascade de pleurs. Je n’avais jamais autant pleuré qu’en ce moment précis, sur ce qu’il restait de la voiture de mes parents. J’entendis alors des sirènes au loin et pris peur. Je sortis de la « voiture » et repéra un sac, je reconnus que c’était le mien. Je le pris dans mes bras et partis en courant vers l’immeuble qui se trouvait juste sur le côté de la route – je boitais tellement j’avais mal. Je me cachais derrière une voiture et me mis à pleurer très fort. Mes parents auraient dû rester en vie. J’aurais dû mourir à leur place… Je frappais le sol de mes poings tout en pleurant quand j’entendis que les secours étaient arrivés. Je me penchai sur le côté de la voiture en me coupant la respiration pour essayer d’arrêter de pleurer. J’ouvris la bouche en grand en voyant qu’ils avaient mis mes parents, ou plutôt leurs corps, sur des brancards. Je recommençais à pleurer et je me levais.
Je partis et trouvais une rue déserte. Je m’assis contre une poubelle et à peine après avoir fermé les yeux pour me remettre à pleurer, un inconnu avec une capuche noire m’aida à me relever et me souleva en mettant ses mains sous mes cuisses et en me collant à lui. Bon, c’est peut-être mieux de se faire kidnapper que de se retrouver dans une famille d’accueil ! pensais-je ironiquement même si mon cœur souffrait. Je m’endormis dans le creux du cou de l’homme qui m’emmenait. Je trouvais ses bras… protecteurs…
J’ouvris les yeux sur un jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux d’un magnifique bleu océan. Je bondis et aussitôt je le regrettais ; ma jambe (même mon corps tout entier) me faisait horriblement souffrir. Je dévisageais un instant le garçon et me rendis compte que j’étais en sous-vêtements. Mais cela ne m’arrêta pas de fixer le garçon. Il me disait quelque chose… Blond, yeux bleus, tenue de sport… Je triturais alors nerveusement les bracelets autour de mon poignet décorés des visages de cinq jeunes garçons qui formaient mon groupe de musique préféré.
-OH MY GOD, articulais-je en me remettant à pleurer de plus belle.
Puis je me remémorais en une seconde les évènements de la nuit et je fus secouée par de gros sanglots. J’étais toute rouge, j’avais honte de pleurer devant mon idole... Je devais passer pour une fille immature.
-N’aie pas honte de pleurer, chuchota Niall Horan. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais…
Il s’arrêta là et monta sur le lit avec moi. Il avait l’air triste et je me souvins alors que j’étais en sous-vêtements et un silence gêné s’installa.
-Je voulais juste regarder tes blessures pour te les soigner, dit-il dans un soupir.
Il sortit de la chambre et je m’allongeais sur le lit. Où étais-je ? Chez Niall ?! C’était donc lui qui m’avait sauvée, dans la rue… Il revint vite avec des produits désinfectants et cicatrisants dans les mains. Il s’assit à côté de moi et plongea son doux regard dans le mien. Il commença ensuite à nettoyer mes plaies, qui je trouve, était très gentil de sa part car il ne me connaissait pas.
-Au fait, c’est un peu débile mais tu sais mon nom alors que je ne connais pas le tien, déclara-t-il en souriant.
-Sacha, dis-je la voix tremblante.
-Jolie prénom, souffla-t-il. Sacha comment ?
-Le Grand.
-T’es française ? demanda-t-il surpris.
-Oui, mais on… a déménagé ici il y a trois ans.
-Ok. Tu veux bien me dire maintenant ce que tu as eu, s’il te plaît ?
Il me lança un sourire triste. Il a juste eu pitié de moi quand il m’a vue dans la rue, je le savais. Je ramenais mes jambes sur le côté – ce qui m’arracha un petit cri – pour que Niall ne puisse plus me soigner. Pourquoi il faisait ça, d’ailleurs ?
-Tu ne veux pas me dire la raison de tout ça, alors laisse-moi au moins te soigner.
Il vit que je ne répondais rien et il partit chercher de l’eau. Je lui arracha presque la bouteille des mains tellement j’avais soif.
-Niall, je peux rester là, hein ? lui demandais-je.
-Demain matin, je devrais partir pour la tournée Take Me Home… Tu habites où ?
-Nulle part. Enfin si, dans la rue.
-Tu viens avec moi en tournée, la coupa-t-il.
J’écarquillais les yeux de surprise.
-Que vont dire les autres ?
-Ils ne sauront pas. Je vais te cacher.
-Mais c’est impossible, je vais te gêner, en plus…
-Mais non, tu verras.
-C’est de la folie ! Je ne suis qu’une fan qui est tombée à vélo !
-Tu fais du vélo entre une et deux heures du matin, toi ? dit-il sur le ton de la plaisanterie.
Une larme roula sur ma joue.
-Pardon…
-C’est rien. Ce n’est pas de ta faute.
-Tu ferais mieux de dormir, je te mettrais des bandages demain midi avant de partir.
Je ne pouvais pas accepter cette idée, mais Niall avait l’air tellement heureux de pouvoir m’aider que je ne dis rien quand il m’aida à me faufiler dans les draps. Son regard croisa le mien. Ses yeux d’un magnifique bleu, je les avais vus en photo tellement souvent que j’en connaissais chaque pigment… Il éteignit la lumière et ferma la porte. Je m’endormis des papillons dans le ventre, sensation que je n’avais encore jamais éprouvée.
Donnez vos avis, et dites-le pour être prévenue ! ♥