L'eau verte [Film : Peter Pan]

[ananas1]

L’EAU VERTE

« Le mal ressemble à Peter Pan. Il possède le privilège horrible et horrifiant de l'éternelle jeunesse. »

PARTIE 1 :

« - En quoi n’ai-je pas d’envergure ?
- Tu n’es qu’un enfant... »

Peter pan … un de mes dessins animés favoris. J’avais maintenant 15 ans et toujours autant de fascination pour cette histoire, à vrai dire nous étions tous dans la famille en admiration sur ce Disney, ce qui se révèle compréhensible avec le prénom que je porte : Wendy.

Mon cousin Michael ; considérait comme mon frère depuis qu’il avait emménagé avec nous à la mort de ses parents ; et mon frère John m’attendaient pour le repas, on le prenait souvent ensemble sur la terrasse embellit de mimosa, situé derrière notre maison en brique. La vielle table que mon père avait acheté ; en fer blanc ; supportait nos poids. Après que nos ventres soient remplis, nous nous installions sur l’herbe et chacun notre tour nous jouions un personnage de Peter Pan.

- « Rêve ta vie en couleur... C’est le secret du bonheur ! commença Michael

Pendant une bonne demi-heure nous imitions chaque personnage, chaque réplique à la perfection. Ma mère coupa court à notre activité arriva un sourire dévoilant ses dents jaunies par la cigarette.

- « Les enfants ! j’ai une sacrée bonne nouvelle ! »

Et dans la même impatience, elle rajouta :

- « Mamie, veux que vous veniez passer les vacances dans sa demeure : NEVERLAND. »

Nous nous regardèrent tous les trois : d’un côté c’était génial… mais d’un autre c’était ennuyant. La demeure de grand-mère était vraiment immense ; en bois à deux étages, avec de grandes et joyeuses chambres aux couleurs chaudes et vives ; elle était en plein sur une colline d’un petit village ; face à la mer ; ayant très peu de voisins ainsi très peu d’enfant on pouvait aussi bien s’amusait que ne trouvait aucune occupation.

Ce qui nous avait attiré la première fois dans cette maison, c’était son nom : NEVERLAND qui veut dire pays imaginaires en français. Nous n’étions plus retournés depuis la mort de grand-père à mes 11 ans. Je souriais à ma mère et rentrait débarrassant le reste de notre collation, les garçons ; eux ; trop pressés montèrent dans leur chambre préparer leurs valises. Les tournesols cueillit hier dans le jardin diffusait une certaine pétulance dans la cuisine tandis que ma mère s’asseyant sur la chaise me regarder.

- « Tu n’as pas l’air si contente, pourquoi ?

- Si je le suis mais à mon âge c’est normal qu’ont perçoivent le pour et le contre

- Hum …»

J’emportais mon sac dans ma chambre laissant ma mère à ses réflexions. La soirée allait s’annoncée calme, j’embrochais mon bouquin Cœur d’encre pour continuer le chapitre 38 accompagné de l’extrait de Peter Pan.

-« à peine la fée avait-elle surgi que la fenêtre s’ouvrit en grand sous l’effet du souffles des étoiles et Peter Pan sauta dans la pièce. Il avait transporté la fée Clochette pendant une partie du trajet et sa main était encore saupoudrée de poussière enchantée. Clochette lui déclara que l’ombre était dans la grande boite, elle faisait allusion à la commode et Peter bondit vers les tiroirs dont il éparpilla des deux mains tout le contenu. Une source d’éclat lumineux successifs qui, s’interrompant durant une fraction de seconde, permit de voir qu’il s’agissait… d’une fée. Pas plus grande que la main et encore dans l’enfance. Elle s’appelait clochette et était vêtue d’une robe de feuilles ravissantes. »

Je fermais le livre et m’endormis dans la chaleur de ma couverture en compagnie des derniers mots prononcés.

[hades15]

j'aime bien! en plus je suis fan de peter pan que ce soit en livre ou en film! une suite?

[ananas1]

merci : voici la suite

PARTIE 2 :

« Tous les enfants grandissent. Sauf un. »

Le lendemain les bagages étaient toutes rangés, les garçons aussi, maman était au téléphone avec notre paternel.

- « Non tu le sais que je ne suis d’accord qu’avec les clauses du contrat de divorce, j’ai 3 gosses à la maison alors tu te débrouille mais tu me payes la pension alimentaire comme indiqué sur cette feuille ! raccrocha-t-elle. bon les enfants allons-y ! »

Trois heures trente de route nous attendaient, heureusement les jeux en voiture c’était notre spécialité. Le jeu de l’alphabet, des blagues-poèmes, continue l’histoire ou encore des qui suis-je ? Nous permettaient de voir la route d’une façon plus drôle. Monique, ma mère, fumait sa cigarette sur le son Cœur de pirate.

Le chemin jusqu’à la résidence était couvert d’herbe et de fleurs sauvages et le portail n’était pas en meilleur état non plus, enroulait de branches grimpantes. Et là en face de nous trônait la maison, elle n’avait pas vieilli en marron clair avec des volets gris-vert, le perron craqua sous nos pas et la sonnerie vibra sous le doigt de Michael.

Sonia nous ouvrit la porte.

- « bonjour Mme Darling demanda-t-elle

- Je viens déposer les enfants, ou est-elle ?

- Au jardin »

Elle nous débarrassa de nos affaires et nous conduisit au jardin. Grand-mère, avec ses cheveux argenté et ses rides de vieilles dames, était assise sur un banc en pierre regardant l’horizon, comme toujours. La serre de Grand-père, fermée à clé cachant ses secrets, était toujours là. Elle se retourna et nous invita à la rejoindre.

- « mes chères enfants, comment allez-vous ?

- Bien et toi grand-mère ? demandais-je

- Oh ! magnifique

- Maman que fais-tu ? s’inquiéta Monique

- J’attends ! »

Elle n’avait pas perdu la raison mais il arrivait que parfois, assise ici, elle espérait quelque chose. Ce n’était pas la mort de grand-père qui avait changés beaucoup de choses. Monique qui ne voyait pas souvent mamie discuta avec elle pendant que nous allions dans notre chambre.

Nous dormions tous les trois dans la même chambre. Mon lit était plus grand devant la fenêtre et ceux des garçons étaient de mon côté droit. La boite à musique de grand-mère était encore là. Une fois elle nous avait dit qu’elle avait eu en cadeau par un petit ami qui ne voulait pas être grand. Elle ne contenait rien appart une fée qui dansait. C’est vrai que cette maison avait beaucoup de son histoire en rapport avec Peter Pan, non pas qu'il existait, mais Lilly aimait tellement ce roman qu'elle avait fait de sa maison, un sanctuaire en son honneur

Monique n’était pas restée longtemps et trop occupé avait oublié de nous dire au revoir.

Les garçons allèrent rejoindre grand-mère, elle racontait de belles histoires d’aventures, alors que moi j’aidais Sonia à faire à manger : poulet aux patates douces. Sonia parlait très peu comme si le fait de dire une phrase en trop gâcherait les secrets de cette maison. Alors que l’heure du repas approchait Sonia m’avait demandé de cueillir quelques framboises, ce que je fis, pour le dessert.

Les garçons, dehors, étaient agenouillés devant Lilly. Je m’abaissais ramassant des framboises, un objet brillant attira mon attention : un dé à coudre.

« Je serai tenté de te donner un dé à coudre. »Peter Pan

Un bruit de clochette me ramena à la réalité : l’heure du repas

[annabethfan]

j'aime bien! la suite pour quand?