[Jeu] Six mots → Un paragraphe

[charly09]

Il faudrait pourtant retrouver la réalité crue.

Pensif encore, je regagnais la maison, rêvant des esprits tutélaires qui pourraient y veiller encore, ne sachant pas si je devais souhaiter leur douce présence, les bras protecteurs de ma mère berçant une fois encore l’enfant triste que j’étais devenu, les rires francs et sonores de mon père sous le suaire ; ou les enjoindre de gagner enfin le repos mérité dans un au-delà auquel je voulais croire en ces instants de détresse. Mais chacun de mes pas me ramenait à la vie, au silence de la maison vide, à l’ombre du salon désert, au froid des coussins moelleux en vain. C’était fini. Il faudrait vendre bientôt et abandonner le refuge de mes jeunes années à cette fille ambitieuse et sans joie qui rassemblait déjà artisans et designers pour souffler sur mes souvenirs un vent de riche prospérité qui balaierait en une fois toute une vie de petites grâces et d’espoirs heureux… Non. C’était fini. Mon nom s’éteindrait avec moi au jour béni où mes parents m’accueilleraient enfin, comme ils avaient accueilli mon frère. Plus de grâces, plus d’espoir, plus de vie. Rien. La maison était vide désormais, le jour tombait sur le salon désert. Les coussins restaient moelleux en vain.

Et soudain, devant moi, la flamme d’une bougie éteinte…





retour, guéridon, métallique, cire, cri, joie

[charly09]

Au-delà de la désolation, au-delà de ce cauchemar, au-delà même de cet océan de sable qui roulait sous mes pas mourants, je voulais voir à présent la beauté du monde qui s’était soudain effondré, dans un embrasement qui embrassait, unissait pour cette seule fois l’humanité toute entière enfin une et solidaire. Il aura fallu la catastrophe dernière pour qu’elle se reconnaisse une et semblable, affolée dans un même cri muet de terreur. Chaque histoire était la nôtre désormais. Chaque aveu d’amour impuissant, chaque geste de tendresse, chaque enlacement comme chacun des mots de réconfort, dans cette Babel enfin confondue, était l’amour de tous et le triste adieu d’un seul chacun.
Mon histoire, mon guéridon, mon cri de joie ; ma douce, ma tendre amie et l’enfant qu’elle ne porterait pas, c’était la même. C’était elle qui se reflétait encore dans le regard du chien meurtri, elle qui flottait dans les nuages avec mille et mille autres histoires pareilles à la mienne, poussée par le vent dans un unique regard, une unique mémoire, une mort unique et semblable qui rendait enfin la vie aux vivants, l’âme de tout homme et de toute bête, créateurs d’un nouveau monde où renaître, apaisés, réconciliés enfin sous un autre ciel bientôt serein.



flaque, magnifique, mousse, scintillement, glace, cristallin

[GaufreRider]

Alors...

Je me tenais debout, dans une magnifique forêt. Le scintillement du soleil faisait fondre la glace qui recouvrait un tapis de mousse. Je regardai autour de moi et aperçu un petit animal qui s'abreuvait dans une flaque d'eau cristalline. Je m'approchai lentement pour ne pas être repérée. En faisant un pas, j'écrasai une brindille qui fit fuir la si petite boule de poils qui buvait. Mince ! J'étais si proche !
Je restai un long moment, là, à contempler la beauté de cette nature si fort mais pourtant si fragile. Je m'allongeai en regardant les nuages défiler dans le ciel, faisant la course pour rentrer au Paradis avant la tombée de la nuit. Il faisait tard, mes parents devaient s'inquiéter. Mais je n'avais pas l'intention de rentrer ce soir. Parce que chez moi, c'était ici, sur cette mousse si agréable et autour de tous ces animaux si mystérieux. Très vite, je sombrai dans un sommeil profond.

--> savane, neige, surprise, voyage, dragon, rêve

[Dael_Liane]

--> savane, neige, surprise, voyage, dragon, rêve

Je vole. Cela semble impossible, mais pourtant, je voyage, naviguant sur le ciel comme dans de l'eau. Les nuages sont si cotonneux... Ils me font tant penser à la neige blanche d'hiver.
Mais je me sens m ' alourdir, et je vois le sol sableux de la savane en dessous de moi se rapprocher. Il fait chaud, si chaud, mais rien n'est plus chaud que le souffle d'un dragon, n'est-ce pas ?
Pourtant je me sens bien. J'atterris et, en douceur, me plonge dans le sable brûlant. Une piscine, voila mon impression. Je me baigne dans la chaleur, je m'étire, je m'enfonce, je me sens bien...

C'est sans surprise que je réveille.
Je me relève lentement.
Mais je n'en ai que faire. J'aime ce rêve, toujours, et toujours le même...
Et je sais que je le retrouverais à la prochaine nuit.

--> Bleu, Reflet, Jasmin, Oiseau, Libre, Pleurs.

[Kaholine79]

J'aimerais tellement être un oiseau...pouvoir me sentir libre et légère, sentir le vent caresser mes ailes. Je pourrais traverser l'Atlantique et aller vers un monde idyllique, je volerais toujours plus haut dans ce ciel bleu et lumineux. M'approcherais de l'eau à en voir mon reflet, oublierais ce monde de douleurs, de guerres, de violence et de pleurs. J'irais vers un monde nouveau, un monde ou tout est beau. Un monde sans haine et paisible où le soleil brille toute l'année. Je m'installeras dans un arbre qui sera en pleine nature, avec un lac à ses racines et comme seul bruit le chant de la nature. La où le jasmin, les coquelicots et la lavande peuvent respirer l'air pur. Et non un arbre en bordure de route, un arbre qui respire la pollution du voitures qui roulent nuit et jour. Avec pour seul décor les lignes de RER et d'autoroute et comme seule mélodie le bourdonnement des moteurs et des crissements de roues... Ce serait si bien...

-> Paris, pollution, vacances, pigeon, nature, poésie

[Mariiptiibiiscuiit]

- Paris, pollution, vacances, pigeons, nature, poésie

Cet été, je suis partie en vacances à Paris. Arrivée sur place, je me rends à l'hôtel que j'ai réservé et m'installe. Rien ne pourrais ébranlé le bonheur qui m'habite ; à part peut-être cette pollution qui me colle comme une deuxième peau, enfin je ferai avec.

Mais quelle sotte je fais je ne me suis même pas présentée. Je m'apelle Cassandre et je suis écrivain enfin plutôt poétesse j'écris de la poésie sur la nature et c'est pour moi une grande passion. D'ailleurs je vais m'arrêter de parler parce que juste là, devant ma fenêtre un pigeon viens de se poser et je sens venir l'inspiration. Chuuut.

[Mariiptiibiiscuiit]

Euh pardon j'ai omis de donnés six mot pour le (la) suivant(e)

--> vie, pardonner, ballon, sentir, nouveau, neige

[Althea78]

--> vie, pardonner, ballon, sentir, nouveau, neige


La neige commencer doucement à tombé autour de moi, recouvrant lentement les alentours d'un manteau blanc. J'aurai bien aimé avoir un beau soleil pour mon énième rendez vous avec mon chéri mais apparemment le ciel ne semblait pas d'humeur à vouloir exaucer ce vœux. Je sais que je râle beaucoup sur ce coup ci mais ça fait comme même un bout de temps que j'attends dehors comme une idiote et sentir tout ce froid me recouvrir pour me transformer en glaçon sur patte, n'est pas quelque chose qui pourrait améliorer mon humeur.

- Je sens que je vais tué Kevin ! J'espère qu'il aura une bonne excuse de m'avoir fait poiroter dans le froid.

Quand en parle du loup, le voilà qui arrive avec beaucoup de ballons à hélium dans la main, dans j'ai du mal à lire les mots écrits dessus. Mais ce qui était nouveau pour moi, habituer que j'étais par ses éternel jean et chemise à carreau. C'était de le voir agenouillé en smoking devant moi et d'ouvrir une petite boite qui contenait une bague.

- Coraline, veux tu m'épouser ?

Alors, pour l'attente qu'il m'a fait endurer, c'est bien le meilleur moyen qu'il ait trouvé pour se faire pardonner. Et c'est d'un simple oui, que débuta notre vie à deux.




-->Page, peluche, miroir, route, cadeau, bouteille

[Dael_Liane]

->Page, peluche, miroir, route, cadeau, bouteille

Mon regarde se porta malgré moi sur son dernier cadeau et je retins mes larmes. Mais c'était trop tard, évidemment, j'étais déjà en pleurs. Je me rendis en vitesse dans la salle de bain, dans l'espoir de me rendre à nouveau présentable. Mais l'image que le miroir me renvoya me fit abandonner la partie.

De retour dans ma chambre, je serais ma peluche contre moi et bue la fin de la bouteille d'eau qui traînait. Ne me prenez pas pour une enfant, j'ai 25 ans. C'est juste que j'aime bien mon faux chiot noir moi ...

Je devais tourner la page après cette trahison, et continuer, en n'oubliant pas que la route vers le bonheur est semé d'embuche.

Mais je n'y arrivais tout simplement pas.

[charly09]

mais il nous manque 6 mots !...

[Dael_Liane]

oups, dsl, j'avais oublié (dans le feu de l'action xD)

Lampe, Amour, Fleur, Secret, Zoo, Finale.

[lysoreo]

Lampe, Amour, Fleur, Secret, Zoo, Finale.

C'est enfin la finale de Basket-ball. Tout le monde semble excitée, les garçons se bousculent sur le terrain. L’équipe composé de grand garçons au teint basané, porte des maillot bleu ayant le logo d'un singe qui fessait partie d'un zoo très connu. Tandis que l’Équipe jaune se regroupe, ils se tapent dans les mains, confiant. Il ont l'air de bien se connaître. Cela doit être le secret d'une équipe parfaite. Près des estrades, se trouve un couple, on voit bien l'amour qui flotte dans l'air. Le garçon offre à sa bien-aimé une fleur, plus précisément une lys. Elle lui sourit et le prend dans ces bras. Ils forment un très beau couple, ils me font penser à mes parents. Je fus interrompu dans ma contemplation par un homme brandissant une lampe sur moi en plein jour .


Mangue, Figure, Bague, Paris, Globe, Ours

[Cindy21]

Mangue, Figure, Bague, Paris, Globe, Ours

Un soir de décembre, alors que nous nous trouvions dans notre chambre d'hôtel, à Paris, Adam me proposa de chercher sur le globe notre prochaine destination. Depuis maintenant bientôt 1 an, nous parcourons le monde au gré de nos envies. Ainsi, nous avons déjà découvert de nombreux pays. Je me souviens particulièrement d'un endroit où nous avons séjourné pendant 2 mois, l'arctique et ses ours polaire, c'était magique.
Lorsque Adam me proposa pour la énième fois une destination, je tentais de faire bonne figure et de ne pas lui montrer que ce tour du monde ne me plaisait plus. Lorsque nous sommes partis en janvier, j'espérais qu'une surprise m'attendrait quelque part dans le monde, une surprise d'ordre "engagement entre une femme et un homme". Puis les mois ont passés et mon espoir d'enfin avoir la bague au doigt s'est évanoui. En réalité, ce voyage, je l'ai entrepris exclusivement pour cette raison. Cela aurait été tellement romantique si Adam m'avait demandée en mariage en Italie, lorsque nous avons séjourné à Florence, ou même en Arctique avec derrière lui au loin des ours polaire, ça aurait été magnifique.
Adam me tira de mes rêveries :
- Bébé, tu m'as l'air bien rêveuse.
- Oh, je suis peut-être un peu nostalgique, oui.
Adam haussa un sourcil, puis haussa les épaules. Il aimait faire ça, engager une conversation et la balayer d'un revers de la main. Alors il enchaîna :
- Dis-moi, veux-tu que je commande quelque chose à manger ou à boire ?
- Oui, un jus de mangue pour moi.
Et une bonne dose de courage pour t'annoncer que je rentre à la maison, pensais-je.

Passion, épreuve, cuisine, cerise, baignoire, préjugés

[lysoreo]

Passion, épreuve, cuisine, cerise, baignoire, préjugés

-Vas-y ! dit-il en souriant de toute ses dents.
C'est parti ! je commence a casser les œufs. Je suis extrêmement nul en cuisine. Une épreuve de taille qu' Adam s'est mis en tête de m'aider à la passer,épreuve dont il est l'auteur, le tout en filmant ,car filmer est sa passion, aussi longtemps que je m'en souvienne. Il a un blog vidéo , qu'il appelle ''vlog''. C'est bizarre, non? Mais bon,c'est mon meilleur ami , si il n'était pas bizarre - ainsi que ces mots- nous ne serions sûrement pas ami.
Je rince les cerises en fessant attention de ne pas les écraser. Maladroite comme je suis, cela ne m'étonnerait que je réussies à les garder intacte .
Cela me rappel qu'il a quelque mois lors de mon vingtième anniversaire, ivre mort, Adam s'était endormi dans la baignoire au premier, en croyant que c'était son lit, alors que moi – choqué de tenir encore debout après six margarita et une vingtaine de shots – j'essayais de me rappeler ou javais mis mon téléphone, en descendant les escalier j'ai rater une marche et atterrit au pied de mon ex. J'ai dit maladroite ? Enfaîte c'est pire !
Mais d’où il sortait celui la ? Avec ses cheveux noir , Alex était sûrement le garçon le plus canon de mes ex, et il n'y a pas foule . Il avait le teint bronzé, les dents parfaitement alignés et les yeux vert émeraude et les abdos à faire baver superman sans oublier ses cheveux bouclé marron glacé ainsi que ses lèvres roses. Oh mon dieu ! Ses lèvres ! Je me rappelait que ce soir la , elle était encore plus envoûtantes que dans mes souvenirs. Sa voix me tirait de ma contemplation :
-Ana, ça va aller ? Dit-il en me regardant avec un air enjôleur.
-Oui, merci dit-je en me relevant maladroitement. Il me tendit la main d'une force inattendu
Il ouvrit la bouche et la referma quand une blonde au yeux bleu et talons aiguille approcha :
-Chéri on attend quoi ? Allons dit-elle avec une voix aiguille a cassé des vitres.
-Oui , j'arrive . C'était sympa de te revoir ana ajouta-il avec sincérité. Puis il tourna les
talons et disparut.
Il as manqué de faire battre mon cœur à mille a l'heure. Mais qui c'était celle-la et qu'est ce qu'elle foutait avec lui ? Avec sa robe noir trop courte et ses cheveux lisse, elle avait des allure de prostitué ! Même des mois après notre rupture - rupture qu'il avait causé car d'après lui nous étions pas fait l'un pour l'autre - il me fait toujours le même effet. Avec son stupide charme. En plus d’être mystérieux et incroyablement beau , il était intelligent. Vraiment intelligent. Il intéressait beaucoup à la politique et aux sciences. Je me souviens qu'il adorer citer une phrase de Albert Einstein  : « « Peu d'être sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions. ». Ça me fessait toujours de l'effet quand il prononce cette phrase. Je n'ai jamais su pourquoi.
Un bruit fracassant me tire de ma rêverie. Merde ! Je vois le bol éclater en mille morceaux a mes pieds.
- Anna , tu est incorrigible lança Adam en éclatant de rire. Je soupire en me disant qu'il n'a pas tort.


Désolé si il y a des fautes ou si il manque de sens J'ai fait ce texte vite fait

Dance, douche, neige, New-York, pourquoi, préconiser

[Cindy21]

Dance, douche, neige, New-York, pourquoi, préconiser

Un soir d'été à New-York, Jelena se détendait sous sa douche après une journée de travail plutôt mouvementée, lorsqu'elle entendit un léger toc toc. Elle n'attendait personne et s'étonna donc elle-même en se précipitant à la porte, cachant sa nudité avec une simple serviette beaucoup trop courte pour être décente. Ses parents lui ayant toujours préconisé de ne jamais ouvrir à un inconnu, elle vérifia qui débarquait à l'improviste chez elle.
Jelena ne put retenir un cri, de surprise, de peur, ou même de joie, elle n'en avait aucune idée. Quelques minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles Jelena resta bouche ouverte face à la porte close, quand un second toc toc retentit, suivi d'un :
- Jelena, je t'ai entendue. Ouvre-moi maintenant.
Il n'avait pas changé, toujours cet homme incapable de dire ce qu'il fallait quand il le fallait. Jelena décidait alors de faire demi-tour et de retourner sous sa douche pour oublier cet homme qu'elle avait repoussé 2 jours plus tôt.
- Jelena, s'il te plait. Je dois te parler.
Jelena s'arrêtait subitement en plein milieu du couloir. Il avait dit "s'il te plait". Avait-elle seulement entendu ce mot une fois dans la bouche de cet homme ?
- Va t-en, il n'y a plus rien à dire Thomas.
- Tu n'as plus rien à dire. Moi je dois te parler et j'aimerais que tu m'écoutes. Si possible à l'intérieur de ton appartement.
- Pourquoi ?
Jelena redoutait d'être face à cet homme. Comment allait-elle réagir si elle lui ouvrait ? Pire encore, comment son corps allait réagir si elle lui ouvrait ? A peine avait-elle eu le temps de se poser ces questions, que la porte était ouverte et Thomas face à elle, le regard brillant d'un soupçon d'amusement et d'excitation. Il s'avançait dangereusement alors que Jelena tentait sans grand succès de garder une certaine distance entre eux. C'est alors que Thomas avait sorti de sa poche la boule à neige qu'il avait cassé quelques semaines auparavant et à laquelle Jelena tenait tant. C'était la seule chose qui lui restait de sa grand-mère maternelle, elle la lui avait offerte lorsque Jelena était enfant. Lorsque Thomas et Jelena s'était rendu au mariage de leur amie commune, Jelena ne s'était pas attendue à ce que Thomas danse avec toutes les filles célibataires présentes, alors en rentrant le soir, une énième dispute avait éclaté. Laquelle s'était soldée par beaucoup de casse, dont le bien le plus précieux de Jelena.
- Mais ... Comment ... Comment as-tu fait ?
- Je l'ai confié à un spécialiste, tu l'aimais tant. Je suis désolé.
Jelena, bouche bée, se dit que ce cadeau et ce "désolé" n'était pas suffisant à les réunir. Mais elle était bien décidée à écouter ce qu'il voulait lui dire. Thomas Richter venait de lui dire qu'il était désolé. Après tout, que risquait-elle à lui accorder le droit de s'expliquer ?

messagerie, élève, relation, gâteau, friandise, arbre

[TwiixTal]

Au crépuscule, sous un arbre de lumière, une jeune fille à la chevelure dorée était assise dans le creux de ses racines. Elle portait une jupe plissée avec une cape noire où était brodée un écusson. Sur ce dernier etait représenté un lion. C'était certainement une élève de Gryffondor. Sur ces genoux était posée un carnet et elle écrivit avidement dessus à l'aide d'une magnifique plume. Le vent souffla, souffla sur la jeune élève de Poudlard et dansa avec ses cheveux. Elle posa soudainement sa plume, poussa un soupir et remit ses cheveux en place. Aaah, si seulement elle avait un ordinateur ! pensa t-elle. Entretenir une relation à distance par lettre était un travail beaucoup plus fastidieux qu'utiliser sa boîte mail et sa messagerie. Mais hélas, dans le monde des sorciers la technologie moldue ne fonctionnait pas... Cette Gryffondor était soit une moldue ou une sang-mêlé. Et certainement une gourmande ! En effet, juste après sa réflexion, cette élève sortit de son sac, des tonnes de friandises et un beau gâteau de chez Honeydukes ! Bulles baveuses, gnomes au poivre, bonbons explosifs,... Finalement le monde de la sorcellerie n'est pas si mal !

( un petit clin d'oeil à Harry Potter ;p )

Harmonie, aube, terre, sourire, désespoir, noir.

[Eolie]

Harmonie, aube, terre, sourire, désespoir, noir :

Adossée à l'unique arbre sur cette colline, elle posait un regard vide sur le spectacle coloré et magique qu'offrait l'aube naissante. Pourtant, autour d'elle figurait un décor grandiose : la rosée brillante sur les feuilles et l'herbe éclairée par les premiers rayons de soleil, quelques oiseaux chantant une douce mélodie, le vent bruissait et caressait sa peau de satin d'une douce brise. Oui, tout concordait pour être en harmonie avec le réveil de la nature et de des habitants qui l'occupent.
Cependant, son cœur était empli d'un grand désespoir. Elle ne savait pas comment elle avait atterrie ici ni pourquoi elle ressentait ce sentiment dans tout son être, elle était là, c'est tout. Peut-être l'avait-elle oubliée car c'était dans un temps lointain, une autre époque, un autre monde. La seule chose qui lui restait, c'était cette sensation de vide, de la douleur et du désespoir, encore et toujours.
Soudain, elle entendit du bruit derrière elle. Mais elle ne bougea pas. Deux hommes émergèrent alors d'un buisson et la virent assise par terre contre le tronc.
- On savait qu'on te trouverai là, fit le plus grand, un brun avec un air sarcastique sur le visage.
Le second, un joli blond soupira. Il s'agenouilla pour être à sa hauteur :
- Comment tu vas Miel ? lui demande-t-il gentiment.
- Pourquoi t'espère toujours qu'elle te réponde ? Tu sais aussi bien que moi qu'elle broie du noir depuis qu'elle à été témoint du meurtre de sa famille, dit le brun agacé.
- Elle a eu un grand choc émotionnel mais elle reviendra. Regarde on sait déjà qu'elle aime être ici et regarder l'horizon, lui répond le plus jeune.
- Ouais sauf que ça m’énerve un peu de devoir la déplacer ici à chaque fois et de devoir la surveiller. Reste toi si tu veux et admire la vue avec ton zombi.
Et sans plus de façon il retourna dans la forêt. Le jeune homme s'assit donc à son tour sur l'herbe humide et la regarda, elle qui est si belle, figée dans l'éternelle meme expression depuis si longtemps. Alors, dans un geste irréfléchi il avança sa main et la posa sur la sienne. Et ce fut comme un électrochoc : le visage, jusque là immobile de la jeune fille se tourna vers lui pour ensuite s'éclairer d'un grand sourire.


Partition, rougeur(s), ridicule, nuit, main, spatule

[Jadorepercyjackson]

Je suis musicienne au Conservatoire de Paris, pianiste pour etre plus précise, depuis maintenant 12ans, puisque j'ai 17ans, j'ai intégrée le Conservatoire il y a 4 ans, et... ce lieu est mon paradis sur Terre, seulement voilà, il y a une semaine, nous avons reçu l'ordre de jouer a un gala pour une association, une Partition pour le moins Ridicule, devinez le nom que lui ont donné les enfants : Spatule à la Main , je cuisine pour mon chien. Vous vous dites sans doute, vu le nom, ça doit etre du niveau débutant, et bien non, j'ai des Rougeurs partout sur mes doights, j'y est passée plus d'une Nuit mais ce n'est toujours pas parfait, et, lors des galas, c'est.souvent là que des producteurs, des chefs nous reperent, et donc souvent là que notre carrière se joue, il faut que soit parfaite.

[Jadorepercyjackson]

Mes mots, lutins, cartable, jeux, coussin, bureau... a vous de jouer!

[Cindy21]

Mes mots, lutins, cartable, jeux, coussin, bureau

Mes mots se perdent au loin, apparemment Zoé n'est pas disposée à écouter ce que j'ai à lui dire. Assise sur un coussin géant qui trône au milieu de sa chambre, elle n'accepte même pas de me regarder. Je sors alors une feuille de mon cartable, écrit rapidement une lettre, la pose sur son bureau et sors de la chambre. Depuis l'enfance, nous aimons inventer des jeux avec Zoé, mais le dernier s'est très mal terminé. Il y a 3 jours, je lui ai proposé un nouveau jeu que j'avais nommé "La course des lutins", le but était de courir dans la rue, déguisés en lutins, avec chaussons et chapeaux pointus. Un jeu qui aurait dû être drôle, pourtant, il a fallu que je gâche tout. Lorsque l'on est arrivés au bout du parcours que nous avions choisi auparavant, on riait tous les deux, et je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je l'ai embrassée. Apparemment, cela l'a perturbée puisqu'elle s'est enfuit, et qu'elle ne m'avait pas donné de ses nouvelles jusqu'à ce que je débarque chez elle aujourd'hui.

Manigance, dentiste, glaçage, plage, étoile

[Mat-60]

Mes mots: Manigance, dentiste, glaçage, plage, étoile

Non loin de Barcelone, dans une ruelle isolée se trouvait un cabinet de DENTISTE. La ruelle était sombre, et, une fois la nuit tombée, elle devenait le lieu de tous les vices, trafics et diverses autres activités illégales.

Le Dr Almodovar sortit de son cabinet. Il s'agissait d'un homme assez vieux, si l'on se fiait aux nombreux plis sur son visage. Ses yeux clairs exploraient l'obscurité dominante. Il ferma son cabinet à clé puis se rendit à son domicile. Il longea la PLAGE d'où reflétaient des milliers d' ETOILES dans l'eau agitée. Le silence régnait en maître jusqu'à ce que des pas de course se firent entendre dans le sable blanc. Almodovar se retourna et vit une femme vêtue de noir.

- Aja ? Qu'est ce que tu fais ici ? demanda-t-il, surpris.
- Rien, c'est un crime de courir ? rétorqua t elle.
- Ne me fais pas marcher, Aja, dis moi plutôt ce que tu MANIGANCES.

Aja était la jeune soeur du dentiste mais aussi une voleuse hors pair. Quand elle était plus jeune, elle aimait voler au nez et à la barbe du marchand de glaces, des cornets encore froids. Après, elle s'assagit durant quelques mois et devint pâtissière, et une experte des GLACAGES vanille chocolat. Mais, chaque fois, l'envie revint, telle un tsunami qui détruisait toutes résistances, puissante, irrésistible.

Mes mots: Feu, aimer, blanc, différence, possible.

[Eolie]

Feu, aimer, blanc, différence, possible

Je l'écoute silencieusement, cachée tant bien que mal dans l'ombre assise sur une marche de l'escalier en priant pour qu'elle ne grince pas. Cela fait plusieurs jours que je l'épie secrètement car j'ai remarqué que chaque soir, après s'être assuré que je sois endormie, il descend parler au téléphone. Bien évidement, j'ai fouillé dans ce dernier un numéro qui revient, ou bien dans ses messages pour confirmer la trace d'une possible amante. Mais il efface soigneusement chaque preuve pouvant le discréditer. C'est pour ça que je suis là, assise comme chaque soir pour essayer de capter un morceau de cette discussion qui le passionne.
- Oui...oui...non...hmm hmm...
Que des réponses. Ça ne m'aide pas vraiment tout ça.
- Bon je te laisse. Je te rappellerai demain, comme d'hab, dit-il avant de raccrocher.
Zut zut zut ! Il va remonter et je n'aurais pas le temps de retourner dans notre chambre. C'est d'ailleurs trop tard quand je l'entend prononcer mon prénom :
- Lily ? Qu'est-ce que tu fais la ? me demande-t-il d'une voix étonnement froide.
Et, dans le feu de l'action je décida d'improviser :
- J'ai fais un cauchemar et tu n'étais pas là donc je t'ai cherché, lui mentis-je effrontément. Qu'est ce que tu faisais ?
- Je suis allé boire.
Il me ment aussi. Bon, je vais faire comme si de rien n'étais, il ne faut pas qu'il se doute que je sais. Je suis donc allée me blottir dans ses bras qu'il referma sur moi et posa ma joue sur son torse. Il me caressa les cheveux.
- Retournons nous coucher, me fit-il d'une voix douce.
Et il me pris la main. Une fois dans notre chambre, je retourna dans la chaleur de nos draps blancs. Il y entra à son tour et ce fut tout. Normalement, il m'aurait souhaité une bonne nuit, m'embrasserait et me dirait qu'il m'aime. Cette trop grande différence par rapport à d'habitude me fit monter les larmes aux yeux et je me mis à penser que, peut-être, je ne le connaissait pas vraiment.

Dissonant, exposition, ériger, allégresse, buée, marquer

[chaussur]

Dissonant, exposition, ériger, allégresse, buée, marquer

Le piano dissonant semble se mettre a jouer tout seul. Je vais voir qui s'est levé, mais il s'arrête aussi vite et se referme avec un claquement a vous glacer le sang. Je vais voir la piece ou l'exposition des instruments est impressionnante, mais la porte est toujours fermée et les volets aussi. Je me demande si j'ai révé puis vais me coucher. Le lendemain, ils erigueront la statue de ma grand-mère, qui a aidé en offrant des armures et de l'argent à la mairie, pour ces guerres si fréquentes… Mon peu d'allégresse disparaît en repenssant à cette sombre nuit où il est mort. Mon amour. Pourquoi lui… je décide de sortir. Mon souffle fait un nuage de buée dans l'air. Je vais marquer mon empreinte et son nom a la Pierre du Recueil. Ils ont mis en place ce système, pour savoir qui manque a qui. Il paraît qu'ils peuvent ressuciter un mort tout les siècles, et la personne qui manquera le plus aux gens sera ressuciter. Personnellement, je n'y crois pas vraiment, mais l'espoir de le revoir est trop desespéré et trop fort.

post-apocalyptique, nuit, sombre, amour, glace, mort.

[Cindy21]

post-apocalyptique, nuit, sombre, amour, glace, mort

La nuit était tombée, Aidan se trouvait dans son lit, le regard errant dans la sombre chambre. L'amour de sa vie dormait à poings fermés. Lui, avait espéré s'endormir dès son coucher, mais les cauchemars le hantait, et ses yeux refusaient de se fermer sans revivre chaque seconde, chaque minute, chaque horreur de cette journée post-apocalyptique. Son monde s'était écroulé aujourd'hui et Aidan ne savait comment s'en sortir.
Le matin, Aidan s'était levé à 6h. Son travail débutait à 8h, il avait le temps de se préparer, et envisageait d'aller courir une petite demi-heure. Il alluma la radio comme il le fait chaque matin et coula dans une tasse sa boisson préférée, un café bien chaud. Il porta la tasse à ses lèvres quand la voix de l'animateur radio le figea. "Accident sur la A4, une moto et un camion sont entrés en collision, causant un carambolage gigantesque, les secours sont actuellement sur place. Le bilan n'a pas encore été donné". La A4, c'est la route qu'emprunte le père d'Aidan chaque matin pour se rendre sur son lieu de travail.
Aidan sauta dans un pantalon, mis le premier t-shirt qu'il avait sous la main, pris les clés de sa voiture et courra au garage. Une fois dans sa voiture, une larme coula tout doucement sur sa joue, il l'ignora et démarra, refusant de céder à la panique tout de suite. Son père ne faisait peut-être pas parti des victimes. Même si rater une journée de travail ne lui était jamais arrivé.
Arrivé sur place, Aidan fut bien évidemment reçu par les forces de l'ordre qui lui ordonnèrent de ne pas s'approcher. Aidan tenta vainement de convaincre le policier que son père faisait peut-être parti des victimes. Il n'écouta pas la réponse de l'agent car il vit à quelques voitures de là, celle de son père reposant délicatement sur le toit. Il descendit de voiture telle un zombie, le policier tenta de s'interposer mais Aidan le repoussa violemment, déterminé à aller auprès de son père. Il errait entre les véhicules, une odeur de mort planait tout autour de lui, il jeta un regard de glace à chaque personne tentant de l'intercepter. Arrivé au véhicule de son père, Aidan jeta un coup d'oeil dans l'habitacle et fut soulagé de n'y trouver personne. S'il n'était plus là, c'est qu'il devait aller bien, les secours s'occupent en priorité des vivants, non ? Il décida alors de faire le tour de chaque véhicule de secours. Au 3ème véhicule, il trouva enfin son père, inerte sur un brancard. Son coeur se mit à battre à tout rompre, le souffle commençait à lui manquer, il s'approcha de son père. Il semblait si paisible, il avait le visage tuméfié, certainement une jambe cassée vu l'angle anormal qu'avait pris celle-ci, il était froid. Son père n'était plus. Aidan hurla sa haine, sa douleur, face à tant d'injustice.

Perspicacité, Inouïe, Tendance, Garce

[Manie09]

Perspicacité, Inouïe, Tendance, Garce

C'est avec colère que je pris mes affaires et claqua la porte derrière moi. J'étais sous l'emprise d'une haine inexplicable et la colère me consumait de l'intérieur. Mais pour qui elle se prenait cette peste, pour me faire un truc pareil? Elle croyait quoi, elle? Qu'il suffisait de bouger ses cheveux, remuer son derrière et se coller un sourire niais et le tour serait joué? Elle n'a pas le droit de faire ça, ce stage c'est moi qui l'est trouvé! Ça devrait être interdit! Pourquoi est ce que je lui en ai parlé? Et dire que j'étais fière et tellement heureuse que je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler à tous le monde! Il suffisait que j attende encore deux jours, deux maudits jours et là j'aurais pu m'en vanter, les papiers auraient été signés et mon stage intouchable mais non, non! Il a fallu que je l'ouvre bien grand et le cris sur tous les toits et maintenant cette garce est au courant et s'empresse d'aller me le prendre! Si elle réussi, elle va le regretter.
Je serrais les poings et accéléra l'allure. Je devais absolument faire quelque chose. Je réfléchissais à toute vitesse quand je la vis, ses chaussures dernier cri et son sac "tendance " comme elle disait si bien. C'est avec une force inouïeque je me retint d'aller lui dire tous ce que je pensais d'elle. Pas qu'elle ne le méritait pas, oh ça non! Mais ce n'était pas le moment de me montrer en spectacle et si elle ne se doute de rien ce sera encore plus jouissif. Patience, patience, la roue tourne un jour ou l'autre et ça va très très mal se terminer pour elle. Penser à ma vengeance me fit sourire et c'est à ce moment qu'elle me vit. De l'incompréhension se lit sur son visage, puis peut être une pointe d'inquiétude aussi. Aurait elle deviné? Mon sourire s'élargit, quelle perspicacité!

Ennuyant, Nasillard, Excentrique, Inimaginable, Impossible, Horreur.

[Cindy21]

Haine, visage, brille, rêve, crie, douleur

Ethan tentait de se ressaisir et d'oublier ce rêve. Il fallait se rendre à l'évidence, il ne pouvait l'oublier. Qui pourrait le lui reprocher ? Quand, alors que vous devez vous marier, un appel vous annonce que votre futur femme est à l'hopital dans un état critique, comment voulez-vous réagir ? Ethan n'a pas su répondre, la douleur a été si intense qu'il est juste parti de l'église en courant pour rejoindre sa compagne au plus vite. Malheureusement, il arriva trop tard. Depuis ce jour, il ne cesse de rêver d'elle, et chaque jour la haine grandit en lui. Il crie le nom de son amour à chaque réveil pour se rendre compte que ce n'était qu'un rêve, que la réalité est tout autre, elle n'est plus là. Le jour de leur mariage, un motard ivre avait décidé de continuer sa tournée des bars en roulant sur les trottoirs. Anna est sortie du salon de coiffure, prête à rejoindre son futur mari, quand la moto l'a fauché, la faisant virevolter dans les airs telle une feuille tombant d'un arbre, n'ayant pas le temps de se protéger, Anna accusa le choc et sembla se fondre dans le goudron. Alors Ethan, depuis ce jour, n'espère qu'à une chose, retrouver le salaud qui a tué l'amour de sa vie. Lorsqu'il y pense, il s'imagine déjà l'étrangler de ses propres mains et ses yeux brillent d'une lueur presque animale.

Faveur, Errant, Possible, Cartable, Outrance, Spécial

[charly09]

Faveur, Errant, Possible, Cartable, Outrance, Spécial


Les années avaient passé sur sa peine maintenant. Après la rage, après la haine, il y avait eu le désespoir, et puis l’amour à nouveau sur sa route. La femme qu’il avait épousée. Le fils qu’elle lui avait donné. D’Anna, il chérissait encore le souvenir, mais elle se glissait désormais dans ses rêves et se confondait, brume légère et douce échappée d’un autre possible, avec les instants silencieux d’un jardin gardé secret qui s’éveille au moment du sommeil, fantôme errant qui frôlait ces moments précieux sans jamais ternir de son voile la vie apaisée de son amant d’autrefois.
Mais ce matin d’automne, portant le cartable du petit jusqu’au seuil de l’école, il vit une feuille qui virevoltait dans les airs. Il lâcha la main de l’écolier sur le trottoir. A la faveur du petit jour, il voyait Anna dans sa robe de mariage qui s’effaçait avec outrance, comme pour se fondre dans le goudron. C’était un matin ordinaire pourtant, rien de spécial… ou peut-être le vrombissement d’une moto ivre qui fonçait sans le voir, droit sur l’enfant.


voile, billes, rire, arbre, hurler, bleu

[FlW-Lucas]

voile, billes, rire, arbre, hurler, bleu


Le ciel était d'un bleu azur, vous savez, ce ciel que l'on rêverait d'avoir tout au long de l'année, tant il apporte du baume au coeur, le sourire aux lèvres des petits comme des grands, et les grandes exclamations de joie à chaque coin de rue ; car, puisque le ciel est clément, les rues vivent de nos pas nonchalants, pleins de candeur.
Au parc municipal d'un petit village provençal, les jeunes enfants s'émerveillaient de cet été auprès d'un arbre, bien à l'ombre, afin de se protéger de la chaleur étouffante et écrasante d'un mois de Juillet très typique. Ce grand olivier était leur parasol, leur confrère, leur ami. Ils courraient autour, jouant à un jeu que seul eux connaissaient, se frottant les mains contre son tronc sec et rêche afin de ne pas perdre l'équilibre. Ils hurlaient de plaisir, riaient, balbutiaient tellement leurs joies étaient à l'apogée du bonheur. C'étaient les vacances. Les passants les regardaient se poursuivre, se fatiguer, s'esclaffer parce que l'un s'est touché, ou bien a sorti une bêtise qui plu à ses amis. La lutte finie autour de leur protecteur, ils s'installaient paisiblement sur l'herbe, tandis que l'un parti en courant voir sa mère. Il revenait avec un sac, qui semblait imposant. Il voulait montrer avec fierté le cadeau que lui avait offert son grand-père la veille : des billes de toutes les couleurs, de toutes les formes. Des yeux de chats, des abeilles, des galets, toutes brillaient dans cette herbe verte. Des petits bijoux que jamais on ne retrouveraient. Ses amis, intrigués, se questionnaient sur la vraie utilisés de ces petites boules multicolores, sur l'inutilité de la chose alors qu'ils voulaient rentrer chez l'un pour jouer à la console. Un voile de tristesse se dessina sur son visage qui, tantôt rayonnait, mais il n'a fait comme si de rien n'était, que ses amis avaient raison. Ils sont donc tous partis, réclamant à leurs mères respectives de pouvoir s'amuser devant un écran, tous ensemble.
Les billes restèrent alors toutes à leurs places, étincelantes, abandonnées. Car de toute façon, selon le petit garçon, personne n'y toucherait.



Peinture, émotion, chalet, massif, liberté, crier