Ravenswood School - Quartier Libre

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Yumeko

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Lysandre Isella

Message par Yumeko »

Lysandre Isella
Suisse ǀ 16 ans (né le 24/05) ǀ 183 cm ǀ Fée ǀ Elève ǀ Douceur et délicatesse

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Le Grand Secret

Histoire :
Je ne sais pas où je suis né. Je ne connais pas mes racines. Je ne connais pas mes parents. Je ne sais pas qui est ma mère biologique. Je ne sais pas qui est mon père biologique. Je ne les ai jamais connus. Je ne les ai jamais rencontrés. Ma naissance est un grand point d'interrogation. J'ai été abandonné à ma naissance. J'ai été laissé sur le pas de la porte de mes parents adoptifs. J'étais emmitouflé dans une couverture blanche comme les premières neiges. J'étais dans un panier et je dormais à poing fermé. Il n'y avait aucune lettre. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sur le pas de la porte. Quelques minutes ou quelques heures, je ne le saurai jamais. Ma mère qui deviendra maman m'a trouvé en premier. Elle fut étonnée de tomber sur un bébé en ouvrant sa porte d'entrée. Tout le monde l'aurait été à sa place. Elle a ramassé le panier. Elle a fait demi-tour en refermant la porte derrière elle. Elle a appelé son mari en déposant le panier sur la table. Papa fut tout aussi surpris quand il me vit. Maman et papa ont longuement discuté. Ils ne savaient pas quoi faire. Me garder ? Me confier à quelqu'un d'autre ? Retrouver mes parents ? Le bébé que j'étais n'était pas d'accord. Il semblerait avoir ouvert les yeux pour me mettre à pleurer. Maman m'a pris dans ses bras et je me suis tu en un instant. Leur décision ne fut pas longue. En quelques minutes, ils me gardèrent et m'adoptèrent. J'intégrais la famille Isella. Ils avaient eu deux enfants auparavant. Ils étaient adultes depuis bien longtemps. Capucine avait deux cent dix-sept ans à ma naissance. Elle vivait en Italie et elle cultivait des fleurs avec son mari Vicente, une fée. Ils les vendaient sur le marché trois fois par semaine. Baptiste avait soixante-trois ans et il vivait dans le même village. Il cultivait des fruits et des légumes dans une serre pour les vendre aux villageois. Par la force des choses, je devenais leur troisième enfant. Ils me trouvèrent un prénom. Ils tombèrent d'accord pour Lysandre. Avec le temps, Lys est devenu mon surnom et c'est resté.
J'ai grandi dans un village en Suisse Italienne. Ce village se situe dans une vallée entourée de montagnes où une rivière coule en bas. Si l'on s'éloigne un peu, il y a des sapins formant une belle et grande forêt. C'est paisible de vivre ici. C'est entouré par la nature. Elle vit avec nous. Le village n'est pas très grand mais beaucoup de surnaturels y vivent. Principalement des fées. Ce sont les premiers à s'être installés dans ce lieu. Petit à petit, ils ont fondé le village. Au fil du temps, il s'est agrandi avec l'arrivée de quelques sorciers et quelques elfes. Certains sont restés, d'autres sont partis. Mais ce n'est pas un village exclusivement surnaturel. Quelques humains ont été accueillis car ils vivent une relation avec un surnaturel. Toutefois, ils sont assez rares. Localisé dans les montagnes suisses, les hivers peuvent être rudes. Il y a des années où les températures sont négatives pendant de longues semaines ou seulement quelques jours. Les saisons passent mais elles ne se ressemblent pas toujours. Un seul élément ne change pas : la neige. Chaque hiver elle revient. On ne sait pas exactement quand. Elle recouvre le paysage d'un blanc brillant dès que le soleil fait son apparition. Si on ne fait pas attention, on peut s'en éblouir les yeux. J'aime regarder les flocons tomber du ciel. Quand j'étais petit, j'étais fasciné par ce spectacle. Je pouvais reste des heures contemplatif, la bouche et les yeux grands ouverts. Ce n'est pas seulement la vue. C'est aussi le son de mes pas dans la poudreuse. Le bruit de la neige fraiche qui craque sous mes semelles. Quand j'étais petit, c'était mon bruit préféré. Je pouvais marcher de longues minutes pour le simple plaisir d'entendre ce son. Les promenades n'avaient pas lieu qu'en hiver. En toute saison, je marchais avec maman et papa. Avec maman, c'était de simples balades. Avec papa, c'était des découvertes à chaque fois. Il est un grand passionné de botanique. Il aime la nature et les cadeaux qu'elle offre. Avec lui, j'ai appris le nom de chaque plante, chaque arbre, chaque champignon, chaque fruit, chaque légume. On prenait un panier et on ramassait des aliments pour accompagner le repas du midi et du soir. Il m'apprenait à reconnaitre les plantes comestibles et non comestibles. Parfois, elles se ressemblent beaucoup. Il faut toujours faire attention au détail.
Il y a toujours eu un grand potager derrière la maison. Maman y a toujours passé des heures. Bêcher, semer, piquer, planter, arroser, cueillir... légumes, fruits et plantes aromatiques. Elle se ressource quand elle met les mains dans la terres. Je comprends son sentiment. Je le partage. Elle m'a appris à m'occuper du potager, à partager son amour pour la terre. Il y a quelque chose de gratifiant à produire soi-même. Elle aime voir pousser, grandir, devenir des fruits et des légumes. Elle se satisfait de récolter et de manger les fruits de son labeur. Maman comme papa vivent des plaisirs simples de la vie. J'ai été élevé de cette manière et je les comprends. J'ai vécu une enfance facile et agréable. Si un jour, on me pose la question, je ne voudrais rien changer. Devant la maison, il y a des fleurs. Maman adore les fleurs et elle en prend soin. Il y a de gros hortensias roses, des rosiers pimprenelles blanches, des centaurées des montagnes bleus et mauves et des tulipes botaniques jaunes. Cela crée de jolies couleurs durant la saison printanière et estivale. Si j'aime la nature grâce à mes parents, j'ai eu très tôt le goût pour la lecture. Quand j'étais petit, le soir il y avait toujours ce même rituel. J'avais le droit à une histoire avant de m'endormir. Les histoires alternaient comme le narrateur. Parfois, c'était papa et parfois, c'était maman. Leur voix me berçait avant d'atteindre le pays des songes. En grandissant, c'est le pays de l'imaginaire qui a eu ma préférence. J'aimais ces histoires où les personnages vivaient mille aventures dans des contrées parfois lointaines. Cela m'a donné envie de savoir lire très tôt. Papa m'a appris avant même d'aller à l'école. J'étais content d'apprendre. Je sentais la fierté dans le regard de mes parents. Cela me rendait plus heureux encore. Au fil des années, les romans, les pièces de théâtre et les poèmes se sont fait une place dans la bibliothèque de la maison.
Dans le village, il y a une école pour les vingt-et-un enfants et adolescents. Les âges et les espèces se mélangent et se côtoient. Le professeur est une fée et il nous fait cours la semaine. Plus je grandissais et plus les matières se diversifiaient. Mais la littérature et les sciences naturelles ont toujours eu ma préférence. Maman et papa m'aidaient quand j'avais un peu de difficultés à faire mes devoirs. J'ai toujours été studieux, me donnant du mal pour avoir de bonnes appréciations en classe. L'école me plaisait car cela se passait bien. En passant du temps avec mes camarades de classe, je me fis une amie. Ornella. C'est une fée à la personnalité simple, douce et joviale. Nous étions assis à côté l'un de l'autre en classe. Il arrivait souvent d'aller jouer chez elle ou elle chez moi. De l'enfance, je suis entré dans l'adolescence. Nos discussions évoluaient, nos jeux également. Sauf mon goût pour la lecture. Je prenais toujours plaisir à lire. J'aimais me réfugier dans différentes histoires, m'évadant de mon quotidien. Mes sentiments aussi changeaient. Ornella parlait parfois des garçons et je lui donnais souvent raison. J'avais quatorze ans quand j'ai compris être attiré par les garçons. Au début, je ne lui ai rien dit de peur de sa réaction. Mes parents ne savaient rien non plus. Puis, un jour, j'ai pris mon courage à deux mains. Je lui ai avoué. Elle ne s'est pas moquée. Elle n'a pas été déçue. Elle n'était pas dégoûtée. Elle m'acceptait. Elle me soutenait. L'année de nos quinze ans, elle a commencé à sortir avec un garçon prénommé Mattéo. Tous les élèves se connaissaient plus ou moins. Nous avons grandi ensemble. Seuls les affinités changeaient au final. Mattéo était beau, agréable et intéressant. Je comprenais pourquoi ma meilleure amie l'aimait. Au fil du temps, j'ai commencé à nourrir des sentiments similaires à son égard. Si je lui avais avoué mon homosexualité, je taisais mes sentiments. Il m'arrivait de passer du temps en leur compagnie mais c'était une situation difficile. J'étais envieux de leur relation mais je ne voulais rien gâcher. Ni mon amitié, ni leur relation. Lui était comme un livre dont sa lecture m'était interdite. Je pouvais seulement observer sa couverture sans en toucher la reliure.
Ornella et Mattéo ne remarquaient rien. Un autre garçon oui. Je pensais être assez discret. Je voulais garder mes sentiments pour moi. Je ne faisais de mal à personne. Mais Adam était plus observateur que les autres. Un garçon plus âgé, de deux ans mon ainé. Un jour où j'étais seul pour rentrer à la maison, il m'aborda après l'école. En quelques mots, il m'avoua connaitre mon secret, mes sentiments amoureux envers le petit ami de ma meilleure amie. Et pour enfoncer le clou, je devais faire ce qu'il me demandait sous peine de révéler mon secret à tout le monde. Je n'aimais pas la position dans laquelle il me mettait. J'étais à la fois, mal à l'aise, gêné et honteux. Mais j'acceptais son chantage et je me retrouvais pieds et poings liés à lui. Au début, ce n'était pas grand chose mais je passais la plus grande partie de mon temps libre en sa compagnie. Il m'éloignait d'Ornella, et par extension de Mattéo. La meilleure excuse était des cours particuliers qu'il m'aurait donné. Plusieurs fois, je me retrouvais dans sa chambre soit à faire nos devoirs, soit à discuter. Parfois, c'était les deux. Je n'ai jamais été très prolixe, excepté à discuter de botanique ou de littérature. Pour le reste, Adam me posait tout un tas de questions plus ou moins personnelles. Cela aussi pouvait me rendre mal à l'aise et rougissant. Cela le faisait toujours sourire. Quand nous n'étions pas dans sa chambre, je devais le suivre pour une promenade en dehors du village. Cela a duré des semaines puis il y a eu un changement. Laisse-moi t'embrasser ou je dis tout. Encore une fois, j'ai accepté. Je l'ai laissé m'embrassé. Mon premier baiser... puis mon second, mon troisième, mon quatrième, mon cinquième... Après cela, j'ai arrêté de compter. Il y en a eu bien d'autres. La plupart quand nous étions dans sa chambre. Après les baisers, vinrent les caresses. Ses mains sur mon corps. Mon visage, mes cheveux, mon cou, mes clavicules, mon torse, mon ventre, mes jambes... Si ce n'était ses mains, c'était ses lèvres. Je ressentais un mélange contradictoire de répulsion et de désir. Une contradiction entre le corps et l'esprit. Et il y a eu le chantage de trop.
J'ai refusé plus que les baisers et les caresses. J'ai refusé d'aller plus loin. Il menaçait de tout révéler si je rejetais sa demande. Cette fois-là, je n'ai pas accepté. Le lendemain, il a divulgué à tous mes camarades de classe mon secret. Mortifié, je n'ai pas eu le courage de regarder dans les yeux Ornella, et encore moins Mattéo. Alors, j'ai réagi de la seule manière possible en m'enfuyant le plus loin possible des autres, de leurs regards, de leurs réactions et de leurs mots. J'ai volé jusqu'en dehors du village, atterrissant dans la forêt alors que la pluie tombait averse. Elle me trempa entièrement. Sur mes joues cascadaient, les gouttes de pluie et mes larmes. Et le pire dans tout cela, Adam avait réussi à me suivre. Comme s'il ne pouvait pas me laisser un seul instant de répit. Lui aussi je voulais le fuir, et plus jamais le revoir. Je ne me souviens pas dans son entièreté des mots échangés ensuite. Il me reste seulement quelques brides des évènements. A un moment donné, j'ai perdu l'équilibre. Je suis tombé et j'ai dévalé le terrain pentu. Je crois mettre cogné la tête contre un objet dur et j'ai perdu connaissance. Je me suis réveillé presque deux jours plus tard dans mon lit. Papa était dans ma chambre, à mon chevet. J'ai vu le soulagement dans son regard en prononçant quelques mots avant d'appeler maman. Elle fut tout aussi soulagée de me voir ouvrir les yeux. De cet accident, je gardais une légère perte de mémoire et je souffris d'une grosse bosse à la tête, de quelques égratignures et ecchymoses. Mais je n'oubliais pas le reste. Quand je fus rétabli, papa et maman m'autorisèrent à retourner à l'école. Pourtant, je refusais. J'avais honte de tout et je n'avais pas le courage de revoir quiconque. Je lisais l'incompréhension dans leur regard jusqu'à oser leur révéler une partie de la vérité. Je n'avouai pas tout au sujet d'Adam. Pas les détails les plus intimes. D'une manière ou d'une autre, j'avais peur de les décevoir, de les voir ressentir un sentiment d'embarras à mon égard. Sans doute à tort.
Les jours passèrent sans trouver la force, ni le courage de sortir de la maison. Ils semblèrent m'avoir déserté. Papa et maman s'inquiétaient de plus en plus. Je les entendais discuter entre eux de la situation, de moi. Un soir, pendant le diner, ils m'expliquèrent avoir longuement réfléchi à la situation et trouver une solution. Si je ne voulais pas reprendre l'école dans notre village alors j'acceptais de poursuivre l'enseignement dans une autre école. Ils en avaient entendu parler par le biais d'un connaissance. Une école pour les surnaturels se situant en Angleterre. Je n'imaginais pas un seul instant devoir faire un tel choix. Je ne sais pas ce qui me paraissait le plus supportable entre les deux. Je ne souhaitais choisir ni l'un, ni l'autre même si je dus me résoudre à le faire. Je décidais de partir en Angleterre loin de ma maison, de mon village, de tout ce que je connaissais pour un lieu inconnu. Mes parents envoyèrent mon dossier d'inscription à l'école et une réponse favorable arriva quelques jours plus tard. Il ne me restait plus qu'à faire mes bagages et prendre un avion pour traverser une partie de l'Europe. Je fis une dernière chose avant cela. J'appelais Ornella mais je tombais sur sa messagerie. Je ne sais pas si c'était plus facile ainsi ou non mais je lui laissais un long message vocal. Quelques heures avant mon départ, elle vint à la maison. Sans un mot, elle m'a serré très fort contre elle et je me suis mis à pleurer et elle aussi. Nous étions autant désolé l'un que l'autre, échangeant des excuses pour être devenus les pires amis au monde. Elle a essayé de me convaincre de rester mais j'ai refusé. Peut-être avais-je tort. Peut-être aurais-je pris une autre décision si j'avais eu cette discussion avant avec elle mais les choses s'étaient déroulées différemment. Je ne pouvais plus revenir en arrière ou changer d'avis sur un coup de tête.

Caractère :
Lysandre est d'un caractère facile, qui aidera n'importe quelle personne qui le lui demandera. Il est tout aussi facile à vivre à la maison comme avec les autres. C'est un gentil garçon souriant et sensible. Mais au fond de lui, il cache sa peur de l'abandon et celle de décevoir ses proches d'une manière ou d'une autre. D'une nature assez réservée, et plutôt timide, il a tendance à rougir assez souvent quand on le complimente ou s'il se sent gêné. Il parle doucement, il n'élève jamais la voix. Il est rempli de douceur, touchant les choses avec une infinie délicatesse comme si chaque élément était, à la fois fragile et précieux. Il est une personne patiente et il aime prendre son temps. Plus que parler, il apprécie d'observer la nature et les animaux dans leur milieu naturel. S'il a un goût prononcé pour la botanique, il affectionne plus que tout de pouvoir se plonger dans un roman, une pièce de théâtre et un recueil de poèmes. Ses trois genres de prédilection. Lysandre est un grand romantique qui apprécie les grandes histoires d'amour dans les livres, les séries télévisées, les films et les chansons tout en rêvant d'en vivre une un jour.

Physique :
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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Fiche validée ! Lysandre est très mignon, j'ai hâte de le voir en jeu ^^ Il est du coup dans la même chambre qu'Aℓєχαη∂яє :D
naji2807

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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Tania Celeanar/Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue, Plus détendue avec Lawrence

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Je ne savais pas

Je n'aurai pas pu faire prof pour plusieurs raisons, et la principale est un grand manque d'autorité de ma part, mais il y aussi ce côté dont nous discutons avec Lawrence, le fait qu'il faille s'adapter à tous les élèves, tout en prenant en compte le fait qu'on ne puisse pas vraiment faire de l'individuel. A la bibliothèque, je suis plutôt dans de l'individuel, justement, et c'est bien plus évident je trouve. Je prends vraiment le temps avec chaque élève, je réponds à ses questions, je le guide en fonction de ses recherches, en gros, je peux prendre mon temps.
J'acquiesce à la réponse de Lawrence, les cours du soutien existent déjà un peu je crois, mais ce n'est pas officiel. Je vois souvent Adan, ou d'autres très bons élèves, donner des cours à la bibliothèque, réexpliquer une leçon. Ce n'est peut-être pas trop mal, que les élèves eux-mêmes tiennent ce rôle, ça les responsabilise et ça les aide peut-être à réviser de leur côté aussi.
- Je crois que certains élèves tiennent ont déjà investis cette mission et donnent des cours particuliers à certain de leurs camarades. En revanche, je te rejoins tout à fait en ce qui concerne les classes par niveau, ça aiderait sûrement, plutôt que de classer les élèves par âges ou par espèces... et en même temps, est-ce ne serait pas un peu discriminatoire ? Je veux dire que les élèves dans les classes de niveaux "faibles" se sentiront peut-être dévaloriser ? Il faut sûrement voir comment les choses seraient présentés, je réfléchis à voix haute.
Nous quittons le monde pédagogique et nous pardon dans celui que j'affectionne particulièrement : le monde des livres. J'aime parler lecture, et je pourrais même en parler pendant des heures, au point de certainement ennuyer mon auditoire. Et ce monde des livres est si fascinant, si vaste, que je ne peux pas me contenter d'en choisir un seul, trop de livres me plaisent, ils sont trop nombreux à faire naître chez moi de fortes émotions.
- C'est exactement ça, j'acquiesce en voyant qu'il a compris mon idée. Mais j'admets qu'il y en a peut-être quelques-uns qui sortent du lot... J'avoue que j'essaie de ne pas trop relire de livres, car j'en ai trop que je veux lire et que je n'ai pas encore lu, mais il m'est arrivé de relire trois ou quatre fois la série "A la croisée des mondes". C'est un coup de coeur de jeunesse, mais ce que j'aime particulièrement dans cette oeuvre, comme dans beaucoup d'autres finalement, c'est que la lecture change en fonction de l'âge qu'on a quand on lit le livre. Il y a plusieurs sens à l'histoire, et c'est ce qui fait une bonne relecture, le fait de pouvoir redécouvrir l'histoire sous un plan différent à chaque fois.
Un sourire victorieux étire mes lèvres quand Lawrence me confirme que j'ai visé juste sur son style en matière de livres. j'acquiesce en l'écoutant, ça ne m'étonne pas trop qu'il aime aussi la fantasy, et j'aurai dû m'en douter concernant la science-fiction.
- Bien sûr, il faut bien que tu sortes un peu de tout ce réalisme, j'acquiesce en souriant. En revanche, je crois que tu te trompes, je ne suis pas très douée en enquête, je suis la première à me faire surprendre par les twists finaux des oeuvres que je lis ou que je regarde, et je n'ai jamais trouvé le tueur d'aucun livres policiers que j'ai pu lire, même si j'admets en avoir lu très peu.
Lawrence se gare facilement, et je sors tranquillement de la voiture une fois celle-ci à l'arrêt.
- Tu sais déjà où tu veux aller ? je demande.
#Belle
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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62
Dhampir, Secrétaire stricte, Souvent excédée, Inquiète pour Maëlle, Rejointe par Finn

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Je ne suis pas du genre à m'inquiéter facilement, en général, c'est plutôt la colère qui s'active chez moi. En fait, même quand j'éprouve un peu de peur, la colère a tendance à faire surface et à s'activer assez rapidement, ce qui me rend irritable. J'en ai bien conscience, mais ce n'est pas pour cela que j'arrive à agir autrement. Je suis donc un peu agacé face à Finngard, qui n'était pas à l'infirmerie, et j'ai du mal à cacher mon irritation. Je reste malgré tout professionnel, et donne les informations nécessaires à Finngard. Je suis bien d'accord avec lui, les choses deviennent plus inquiétantes, et je ne peux pas le tolérer. Je dois résoudre ce problème rapidement, il en va de la sécurité des élèves, dont je suis responsable.
La réponse de l'infirmier concernant l'état de santé de Mlle Gâtes est, elle au moins, un peu plus rassurante et me fait acquiescer. Je ne me voyais pas aller voir Briac pour lui annoncer le décès de sa petite soeur... Il va cependant falloir que j'aille le voir pour faire la lumière sur toute cette histoire. J'avoue ne pas comprendre pourquoi il ne m'a pas parlé avant de ce frère dangereux. Je veux dire qu'il aurait dû m'en parler dès qu'il a su que sa soeur était en danger....
- Bien, j'acquiesce en le regardant soigner la jeune fille.
Elle est entre de bonnes mains, j'ai confiance en Finngard, et j'espère ne pas me tromper... Je déteste ça, mais je suis en train de douter d'à peu près tout et tout le monde. Comment a-t-on pu passer à côté d'un homme si dangereux ? Quelqu'un l'aide forcément ici, mais qui ? Cette situation commence à m'agacer fortement...
- Il faut que j'aille parler à Briac, je réponds à la question de Finngard. Il doit forcément savoir quelque chose. Puis-je la laisser seule avec toi ? je demande en désignant l'élève encore inconsciente.
#Cerbère
naji2807

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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Karla Garcés
18 ans, Née le 30 août, 1m78
Louve Garou, Fille d'Alpha, Mexicaine, Sympa avec Artémis

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Je suis pas du genre à faire chier les gens, mais s'ils veulent parler, je peux les écouter sans trop de problème. Je suis pas la meuf la plus tolérante de l'univers, et j'prends donc souvent parti quand on me raconte une histoire, mais je pense que ça fait de moi une bonne oreille, parce que je suis souvent du côté de la personne qui me parle. Et puis, je pense qu'il y a un truc chez moi, qui me pousse à creuser un peu, quand les gens vont pas bien. Mon père disait que les alphas sont des protecteurs, qu'on a ça dans le sang, et que c'est ça qui fait de nous de bons alphas. Les dominants qui se contentent d'écraser les autres sont pas de bons leaders, la preuve avec Ander.
C'est peut-être pour ça que je suis un peu plus attentive quand Artémis me répond. Elle a pas l'air d'aller très bien, comme si ça lui rappelait de mauvais souvenirs. En même temps, je veux pas trop creuser, pour pas qu'elle se sente trop mal, et en même temps, je veux qu'elle sache qu'elle peut m'en parler si elle veut.
- Je vois... un truc pas cool t'es arrivé l'année dernière ?
Finalement, moi aussi j'ai passé de mauvais moments, avant de venir ici, et j'avoue que je pensais pas que ça me plairait tant que ça. Je prenais un peu ça pour une punition, un moyen de m'éloigner de ma meute, une façon pour Ander de réaffirmer son pouvoir là-bas, sans moi dans ses pattes. C'est un peu le cas, je pense, mais j'avoue que l'ambiance ici me déplait pas. Les gens sont cool, pas trop prise de tête, et puis, ça fait du bien de relâcher un peu la pression parfois. J'oublie pas mon but, mais je me détends un peu. Je culpabilise aussi, de pas plus me battre pour retourner auprès de ma mère... Mais je m'entraîne, et quand je serai assez forte, j'irai reprendre ma place.
- Ouais, c'est clair que c'est particulier, mais dans le sens de cool. Y'a plein d'espèces différentes et c'est marrant de voir qu'on arrive à bien s'entendre, c'est encourageant.
Mon père était pour la bonne entente entre les espèces, et je suis plutôt d'accord avec lui. Ander préfère que la meute reste fermée, je sais qu'il a peur de certaines autres espèces, les vampires notamment... c'est un sacré trouillard.
On entre dans le réfectoire et je me place dans la queue qui avance à un bon rythme.
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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Jaz Waves
Né le 22 avril, 18 ans, 1m95
Elfe, Surfeur, Demenien, Jem’enfoutiste, Dragueur avec Monika

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C'est marrant comme y'a plein d'espèce ici. A Demenia aussi, en vrai, mais c'était plus genre des touristes, donc y'avait d'tous les âges, alors qu'ici, c'est plutôt des gens d'mon âge, ou juste un peu plus jeunes, donc c'est cool. J'avais peur de me faire un peu chier - l'école, c'est pas mon grand kiff - mais en fait, les gens sont cool, pas trop prise de tête, et puis, les matières sont pas trop dures. Enfin, j'ai pas encore eu d'notes, mais je sais que ce sera pas trop la cata. Ce sera pas un truc de fou, parce que j'ai jamais des notes excellentes, mais ça ira quoi.
Je m'suis servi et maintenant je m'cherche une table. Y'a rien d'mieux que d'manger avec une jolie fille, alors qu'en j'en vois une, j'vais la r'joindre. Elle a un fruit du plasma d'vant elle, et j'sens qu'c'est une vampire. J'ai d'jà goûté - par curiosité - et j'trouve vraiment pas ça bon, c'que les vampires doivent manger pour suivre. Enfin après, entre ça et l'sang, j'sais pas c'qui est l'pire... Enfin, c'est pas c'qu'i a dans son assiette qui m'intéresse, c'est elle. Elle est plutôt belle, et puis elle a l'air de bien m'aimer aussi, parce qu'elle me sourit et prend un ton que j'connais bien. Mon sourire s'élargit, et j'm'assois en face d'elle.
Elle est marrante, avec son sourire qui dévoile ses crocs. J'me suis déjà fait mordre, et c'était pas si mal en vrai. J'évite de l'faire tout l'temps, parce que je sais qu'y'a des risques et tout, mais ça ajoute du piment dans l'sexe quoi.
- Bon ap', j'lui dis quand elle prend une bouchée d'son truc.
Moi j'mange un peu d'pâtes et m'présente :
- Moi c'est Jaz, et toi belle vampire ?
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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Valente Dario
18 ans, Né le 13 juin, 1m90
Loup Garou, Dominant et surprotecteur, Inquiet pour Gabriel

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Grave

Il sourit et ça me fait bêtement plaisir. Il a souvent l'air triste, que ce soit les rares fois où nous nous sommes parlés ou les plus nombreuses fois où je le croise. Parfois, il semble aller mieux - heureusement, sinon je serai vraiment inquiet - quand il est avec cette petite fée blonde, par exemple, mais j'aimerai le voir sourire plus souvent, car je trouve qu'il a un très beau sourire. Malgré tout, il garde les yeux baissés et je me demande si c'est une habitude chez lui, pour ne pas faire de vague, ou quelque chose du même genre... Sa réponse me fait sourire à mon tour, et je secoue la tête pour le rassurer.
- Merci, mais ne t'en fais pas, je n'ai pas cru que tu critiquais mon prénom. Je peux comprendre qu'il ne soit pas facile à prononcer pour certains d'entre vous. Moi-même, j'ai parfois du mal avec votre langue, je ris légèrement.
Mais c'est aussi ce que j'aime ici, le fait de pratiquer une autre langue et aussi de découvrir plein de personnes de nationalités différentes. Pour moi qui n'avait jamais voyagé, c'est une vraie bouffée d'air frais. Je culpabilise encore un peu d'avoir laissé mon père et ma soeur seuls, mais j'avoue profiter de plus en plus de cet endroit.
Il ne semble pas prêt à me parler de ce qui le tourmente, et même si j'aimerai vraiment qu'il le fasse, je n'insiste pas. Je lui ai dit qu'il pouvait le faire, mais c'est à lui de décider, je ne peux pas le forcer. Il sait déjà ce que je pense de son orientation sexuelle, il connait même la mienne - il faut dire aussi que je ne la cache pas vraiment - alors je ne sais pas ce qui le retient... mais soit, je serai patient.
Quand ses yeux remontent un peu, je souris encore, prenant ça comme un grain de confiance. J'aimerai qu'il se sente plus à l'aise avec moi, mais je ne sais pas vraiment quoi faire pour le rassurer. Il doit forcément se sentir un peu plus à l'aise, cependant, puisqu'il me questionne, faisant durer la conversation. Mon sourire s'élargit, et j'acquiesce, ravi de pouvoir continuer à lui parler et qu'il ne s'enfuit pas simplement.
- Absolument. J'ai arrêté très tôt de suivre des cours dans une école, alors ça fait un peu nouveau pour moi et j'ai un peu de mal à rattraper mon retard, mais le cadre me plait beaucoup. Et puis, je suis sociable et j'admets que ça me manquait de voir des gens de mon âge aussi régulièrement.
J'ai un pincement au coeur, qui se traduit par une grimace coupable, comme si je trahissais un peu ma famille en disant ça...
- Et toi, tu te plais ici ? je demande à mon tour.
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Re: Ravenswood School - Quartier Libre

Message par naji2807 »

Iphigénia Clarance, dite Efi
25 ans (en paraît 23), Née le 23 Mai, 1m65
Prof de langue, Vampire transformée, Timide, Enceinte, Stressée avec Adrian

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Lollipop

J'acquiesce quand il part se laver les dents, et je reste là, indécise dans cette chambre... la dernière fois que je suis venue, c'était quand... Je rougis violemment, essayant de ne pas fixer mon regard sur le lit, de ne pas revivre des souvenirs que lui a oublié. Les larmes me montent aux yeux quand j'y pense. Il a oublié. Qu'est-ce que je fais là bon sang... Je vais me débrouiller toute seule, ça ira. Je devrais peut-être même démissionner maintenant, de toute façon, je ne pourrais pas travailler en fin de grossesse. On rentrera aux Etats-Unis, on trouvera autre chose à faire... Non. Je ne peux pas faire ça à Liz. Je suis un vrai boulet pour elle, depuis que nous L'avons quitté. Enceinte, ce sera pire, je ne peux pas lui infliger ça... Tout est ma faute, j'aurai dû faire attention, je ne me serai alors pas retrouver dans cette position.
Il revient dans la chambre et je tente de cacher mon trouble en détournant le regard et en baissant la tête. Je le sens se rapprocher, et j'ai envie de fuir autant que de rester. Quand il pose ses mains sur mes bras, je ressens le besoin de me rapprocher, mais je ne le fais pas. J'aimerai tant trouver du réconfort dans ses bras... C'est ça que j'aimerai voir arriver, en lui annonçant ma grossesse, j'aimerai qu'il me réconforte, qu'il me dise que tout ira bien, qu'il m'aidera... Je lâche un profond soupir, bien loin de son humour, et je me sens coupable en entendant ses paroles. Il ne se doute de rien... de rien du tout...
Je m'assois et le laisse s'éloigner vers sa machine à café. Le temps me paraît s'étirer à l'infini et s'écouler si vite à la fois. Comment mes perceptions peuvent-elles être si troublés... Je ne me suis jamais sentie si faible, l'angoisse me donne la nausée, comme si je devais vomir au plus vite cette aveu trop lourd pour mon coeur. Mais dès que je l'aurai dit, il n'y aura plus de retour en arrière possible, il saura et ce sera terrible. Seigneur aidez-moi, je vous en prie.
Ma bouche est sèche, ma voix fluette, mes joues rouges, mais il faut que je parle, alors je commence :
- Je suis désolée... et non tu... tu n'es pas un tourment... C'est moi qui vais te tourmenter, et je m'en excuse, je suis vraiment navrée, je t'assure, j'aurai dû faire plus attention, je sais que tu m'en voudras, j'en suis désolée, ne m'en veux pas je t'en prie, ne me déteste pas, ou déteste-moi, fais comme tu veux, mais je...
Mais mains se tordent et je referme la bouche avec l'impression d'en avoir trop dit, alors que je n'ai encore rien dit. Je relève les yeux vers lui, cherchant son regard, cherchant son aide, mes mains se tordant sur mon ventre, les larmes aux bord des yeux. Pitié, devine pour que je n'ai pas à te le dire.
#Tigresse
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