Au coeur du chaos - (Histoire terminée) - [Survie/Amitié/Amour]

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Talis
21
22%
Otis
6
6%
Teofrast
30
31%
Josh
28
29%
Yorick
6
6%
Tara
2
2%
Chaz
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Awa
3
3%
 
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opheliepeudupin1997

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par opheliepeudupin1997 »

C'est dommage qu'il ne c'est rien passé entre Josh et Talis :( Sa aurais était vraiment intéressant :3 Mais bon... Maintenant reste a voir se qu'il va se passé :3 Vivement la suite!! :D
fan2vamp

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Inscription : sam. 15 sept., 2012 5:16 pm

Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par fan2vamp »

My god ... Pourquoi tu arrête toujours tes chapitres dans des moments pareil ?!? Je l'ai surement déjà dit mais c'est un vrai supplice ! :o
Bon au moins elle a eut un peu de répits avec Josh, c'est cool qu'il soit son proprio et il ne feras rien avec elle par respect pour Teo, à moins que ... ?
Comment ca va finir tout ça ? Et quand Est-ce que Teo va se décider à raconter son histoire ? Je suis curieuse moi !
En tout cas super chapitre, bravo ! :D
elenwe

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Au coeur du chaos : Chapitre vingt-cinq

Message par elenwe »

Bonsoir et bonne lecture ;)


Chapitre vingt-cinq


L'homme est parti, redescendu au bar.
Moi je suis sous la douche. J'ai réussi. J'ai fermé les yeux le plus souvent possible et même si, ce qu'il s'est passé n'avait rien à voir avec la façon dont il me faisait l'amour, j'ai pensé à Matis tout le long. Tout simplement parce qu'il a été le seul que j'ai réussi à visualiser à ce moment là, pour ne pas partir en courant.
Mes deux ou trois coups d'un soir, je n'ai pas réussi à les imaginer et je n'ai pas pu projeter Teo ou Josh dans ces circonstances. Ce qui, au final aurait peut-être été pire.
Matis... il est mort, je n'en aurais jamais la preuve et ça rend mon deuil difficile à faire. Et pourtant, je sens qu'il n'est plus là. On ne s'est pas trop apitoyés sur eux, ni sur notre perte, car ici ça ne se fait pas. Mais il me manque quand même, même si je n'ai aucune énergie à consacrer pour le montrer. Comme pour Zane et Azalée... et aussi Wyzabelle.
Je soupire, j'ai l'impression que mon esprit essaie de s'échapper en me faisant penser à ça, car au moins, je ne cogite pas sur ce qui vient de se passer.
Je n'ai pas honte, mais je me sens souillée... cependant, après ma douche, je compte y retourner.
Je me sèche, me rhabille avec les mêmes fringues et repars en bas.
Je bois quelques verres de plus, pour oublier, et me lance sur la piste.
A nouveau, je ne reste pas seule longtemps. L'homme a l'air pressé. Tant mieux, moi aussi, car après lui, je compte rester cloîtrée dans mon box.

Ce n'est que le second, mais j'ai déjà quelques automatismes. Je gémis pour le motiver, sans prêter attention à ce qu'il fait.
Le monde tangue autour de moi, j'ai vraiment trop abusé de la boisson, il ne manquerait plus que je sois malade, mais au moins ça m'occupe l'esprit. De toute façon , même si je m'étais sentie mieux, je n'aurais rien fait de plus que lui abandonner mon corps, donc pour lui, tant que je ne lui dégobille pas dessus, ça reste pareil.
Je suis sûre d'être loin de la meilleure ici, il faudrait que je "m'investisse" plus, mais je ne suis pas encore prête à me donner du mal.
L'homme finit dans un râle et s'affale sur moi. Ce n'est pas déjà !
Il manque s'endormir, alors je le secoue pour qu'il dégage.
Il s'en va tout en me lançant un regard désappointé, alors qu'il devrait me remercier, il aura plus de temps pour en baiser d'autres. Et puis, je m'en fiche qu'il soit content ou non, je veux juste me laver.
Je me relève. Mes jambes ne sont pas stables. J'ai incontestablement trop picolé.
Je me rends à la salle de bain. A peine la porte fermée, je vomis. Heureusement, j'ai atteint les chiottes de justesse.
Ce n'est pas que l'alcool qui m'a fait gerber, ce sont les deux hommes avant ça, c'est le tout. Je ne me sens pas d'en faire plus dans l'immédiat.
Malgré ça, je profite d'avoir encore l'esprit verrouillé par l'alcool avant que mon cerveau ne me tourmente sur ce que j'ai fait.
Ce coup-ci, je m'allonge dans la baignoire et laisse l'eau bouillante me recouvrir petit à petit.
Au fur et à mesure, je me détends. Alors que je somnole et profite de ce répit bienvenu, la porte de la salle de bain s'ouvre. Je sursaute. Mon cœur a manqué exploser, alors que l'intruse n'est autre qu'Awa.
Je la détaille avec colère, elle m'a fait peur.
— Tu es enfin seule !
— Non, tu es là ! je m'énerve.
Ma réplique l'a agacée, comme ça, on est deux, mais elle continue :
— Je venais te voir pour te dire que Josh, le blond que tu as ramené hier dans ton box, avait payé pour être ton propriétaire et j...
— Je sais déjà ça.
— Ne me coupe pas ! ordonne-t-elle. Donc je venais te voir pour savoir si tu acceptais.
Je ne pensais même pas que j'avais réellement mon mot à dire sur ça.
— Oui, bien sûr que j'accepte.
— Très bien, je te laisse te reposer.
Je ne réponds pas, elle me gonfle, qu'elle m'ait dérangée ça m'a mis de mauvaise humeur. Je la regarde partir et note qu'elle est pieds-nus et que ses pieds sont dégueulasses. Ça n'a aucune importance, mais ça me dégoûte des petons aussi crades et ça me fout encore plus en colère, sans raison.
Parfois, il ne faut pas chercher à comprendre.
J'essaie à nouveau de me délasser dans la baignoire d'eau fumante, mais il n'y a rien à faire. Je grogne de frustration, me lave rapidement et vais dans la cuisine, seulement enroulée dans ma serviette, avec une démarche maladroite.
Il faut que je mange, j'ouvre mon frigo. Rien ne me fait envie. Je le referme et vais jeter un œil aux recettes de Josh.
Il n'y a que des gâteaux, sauf l'une d'elles, qui est celle du risotto que j'ai goûté chez eux. C'était il y a peu, et pourtant, j'ai l'impression que c'était il y a une éternité...
Je n'arrive pas à me forcer, je fixe les mots sur les feuilles de papier et rien que de lire les ingrédients, ça me serre l'estomac.
C'est comme ça que Tara me trouve, contemplant du papier avec une moue de dégoût.
— Alors crevette, c'est pas évident, hein ? Tu as vomi ?
— Ouais.
— Ça te passera plus vite quand tu auras l'habitude, tu verras.
J'acquiesce faiblement.
— Bon, je nous fais à bouffer ?
Je ne réponds pas, mais ça n'a pas l'air de la chagriner. Elle regarde les feuilles devant moi et se met à rire avant de déclarer :
— C'est super ces recettes, je vais tester le risotto et ce gâteau à la confiture d'abricot. En plus, je suis motivée, je vais nous faire de la crème chantilly.
J'adore son enthousiasme et du coup je souris un peu.
Tara est survoltée, elle cuisine tout en éclatant de rire de temps en temps. Au début, je regardais pourquoi : soit pour des tâches de farine aux formes évocatrices, soit parce qu'elle s'éclabousse en faisant les choses trop vite…
Moi, pour m'occuper je m'étire, j'ai encore la sensation d'avoir les muscles tout rabougris, j'espère que dans quelques jours ça ira mieux. Mais je suis consciente que la surconsommation d'alcool que je viens de faire ne va pas m'aider. Surtout que même si je ne me sens plus bourrée, je sens que je ne suis pas claire.
Je profite quand même de me sentir mieux, pour me brosser les dents et tourner la page.
Tara a mis un bordel monstre dans la cuisine, je décide de nettoyer derrière elle avant de passer à table.
Me voir m'affairer à ranger l'amuse, elle en profite pour mettre encore plus de bazar, et, au passage me voler ma serviette, qui est la seule chose que je porte.
— Tara putain, rends moi ça !
— Sinon quoi crevette ?
— Sinon...
Je n'en sais rien et abandonne , préférant me replier vers la chambre pour enfiler des vêtements.
J'attrape la première robe que je trouve, elle est bleu roi, très moulante et ne me met pas particulièrement en valeur, mais c'est mieux que d'être à poil.
Je retourne avec Tara dans la cuisine. La serviette est abandonnée au sol, tâchée de farine et de confiture et je saute sur l'occasion pour demander un truc qui m'a turlupiné ces derniers jours :
— Où on lave les affaires ici ?
— Au sous-sol.
J'attends qu'elle m'en dise plus, mais j'ai l'impression que je vais devoir insister.
— Tu m'expliques comment on y va au moins ?
— Il y a une porte dans la salle commune, elle mène directement en bas. Il y a des laves linges et des sèches linges, des bacs pour le linge sales : si jamais tu n'as pas assez pour faire une machine et que tu ne tiens pas spécialement à ces habits. Tu verras, il y a des étagères avec des draps propres et d'autres serviettes, parce qu'en général aucune de nous ne tient à ça. Il y a des fringues aussi, donc tu pourras te choisir des choses qui peut-être t'iraient mieux que ce que tu portes en ce moment... Sérieusement crevette, t'étais plus à ton avantage à poil, termine-t-elle en éclatant de rire.
Je ne relève pas sa remarque, qui je l'avoue m'a fait sourire. Je retiens surtout la bonne nouvelle, je pourrais changer mes draps tout le temps après mes... passes.
Alors que je suis en train de m'empiffrer du délicieux gâteau et des dix tonnes de chantilly que j'ai mis dessus, la porte d'entrée s'ouvre. Josh apparaît dans l'encadrement, la surprise se peint sur son visage une demi seconde avant de laisser place au Josh cruel. Ses traits sont durs, à part le jour où nous avons paru devant Chaz, je ne l'avais pas revu comme ça depuis le Cercle et encore, là-bas, il faisait moins méchant, mais plus arrogant.
Il me faut quelques secondes pour comprendre qu'il fait ça par rapport à Tara, il joue un jeu, mais ça ne me dit pas ce que je suis censée faire moi.
Il laisse la porte ouverte et s'avance, je le suis des yeux alors que je continue à mâcher ma gourmandise, grasse et sucrée à souhait.
Tara le dévisage de ses yeux vairons si intrigants. Je pense que dans l'histoire, je fais un peu tâche en continuant de me goinfrer, mais je n'ai rien de mieux à faire.
Je n'ai pas avalé mon énorme bouchée que Josh m'attrape par le haut de la robe et avec brusquerie attire mon visage jusqu'au sien, pour m'embrasser. J'avale de justesse, manquant m'étouffer alors que sa langue se fraie de force un passage entre mes lèvres.
C'est juste dégoûtant, je n'ai pas fini de manger, cependant lui, ça n'a pas l'air de le déranger pour le moment.
Je retombe sur ma chaise, me sentant très con. Tara quant à elle, se lève et dit d'un ton neutre :
— Je vous laisse.
— Non, attends Tara !
Les deux autres me dévisagent. Je voulais les présenter. Est-ce que je fais une connerie ? Je n'en sais rien. Mais si ça en est une, Josh en pâtira si Tara balance la supercherie... Je ne peux pas lui faire ça. Alors à la hâte, pour rattraper le coup je lâche :
— Prends du gâteau.
Elle refuse et quitte mon box en fermant la porte.
Josh se détend aussitôt et demande :
— Tu voulais me la présenter, c'est ça ?
— Ouais, désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris.
— Elle est de confiance ?
— Je n'en sais rien, peut-être que Naëlys lui a déjà dit que nous ne baisions pas, mais dans le doute...
Josh hausse les épaules, prend des couverts et goûte le risotto qu'il reste dans la poêle.
— Putain, c'est l'arnaque. C'est toujours moi qui cuisine, mais si tu suis aussi bien les recettes, tu aurais pu m'en faire profiter plus tôt.
— Ce n'est pas moi, c'est Tara.
— Sympa ! note-t-il avec un petit sourire.
J'acquiesce et termine mon assiette en léchant la chantilly sans me soucier de l'image que je donne.
— Te voir faire, c'est presque aussi appétissant que t'embrasser tout à l'heure, commente-t-il en rigolant.
Je deviens rouge cramoisi et m'essuie la bouche avec la main avant de me lancer dans des excuses bancales :
— Putain, je suis désolée, je n'ai pas compris ce que tu allais faire... puis tu aurais pu faire semblant, au lieu d'essayer de me lécher la glotte... enfin, pardon quand même...
— Détends toi Talis, je te taquine.
Il reprend en s'esclaffant de plus belle :
— Au moins j'ai eu un aperçu du gâteau, il a l'air excellent.
Je ris aussi. J'en ris jusqu'aux larmes. Parce que ça me fait du bien.
Josh finit son repas et fait chauffer de l'eau. Quand je le vois faire, je réalise, que je n'ai pas bu une seule fois de l'infusion. Je me crispe, je sens que je vais me faire engueuler.
Ça ne loupe pas.
— Bordel, Talis, fulmine Josh.
— Je suis désolée, je n'y ai pas pensé.
Il s'approche de moi et me soulève le menton pour que ses yeux me sondent.
Je le fixe, complètement hypnotisée par ce gris si froid.
Le temps se fige.
La colère le déserte et il dodeline de la tête avant de me forcer à me lever et de me serrer contre lui.
Je ne comprends pas pourquoi et reste statique.
Il parle d'un ton doux, qui ne lui ressemble pas vraiment :
— Il faut que tu prennes soin de toi, sinon tout le mal que l'on se donne ne sert à rien.
— Je sais, je te promets que c'est pas volontaire.
Je me décolle de lui en appuyant mes mains sur son torse ce qui le fait grimacer.
— Ca va ? je m'empresse de demander.
— Ouais.
— Montre !
— Non.
— Sérieux ? On va finir à poil tu sais, je verrai.
— Justement, pourquoi tu m'embêtes ?
Je grogne et retourne m’asseoir, soulagée de ne plus être contre lui. Bordel, son odeur... d'avoir touché son corps à travers ses habits, ça m'a donné envie. Il doit y avoir un truc qui cloche chez moi. Je ne peux pas me faire baiser quatre heures plus tôt et ensuite avoir envie de sexe... Mais je préfère ne pas y penser, comme à chaque fois qu'un truc me travaille.
Lui et moi buvons en silence.
J'avoue avoir été bête de ne pas penser aux infusions et aux crèmes, mais prise dans le truc, et dans ce nouvel environnement j'avais d'autres choses en tête.
Josh se lève et demande :
— Tu prends ton bain avec moi ?
Non sans rosir légèrement et avec hésitation je demande :
— Tu es sûr ?
— Bé au moins, si on se fait surprendre on est à poil dans une baignoire, ce sera mieux que dans deux pièces séparées et je dois t'avouer que sans pouvoir sortir de là, je me fais chier et puis tu as encore l'air alcoolisée, ça ne te fera pas de mal... Et entre nous, tu as vu la taille de ce bain ? Franchement, c'est une invitation à y laisser ses fesses se friper.
Il n'a pas tort. Alors j'accepte.
Je m'empresse de sortir de cette robe inconfortable et la balance sur le canapé.
Josh commente :
— Tu es vraiment pressée dis donc, non seulement tu te déshabilles comme une morte de faim, mais en plus tu ne portes rien dessous, ça promet.
Je grogne et le devance dans la salle d'eau. Mais au lieu de lancer le remplissage de la baignoire, je prends de quoi changer les draps. Josh ne dit rien, tant mieux. De toute façon il doit savoir pourquoi.
Après avoir enlevé tout ce tissus tâché de la sueur des deux porcs précédents, je rejoins Josh.
Par habitude, comme je faisais avec mon frère, je me mets à l'opposé, face à lui en me recroquevillant pour qu'il ait de la place, bien que dans cette immense baignoire, je n'ai pas besoin de faire ça.
Le temps s'écoule, silencieusement. J'ai gardé mon visage tourné vers mes pieds pour ne pas trop le contempler, parce que merde, ça devrait être interdit d'être aussi bien gaulé.
— Talis ? Tu ne crois pas qu'il serait temps de dépasser ce stade de pudeur et de gêne ? On s'est vu nus, on a dormi collé l'un à l'autre et on va être amené à revivre ça, donc regarde moi un bon coup, si ça te fait du bien et viens près de moi.
Près de lui ? Il est sérieux ? Il n'y a pas de place près de lui. Je le fixe avec des yeux ronds comme des billes, alors qu'un léger sourire se dessine sur ses lèvres.
— Viens, ordonne-t-il en écartant les jambes.
J'hésite, j'ai peur de le gêner. Il doit deviner les raisons de mon embarras car il déclare :
— Si tu te laisses pas tomber comme une bourrine tu ne me feras pas mal. C'est pas en sucre aux dernières nouvelles, sin...
— Oui, c'est bon j'ai compris, je le coupe, avant qu'il ne balance des choses salaces.
En essayant de paraître sûre de moi, je vais m’asseoir entre ses jambes. Dire que je ne suis pas à l'aise est un euphémisme.
Il se met à pouffer doucement, puis part en fou rire sans que je n'en comprenne la raison. J'aimerais me dégager, mais il m'en empêche en enserrant ma taille.
Il a conscience de l'effet qu'il me fait ou pas ? Parce que là, je suis à deux doigts de me retourner pour l'embrasser, heureusement que je ne suis pas plus saoule, sinon je ne me retiendrais pas.
— Détends-toi, je ne vais pas te bouffer, tu es plus raide qu'une bite au garde-à-vous.
Je grogne et souffle, les deux en même temps. Parce que d'une, sa remarque ne va pas m'aider, et de deux, il a fallu qu'il me compare à un pénis en érection.
Il se met à me masser les épaules, au début j'essaie de le virer, puis, petit à petit je me laisse faire. C'est diablement agréable.
Mais avant de me laisser complètement aller, je le questionne :
— J'ai vu le bleu que tu as au torse, comment tu t'es fait ça ?
— L'arbalète, un con d'instructeur, sadique, qui s'amuse à appuyer dessus pour te montrer à quel niveau la porter et tout ça. Je te jure que celui là, le jour où il va se battre, j'irai aussi pour lui faire bouffer son sourire suffisant. D'ailleurs, tu n'es pas obligée de parler des détails, mais si un mec te traite mal, tu me le dis, ok ? Je lui referais le portrait, autant pour toi, que pour sauver mon honneur et ma crédibilité ici.
— Oui, je le ferai, mais pour le moment ça va, ils font leur affaire et ils s'en vont.
— Parfait. Maintenant, détends-toi.
Je lui obéis car ses mains habiles me délassent. Je glisse petit à petit, jusqu'à me retrouver avachie contre lui à la merci de ses soins. Je m'assoupis.
Je sens qu'on me transporte, mais alors que j'essaie d'ouvrir les yeux, j'entends Josh me murmurer :
— Laisse toi faire et rendors-toi.
Je somnole, alors que je le sens m'envelopper délicatement dans une serviette et m'emporter dans la chambre.
Il me pose sur le matelas et s'attelle à me sécher parfaitement. Je m'en veux de faire ma feignasse, mais l'alcool que j'ai bu se rappelle à moi et je suis vaseuse. Demain, il faudra que je fasse gaffe, je ne peux pas me permettre de me bourrer autant à chaque fois.
Alors que je pensais que Josh allait me glisser dans les draps, il a décidé que même à moitié dans les vapes, je méritais d'être enduite des crèmes.
Je lui attrape le poignet, pour lui faire comprendre que ce n'est pas la peine, que je veux sombrer dans le réconfort de l'inconscience, mais il se dégage et continue. Je n'ai pas la force de protester plus.
Je me laisse entièrement faire et le sommeil me capture à nouveau rapidement, il faut dire qu'avec lui, je me sens toujours bien, il me ressemble. Les mains de Josh, massant un bleu douloureux sur l'une de mes cuisses, me foudroient, me réveillant en sursaut et en panique. Je me redresse sur le lit, le cœur au bord de l'explosion et le souffle court, car la douleur m'a ramenée cinq jours plus tôt...
— Calme-toi Talis, c'est juste moi.
J'expire pour évacuer la peur qui m'a saisie. Je n'arrive pas à croire qu'il ait compris.
Josh m'attire à lui en s'excusant. Je ne lui réponds pas, rattrapée par la nausée et le mal à l'estomac. Je gémis et grogne.
— Tu as trop bu et tu en chies, glisse toi dans les draps, je te rejoins vite.
J'exécute son conseil, mais mon cœur bat trop fort et quand Josh s'installe à son tour, je ne dors toujours pas. Je me colle de moi-même contre lui, j'aime bien les habitudes qu'on prend, c'est le genre de routine agréable, mais je demande :
— Pourquoi ?
— Pourquoi, quoi ?
— Pourquoi tu es si attentionné ?
— Parce qu'on est tous dans la même galère et que pour avancer il faut prendre soin les uns des autres, faudra te faire à l'idée que vous n'êtes plus qu'Otis et toi, nous sommes quatre.
Je me demande vraiment ce que mon frère et moi nous leur apportons... Rien au final, et malgré ça, ils ne nous lâchent pas. Je ne vais pas m'en plaindre, mais si tout ça c'est juste parce que Teo m'aime bien, ça craint.
Malgré mes troubles, la fatigue gagne et les ténèbres m'engloutissent.
J'ai dormi longtemps. Josh m'a préparé des cookies et m'a laissé d'autres recettes. Il est parti en m'embrassant sur la tête alors que je dormais encore. C'est bizarre, c'était presque fraternel, ce qui craint parce que moi, que je le veuille ou non, j'ai envie de lui... Tout craint dans cette histoire.

Ce matin, je suis hantée par la sensation de ses lèvres sur les miennes lors du premier baiser brutal qu'il m'a donné. Je ne fais que penser à ça en relisant les recettes, écrites de cette jolie écriture que personne n'aurait l'idée de lui associer.
Après mon petit quart d'heure de mélancolie, je me secoue pour descendre mes draps sales à la buanderie et en prendre des propres.
Donc c'est chargée de deux gros sacs remplis de lessives à faire, que je traverse les couloirs lugubres. Je ne croise personne. Mais la musique qui vient du bar me rappelle où sont les autres femmes et où il faudra que j'aille, mes corvées finies.
Dans la salle commune, je ne croise qu'une seule femme, qui refait le plein pour son garde-manger. Au début, elle ne prête pas attention à moi, mais j'ai l'impression quand elle m'aperçoit, qu'elle me reconnaît ou du moins qu'elle comprend qui je suis, car son regard se charge d'une haine, qui me glace le sang. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, j'espère juste que ça ne dégénérera pas.
J'emprunte la petite porte sur le côté. Elle donne sur un long escalier raide et étriqué, illuminé par une lumière blanche très crue, qui avec la couleur verte des murs, donnent l'impression qu'ils vont se refermer sur moi. Je les descends, sans hésitation, hors de question de paraître intimidée.
La salle sur laquelle je débouche est très basse de plafond, mais très étendue, la lumière est blanche ici aussi, heureusement car les murs en béton brut donnent l'impression que les ténèbres sont prêtes à m'engloutir à la moindre occasion. Autant dire que je ne me sens pas à l'aise.
Je me dépêche de remplir l'une des nombreuses machines de la pièce, je suis contente de trouver une notice sur son utilisation, car je ne me suis jamais servie d'un engin comme ça. Avec tout mon linge, il me faut en remplir trois finalement. Les habits que j'y ai mis, je me fiche de ne pas les revoir, alors je ne compte pas rester plantée ici dans cet endroit sinistre.
Je vois que du linge est propre dans d'autres machines et je prends l'initiative de le transférer dans un sèche linge. Puis, je me dépêche de faire le plein en linges de lit, en serviettes et en fringues avant de retourner en haut.
En remontant, je profite de mon passage devant les réserves de nourriture pour récolter des choses que je n'ai plus et vais ensuite d'un pas traînant dans ma chambre, ralentie par tout ce poids.
Je pousse la porte de mon box avec mon pied quand quelqu'un me plaque violemment contre le mur, m'arrachant un cri autant de douleur que de surprise. Je lâche mes affaires, mais je n'ai pas le temps de faire autre chose, que l'on immobilise mes bras le long de mon corps et qu'une main se presse sur ma bouche. Une voix de femme siffle dans mon dos :
— C'est autant pour ton bien que pour le notre alors laisse toi faire.
Son ton est haineux, je veux bien croire que ce soit pour son bien, mais pour le mien, je n'en crois pas un traître mot.
La personne qui m'enserre la taille bloquant mes bras, supporte tout mon poids, je ne réfléchis pas plus et me laisse soulever, puis avec toute l'énergie dont je suis capable je prends appui à pieds joints sur le mur et pousse de toutes mes forces. Nous reculons, la personne qui m'empêchait de parler, ne peut pas suivre le mouvement et celle que j'ai dans le dos percute violemment la cloison derrière nous et me libère en jurant. A peine je touche le sol, je me jette en avant pour l'empêcher de m'emprisonner à nouveau.
La fille debout m'attrape par les cheveux, me faisant hurler de rage plus que de souffrance. Elle me redresse. Revêtue d'un corset rouge et d'un pantalon en cuir, la blonde me détaille. Je souris. Elle n'a pas le temps d'être surprise que mon poing s'abat dans son ventre, expulsant tout l'air de ses poumons. Elle me libère et se plie en deux essayant en vain de reprendre son souffle. Je me retourne.
Celle que j'avais dans mon dos, serre les dents de colère, elles sont écartées et du coup ça fait passer sa colère pour quelque chose de peu crédible et j'ai envie de rire.
Je suis grisée par le premier coup échangé et j'ai envie de cogner plus, et plus fort... Alors je pars à la rencontre de la fille aux dents du bonheur. Mais comme elle, je suis distraite par une fille rousse qui gueule à l'autre bout du couloir.
— Mais merde qu'est-ce que vous branlez, Tara va arriver.
Une autre femme arrive près de la rousse, c'est celle que j'ai vu avant d'aller à la buanderie. Ma colère monte crescendo, c'est sûrement son idée à elle, cette attaque surprise.
La femme que je soupçonne être à l'origine de cet échauffourée dit à la rousse :
— Viens Seva, on va aider Mery et Ana.
Oh merde, elles vont s'y mettre à quatre. En fait, je n'ai pas peur, même si j'ai compris qu'elles voulaient me tuer et qu'à quatre contre une, je suis presque certaine qu'elles vont y parvenir.
Avant qu'elles n'arrivent, je me jette sur celle aux dents écartées, sa tête percute le mur avant que nous ne tombions. On grogne toutes les deux à l'impact. Mais elle, elle reste sonnée, j'attrape les cheveux au dessus de sa tête et la cogne à plusieurs reprises contre le mur derrière, jusqu'à ce qu'on m'arrache à ma prise.
Je ne comprends pas pourquoi avec tout ce bordel personne ne sort. Même si je peux le concevoir, moi non plus je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.
La rouquine Seva, déclare :
— Putain elle a assommé Ana.
Je me débats dans les bras qui me tiennent.
La blonde a qui j'avais coupée le souffle, reproche à l'instigatrice :
— Neah, la prochaine fois que tu me dis qu'un truc est facile, je te jure que je te fais bouffer mes talons.
La connasse à l'origine de tout ça s'appelle donc Neah, je retiens.
— Ferme là Mery, maintenant dépêchons nous de la traîner sur le toit.
Oh bordel de merde ! le toit, elles veulent me jeter du haut du toit ?!
Je tente ma chance de les raisonner :
— Mais qu'est-ce que vous me voulez ?
— Si tu restes, Chaz va ramener ses fesses ici, et quand Chaz vient, il tue beaucoup de monde et il te tuera aussi. Le prends pas pour toi, on préfère que tu disparaisses avant.
Bon, là c'est sûr, elles veulent vraiment me buter. Le pire c'est que je les comprends et que je ferais certainement la même chose à leur place.
Je me débats de plus belle. Mon pied percute la première chose qu'il trouve, mais ça ne suffit pas, la fameuse Ana s'est relevée et les aide à m'attraper aussi par les jambes.
J'enrage, un mélange de grognements et de cris sortent de ma bouche, alors que je vois les escalier approcher.
Neah qui est la seule à ne pas me toucher lâche derrière nous :
— Dépêchez-vous.
La fille de devant a déjà commencé à monter les marches, je suis foutue.
Alors que je pense aux choses que j'aimerais dire à mon frère avant de l'abandonner dans ce monde de merde, Neah cri et j'entends un bruit sourd.
Mon cœur bat plus fort, quelqu'un serait-il en train de m'aider ?



Chapitre vingt-six
Dernière modification par elenwe le dim. 17 janv., 2016 5:23 pm, modifié 2 fois.
Elfi49

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre vingt-cinq

Message par Elfi49 »

C'est parti pour les commentations. ( Ouais, ce mot n'existe pas. o/)

J'ai réussi.
Bravo Talis. Tu es courageuse.

Comme pour Zane et Azalée... et aussi Wyzabelle.
Ah ouais, je les avais zappé eux. O.O


Je me sèche, me rhabille avec les mêmes fringues et repars en bas.
Oh mon dieu elle y retourne >.< elle est plus que courageuse.
Je bois quelques verres de plus, pour oublier, et me lance sur la piste.

Ce n'est pas que l'alcool qui m'a fait gerber, ce sont les deux hommes avant ça, c'est le tout. Je ne me sens pas d'en faire plus dans l'immédiat.
Tu m'étonnes U.U

Ça n'a aucune importance, mais ça me dégoûte des petons aussi crades et ça me fout encore plus en colère, sans raison.
Sérieux, ça l'énerve ce détailt ?! XD

C'est comme ça que Tara me trouve, contemplant du papier avec une moue de dégoût.
Ah bah oui. Fallait s'en douter, qu'elle allait venir. Bon au moins, elle lui fera la cuisine du coup. XD

— Bon, je nous fais à bouffer ?
Ah bah voilà, c'est ce que je disais. Elle va pouvoir manger tranquille.

Josh apparaît dans l'encadrement,
Mon jooooooooooooosh !!! >.<


Je n'ai pas avalé mon énorme bouchée que Josh m'attrape par le haut de la robe et avec brusquerie attire mon visage jusqu'au sien, pour m'embrasser.
Yeaaaaahhh !!! \o/ et un peu beurk quand même, parce qu'elle a la bouche pleine.

La colère le déserte et il dodeline de la tête avant de me forcer à me lever et de me serrer contre lui.
Ooooh trop mignoooooon !! >.< Je t'aime Josh !!


— Tu prends ton bain avec moi ?
Ooooh !! °o°

— Bé au moins, si on se fait surprendre on est à poil dans une baignoire, ce sera mieux que dans deux pièces séparées et je dois t'avouer que sans pouvoir sortir de là, je me fais chier et puis tu as encore l'air alcoolisée, ça ne te fera pas de mal. Et entre nous, tu as vu la taille de ce bain ? Franchement, c'est une invitation à y laisser ses fesses se friper.
Il n'a pas tort. Alors j'accepte.
Pas faux U.U

— Tu es vraiment pressée dis donc, non seulement tu te déshabilles comme une morte de faim, mais en plus tu ne portes rien dessous. Tu es plus coquine que ce que je pensais.
Sacré Josh. ^-^ Toujours aussi marrant.

— Viens. Dit-il en écartant les jambes.
Ohohohoh !! Quelle belle invitation.

Oh merde, elles vont s'y mettre à quatre.
elle est dans la merde !!! OoO


Oh my god !! oh my god !!! oh my god!! Comment veux-tu que je tiennes si tu fais des fins comme ça !! >.< Non mais qui l'aide ?! Josh ? Tara ? Naëlys ? Awa ? Yorick ? ça peut être n'importe qui quoi ? >.< Même si je pense plus à Tara.
opheliepeudupin1997

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par opheliepeudupin1997 »

Oh mon dieu!! Mais pourquoi tu as arrêter à un moment comme ça!!!! :shock: :o Je vais pas réussir a attendre jusqu'à vendredi se sera trop long :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
Sinon c'est toujours aussi bon, vraiment. :D Vivement la suite, même si sa va me paraître une éternité avant vendredi :(
plumenchantee

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par plumenchantee »

Je viens de découvrir ta fiction et elle vraiment super bien ^^
Bref, j'adore tous tes personnages sauf certains du style Artur enfin c'est logique...
Tu pourras me prévenir pour la suite ?
bazinga

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par bazinga »

Bon il est mignon le Josh, mais a force, il va vraiment s'en prendre une par Teo!
C'est bien qu'il veuille prendre soin d'elle et tout, mais faut pas qu'il dérape...
D'ailleurs en parlant de Teo, on le revoit quand? Ca fait longtemps...

Alors qui est ce qui vient a sa rescousse? Vivement vendredi hein!
Et vivement qu'ils sortent tous de la dedans et que je retrouve mon petit Zane!^^
Joana-d-Occitan

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par Joana-d-Occitan »

Chapitre splendide! J'ai adoré!! On ne s'ennuie pas en tout cas!!
princess78

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par princess78 »

Encore du Josh ! 8-)

Matis... J'avais oublié son existence. Le relou de service avec sa copine trop jalouse. Bon bah les deux sont dead. :lol:
Moi à la place de Teo je flipperais grave à chaque fois que je saurais que Talis se trouve en compagnie de Josh. Est-ce qu'il va tenter quelque chose dans les chapitres à venir ? Car ils sont quand même super proches...
Les filles sont vraiment de sales pétasses... :roll: Surtout l'autre qui va jouer les balances et qui en glande pas une en plus ! Bref, je me demande qui est-ce qui est venu l'aider.. Tara ? Ou Teo peut-être ? Ca fait trop longtemps qu'on l'a plus vu lui.. Et Otis non plus d'ailleurs. Ils manquent un peu ces deux-là.
DML12

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par DML12 »

Coucou! J'ai bien aimé le chapitre 24!

Pour le début je n'ai pas été trop surprise, tu m'avais prévenue, par contre je ne m'attendais pas à ce qu'ils partagent un moment quand même assez intime à se raconter des choses personnelles. Notamment Josh qui raconte sa vie d'avant, ses peurs…
C'est touchant! Et c'est mignon aussi qu'ils s'apportent du réconfort l'un l'autre.

Josh sait gagner le coeur des femmes en cuisinant le matin :lol:
En tout cas le moment dans la salle de bain est chargé d'électricité… Et franchement j'ai eu l'impression qu'ils franchiraient tous les deux la limite malgré les sentiments de Teo.
C'est vrai que ça fait bizarre que Talis soit aussi attirée par Josh mais en même temps dur de lui en vouloir…

Aïe Talis va devoir y retourner… J'espère que ça se passera bien!

Je lis el chapitre suivant dans la soirée aha et je le commente :D
Mariiptiibiiscuiit

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par Mariiptiibiiscuiit »

Ou la la :shock:, ça va être dure d'attendre jusqu'à vendredi. Pardonne moi pour le retard, je n'ai pas eu beaucoup de temps, j'ai raté 3-4 chapitres ils sont tous aussi géniaux les uns que les autres ;). Ben je te remercie encore de nous partager ces moments d'évasion dans ton histoire qui est SUPERBE :D
angel40

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par angel40 »

Chapitre génial! !!!! Je pense que c'est Tara mais j'hésite ce serait peut être trop simple. .. on verra ça vendredi ;)
DML12

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par DML12 »

Coucou! Encore une super chapitre :D

Je trouve ça bien que Talis ait réussi à surmonter son dégoût … Même si ça n'a pas du être facile. Et puis du coup c'est "top" pour nous, parce qu'on en apprend plus sur son passé.

Ouh… C'est triste de voir que Talis bois pour encaisser tout ça… En même temps je la comprends, ça doit une expérience horrible.
Ça m'a étonné qu'Awa vienne voir Talis. Est-ce qu'elle vérifie comme ça pour toutes ses clientes ?
Que Josh soit le propriétaire de Talis signifie qu'elle n'a plus à aller en bas?

J'aime beaucoup Tara. Elle a l'air d'être une personne vraiment sympathique et une bonne amie. Et puis si elle cuisine bien en plus, c'est dans la poche :lol:

Oh la baiser de Josh et Talis alors qu'elle mange :lol: C'est hilarant, le pauvre aha..
Ils sont quand même super mignons ces deux là… Si Téo ne revient pas très vite dans le tableau, il y aune possibilité que je commence à les shipper aha! (Jolis? Talosh ? Ah non c'est hideux :lol: )

Mon dieu. Je crois que Talis est dans une très mauvaise passe. Ces quatre filles n'hésitent pas aux recours extrême pour rester un tant soi peu en "sécurité".
Je trouve ça étonnant n'empêche que Talis garde un minimum de sang-froid face à la situation même si elle est loin d'en mener large …
Ouf ! Mais qui est son sauveur ? Ou pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'elle ne vient que de s'embourber dans quelque chose de presque pire ?
Bref, j'ai hâte de connaître la suite! :D
Ayat

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par Ayat »

Hum, bah le petit Josh, il a aucune retenu!
QUI pourrait prendre un bain normal, avec un beau apollon tel que Josh sans être gêné?
Bah, c'est pas moi en tous cas!

Non, mais est-ce qu'il faut que je rappelle qu'il y a Teo!
Teo, il faut qu'elle se réveille et qu'elle arrête de ressentir du désir
pour ce garçon incroyablement sexy!
Je sais, c'est difficile mais je sais qu'elle peut y'arriver. :D

Bref, qu'elles idiotes ses 4 filles!
Il faut les prévenir qu'on ne tue pas l'héroïne principale!

ROLALA!
Enfin, bref je suis trop trop pressé de lire la suite.

Ayat.
edefia

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par edefia »

J'A-DO-RE !!!!! :lol:
Désolé de ne répondre que maintenant pour tout les derniers chapitres ! :?
Elle a battue Tara !!!! Ah merde c'est vrai qu'elle a été aidé ! ^^ :lol: Bon ben au moins elle garde son box ! ;) J'arrive pas à cerner Awa en fait ! :lol: HAHAHAHA et le coup des pieds sals de Awa qui la mettent en rogne !!! Elle m'a tuée à ce moment là !! :lol: :D
Merdeuhhhh !! Il est simpa le Josh mais bon faut pas non plus qu'il en fasse trop quand même !! :lol: Parce que bon moi je veux que Téo il soit avec Thalis hein ! ;) :lol: D'ailleurs ! en parlant de Téo ! J'espère fortement que ce soit lui qui vienne aider Thalis !!!! :mrgreen: Et qu'il mette une bonne dérouillée à ce groupe de pintades qui croyait pouvoir faire du mal à Thalis !! :lol: :lol: :D
Bon tout ça pour te dire que je suis impatiente de lire la suite !!! :mrgreen: JE T'EN SUPPLIIIIIIIIIIIIIEUHHH !!! Poste la suite avant vendrediiiii s'il te plaiiiiiiiiit :lol: Je rigole hein prends le temps d'écrire quand même ! ;) :lol: Enfin si tu peux poster avant je vais pas me plaindre non plus mais sinon tant que j'ai la suite tout va bien !! ;)
Gros bisous ;)
ps: Oh et même si je l'ai pas dis t'as quand même dû le comprendre en lisant mon com', tes chapitres sont super génialissimes !! :mrgreen:
percabeth76

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par percabeth76 »

Désolé pour ce retard. J'adore tes deux derniers chapitres. Ils sont justes... Woah!!!
J'adore de plus en plus Tara et j'ai de plus en plus envie de tuer Josh. Attention, ne croit surtout pas que je n'aime pas ce personnage. Je l'adore. :D Mais je veux que ce soit Teo qui soit avec Talis donc voilà. J'hallucine!!! :o Même quand Talis fait rien de mal, il faut qu'elle se fasse attaquer. Je maudis ces filles. Je me demande qui vole à son secours? J’obturai pour Tara mais en espérant que ce soit Teo. J'ai hâte de lire la suite.
elenwe

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par elenwe »

Bonne lecture et merci à toutes celles qui m'ont aidé à écrire ce chapitre qui a été compliqué pour moi :lol:


Chapitre vingt-six

 Je ne peux pas voir ce qui se passe derrière, peut-être que j'ai tort et que personne ne vient à mon secours.
Pourtant une seconde plus tard, les filles qui me tiennent le haut du corps me lâchent. Ma tête heurte un angle en fer de l'une des marches. Je cris de douleur et sens immédiatement du sang ruisseler sur mon crâne. Je geins et grogne pour garder un semblant de contenance sous cette déferlante de souffrance.
Mon mal de tête est intense et j'ai du mal à garder les yeux ouverts, comme si je glissais petit à petit vers les ténèbres sans rien y pouvoir.
Mes forces m'ont désertée, mais malgré tout, avec un effort immense j'arrive à voir ce qui se passe.
Otis est là, mon frère. Mon cœur se serre de bonheur.
Neah, l'instigatrice, est par terre, le nez en sang. Mery, la blondasse qui m'avait muselée avec sa main devant ma bouche, se relève péniblement, tandis que les autres sont plaquées contre le mur, tenues par mon frère. Il leur parle, mais je n'entends rien, sauf le sang battant mes tympans, j'ai de plus en plus de mal à garder ce que je vois clair.
Je lutte pour me relever. Mais c'était une très mauvaise idée. Je retombe sur les escaliers, ma vue est floue, je me concentre de toutes mes forces sur la scène qui n'a pas vraiment changée, bien que ce coup-ci en fond, j'aperçois Naëlys, je ne sais pas ce qu'elle fait là et je m'en fiche.
Je ferme un œil espérant avoir plus d'énergie pour garder l'autre ouvert, mais c'est peine perdue et sans m'en apercevoir, je glisse dans la noirceur.

Je me réveille nauséeuse, avec un horrible goût de bille dans la bouche, la gorge parcheminée et avec un mal de tête atroce.
J'aurais envie de bouger, mais je n'ai pas de vigueur, pourtant j'ai soif, abominablement soif.
J'ai toujours les yeux fermés, mais j'ai dû bouger car Otis me parle. Il le fait doucement, mais même à ce volume ça me vrille le crâne.
— Talis, ça va ? demande-t-il, l'anxiété perçant dans sa voix.
Je grogne faiblement pour répondre.
Il soupire, puis j'entends Naëlys.
— Otis, on ne peut pas rester beaucoup plus.
Je ne comprends pas comment ces deux se connaissent, ni ce qu'ils font tous là.
Mon frère répond d'un ton tranchant :
— Je n'en ai rien à faire, je ne vais pas la laisser comme ça, mais tu devrais y aller, c'est l'heure, Alvyn va arriver dans ton box pour te rejoindre, j'ai rempli ma part du marché.
Naëlys ne se fait pas prier et se casse. Je préfère. Je n'aime pas la savoir ici, avec nous. Je veux profiter de mon frère sans avoir à le partager, ou que quelqu'un assiste à nos retrouvailles.
Le fait qu'Otis pourrait être en danger à cause de moi est la seule chose qui me donne la détermination de me redresser et d'ouvrir les yeux, pour lui montrer que ça va.
Même si je suis mal, voir mon frère me fait sourire. Il me prend immédiatement dans ses bras et me murmure :
— Je t'aime, ne me fais plus peur comme ça.
Nous sommes sur mon lit, dans mon box. Je suis rassurée. Quand mon frère se décolle, je le détaille. Il a pris du poids, c'est pas encore le gaillard épais dont je me rappelle, mais il commence enfin à en imposer de nouveau.
— Oui, mais où sont les connasses qui m'ont fait ça ?
— Ne te préoccupes pas d'elles. Elles ne t'embêteront plus.
Je suis sceptique, mais ne dis rien.
Mon frère me force à boire de l'infusion médicinale et pas qu'un peu. Je me retiens de ne pas tout rendre, espérant que ça calmera mes maux de tête.
Ma tête qui est prise comme dans un étaux, je ne veux même pas voir la gueule qu'a la plaie, en plus elle est à l'arrière donc c'est quasiment impossible. Je l'effleure délicatement. En touchant tout a l'air toujours plus grave, non ? Alors je m’abstiens de recommencer, je n'ai pas envie de baliser davantage.
Je tends mon bol à Otis et tente de me relever, mais il m'en empêche et demande :
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Je vais me doucher, j'ai du sang séché partout et ça me tire. Puis j'ai espoir qu'un bon bain m'aidera à soulager la douleur.
— Comme tu voudras, mais je ne te laisse pas seule. J'ai cru que tu avais le crâne brisé, tu as vomis et ça ne vient qu'à peine de s'arrêter de saigner.
Oh merde, je vais peut-être crever. C'est bête, mais sur le coup j'ai tellement mal que je m'en fous un peu.
Otis me soulève, comme si je ne pesais rien et m'amène dans la salle de bain. Je réalise que je suis déjà nue, j'ai dû me vomir dessus et mon frère m'aurait déshabillée. Il me plonge dans le bain et fait couler l'eau chaude sur mon corps.
Malheureusement rien à faire, ça ne me soulage pas.

Mon frère me dépose sur le canapé après que je me sois rincée et s'installe à côté de moi, je le sens gêné, comme s'il n'osait pas dire quelque chose, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas encore retrouvé assez d'énergie pour demander.
— Talis, je ne vais pas pouvoir rester plus d'une heure, mais promets moi de ne pas t'endormir avant un long moment, avec les trucs à la tête il faut faire gaffe, tu le sais.
Bordel, si en plus je ne peux même pas essayer de m'évader par le sommeil, je vais mettre fin à mes jours moi-même... mais devant mon frère, j'essaie de faire bonne figure et je le rassure comme je peux.
Je ne pense pas l'avoir convaincu, mais je sens qu'il veut me dire autre chose et qu'il rassemble son courage pour le faire. J'attends patiemment.
— Sœurette...
Il ne dit rien de plus, je l'encourage d'une petite pression sur la main ce qui lui arrache un pauvre sourire avant qu'il ne reprenne :
— Tu sais Tal, je ne me suis jamais intéressé à personne... et... j'ai toujours cru... enfin je pensais...
Le pauvre, je le vois batailler et je n'ai pas la moindre idée de comment l'aider. Mais il a l'air lancé et continu :
— Tu sais après que le bourge m'ait obligé, j'ai... je... j'ai toujours été persuadé qu'en fait, il avait fait ça parce que... parce que j'ai toujours été plus attiré par les hommes…
Bon là, j'avoue que ça, je ne l'avais pas vu venir. Mais je ne comprends pas pourquoi ça le gêne. Je prends un ton qui j'espère le rassurera :
— Ce que ce mec t'a obligé à faire, ce n'était pas ta faute et ça n'a rien à voir avec ce qui te plaît ou non. Je suis désolée de n'avoir jamais vu avant que c'était ça qui te perturbait.
— Tu n'aurais rien pu y changer, j'avais besoin de prendre mon temps... Mais maintenant ça va mieux...
Une idée me traverse l'esprit, je me demande si le fait que ça aille mieux n'ait pas quelque chose à voir avec Josh ? Je me hasarde à demander et la réponse de mon frère confirme ce que je pensais :
— Oui, j'en ai parlé avec lui. En fait, depuis que je l'ai rencontré sur un chantier... il m'attire, ajoute-t-il en rosissant.
Ah bé merde, je suis attirée par le même type que mon frère... normal.
Otis reprend :
— Tu vois avant ça, je ressentais un petit quelque chose pour Zane, mais j'avais toujours préféré l'ignorer, mais Josh avec son naturel bourrin, il m'a permis de sortir des murs que je m'étais construits et je me sens mieux.
— C'est super ça. Il y a un truc entre vous ?
Je me sens obligée de demander, j'ai un peu honte quand même, l'idée qu'en fait j'ai des vues sur un mec que mon frère veut, me met mal à l'aise.
— On n'a pas trop le temps de se voir, il passe tout son temps libre avec toi, mais hier soir je l'ai embrassé.
Il se sent obligé de se justifier de suite après :
— Mais c'est sa faute, c'est un putain de provocateur, il était en train de me masser avec un des onguents et... enfin tu sais comment il est…
Je ne peux pas m'empêcher de rire, même si ça me donne l'impression que mon crâne va exploser sous la pression. Mon frère se joint à moi et après s'être calmé demande :
— De toute façon, tu t'es décidée pour Teo, non ?
Il a un petit sourire espiègle, il fait ça pour me chercher. Mais j'ai trop honte que mon attirance pour Josh ait été si évidente. Alors je réponds légèrement contrite.
— Oui, ne t'inquiète pas, j'ai Teo ça me suffit.
Enfin, ça me suffirait si je le voyais et ne passais pas mon temps à être embrassée et touchée par Josh... Mais ça, je compte le garder pour moi.
Je soupire et me masse les tempes dans un vain espoir de souffrir moins, cependant ça ne fonctionne pas.
Mon frère en me voyant faire va chercher un verre d'eau et des cookies, qu'il pose sur la table basse, au cas où j'en aurais envie. Puis, il s'assoit de façon à ce que l'accoudoir lui serve de dossier. Il attrape ensuite un coussin pour le mettre entre ses jambes, qu'il a étendues sur l'assise et m'invite à m'installer entre.
Je ne refuse pas et me blottie dans cet espace au goût de sécurité qui m'avait tant manqué.
Le temps passe trop vite et mon frère doit arrêter son massage pour me quitter. Il me prend dans ses bras en partant et me serre tellement fort que je sens à quel point cette séparation lui coûte, plus qu'à moi. Je l'embrasse sur la joue, lui dis quelques paroles pour le tranquilliser et ouvre la porte pour le laisser s'en aller.
Je reste seule, avec ma douleur et une envie de plonger la tête la première dans le sommeil ou sur le bitume, tout pourvu qu'elle cesse.
Je m'occupe comme je peux et ose enfin tâter la plaie plus franchement. Ce n'est en fait qu'un tout petit trou, de la largeur de mon index. Qu'est-ce que ça aurait été si ça avait été plus gros ?
Je ne préfère même pas y penser, comme j'essaie d'éviter de penser à ce qu'on dit les quatre enflures qui ont essayé de me tuer. Elles ont bien dit que Chaz allait venir pour moi, je n'en ai pas parlé devant mon frère, pour ne pas l'inquiéter, bien que de toute façon il l'apprendra tôt ou tard, mais je voulais profiter de ce moment avec lui. Par contre, comment le savaient-elles ? Et quand doit-il venir ? Ça par contre je n'en sais rien.
Si Chaz vient, je suis foutue.
J'aurais dû me douter que les choses n'allaient pas bien se passer, que je n'aurais même pas le droit à un peu de routine, si avilissante et dégradante soit-elle.
Chaz a une dent contre Teo, en arrivant avec lui, je deviens une cible privilégiée.
Je me masse les tempes espérant atténuer la douleur qui me ravage le cerveau, ça ne fait pas grand chose, mais ça m'occupe.
La porte de mon box s'ouvre quelques minutes plus tard et avant que je n'ai pu avoir peur, Tara apparaît. Elle rigole en me voyant et s'exclame :
— Bé alors crevette on a mal à la tête ?
Je grogne pour toute réponse, je n'ai pas envie de m'épuiser en phrases inutiles.
Tara s'assoit près de moi et attrape le verre d'eau sur la table basse. Elle saisit ma main et y dépose deux cachets plats et ronds en me disant :
— Prends ça, ça te soulagera.
— Je ne me drogue pas Tara.
— Ce n'est pas de la drogue ce sont des vrais médicaments, je te le promets, ça va un peu te percher c'est sur, car c'est du costaud, mais tu dois déguster d'après ce que m'a dit Naëlys, alors il te faut au moins ça, surtout, que dans deux heures, tu viendras avec moi au bar.
Toujours en contemplant les cachets je réponds d'une voix basse :
— Pas ce soir Tara, je n'en ai pas la force.
— Chaz va venir ce soir, tout le monde le sait et crois moi, tu seras plus en sécurité, si tu as l'air en forme en bas, que si tu te caches ici.
Je manque m'effondrer tellement la frayeur qui m'a saisie est soudaine.
Chaz vient ce soir, il vient pour me tuer, c'est sûr. Déjà. Je pensais avoir plus de temps.
J'avale les deux cachets, même si ma gorge est nouée et que ça a du mal à descendre. De toute façon même si c'est de la drogue, ça n'a plus aucune importance.
Tara me force à manger des cookies et va me choisir une tenue le temps que les médicaments fassent effet. Elle, elle est déjà prête. Elle est vêtue d'un bandeau noir à rubans rose pour les seins, d'une mini jupe en jean foncé et de cuissardes en cuir noir aussi. Elle est aussi maquillée avec un noir charbonneux autour des yeux et des lèvres rouge vif. Sans parler que sa crête est mieux dessinée que les fois d'avant, elle parait plus piquante.
Petit à petit je me sens détendue et je me fous de tout, j'ai l'impression que mes yeux deviennent chauds et j'ai une irrésistible envie de dormir et surtout je sens la douleur de ma tête diminuer significativement.
Je remercie Tara et me mets à pleurer de soulagement.
Tara se met à rire et me dit :
— T'inquiète pas, ce sont les médocs qui te font chialer crevette, ça arrive, surtout quand on est fatiguée. Allez, habille toi, que je te maquille, et te coiffe après.
J'enfile une robe bustier, qui donne l'illusion d'une poitrine et qui s'évase vers le bas, donnant aussi l'impression que j'ai des fesses. Je ne sais pas si c'est bien que j'ai l'air aussi attrayante, mais je souris car je suis vraiment détendue. Les cachets n'y sont pas pour rien je suppose.
Tara me fait m’asseoir et commence à me maquiller, c'est moins douloureux que la fois d'avant et j'aime bien la sentir papillonner autour de moi avec son air concentré et ses yeux si... si envoûtants et dérangeants à la fois. J'aurais bien aimé avoir des yeux comme ça, plutôt que des trucs marrons que tout le monde a…
Je soupire d'aise et Tara s'esclaffe.
— Tu as vraiment l'air de planer crevette, il faudra que tu essaies d'enlever ce sourire béat de tes lèvres plus tard.
Elle s'attaque ensuite à mes cheveux et me fait une tresse, en prenant soin de ne pas me faire trop mal.
Je me trouve très belle, Tara a très bien camouflé les teintes de toutes sortes qui parent mon nez et mon visage en général.
J'enfile mes escarpins et nous partons.
L'ambiance, dans ce que j'aime à appeler la fosse, est électrique, toutes les femmes sont là et très peu d'entre elles dansent. Par contre, ça picole à mort, je suis heureuse d'être défoncée par les antalgiques car toutes les prostituées me regardent avec une animosité non dissimulée.
Je commence à me servir un verre quand Tara me stoppe :
— Oh non crevette, avec ce que tu as pris ce ne serait pas du tout une bonne idée, tu as déjà l'air de flotter à dix bornes au dessus de nous, on va pas te laisser partir plus loin.
Je soupire, mécontente et boudeuse.
Tara par contre se met à boire, tout en pianotant sur le comptoir avec sa main droite. Son apparente décontraction est certainement feinte. Ça me désole, mais je ne vais pas me jeter du haut du toit pour sauver tout le monde. En plus, avec la chance que j'ai, je serais capable de me rater.
La porte du bar s'ouvre. Tous les regards se rivent sur celle-ci, je ne fais pas exception.
Des hommes entrent. Beaucoup, beaucoup d'hommes. Plus d'une centaine.
Au milieu de tous ces mâles, il y a Chaz. Ses yeux balaient la foule, j'essaie de ne pas le regarder, mais c'est plus fort que moi et nos regards se croisent, puis se verrouillent. Il me dévisage. Ses prunelles noires insondables, me donnent froid dans le dos. Il est là pour moi. Pas que j'en doutais, mais j'espérais.
Au bout d'un moment, qui me parait interminable, il fend la foule pour se diriger dans ma direction, je ne bouge pas et le défie toujours sans détourner la tête. Je crois que j'ai activé le mode suicidaire pour réagir comme ça.
Toutes les femmes désertent le périmètre, alors que lui a l'air d'avoir des chiens de garde qui le suivent de près.
Il s'arrête à un mètre de moi.
Je remercie silencieusement Tara et ses antidouleurs, car je n'ai pas peur.
— Bonsoir.
— Bonsoir.
Super, si ça commence comme ça et qu'il compte sur moi pour engager la discussion, on est pas sortis du sable.
Mais apparemment je me faisais du soucis pour rien car il demande :
— Tu m'amènes dans ton box ?
Putain il n'est pas sérieux, il veut que nous soyons tous les deux... seuls. Je ne veux pas baiser avec lui, surtout en sachant qu'il va me buter après. Peut-être qu'il me tuera de suite, mais vicieux comme il a l'air d'être, je suis certaine du contraire.
— Alors ? s'impatiente-t-il.
Je n'ai pas le choix, j'essaie de faire bonne figure, je ne veux pas que les gens voient à quel point je me chie dessus.
— Oui, très bien, suis moi.
Un léger sourire de triomphe passe sur son visage, je le vois regarder sa main. Je prends sur moi et la saisie, mais ça n'empêche pas un frisson de dégoût de me parcourir. Je n'avais jamais touché quelqu'un d'aussi vieux. Au final on ne sent pas de différence en fait, tant mieux c'est déjà assez dégoûtant comme ça.
Je me retourne et l’entraîne sous le regard de plus de deux-cent-cinquante personnes qui savent que je vais crever.
Tu parles d'une vie de merde... sérieux.
J'avance vers les escaliers en colimaçon quand quelqu'un agrippe mon poignet, celui de la main qui tient Chaz, et me retient.
Je me retourne, anxieuse.
Ce n'est autre que Teo qui a stoppé mon avancée. Il est fou, il va se faire tuer et moi avec de toute façon.
Mon cœur bat fort rien que de le regarder, je ne veux pas qu'il se fasse descendre à cause de moi et encore moins pour moi, dans une vaine tentative, comme il a l'air de le faire maintenant.

— Teofrast, laisse moi passer, j'ai à faire tu ne le vois pas ? demande Chaz d'une voix mièvre.
— Nous avions un accord Chaz, laisse là.
— Dans notre accord, il n'a jamais été fait mention que je devais rester abstinent.
— Non, mais tu m'as promis de la laisser en paix.
Teo s'interpose de plus en plus entre Chaz et moi, faisant barrage avec son corps. Autour de nous, une dizaine d'hommes se sont approchés, prêts à en découdre.
C'est de la folie, Teo est fou.
— Chaz, s'il te plaît, nous devons nous faire confiance.
Chaz desserre ses doigts et me libère. Sur le trajet qu'elle décrit entre Chaz et moi, Teo saisit ma main, toujours sans quitter Chaz des yeux.
Je rougis, ce n'est pas le moment, mais je n'y peux rien, en plus j'ai de nouveau envie de pleurer de bonheur et de gratitude. Putain de cachets !
Teo reprend d'un ton égal :
— Puis-je t'emprunter cette femme Chaz, j'ai envie de passer une nuit agréable.
Chaz a toute la colère qu'il contient concentrée dans son regard, il jette un discret coup d'œil à sa droite. J'aperçois Yorick, Alvyn et Josh à cet endroit. Bordel, c'est un putain de duel de force qui se joue. Si Teo le perd on est tous morts. Je n'aperçois mon frère nulle part, mais si j'ai tout compris, il avait des obligations.
Ça ne le sauvera pas si on se fait tous abattre, mais au moins je ne le verrais pas mourir.
Chaz se détend et sourit avant de dire assez fort pour que les personnes les plus proches entendent :
— Je crois que pour ta dernière nuit ici, je peux bien t'accorder ça Teofrast, et, comme ça tu pourras tout lui expliquer. File, je m'en voudrais de te faire perdre du temps.
— Merci boss.
Teo se tourne vers moi, me gratifiant d'un sourire charmeur et me demande :
— Tu m'amènes à ton box ?
J'acquiesce et l’entraîne à ma suite. Je suis pressée de quitter toute cette tension, mais il faut que j'ai l'air normale, alors j'avance à pas mesurés.
J'ai l'impression que le trajet dure une éternité. La peau de Teo contre la mienne me remplit de bonheur, je ne m'étais pas rendue compte à quel point je tenais à lui. Je ne sais pas depuis quand il compte comme ça. Mais ce n'est pas important.
A peine entrés dans le box, Teo referme la porte et prend mon visage en coupe avant de m'embrasser, un baiser chaste, précipité, qui traduit toutes les émotions qui l'ont traversé jusqu'à maintenant, aussi peu sûr que moi, que nous ayons droit à ce moment.
— Tu vas bien Tal ?
— Oui et toi ?
— Aussi, c'est passé juste, j'ai failli arrivé trop tard.
— Il va nous tuer pour ça, tu n'aurais pas dû...
Ma voix se perd, je pleure.
— Il ne nous tuera pas, du moins il essaiera peut-être avec toi, mais j'ai tout prévu, il suffit juste que tu me fasses confiance.
Même si ce qu'il dit n'est pas rassurant, je n'ai pas peur, j'ai une confiance aveugle en lui. Je serais morte dix fois sans ses interventions et ce, juste dans la dizaine de jours qui vient à peine de s'écouler.
Teo essuie les larmes sur mes joues, puis me dévore presque des yeux inspectant chaque bleu, chaque plaie, comme pour s'assurer que je suis entière.
— Je vais bien tu sais, dis-je pour le rassurer.
— Otis m'a dit que des femmes avaient essayé de te tuer.
— Oui, mais il est arrivé à temps.
Teo a le visage déformé par l'inquiétude même s'il arbore toujours son sourire enjôleur. Je profite de ce moment de calme pour demander :
— Teo. Chaz, il voulait dire quoi, quand il parlait de ta dernière nuit ici ?
— Je vais t'en parler, nous avons le temps...
— Qu'est-ce qu'il y a, c'est grave ?
— Non, mais j'ai peur que tu refuses.
Je souffle et grogne.
Teo m'attire sur le canapé et me fait m'asseoir sur lui avant de commencer :
— Chaz a une mission pour moi, et aujourd'hui, il a accepté que tu viennes avec moi.
— C'est quoi qu'on va devoir faire ? Je ne sais rien faire, je m'angoisse.
— On va devoir l'aider à implanter une nouvelle "nurserie" dans le Reste, dans la ville la plus proche pour être précis.
— Comment on va pouvoir faire ça ? Et comment on est censé s'occuper d'une planque de drogue ?
— Ne t'inquiète pas pour la logistique, tout est prévu, tu veux vraiment en discuter maintenant ? demande-t-il en m'embrassant dans le cou.
Légèrement déconcentrée je tarde à répondre, mais je tiens quand même à en savoir plus :
— Et pour Otis et Josh ?
— Otis, Josh et Yorick, seront les mules qui nous amèneront, soit directement la came, soit le matos ou l'argent, pour la faire nous même. Comme ça, c'est sûr qu'il ne leur fera rien. Moi je serai assez loin pour qu'il arrête de s'imaginer que je veux le buter pour prendre sa place et même Awa aura plus de chance de vivre un peu plus.
Je suis soulagée, Teo a l'air d'avoir réponse à tout. Les autres ne seront pas laissés à l'abandon et moi je n'aurais plus à me prostituer.
— Merci pour tout ce que tu fais.
Il ne répond pas mais scelle mes lèvres par un baiser.
Au début, il joue doucement, sa langue taquinant la mienne et ses doigts, légers comme une plume, caressant l'une de mes cuisses.
J'ai des frissons.
Je colle mon corps au sien, laissant ma main courir sous son tee-shirt, pendant que l'autre empêche sa tête de reculer. J'ai faim de lui, de sa présence, de son corps, de ses caresses, de tout ce qu'il peut me donner.
Le baiser de Teo se fait plus insistant, me mordillant la lèvre.
Sa bouche descend petit à petit, pour atterrir dans mon cou où sa langue trace un sillon ardent jusqu'à ma clavicule. Ma main sur sa nuque est remontée jusqu'à ses cheveux pour s'y cramponner, alors que le désir naît en moi.
Teo m'attrape par la taille puis me soulève et m'amène jusqu'à la chambre, où il me dépose délicatement sur le matelas.
Il se redresse et me regarde, ses yeux brillent d'envie et son regard court sur mon corps comme s'il se demandait par où commencer.
Dans un souffle et la voix rauque il déclare :
— Tu es vraiment magnifique.
Je rougis et me mords la lèvre sans y réfléchir, car j'ai envie de lui, encore plus en l'entendant dire ça.
C'est comme si ce geste avait donné le coup d'envoi.
Teo me déchausse lentement, puis m'embrasse la cheville avant de remonter doucement, terriblement doucement. Je languie déjà, quand son souffle effleure la peau fine derrière mon genou. Mon souffle s'accélère. Teo continue sa route, mais ce coup-ci c'est sa langue qui a pris le relais. Il soulève ma robe pour toujours aller plus haut, plus près de l'endroit où j'ai envie qu'il me caresse.
Mais en bon joueur qu'il est, il papillonne autour et s'attaque à mon autre cuisse, un gémissement de frustration m'échappe qui me donne droit à un léger sourire satisfait sur le visage de mon partenaire.
La torture continue encore un moment, comme s'il ne se lassait pas de me voir trépigner.
Mais n'y tenant plus, alors qu'il s'égare beaucoup trop loin à mon goût, je remonte mes jambes, emprisonnant son torse entre mes pieds et le tire vers moi.
Il rit et s'approche de mon oreille en murmurant :
— J'ai cru que tu ne le ferais jamais.
Il ponctue sa phrase en me mordillant le lobe de l'oreille.
Il me rend folle.
Mes paumes courent sous son tee-shirt, profitant de la douceur et de la chaleur de sa peau, apendant que je sens ses muscles jouer sous celle-ci. J'ai envie de sentir plus de peau, plus de muscles, plus de lui. Je me redresse à genoux et entreprends de lui retirer le tissu qui me prive pleinement de son torse.
Il doit avoir la même envie que moi car ma robe suit son vêtement au sol.
Aussitôt après, nos corps sont de nouveau l'un contre l'autre, sa bouche rencontrant la mienne, ses doigts caressant avec volupté mes petites courbes.
Le désir enfle en moi, manquant me submerger et me faire perdre la tête, fébrilement je détache son jean avant de perdre complètement pied à son contact.
A bout de souffle nos lèvres se détachent, non sans regrets. Mais je ne peux m'empêcher de me les mordiller, elles sont enflées par le désir, attendant plus. Sa main caresse mon sein, lui aussi devenu sensible par le feu qui brûle en moi, attisé par sa présence, par son contact.
Teo n'a apparemment pas fini de jouer, car sa bouche part titiller ma poitrine, m'extirpant un léger gémissement. Mes ongles lui griffent superficiellement le dos quand ses dents agacent l'une des extrémités durcies, m'envoyant une décharge électrique de plaisir.
Satisfait, la langue de Teo quitte ma poitrine pour poursuivre sa route, traçant un chemin de frissons tout le long de mon ventre.
Avec une lenteur presque exaspérante, il se débarrasse de mon boxer et commence à effleurer de ses lèvres, les miennes. Malgré moi, je bouge mon bassin car je meurs presque qu'il touche cet endroit. Mais les mains de Teo, avec douceur et fermeté, m'immobilisent les hanches, m'obligeant à attendre son bon vouloir.
Sa langue caresse, doucement d'abord, puis de plus en plus vite, cette zone si sensible qui m'envoie des vagues de plénitude sans comparaison. Mes poings sur sa tête se crispent, alors que je suis prête à atteindre l'extase, mais c'est à ce moment là qu'il s'arrête, me faisant grogner de frustration.
Il rit doucement et me dit :
— Pour cette fois, je veux que tu m'attendes.
Le sourire malicieux qui a accompagné sa demande me rend rêveuse.
Nos lèvres se retrouvent, plus avides de l'autre que jamais. Ma main part sous son boxer rencontrer son érection, que j'ai sentie lorsqu'il s'est collé à moi. Un petit râle de surprise et de plaisir lui échappe.
Je le pousse un peu pour me détacher de lui et de ses baisers, et avoir accès à son corps. Il s'abandonne à mes soins, me laissant embrasser chaque partie de sa peau au fur et à mesure que je le dénude. Ses derniers habits partent rejoindre les autres.
Après avoir badiné autour, j'attrape fermement son membre et commence à le caresser de façon de plus en plus appuyée et en y ajoutant ma bouche. Teo tressaille et l'une de ses mains se pose sur ma tête alors qu'il gémit.
Il ne me laisse pas continuer très longtemps et me stoppe avant de m’entraîner à sa hauteur et de me faire basculer sur le côté.
Il se saisit d'un préservatif, alors qu'il recommence à m'embrasser avec fougue, taquinant ma bouche.
Je me fais entièrement piéger par ce baiser et la toile de sensations qui en naît.
Teo passe un bras dans mon dos, sans que nos visages ne se décollent. Je me retrouve entièrement sous lui. Son bassin se colle au mien, et avec douceur, nous ne faisons qu'un.
Le corps de Teo ondule lentement. Nos souffles se mêlent eux aussi.
Comme un seul et même être, nous bougeons dans une danse de plus en plus cadencée.
Le temps n'existe plus, il n'y a que nous.
Mon corps se cambre et se crispe par le plaisir qui m'assaille avant qu'il n'explose et que je ne me cramponne à Teo. Il se tend aussi et tombe à bout de souffle prêt de moi, m'embrassant la commissure des lèvres et m'attirant contre lui.
Je suis bien. Juste heureuse.
C'était magique et fantastique. Hors du temps et de ce monde pourri. Dans ce silence plaisant, je suis des lignes imaginaires sur un de ses pectoraux du bout de mon index et à force, je m'assoupie.

Teo me réveille tendrement et me confie :
— J'ai un peu trop traîné, je dois y aller, il n'est que trois heures du matin, mais tu ne dois pas t'endormir, tu n'es pas en sécurité. Peu après l'aube, Yorick viendra te chercher dès qu'il aura fini son boulot. Tu resteras avec lui jusqu'à ce qu'il t'amène me rejoindre chez Chaz.
J'acquiesce et me lève pour lui dire au revoir d'un petit baiser en retenu, pour ne pas lui faire sentir que j'ai peur de me retrouver seule.
Teo me fait un sourire rassurant et s'en va.
Je m'habille avec des choses confortables, un t-shirt bordeaux, un peu trop décolleté à mon goût, mais ici il n'y a que ça comme fringue. J'ai déjà eu de la chance de chopper un jogging, qui plus est, à ma taille, il est noir sobre et il n'est pas ample. Je ne sais pas ce qu'on va faire au juste, mais je veux être apte à me défendre.
Je suis en train de mettre mes baskets quand la porte s'ouvre avec violence. Mon cœur s'emballe et pendant une fraction de seconde je me fige. Je me reprends et lève la tête vers l'intrus.



Chapitre vingt-sept
Dernière modification par elenwe le dim. 17 janv., 2016 5:23 pm, modifié 3 fois.
plumenchantee

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Re: Au coeur du chaos [Survie/Amitié/Amour]

Message par plumenchantee »

Magique et magnifique chapitre. Pas d'autres mots.
Bon c'était un chapitre plein d'action.
Alors c'était son frère qui est venu la sauver. C'est beau l'amour fraternelle ;)
Et Chaz est bien venu et Téo l'a sauvé. C'est beau l'amour ;)
Sérieusement, c'est super ! Par contre, je m'inquiète un peu pour la mission. J'ai peur pour nos éros. Certes, ils se sont éloignés de Chaz mais j'image que ce ne doit pas être très facile...
Bref, j'ai hâte, je veux savoir la suite !!! ET CONTINUES comme ça, c'est super !
Ayat

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par Ayat »

C'est mon chapitre préféré, il est vraiment génial!
Mais qu'est ce que j'ai eu peur, CHAZ je le déteste. :evil:

Bref, je sens que les prochains chapitres vont êtres géniaux!

Heureusement, que lundi c'est dans trois jours!

Ayat.

P-S: C'est chaud entre Teo, et Talis! :lol:
princess78

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par princess78 »

Chapitre :oops: et :P

Le retour de Teo et Otis, génial ! Ils m'avaient vraiment manqué.
Otis qui révèle son attirance pour Josh, c'était trop chouu ! Mais PAS TOUCHE.
Ça fait vraiment plaisir de les revoir tous les deux, aussi fusionnels et complices (je parle de tal et otis là :lol: )
Dommage qu'il ait dû partir aussi rapidement.

Haha LA scène qu'on attendait toutes... La confrontation avec Chaz ! Lol non, vraiment pas. :lol:
Comme je te l'ai dit, les scènes de ce genre c'est pas mon trip, mais j'avoue que pour le coup, ça ne m'a point dérangé. C'est très bien écrit, tout en finesse et en douceur. Teo miaam, il en a grappillé des points...
C'était super mignon tout cela ^^

Et on va avoir droit a beaucoup de moments Teo/Talis, c'est super. Mais je me demande quand même ce qu'il a dans la tête en disant : "Il ne nous tuera pas, du moins il essaiera peut-être avec toi, mais j'ai tout prévu, il suffit juste que tu me fasses confiance.".
Il a prévu quoi ?

Bon question rhétorique, car je sais bien que tu ne nous le diras pas tout de suite !

Bon, en tout cas, très bon chapitre !
Joana-d-Occitan

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par Joana-d-Occitan »

Chapitre magnifique, le temps s'est arrêté dès les premières lignes, je ne pouvais plus décrochée!!
Sérieusement, tu as un don pour captiver tes lecteurs!!!
DML12

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par DML12 »

Coucou! Encore un super chapitre :D

Je ne m'attendais pas du tout à ce que ça soit Otis qui viennent sauver Talis mais j'en suis très contente. Ça leur réserve un petit moment tendre entre eux deux. Surtout que ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu lui aussi!
Par contre je suis surprise qu'il affirme que les filles n'embêteront plus Talis…
J'ai trouvé ça mignon que Otis de dévoile à Talis sur son attirance pour Josh. Pour elle, ça devient un peu gênant aha. Surtout que je pense que si Talis et Josh se revoient, elle ne sera pas pour autant immunisée contre l'effet qu'il exerce sur elle!

Oh par contre Talis m'a fait un peu peur avec sa blessure à la tête… Le plus flippant c'est quand même qu'elle doit retourner au bar. En plus avec Chaz qui vient…
Justement la scène du bar et super flippante! De le voir exercer sa domination aussi facilement. Et qui sait ce qu'il lui aurait fait si Teo n'était pas intervenu … ?
C'est d'ailleurs trop adorable qu'il réapparaisse comme ça, tel un chevalier venu sauver sa belle :lol:

Leur moment d'intimité est absolument adorable!
Je suis trop contente qu'un espoir que les choses s'arrangent arrive ! Même si ça me paraît loin d'être très calme mais au moins ils seront ensembles et loin de Chaz.
J'ai beaucoup aimé ce chapitre ! Vivement la suite :D
angel40

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par angel40 »

Super chapitre ! T'avais peur qu'on soit trop long mais pas du tout... Il est vraiment génial, elle retrouve Otis et Teo c'est trop bien et ne parlons pas de ce qu'ils font ;) Par contre j'ai comme l'impression que ça va pas se passer aussi bien que le dit Teo... enfin on verra ça. Vivement la suite !!!!!
fan2vamp

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par fan2vamp »

Ooooh *-* tu m'as complètement embarquée dans ton histoire j'arrive plus a en sortir ! Mon dieu que d'émotions ...
J'attendais avec impatience de revoir les garçons et c'est enfin choses faite ! de façon surprenante et avec plein d'actions, c'est vraiment, encore une fois, deux super chapitre !
J'ai cru que Talis allait y rester cette fois, qu'elle bande de ***** ces filles là :evil: enfin heureusement Otis est arrivé ! révélation surprenante sur son orientation sexuel ! bravo je ne m'y attendait pas du tout, mais il a raison Josh est super canon, y a plus qu'a espérer que ca marche entre eux ^^
Bon par contre avec Chaz ... beurk beurk beurk ! Heureusement qu'elle c'est encore fait sauver la mise par un des mecs, et pas n'importe le quel, Teo ! enfin qu'il revient celui là et pas pour des prunes en plus ! :lol: j'étais trop contente de le revoir et ils en ont bien profiter tous les deux !
futur changement de décor ? j'ai hâte de voir ce que ca va donner cette histoire de nurserie.
en tout cas encore un grand bravo et merci merci d'écrire tous ça, je ne peux plus me passer de tes histoires !
opheliepeudupin1997

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par opheliepeudupin1997 »

Téo est enfin de retour!!!!! :D :3 et Otis aussi :3 Je croie, en faite je suis sur que c'est le chapitre que j'ai le plus préféré !! C'est vraiment bon, il n'y a pas de mot en réalité :p Vivement la suite :D
Leonie2

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par Leonie2 »

Coucou, ton chapitre est super, c'est bien que Otis sont revenus, j'adore leur complicité. :D
talentpassion

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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par talentpassion »

Salut, j'ai commencée à lire ton histoire il y à quoi? 5 jours? Et depuis je n'ai pas décrochée. J'ai même manquée de me faire confisquée mon tel en lisant en coure, c'est pour dire comme je suis addicte :lol:
Du début à la fin je n'ai cessée d'être surprise, chaque chapitre était une crise cardiaque. Le personnage de Talis m'a intriguais. Elle se montre forte et inaccessible de l’extérieur mais on vois bien que se n'es que l'image qu'elle veut donnait. C'est pour ça que je l'ai toute de suite aimée, elle n'est pas une chochotte, malgré tout se qu'elle à vécut elle ne baisse jamais les bras.
C'est aussi l'ambiance qui m'a fait plongeais rapidement dans l'histoire. Le monde que tu a inventais est tellement brutale, tellement sombre, tellement réelle, c'est incroyable! Les actions s’enchaine vite mais nous laisse quand même le temps de nous posait mille et une questions. C'est ça que j'ai adorée! Je devine souvent le déroulement d'un récit, pourtant avec le tiens, je n'ai rien vus venir.
Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai plus qu'aimée ton histoire.
Tu pourrai me prévenir pour la suite stp?
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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 26 [Survie/Amitié/Amour]

Message par bazinga »

Le frère et la soeur qui craquent sur le meme mec, ça craint! Mais pas touche à Josh, il est pour Zane!! :-)
D'ailleurs, j'étais contente rien qu'a lire son nom dans le chapitre!^^

Il est arrivé pile poil en tout cas le frère..S'en est fallu de peu...
Oh, Teo est enfin la!
Bon, tu sais déja ce que je pense de cette scène, mais elle est vraiment mignonne!
Je me demande ce qui va leur arriver avec Chaz et tout ça...Vivement la suite!
elenwe

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Au coeur du chaos : Chapitre 27 [Survie/Amitié/Amour]

Message par elenwe »

Avant dernier chapitre de la première partie et la fin de ce premier tome sans nom ^^
Si vous avez une idée pour un nom à cette ensemble de vingt-huit chapitres je suis preneuse.
Bonne lecture


Chapitre vingt-sept

L'intrus qui a fait une entrée fracassante dans mon box, n'est autre que Yorick. Mon anxiété s'apaise aussitôt. Je ne comprends pas ce qu'il fait là, l'aube est loin, dans plusieurs heures. Dès que ses yeux se posent sur moi il approuve :
— Parfait tu es habillée, il faut qu'on bouge, je n'ai pas beaucoup de temps, si tu as de l'argent ou un couteau, ou des choses que tu veux garder, c'est maintenant ou jamais.
— Bonjour, dis-je un peu contrariée par son irruption, mais qu'est-ce qui se passe ? Tu n'es pas censé être déjà là.
— J'ai vu Teo quitter le hangar, mais pas Chaz, si je te laisse là, à l'aube tu seras morte, déclare-t-il alors qu'il inspecte le tissu de mes vêtements avant d'ajouter :
— Bon, ta tenue va bien. Maintenant on y va.
Il a suffit qu'il parle de Chaz pour me convaincre de le suivre, de toute façon c'était prévu qu'il vienne, je suis même plutôt soulagée de partir de suite.
Yorick s'élance dans le couloir. Sauf qu'il ne part pas dans la bonne direction.
— Yorick, le rez-de-chaussée ce n'est pas par là.
Il se tourne vers moi et s'énerve :
— Putain, mais percute un peu, j't'ai dit que Chaz était en bas, faut qu'on parte par ailleurs.
Je ne dis plus rien et le suis, jusque sur le toit.
Je ne suis pas tranquille, j'ai peur pour la suite, parce je ne vois pas d'issue.
Il s'approche d'un bord et demande :
— Tu es sujette au vertige ?
— Non, pourquoi ?
— Parce que la seule façon de partir d'ici c'est de descendre d'un autre hangar. Tu es petite, mais il n'y a que deux mètres à sauter, ça ira ?
Je jette un œil à la distance, qui n'est pas très distincte dans la nuit, malgré les lampadaire qui éclairent certains endroits non loin. Pas totalement sûre de moi je déclare :
— Ouais, ça devrait le faire.
— Fait comme moi, prends de l'élan.
Je doute qu'il ait réellement besoin d'élan, même s'il n'est pas des plus grands, il doit faire ça pour me montrer.
Yorick recule de quelques pas et s'élance avant de sauter. Je suis ravie de ne jamais avoir souffert de vertige, bien que je n'avais jamais été confrontée à des situations, testant cette phobie.
Je recule à mon tour et essaye.
Le bord s'approche. Le plus tard possible, je saute.
Je ne regarde pas vers le bas, parce que si je me rate, je le verrais bien assez tôt.
Pour mon plus grand soulagement mon bond était assez long, par contre la réception est une catastrophe, je n'arrive pas à accuser le choc et m'étale. Déjà que l'effort avait réveillé mon mal de tête, la chute l'a intensifié. Je grogne.
Je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits, que les bras de Yorick passent sous mes épaules et qu'il me redresse :
— Ca va ?
Je rêve ou il s'inquiète.
— Ca va.
— Tant mieux parce qu'il nous reste trois sauts à faire comme ça.
— Sérieusement ?
— Ouais.
Il me lâche et part en courant sur le toit d'en face. Je grogne, encore, et l'imite.
Cet atterrissage est un échec aussi, je pense que mon corps n'a pas récupéré de toutes les semaines où je l'ai privé de bouffe, je préfère me dire ça plutôt que penser que je suis une maladroite chronique.
— Fait un effort tas d'os, sinon à force tu vas te faire mal.
— Je sais, tu aurais un conseil ?
— Ouais... tombe pas !
Son conseil dispensé, il part sur le toit d'en face.
Résignée, je le suis.
Alors que je suis encore suspendue au dessus du vide, Yorick se déplace là où je suis censée atterrir et m'intercepte dès que mes pieds ont touché le sol pour ne pas que je bascule vers l'avant.
Je suis essoufflée et il me reste encore un toit à atteindre, cependant je lance quand même un "merci".
— Ouais, ouais, répond-il d'un ton blasé.
Ce type est l'amabilité incarné. Bien que son geste soit sympa, je suis persuadée qu'au final, il l'a fait parce qu'il y trouvait son compte.
Yorick ne m'attend pas et se rend sur le dernier toit. Je calque mes mouvements sur les siens et m'élance. Ce coup-ci, il ne m'aide pas à la réception, mais malgré ça je ne me ramasse pas. Je n'ai pas spécialement le temps d'être fière de mes progrès car Yorick est déjà en train de descendre l'échelle. Toujours à bout de souffle je lui emboîte le pas.
Nous descendons une échelle qui mène à l'orée du camp, il est presque tentant pour moi de me barrer. J'ai un mauvais pressentiment et ça me donne envie de fuir.
Tout me parait trop facile. Je doute. Des milliers de scénarios me traversent l'esprit. Je vois tout le monde me trahir pour se faire mieux voir de Chaz , c'est horrible d'être assaillie par le doute comme ça. Mais je fais taire mes angoisses, ce n'est pas le moment et je ne pourrais rien faire contre de toute façon.
Pour ne pas changer ses bonnes habitudes, Yorick m'attrape le haut du bras et m’entraîne. Il a l'air encore moins tranquille que la fois d'avant. Au moindre bruit ou bruissement, je sens sa main se crisper et j'ai du mal à ne pas faire de bruit sous le coup de la douleur.
Mais rien ne se passe.
Yorick s'arrête devant un mat, je suppose que c'est celui duquel je l'ai vu descendre le premier jour, mais pour moi ils ont tous la même tête.
Mon escorte me libère et demande :
— Tu ne sais pas grimper je suppose ?
Les yeux écarquillés, je lève les yeux pour essayer de discerner la cime du poteau dans le noir de la nuit. Je secoue la tête négativement.
Yorick souffle en lâchant :
— Je m'en doutais. Bon, grimpe sur mon dos, serre bien tes cuisses et ne m'étrangle pas avec tes bras, stabilise toi avec tes mains sur mes épaules, mais ne t'accroche pas comme une bourrine, parce que je vais nous hisser qu'à la force des bras.
Il est sérieux ?
A la façon dont il me présente son dos, je dirais que oui.
J'hésite, j'ai peur. Ça parait complètement insensé.
— Bouge toi, on a pas toute la nuit, me réprimande Yorick.
Sans réfléchir davantage, pour ne pas refuser, je me hisse sur son échine. Il arrange mes jambes, en faisant se croiser mes pieds devant sa taille. Puis il fait un essai, il saute en se suspendant à presque deux mètres et retombe au sol, mes jambes glissent autour de sa taille à l'impact.
— Serre plus Talis, sinon c'est foutu.
— Mais tu as déjà fait ça au moins ?
— Non.
Il appuie sur mes jambes pour voir si je force plus.
Je me mets à trembler, c'est complètement fou.
— N'aie pas peur, tu ne dois même pas peser un quart de mon poids, ça ne nous fera pas chuter et puis je pense qu'au sommet tu seras plus en sécurité que n'importe où ailleurs.
Yorick, me rassure. Pourquoi ? Ce n'est pas son genre et je ne peux pas m'empêcher de lui faire remarquer.
— Je viens d'étaler ma faiblesse, ça ne fait pas une bonne raison pour toi de me bazarder du haut de ton truc ?
Il rit doucement et saute pour commencer son ascension, c'est à trois mètres du bitume qu'il me répond.
— Franchement, même moi je pense que c'est de la folie.
Je comprends pourquoi il a attendu que nous soyons loin de la terre ferme pour me répondre, il a dû avoir peur que je me barre.
Mes mains sur ses épaules se crispent malgré moi, alors que je vois le plancher des vaches s'éloigner. J'ai peur, je pense qu'en fait pour mon absence de vertige, je m'étais avancée. J'ai l'impression que le sol m'aspire, j'ai une espèce de sensation de flottement désagréable et que mon corps se retrouve privé de vitalité.
Pour ne pas que mes jambes le gênent, Yorick ne nous hisse qu'à la force de ses bras, ses pieds ne faisant juste que tenir son buste éloigné du fer. Mais le pire, c'est qu'on ne dirait même pas qu'il peine. Les gestes sont fluides, lents et assurés. Il donne l'impression que le vide n'a aucune importance et que se hisser de cette façon est aussi simple que marcher.
Alors que mon porteur continue de respirer normalement, je manque d'air, mon souffle est de plus en plus court tellement la peur m'oppresse la poitrine.
Nous arrivons en haut sur un demi plateau circulaire qui permet de se reposer un peu, il ne fait qu'une trentaine de centimètres de rayon, donc rien de confortable pour relâcher sa vigilance.
Yorick pose ses pieds dessus et me laisse un maximum de place en me tenant d'une main pour que je descende de son dos.
De suite après ça, je me cramponne en désespoir à la barre en fer et ferme les yeux.
— Je croyais que tu n'avais pas le vertige.
— Moi aussi, je réponds dans un souffle.
Il se met à rire.
— Assieds-toi, me conseille-t-il tout en continuant de me tenir.
Je m'exécute, tremblante comme une feuille.
Alors que je me calme je demande :
— Tu vas avoir des ennuis pour avoir quitté ton poste pour venir me chercher ?
— Probable, sauf si personne ne m'a vu.
— Désolée... et merci.
— Y'a pas de quoi. De toute façon notre petit numéro au bar ne sera pas passé inaperçu, moi qui n'y fous jamais les pieds, Chaz savait pourquoi j'étais là. Je suis plus à ça près.
— Pourquoi tu fais ça pour Teo ?
— Parce qu'il n'y a que deux personnes dans ma vie en qui j'ai eu une confiance aveugle, l'une est Awa et l'autre Teofrast.
Je ne m'attendais pas à une réponse aussi franche et il doit s'en apercevoir à la tête ahurie que je tire.
— Si je te le dis c'est parce que ce n'est un secret pour personne, surtout pas pour Chaz et il en joue, alors remets toi.
— Il va tous nous faire tuer à un moment ou un autre pas vrai ? je continue de demander.
— Ouep.
Je soupire, je ne sais pas à quoi je m'attendais, j'ai l'impression d'avoir passé ma vie à courir après des sursis, je suis usée. Vivement que ça se finisse d'une façon ou d'une autre.
Yorick scrute les alentours. Je ne dis rien pendant une bonne demi-heure le temps de me perdre un peu dans mon désarroi. Alors que Yorick tourne autour de son mat et s'étire en se mettant en drapeau, je demande :
— Qu'est-ce que tu surveilles au fait ?
— Ces temps-ci, une hypothétique descente de miliciens
— Pourquoi ils feraient ça ?
— Parce qu'avant Chaz approvisionnait le Reste en drogue en passant par des miliciens qu'il avait placés là. C'était d'ailleurs le poste que tout le monde voulait, il n...
Je l'interromps :
— Tu es en train de dire que Chaz a payé pour faire entrer des gens de la Zone dans la milice ? Mais ça coûte une fortune, en général les postes de miliciens c'est pour les gens du Reste qui sont plus "pauvres" que les autres non ? Enfin du moins chez nous c'était comme ça.
— T'inquiète pas, ça marche partout pareil et tu n'es pas sans savoir qu'avec une somme complètement démente, tout s'achète. Donc ouais Chaz a payé pour mettre des gens d'ici dans la milice. Le seul problème c'est que le Reste a réagi et a renvoyé tout le monde ici, non sans les avoirs arrêtés et interrogés avant. C'est pour ça que Chaz est pris à la gorge, entre votre Zone et le Reste en moins à approvisionner, il est en train de couler.
— Ok... et tu penses que la milice va venir ?
— Moi non, mais que je surveille pour ça ou autre chose c'est pareil, conclut-il en tournant autour du mat, passant au dessus de ma tête pour à nouveau se retrouver au dessus du vide.
— Mais quand c'est pas pour l'arrivée de la milice, c'est pour quoi que tu surveilles ?
— Tout et n'importe quoi, un abruti isolé, une bande de rageux, ou des gens d'ici qui feraient des choses plus ou moins louches.
Sa dernière remarque m'arrache un ricanement et je ne peux pas m'empêcher de commenter :
— Parce qu'il y a des trucs que l'on peut considérer "louches" dans un camp de dealer ? Première nouvelle.
Yorick ne répond pas et continue de faire des figures accroché à son mat, jusqu'à se retrouver la tête en bas. Rien que de le voir faire j'ai l'impression que je vais m'évanouir et je me cramponne au poteau de toutes mes forces.

Le temps continue de courir dans notre silence et l'aube pointe enfin à l'horizon.
Yorick se place à côté de moi puis fait jouer les muscles de son dos avant de m'inviter à y prendre place.
A la lumière du jour, la hauteur parait encore plus impressionnante, j'essaie de ne pas regarder en bas mais c'est plus fort que moi. Sans l'aide de Yorick, j'aurais pu attendre de mourir sur le plateau car c'est lui qui, d'une main, m'a soulevée pour m'obliger à me redresser et à river mes yeux ailleurs.
Tout le long de la descente, j'ai fermé les paupières sentant presque mon corps vibrer en écho avec les battements de mon cœur à cause de la peur panique qui me parcourt.
Je me suis inquiétée pour rien car c'est indemne que nous touchons terre.
Une fois au sol, j'ai l'impression que mes jambes sont en coton et ce n'est que parce que Yorick m’entraîne à un rythme soutenu comme à son habitude, que j'avance.
Nous arrivons dans son hangar ou du moins ça y ressemble, mais à peine à l'intérieur deux hommes nous accostent.
Mon escorte reste impassible, il n'y a que ses yeux qui scrutent les deux importuns sans manquer aucun de leurs mouvements.
— B'soin de que'que chose les mecs ?
Le plus épais des deux, qui d'ailleurs en rajoute en gonflant ses pectoraux comme un coq, répond avec un sourire sadique :
— Quand Chaz ne l'a pas trouvée dans son box, il s'est douté qu'elle serait avec toi.
— En quoi c'est un problèm' ? rétorque Yorick tranquillement.
— Joue pas au con espèce de merde, répond le type en s'énervant, son visage défiguré par la colère qui est en train de le submerger.
— T'as plutôt intérêt à m'parler sur un aut'e ton si tu veux pas que mon poing finisse dans ta gueul'.
Les doigts du coq se crispent alors que son ami se décale légèrement sur le côté.
A ce moment là, tout prend de la vitesse, Yorick m'attire vers lui pour mieux me pousser plus loin, avec une telle vigueur que je m'étale sur le dos et de tout mon long sur le béton.
L'homme qui était en train de contourner Yorick s'est jeté sur lui. Sauf, qu'alors que j'étais persuadée que mon garde du corps allait manquer de rapidité, car il était resté presque impassible, au dernier moment, il se décale pour balayer les jambes du type et le faire tomber lourdement par terre, en lui assénant un coup de pied dans le visage presque dans le même mouvement. Puis, Yorick saute par dessus le corps et rentre dans le coq pour le faire reculer jusqu'à la cloison et l'acculer, en plaquant l'une de ses mains sur sa gorge et l'autre sur ses parties intimes.
D'un timbre bas et menaçant Yorick déclare :
— Maint'nant espèce d'abruti décérébré, tu vas t'casser et ne plus croiser ma route, sinon, je t'arrache les burnes pour te les faire bouffer.
L'homme se débat contre le mur, mais Yorick resserre ses prises, ce qui le stoppe net, avant d'ajouter :
— T'préfères manger de suit' ?
Le mec secoue la tête négativement. Yorick fait mine de le relâcher mais le plaque à nouveau violemment avant d'ajouter :
— Ramasse ton pot' et casse toi.
Ce coup-ci, il le libère réellement et les regarde partir.
Moi je suis toujours au sol, scotchée par la réactivité et la violence dont Yorick a fait preuve, surtout avec sa taille, il est plutôt petit pour un homme. Bon, par rapport à moi il fait grand, mais tout le monde parait immense à côté de moi.
Quand le hangar se referme après la fuite des deux hommes, Yorick avance rapidement vers moi me soulève pour me mettre en travers de son épaule pour partir en courant vers les escaliers. Il les monte quatre par quatre et traverse le couloir hâtivement avant de rentrer dans son box et de fermer brusquement la porte.
Il me laisse glisser sur le lino gris après ça et me reproche :
— T'aurais pu arrêter de bader aux corneilles et être plus réactive, ça m'aurait pas dérangé, hein ?
Je ne sais pas quoi répondre, il faut dire que tout est allé tellement vite, je n'ai même pas eu le temps de protester ou de comprendre, que le type et moi étions à terre et qu'une minute plus tard j'étais dans son box.
Yorick souffle et demande :
— T'as faim ?
— Non, merci.
Il commence à chercher des choses dans son frigo. Mes idées s'organisent je demande :
— On est bien dans la merde là ? Non ?
— Quel sens de l'observation.
— Yorick ! je cri pour qu'il se retourne.
— Quoi ? demande-t-il calmement.
— On fait quoi maintenant ? je m'enquiers sur un ton plus calme.
— On attend le rendez-vous. Il faudra que tu me fasses confiance.
Sa remarque me fait peur et ça s'entend dans ma voix :
— Comment ça ?
— Je ne sais pas comment Chaz va essayer de reprendre la main sur Teofrast, mais vu comme il a affiché son affection pour toi et la visite des deux cons qui en a suivie... ça risque d'être... compliqué.
Je suis certaine que ce n'est pas ce qu'il aurait voulu dire, mais je crois que je n'ai pas la force d'entendre autre chose, alors je ne réplique rien.
Je reste debout, le regard dans le vague alors que Yorick se fait un sandwich et s'assoit dans son canapé noir.
Alors qu'il mâchonne, il me dit :
— Tu devrais peut-être aller nettoyer toutes tes plaies.
— Hmm ?!
Je ne sais pas de quoi il parle.
— Bé, tu t'es vachement ramassée aujourd'hui, tu as les mains et les coudes tout égratignés, ça fait crade et puis pour tout te dire, te voir plantée comme une imbécile au milieu de la pièce ça me gave donc si tu pouvais aller faire le piquet ailleurs ça m'arrangerait.
Je m’exécute, soulagée d'avoir un truc à faire pour m'occuper.

La matinée se termine, je suis assise sur le canapé alors que Yorick somnole près de moi, à le voir on penserait qu'il dort, mais au moindre bruit dans le couloir je perçois tous ses muscles se tendre.
On est en danger, même ici.
Chaz ne nous laissera pas vivre, cette soit disant mission n'aura pas lieu, c'est impossible, de toute façon, je ne sais même pas comment nous étions censés nous y prendre.

La montre de Yorick sonne me faisant sursauter, il l'éteint et me regarde.
Il me détaille au moins cinq secondes et lâche :
— Il faut y aller.
J'acquiesce pour ne pas lui montrer que je me liquéfie complètement en parlant d'une voix mal assurée.
A peine sortis du box, nous croisons le regard d'une dizaine de types, je ne tremble pas, parce que j'ai trop peur pour ça. Cependant j'ai l'impression que chaque pas que m'oblige à faire Yorick sera le dernier et que mon corps va me lâcher.
Néanmoins, mes jambes continuent leur avancées calquant leur rythme sur la démarche de mon escorte. C'est la première fois que Yorick avance aussi doucement, il regarde droit devant lui. Moi je fixe son dos pour garder contenance, je suis persuadée que tous ces hommes veulent nous tuer.
Nous quittons le hangar en vie, ce qui me surprend. Par contre, l'extérieur grouille aussi de monde, certains ne nous prêtent pas attention et vont sûrement vaquer à leurs occupations, mais d'autres nous scrutent.
S'ils nous sautent dessus, on est foutus. Je veux bien que Yorick soit fort, mais il n'est pas invincible.
Les doigts autour de mon bras se serrent, nous approchons d'un des espaces exigus entre les hangars. Un rapide coup d'œil et j'aperçois des hommes sur les bords. Ils forment comme une haie d'honneur. Mais Yorick n'hésite pas, ce type a un sang froid à toute épreuve, moi je partirais en courant ou peut-être que je m'évanouirais ou un truc un peu moins classe que son apparente impassibilité, ça c'est certain.
Je continue de marcher. Je ne me retourne pas. Je sais... je sens, qu'ils nous suivent.
Nous débouchons sur l'immense place, mon cœur est à deux doigts de déchirer ma poitrine tellement ses battements sont intenses. Mais toujours rien ne se passe.
La place traversée, nous entrons dans l'entrepôt de Chaz. Il y a des hommes partout, certains sont même armés d'arbalètes, je me dis que ce serait certainement la mort la plus douce d'être criblée de carreaux. Cependant, ça n'a pas l'air d'être pour tout de suite.
Yorick emprunte les escalier en fer qui mènent à la passerelle où Chaz avait fait son discours le premier jour où je l'ai vu.
Il n'y a personne dessus et depuis que nous sommes dans le hangar les pots-de-colles de l'extérieur ont arrêté de nous suivre.
Nous continuons notre route jusque dans des couloirs loin de la vue de tous. Yorick se détend un peu et desserre sa prise. Même s'il me faisait mal, j'aimerais qu'il la serre à nouveau, ça me rassurait.
Aussitôt pensé, aussitôt arrivé.
Après avoir passé un angle du couloir Yorick crispe sa main encore sur mon bras. Je jette un regard discret pour apercevoir deux gorilles armés devant une porte.
Bien sûr, c'est là que nous allons.
Mon escorte frappe à l'entrée. Immédiatement la voix de Chaz nous invite à l'intérieur.
J'ai la gorge nouée, ma salive ne passe même plus et je n'essaie même pas de respirer. Yorick me fait entrer. L'un des deux gardes referme derrière nous.
La pièce dans laquelle nous sommes est un immense salon, des canapés gris et noir se disputent l'espace autour de tables basses en verre, les murs sont beiges et ornés d'enceintes. J'aperçois quelques luminaires, deux portes en plus du reste et c'est tout, c'est très étrange comme pièce, elle renvoie une drôle de sensation, sans que je ne me l'explique.
Chaz est assis dans l'angle d'un canapé noir juste en face de Teo. Je me retiens de sourire de le voir ici, même si je pense que Chaz ne sera pas dupe.
Yorick me libère de sa poigne et déclare :
— J'ai fait comm' prévu boss, j'te l'ai am'née.
A peine sa phrase terminée, il se détourne pour sortir, mais Chaz l'arrête avec juste un "stop" prononcé avec autorité. Il se retourne et ses yeux vert forêt dévisagent son patron, comme s'il essayait de deviner ce qui allait arriver par la suite.
Le sourire mauvais qui étire les lèvres de Chaz me glace le sang.
— Viens t'asseoir près de moi Yorick, l'invite-t-il en tapant la place à sa gauche.
Ce dernier s'exécute.
Moi je reste plantée, debout, immobile, de peur de déclencher quelque chose qui ne me plairait pas du tout.
Chaz inspire bruyamment et demande :
— Dis-moi, aurais-tu viré de bord dans la nuit Yorick ?
Les lèvres de Yorick se pincent et les muscles de sa mâchoire se contractent. Je crois qu'il hésite entre dire la vérité ou mentir.
— Pourquoi Boss ?
Chaz émet un petit rire qui n'a rien de gai. Teo se tend à son tour. Je sens que la suite ne va pas être bien pour nous.
— Joue pas au con Yorick, je n'ai jamais été patient.
— Non, cett' nuit mes goûts n'ont pas changés.
— C'est ce qui me semblait, de plus tu travaillais cette nuit, non ?
— Oui, boss.
— Tu m'expliques comment elle s'est retrouvée sur ton mat avec toi.
Yorick se met à sourire, comme si le fait d'être acculé et de ne plus avoir le choix le soulageait.
— Logiqu'ment, chui allé la chercher.
— Et si ce n'est pas pour la baiser, pourquoi tu l'as fait ?
Un regard furtif s'échange entre Teo et Yorick.
— Qui t'dis que je ne l'ai pas baisé, elle a moins d'formes qu'un homme et que je sache elle a des trous.
Sa façon de parler de moi me donne envie de gerber, mais je reste toujours immobile. Surtout que je vois bien que Yorick essaie de sauver nos fesses à tous les deux.
L'expiration de Chaz ressemble presque à un grognement. Il avance son buste et déclare :
— Vous n'êtes plus deux adolescents que je réprimande. Vous devez m'obéir, alors arrête de te foutre de moi Yorick et réponds moi franchement.
— J'ai pensé que quelqu'un allait la buter alors je l'ai gardé avec moi.
Chaz se lève et fait signe aux garçons de rester assis. Il s'approche de moi, puis me passe dans le dos. Je reste impassible, même si mon corps se recouvre de sueur et que j'ai envie de fuir.
— Yorick, dis-moi et si c'est moi qui ai envie de la tuer, m'en empêcheras-tu ?
— Non, vas-y, répond-t-il du tac-au-tac en lançant un couteau à cran d'arrêt vers Chaz, qui le saisit au vol.
Je me crispe, Teo aussi.
— Tu penses que je ne vais pas le faire Yorick ?
— J'm'en fous. De toute façon t'as promis à Teofrast de rien lui faire, comme tu m'as assuré me fair' confiance. Pourtant j'ai eu un p'tit comité d'accueil en rentrant chez moi ce matin et je ne t'parle même pas de l'escorte pour v'nir te voir.
Dans mon dos j'entends la lame jaillir dans un petit clic, mais je ne bouge toujours pas, Yorick m'a demandé si je lui faisais confiance, en lui je ne sais pas, mais en Teo oui, alors je laisse faire.
Après quelques secondes, le clac de la lame qui se rétracte résonne derrière moi et Chaz retourne s’asseoir, il affiche un petit sourire amusé et déclare comme si de rien n'était :
— Dommage que tu ne m'aies pas menti, je t'aurais demandé une démonstration de ton attirance pour elle...
Merde il n'est pas sérieux, il aurait demandé à Yorick de me baiser devant lui ? J'ai du mal comprendre... Pourtant, ça ne m'étonnerait même pas.
Il me tarde de quitter cette pièce et sa présence.
Pour la première fois depuis que nous sommes arrivés, Chaz me fixe de ses yeux sombres avant qu'un air triomphant illumine tout son visage et qu'il ne dise sur le ton de la conversation.
— Yorick, déshabille là.



Chapitre vingt-huit
Dernière modification par elenwe le dim. 17 janv., 2016 5:24 pm, modifié 2 fois.
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Re: Au coeur du chaos : Chapitre 27 [Survie/Amitié/Amour]

Message par princess78 »

Oh je suis trop nulle moi pour trouver un titre.. Mais pour toi jme creuserai bien la tête haha !

J'ai bien aimé Yorick dans ce chapitre. Il est marrant dès fois :lol: Mais plus jamais il ne touchera à Josh, compris ?. (la fille tellement obsédée, qui parle de lui même quand il est absent du chapitre :lol: ).
J'avais pas compris à un moment, je pensais que Yorick avait fait le traître mais en fait non, après j'ai repensé à la phrase de Teo que tu avais rajouté dans le chapitre précédent et... et la lumière fut dans mon cerveau.
Chaz est vraiment immonde, en plus il est même pas beau, il a rien pour lui et rien qui fait qu'on pourrait ressentir ne serait-ce qu'une once d'amabilité à son égard. Je veux vraiment savoir quel lien le lie à Teo ! Ca fait euh... bah du coup plus d'un mois que je veux éclaircir ce mystère... Je crains.
Bon, il va lui faire quoi à Talis ? Elle va finir par attraper froid et tomber malade à force de se retrouver à poil à chaque fois rohh ! Non mais plus sérieusement, j'espère qu'il ne va pas vouloir abuser d'elle... Mais j'imagine que Teo ne va pas le laisser faire ! N'est ce pas ??

Aller, vite la suite :D
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