The Ouroboros Project [Terminé]

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Tyroph

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Re: The Ouroboros Project

Message par Tyroph »

Perso, je pensais faire quelques posts avec Alexandre et Colton dans le musée, après on peut raccourcir si nécessaire, ou les faire revenir à l'Aiguille si besoin. Je suis ouvert aux propositions - si Elsa est d'accord, hein ^^ -.
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

vampiredelivres a écrit :J'sais pas... je sens bien la partie de blagues foireuses / histoires d'horreur entre Alex et Charlie (si ça te va, Elsa, bien sûr). Pour les autres... :?:
@Vamp: Moi ça m'irait bien aussi, je pourrais saupoudrer le tout d'un petit peu d'inquiétude pour Delphine et ça sera cool! Je les emmène dans une chambre dans le prochain post, on pourra faire une cabane avec des oreillers et des couvertures! :p
Tyroph a écrit :Perso, je pensais faire quelques posts avec Alexandre et Colton dans le musée, après on peut raccourcir si nécessaire, ou les faire revenir à l'Aiguille si besoin. Je suis ouvert aux propositions - si Elsa est d'accord, hein ^^ -.
@Ty': Ouais, je pense que ça me va bien aussi, on fera une ellipse pour la nuit et ça sera bon je pense! :3

@Tous les deux: J'aimerais bien qu'on puisse terminer ces RPs en trois ou quatre posts (chacun du coup) et ensuite, boum! c'est le matin et je ferais un message de Delphine pour le départ des Gavaris et boum! on passe à un autre plan de l'intrigue! B) Ça vous va?

@Flamby: Wala, j'espère que ça prendra pas trop trop de temps! :3
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

vampiredelivres a écrit :Effectivement, ça doit bien être la galère à gérer, trois personnages comme ça en même temps... Courage ! Et félicitations, tes réponses sont géniales !

Alexey
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Je hausse les épaules, nonchalant. Mon frère n'est pas dans le coin pour me réprimander, et heureusement pour moi, parce que sinon, il aurait déjà hurlé en entendant les descriptifs que je fais de chacun. Après, lui-même n'est pas forcément meilleur, aurais-je presque envie de dire. Il a beau sortir la façade du géant nordique, glacial et impersonnel, à presque tout le monde, on devine assez facilement qui il apprécie, et qui il n'apprécie pas. Mais c'est une question de politique, après tout. Et les questions de politique, c'est casse-pieds. Voire pire, c'est vraiment ch... nan, on va s'abstenir.
- Bah ! Pour moi, toute personne qui fait de la politique est automatiquement barjo. Donc moi aussi. Donc les autres n'ont pas à se sentir complexés, ou quoi que ce soit d'autre... Après, je sais que je suis intimidant, mais faut savoir relativiser, je ne mords pas, quand même !
Elle n'a quand même pas tort, dans le fond. Il y a des caméras partout. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me priver d'embêter les gens. Ce ne serait sérieusement pas drôle, sinon !
Et puis, faut vraiment qu'ils se calment, avec la paranoïa. Ils ont beau être des génies politiques, ils n'en restent pas moins humains pour autant. Même si, bon, dans le cas de Highway, il y avait plus de métal que de chair, mais ça, c'est un détail.
Je jette un regard autour de moi, simulant une brusque méfiance. Les boîtes de conserve qui s'activent autour de nous sont évidemment pourvues de micros et de caméras. Donc tout ce que je dis sera enregistré. Yipee.
Je prends une seconde pour moi, laisse un post-it sur le mur mental d'Igor, pour qu'il le retrouve le lendemain matin. Bon, il va vouloir me tuer, évidemment. Parce que le post-it dit "J'ai peut-être raconté deux ou trois bêtises ce soir, pense à éviter les incidents diplomatiques." Mais après tout, c'est son job de grand-frère que de rattraper mes bêtises, non ?
D'ailleurs, qui me croirait si j'annonçais que je suis né avant. Parce que, dans la réalité, c'est le cas. J'ai été le premier à mettre le nez dehors, au sens propre comme au figuré. J'ai été le premier à m'aventurer dans la forêt alors qu'il y avait six mètres de poudreuse, et que j'avançais comme une taupe, en creusant mon passage. Mais Igor a toujours revendiqué le rôle de grand-frère, et je ne le lui ai jamais contesté. Il veut se rendre responsable des trente-six mille bêtises que je fais chaque jour ? Mais avec plaisir, ça m'évite d'assumer ! Ça m'arrange, d'une certaine manière. Et, en plus, je peux faire encore pire, rien que pour l'agacer.
J'éclate de rire en entendant Charlie protester au sujet des nouveaux couples, absolument outrée. J'aurais, je pense, réagi plus ou moins de la même façon, vu comment ils sont partir. En même temps, ai-je envie de dire, si la discrétion était le point fort des nouveaux gouverneurs d'Ouroboros, ça se saurait. Entre moi, a.k.a. le mystérieux cavalier de la belle Charlie Gavaris - dont le mystère n'a d'ailleurs toujours pas été élucidé par les journaux, probablement que la police ne voulait pas mettre ma tête à l'affiche alors que j'étais en interrogatoire - Judith qui ne se dérange pas pour draguer ouvertement Delphine à la soirée des Knight, idem pour Colton, un je-ne-sais-plus-quel-autre-politicien qui - il me semble - a en ce moment une relation avec une quelconque égérie de la mode ouroborienne... Nan mais sérieux, faut se calmer. Je sais que la pub, c'est cool, mais il y a des limites, non ?
Je souris, me sers avec plaisir dans le plat. J'ai encore faim. Comment est-ce possible ? Aucune idée, réellement. Mais ça ne me fait pas de mal. Ça me donnera vraiment une excuse pour aller courir demain matin, et m'éloigner un peu de ce palais gouvernemental de malheur. Je commence à en avoir raz-les-pâquerettes de rester confiné entre trois endroits : les taxis/hélicos, le palais, les salles de réunion/dîner mondain. J'ai besoin d'une virée en montagne, moi !
Un deuxième post-it vient se coller sur le mur, à côté du premier. "Ça te dérange si je me barre d'ici quelques temps pour une semaine ou deux, histoire de respirer un peu ?"
- Tu ne me l'aurais pas proposé, je me serais servi quand même, je rétorque avec un sourire étincelant. Et non, ma santé mentale va très bien pour l'instant. Mais je crains qu'elle ne s'abîme à trop fortes doses de fausses politesses et de sourires hypocrites.
La critique ouverte ne va faire broncher personne, à mon humble avis. Tout le monde est conscient de cet aspect de la politique, tout le monde joue dessus. En comparaison, ils ont tous de beaux paquebots de croisière, qui étincellent au soleil, même s'ils prennent la flotte de l'intérieur. Et moi, j'ai une petite barque de pêcheur, et j'essaie de me débrouiller avec les moyens du bord pour ne pas couler. Mais au moins je n'ai pas de fond déjà percé.
Faudrait que je me mette à la poésie, à la réflexion...
- Nah, je me cantonne aux animaux. Pour les humains, j'en suis incapable. Pour ça que je considère ça comme un pouvoir pourri, d'ailleurs.
Bon, ma relation avec Igor est une toute autre histoire. Ça, c'est classe. Mais c'est classifié top secret.
- Mais au vu de ta tête, je suis sûr que tu penses à une bêtise ! je m'exclame, un grand sourire aux lèvres.
Charlie A. Gavaris & Jo Gavaris
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18 ANS/3 MOIS ♦ GN/CHIEN ♦ AMBASSADRICE DE TOLBAR ♦ MEMBRE DU CONSEIL DES 9/CHIOT DU CONSEIL DES 9

Damn, ce gars me connaît trop bien même si je pouvais encore compter le nombre de nos rencontres sur les doigts d'une main. Que voulez-vous, c'était juste de la science: certaines personnes "cliquent", "matchent" directement et il ne faut pas longtemps pour devenir proches. C'est plutôt rare en général, ou alors il faut être sacrément chanceux pour que cela nous arrive régulièrement, mais autant en profiter quand ça arrive. Je n'étais généralement pas super proche des gens, en-dehors de mes frères et sœurs bien entendu. C'est facile de sourire, de mener des conversations mondaines et sans intérêt à propos du soleil haut dans le ciel ou des vacances approchantes (bien que je ne profite personnellement jamais de ces soi-disant "vacances", comme si le Conseil des Neuf pouvait se permettre de prendre congé de leur propre peuple aussi vite après être venu au pouvoir!), de rire quand il faut et de prendre un air outré ou peiné quand il faut également, mais plus difficile de mener des conversations sincèrement agréables, légères ou profondes peu importe, avec quelqu'un. Et c'était exactement ce que j'étais entrain d'apprécier avec Alexey. Je devrais l'inviter à Bergham un jour ou l'autre: après tout, c'était bien son frère qui s'occupait de l'aspect politique et dirigeant dans sa famille non? Le Romanoff devait avoir pas mal de temps libre, malgré sa popularité tout autour d'Ouroboros. Quant à moi, je pourrais toujours demander à l'un des neuf (peut-être Kyoko, puisqu'elle voulait s'échapper de Bergham depuis quelques temps pour découvrir de nouvelles contrées) de me remplacer en tant qu'Ambassadeur/Ambassadrice pour quelques semaines. Des plans de vacances commençaient doucement mais sûrement à se construire dans ma tête, lorsqu'un mouvement se fit remarquer à l'entrée du balcon. Bien vite, Judith Knight en personne apparaissait dans la salle du dîner, et elle me remarqua aussitôt.

Si elle avait été surprise par ma présence, elle ne le montra pas dans ses traits et bien vite, un sourire poli mais sans doute manufacturé pour ce genre d'occasion s'afficha sur son visage de mannequin. Quoi? Je ne fais qu'établir une vérité, elle avait laaaaargement les attributs pour aller figurer sur la couverture d'un magazine, et cela finirait certainement par arriver un jour ou l'autre si vous voulez mon avis, avec une position comme celle de femme du président d'Ouroboros. Elle traversa la pièce pour nous rejoindre en quelques enjambées, et je n'eus pas le temps de me demander où se trouvait Delphine - toujours sur balcon? - ni pourquoi la brunette avait décidé de nous rejoindre alors qu'elle et ma sœur étaient apparemment "très occupées" quelques minutes plus tôt. Judith me salua en portant toujours le même sourire, avant de sommer une IA de préparer une certaine suite H pour nous accueillir pour la nuit. Ah tiens? finalement on allait rester dormir? Delphine n'était généralement pas fan de ce genre de sleeping-party improvisée, mais j'imagine qu'il serait un peu maladroit de refuser l'offre de nos hôtes.


« Séparés? » je répétais, incertaine en direction de la brunette.

Cela ne servit pas à grand-chose, car celle-ci était déjà repartie en direction du balcon - probablement pour aller informer Delphine des plans pour la nuit - faisant mine de ne pas avoir entendu, ou alors n'ayant vraiment pas entendu. En tous les cas, je ne pus m'empêcher d'envoyer un regard inquiet en direction de ma sœur lorsque celle-ci reparut à l'intérieur. Elle portait un sourire fatigué sur ses lèvres, et suivit docilement l'IA vers la suite H après nous avoir souhaité bonne nuit. Quelque chose n'allait pas, je le voyais bien... mais ce n'était pas comme si je pouvais faire quelque chose à ce propos maintenant, surtout avec un Alexey et un Jo affamé en ma compagnie. Judith avait apparemment disparu, les IAs étaient sans doute de retour aux cuisines, et un repas fumant m'attendait sous le nez. Pourquoi ne pas profiter tant que je le pouvais? Delphine pourrait très certainement me parler de ses problèmes demain matin, ou les aurait même réglé dans le courant de la nuit (la connaissant, elle en serait sans doute capable!).


« Si tous les politiciens sont des barjos, ça veut dire que j'en suis une? » taquinais-je Alexey en revenant à la discussion, mettant mes inquiétudes dans un coin de mon cerveau. « Je trouve ça assez stylé, au contraire, comme pouvoir! Tu peux contrôler les oiseaux, sentir ce qu'ils sentent quand ils volent, ou respirer sous l'eau en contrôlant un poisson, si c'est pas énorme! »

Jo jappa pour montrer qu'il était d'accord avec mes propos, avant de croquer une nouvelle fois dans le bout de gigot particulièrement tendre que les IAs lui avaient amené de la cuisine. Tsss, ce chiot était vraiment bien trop pourri-gâté pour grandir et devenir un chien honnête et généreux. A ce point-là, il avait son propre plat alors que je me retrouvais à partager les lasagnes avec le Romanoff - pas que ça me gêne du tout (c'est moi qui ait proposé, duh) mais on voit la différence de traitement malgré tout - si c'était pas un signe, ça! La discussion continua, légère et drôle par moment, plus sérieuses à d'autres, alors que l'assiette de lasagnes se vidait au fil des minutes. Bien vite - de mon point de vue - toute les pâtes contenues dans l'assiette avaient disparu dans nos estomacs respectifs, et Jo était finalement venu à bout de son bout de viande également, et reposait repu et tranquille sur les genoux de mon ami. Un IA - sans doute cachée dans un coin de la pièce depuis le début de notre repas - apparut quasiment instantanément à nos côtés pour prendre les plats sales et les ramener dans la cuisine. Il fut remplacer par une seconde IA, mieux habillée et avec plus de badassitude que celles qui servaient la cuisine:

« Avec votre autorisation, Mr.Romanoff, j'aimerais vous emmener, vous et Mlle.Gavaris, dans vos chambres pour la nuit. » demanda-t-elle d'une voix parfaitement neutre, qui ne trahissait aucun sentiment vis à vis de cette tâche.

Probablement un ordre de Judith, l'IA n'avait pas vraiment le choix que de l'appliquer le mieux possible. Allais-je donc découvrir cette fameuse suite H? Peut-être que je pourrais tenter de localiser Delphine, je n'étais pas rassurée à l'idée de passer la nuit seule. C'est pour cela que j'emmenais souvent Jo lors de mes voyages diplomatiques d'ailleurs, même quand Alexis n'était pas là pour me tenir compagnie, j'avais toujours cette petite boule de poils pour me rassurer. Ou alors, je pourrais demander à Alexey de rester dans ma chambre pour cette nuit? Je ne sais pas vraiment comment cette proposition serait interprétée par le jeune homme, mais cela valait le coup de tenter, non?
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

Flamboyante a écrit :Check, ça roule ! Vous vous en occupez, le prochain événement devrait être le mariage d'Igor et Madeleine, avec Lukas qui prend peu à peu d'importance en arrière-plan, et la traque de Sirena. Au pire, si ça prend trop de temps, je saurai intervenir.
@Flamby: Ow, un mariage! *-* Et Judith et Alexandre sont mariés ou vont se marier, aussi? Quelle traque de Sirena? Et est-ce que tu penses que Delphine pourrait découvrir quelques trucs supplémentaires sur le meurtre de Zarkaroff lors du mariage? :3
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

@Flamby: Est-ce que le mariage sera à Jarkaïn? Et combien de temps après le dîner mondain? Parce-que je pensais que Madeleine aurait pu retrouver la trace du groupe d'assassins qui avait tué la famille GNs à Jarkaïn, et qu'en fait ces criminels pourraient faire parti d'une bande organisée (style Ku Klux Klan) bien plus importante que l'on aurait pu le croire au départ. B) Et pour les infos sur l'assassinat de Zarkaroff, je pensais tout simplement que Delphine pourrait trouver les vidéos caméra-surveillance de la scène, mais je vois pas trop comment, surtout sans que Madeleine & Co s'en aperçoivent...
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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

Alexey
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J'ai l'impression d'avoir instinctivement trouvé mes marques avec Charlie. C'est cool, parce qu'il y a des gens avec qui je galère un peu plus. Oh, je sais plaire, là n'est pas la question, mais c'est moins instinctif. Là, on s'entend bien, et je sais que ce n'est pas parce qu'on a des intérêts politiques communs. C'est particulièrement rafraîchissant. Ça change de d'habitude. Même Judith, qui arrive en plein milieu de la conversation, j'ai l'impression de ne plus la comprendre. Sur Kepler, elle était cool. J'imagine qu'une trop grosse injection de politique a fait son effet. Et fréquenter Alex-bis ne semble pas être bon pour la santé.
Note à moi-même, s'en tenir éloigné le plus possible.
En plus, elle se comporte assez bizarrement. Elle a beau avoir un sourire parfaitement avenant, sa démarche vers le balcon quand elle retourne vers Delphine est raide, tendue. Hé, je la connais depuis un moment, je sais comment elle agit en général ! Et puis, un chasseur est censé reconnaître les démarches de ses proies pour localiser la plus faible. Hé, me regardez pas comme ça, je passe la moitié de mon temps dans la tête d'un loup !
- Peut-être un peu, j'admets avec un sourire éclatant. Mais je te rassure, tu es assez loin du nievau max de la barjoitude. Pas comme certains ici.
Je lève les yeux au ciel, simulant un air innocent absolument pas convaincant.
- J'imagine que tu vas râler, mais je n'ai pas encore essayé...
J'en aurais presque rougi. Elle n'a pas tort sur le fait que je peux essayer plein de choses incroyables. Mais ça ne fait pas longtemps - enfin, pas trop - que j'ai ce pouvoir, donc je n'ai pas encore testé.
Sur mes genoux, Jo continue à se bagarrer avec un morceau de viande, totalement adorable. Je ne peux pas m'empêcher de rire en le voyant faire. Il finit quand même par en venir à bout, même si c'est après une longue bataille. Au même moment, une I.A. particulièrement classe - même si elle ne vaut pas Élina - pour nous demander si on veut rester ici pour dormir. Enfin, plus exactement, elle nous demande la permission de nous emmener à nos chambres - donc on n'a pas exactement le choix du "je reste ou pas" - ce qui est une discrète façon de nous dire que Judith nous a prévus au petit-déjeuner du lendemain. Moi, ne penser qu'à la bouffe ? Absolument pas, voyons !
Je hoche la tête, me lève, tends la main à Charlie dans un simulacre de galanterie, et l'entraîne à la suite de l'I.A., qui nous mène dans un recoin de l'Aiguille, tellement loin de la porte d'entrée que je m'étonne qu'on ne soit pas encore près des fenêtres de la façade à l'opposé. Mais apparemment, ce n'est pas le cas. L'I.A. s'arrête devant deux chambres face à face, nous indique respectivement laquelle est à qui.
Franchement, je ne me sens pas de dormir tout seul dans une chambre aussi glauque que celle qu'ils me proposent. La lumière est zarbi, la déco est zarbi... Je ne vais pas le dire à haute voix, mais ça ne me plaît pas du tout, dans le coin. Et puis, pas de fenêtres, donc pas d'air frais. Je déteste ça.
Jo semble percevoir mon malaise, puisqu'il jappe, et recule hors de la chambre. J'hésite un bref moment, passe une main dans mes cheveux. Sérieux, qu'est-ce qui lui est arrivé, à Judith ? Elle a trop changé. Elle agit comme une inconnue. Enfin, remarque, ce n'est pas son appart', mais celui d'Alex-bis, donc peut-être qu'elle n'est pas totalement responsable. Mais à ce que je sache, Alex-bis s'est barré avec Colton, donc c'est bien Judith qui a décidé où nous loger.
Igor, où es-tu ? Je me sens seul !
Pas de réponse, évidemment. Il doit être ailleurs, avec Made. Pas que j'aie envie de m'inviter à leur fête. Je sens que je vais m'inviter chez quelqu'un d'autre, aussi bizarre et foireux que ça puisse paraître.
- Ça t'embête si je squatte dans ta chambre ? je demande à Charlie. Je me sens pas de dormir tout seul. Enfin, si ça ne casse pas tous vos plans d'organisation, j'ajoute ensuite à l'intention de l'I.A., un brin ironique.
Le comble serait quand même qu'elle dise que ça l'embête. Espèce de saleté de machine. Mais au lieu de ça, elle hoche la tête comme si de rien n'était, referme l'une des deux suites à clef, et nous invite à entrer dans celle restée ouverte. Bon, par contre, si Charlie dit non, je dors dehors, apparemment.
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Re: The Ouroboros Project

Message par Tyroph »

Alexandre :


Le musée était grand, et on pouvait s'y perdre. Moi d'ailleurs, je connaissais ces beaux endroits, car j'étais souvent venu ici avec un jeune artiste Ithangénis qui m'était très sympathique et auquel j'avais commandé quelques-uns des tableaux qui décoraient mon nouvel appartement. J'avançais avec Colton, presque main dans la main vers les statues et les fresques en tout genre. Et lentement, nous marchions, le menton levé et les yeux grands ouverts entre les morceaux de pierre taillés. À vrai dire je le regardais presque plus que les athlètes, et c'est à ce moment là qu'une idée jaillit.
- Le musée a investi dans une nouvelle machine à sculpter, elle copie les modèles avec un laser et les reproduit, tu voudrais voir ce que tu rendrais en statue grecque ? On fera ça à la sortie, si tu veux.

Puis le silence reprit place, et tandis que nous progressions, j'avais de plus en plus de mal à me concentrer sur les statues. Parfois nos regards se croisaient comme si nous voulions nous regarder, puis, à l'instant d'après nous faisions semblant de rien. Quels gosses !
Les dieux de marbre noir, les monstres, et les dessins parurent me juger dès l'instant où, m'approchant un peu trop près, je ne résistai pas à la tentation de lui voler un deuxième baiser.

La dernière galerie de l'étage était appelée Galerie d'Artémis. Le parquet était luisant, clair comme un miroir, si bien que les pieds des banquettes et des fauteuils s'y reflétaient. Alors sans même nous arrêter dans notre contemplation, les yeux remplis de l'or des cadres, je pris ses mains et, me postant devant la statue de la chaste déesse, je lui glissai à l'oreille :
- Si elle pouvait nous voir, sa pudeur en prendrait un coup ! Et puis au pire, on fait ce qu'on veut, non ?
Puis je le poussai contre le mur, et manquant de faire tomber la statue je posai ma main sur son torse.
- Tu joues à jeu très dangereux Colton, tu sais ? Je relâchais un peu la pression. Mais ne t'inquiète pas, je sais que tu en es capable, et je t'apprécies vraiment beaucoup. À vrai dire je t'admire même.
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

Charlie A. Gavaris & Jo Gavaris
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18 ANS/3 MOIS ♦ GN/CHIEN ♦ AMBASSADRICE DE TOLBAR ♦ MEMBRE DU CONSEIL DES 9/CHIOT DU CONSEIL DES 9

Je peux dire que je suis légèrement étonnée lorsqu'une I.A vient nous chercher, seulement quelques minutes après que Judith se soit excusée pour le reste de la soirée. Allons bon, on n'était donc pas libre de choisir notre heure de coucher dans l'appartement d'Alexandre, même quand on était des invités de marque? Apparemment, les politiciens bénéficiaient d'un traitement particulier jour et nuit, et cela incluait se coucher de bonne heure pour éviter de provoquer des incidents diplomatiques embarrassants le lendemain. Enfin je veux dire, c'est bien connu que la fatigue sur une journée complète et bien remplie, c'est pas forcément la meilleure conseillère pour prendre les décisions les plus pacifiques du monde: je ne vous raconte pas le nombre de fois où j'avais été tentée de foutre une claque à tous ces prétendants qui me couraient après à chaque que j'attendais de passer sur un plateau d'émission télévisée d'une quelconque sorte. Je veux dire, mes préférences en guise de partenaire sexuel ou romantique n'étaient pas un secret sur Ouroboros, et j'avais eu suffisamment de journalistes people qui m'avaient questionné à ce propos au début de notre mandat en tant que Conseil des Neuf, nouveaux dirigeants du Comté de Tolbar. J'avais toujours répondu honnêtement (l'honnêteté et la nouveauté sont nos principaux atouts, répète souvent Rachel), sans jamais rien cacher... et pourtant, y'avait toujours des connards pour croire que leurs pectoraux et leur testostérone élevée pourront changer la donne. Alexey n'était pas du tout comme cela, et c'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je le considérais comme un ami. Pas une connaissance, pas un collègue, pas un pote, non un ami. Je n'avais jamais l'impression qu'il cherchait à obtenir quelque chose de moi, ou attendait que je joue un rôle spécifique. J'avais l'impression qu'il m'appréciait MOI en tant que Charlie et non pas l'Ambassadrice de Tolbar ou encore, en tant qu'une jolie petite blonde qui pourrait faire une intéressant conquête à amener au lit.

Non, il était simplement celui qui m'avait emmené faire un tour de Lighem alors que je ne connaissais pas encore très bien la ville, celui avec qui j'avais fui une foule de journalistes en talons (oui, souvenir très amusant mais douloureux pour mes pieds, malheureusement), celui qui m'avait offert Jo (et bon sang, je ne pouvais imaginer un jour sans ce chiot entre mes pattes, maintenant!), celui qui m'avait permis d'entrer plus récemment dans l'appartement du président d'Ouroboros alors que je n'avais même pas été invitée, et enfin celui qui m'avait permis de remplir mon ventre de lasagnes alors que j'étais entrain de crever la dalle précédemment. Là maintenant tout de suite, Alexey était le charmant jeune homme qui me tend la main avec un faux-air de prince charmant, main que j'acceptais volontiers avec un rire amusé, avant que nous suivions tout deux (ou plutôt, tout trois avec Jo) l'I.A au travers des nombreux couloirs de l'appartement présidentiel. Nous marchons tous les quatre pendant presque une dizaine de minutes (ou du moins, j'en ai l'impression dans les couloirs vides et sombres de l'appartement), avant que l'I.A s'arrête enfin devant deux portes de chambres ouvertes. Avant même que je ne sache quelle chambre appartenait à qui, je me rendais compte de plusieurs choses: premièrement, la chambre de Delphine ne semblait pas se trouver dans le coin (d'ailleurs, elle avait été guidée à l'opposé de là où nous étions partis, quand nous l'avions brièvement croisée tout à l'heure). Deuxième, les deux chambres ne possédaient pas de fenêtres qui donnaient sur l'extérieur. Je déteste être enfermée: sans doute un petit reste de mon enfance sur la Navette qui ne passait pas très bien. Depuis que nous avions quitté ce stupide vaisseau, je pense pouvoir affirmer qu'aucun des membres de ma fratrie ne soit fan des espaces clôt.

Une vague de panique me traverse de la tête aux pieds, et des milliers de scénarios commencent à me traverser la tête: et si jamais je ne pouvais plus ouvrir la porte de ma chambre cette nuit? Et si Judith avait organisé un plan machiavélique, où cette chambre deviendrait ma prison pour des semaines et des semaines? Et si on m'oubliait ici, dans cette aile reculée de l'appartement d'Alexandre, et que l'on retrouvait mon cadavre décomposé des années plus tard? Et si l'Aiguille prenait feu, et que l'on oubliait de venir me chercher dans cette chambre? Des milliers de solutions (dont la première était sans aucun doute "FUI") me passèrent dans la tête, mais aucune ne me semblait politiquement acceptable pour la situation présente. Heureusement (ou devrais-je dire, encore une fois?), Alexey me sauva de ce mauvais pas. Il ne voulait pas dormir tout seul? Si quelqu'un d'autre aurait pu se moquer de ce comportement enfantin, je ne ressentis rien d'autre qu'un immense soulagement à sa proposition et l'I.A ne réagit absolument pas (enfin si, elle hocha la tête mais rien de plus neutre que cela ne se trahissait sur son visage robotique).


« Bien sûr que non! Ça sera toujours plus marrant de dormir à trois que tout seuls... enfin, si ça ne casse pas tous vos plans d'organisation? » je demandais à mon tour à l'I.A, un brin (ou peut-être totalement, pour être honnête) sarcastique.

Celle-ci avait déjà refermée la porte donnant sur l'une des deux chambres avec sa clé, et nous invita à pénétrer tous les trois dans la seconde chambre. Je rentrais dedans la première, suivie de près par Jo puis par le Romanoff. L'I.A attendit que nous soyons tous à l'intérieur, avant de nous souhaiter une bonne nuit et de refermer la porte. Un frisson me traversa de la tête aux pieds alors que je regardais le battant de la porte se fermer, avant d'entendre le "clic" familier que fait une porte verrouillée. Ainsi donc, l'I.A avait pour ordre de nous enfermer dans la chambre sans fenêtre pour la nuit? J'étais de plus en plus contente d'avoir invitée Alexey à venir dormir dans la chambre (ou plutôt, d'avoir accepter sa proposition) car j'aurais très certainement été en proie à une crise de panique si je m'étais retrouvée toute seule. J'espérais simplement que Delphine ou Colton ne s'étaient pas trouvés dans cette situation, ou alors j'en connaissais certains qui ne profiteraient certainement pas de la nuit. Je décidai de chasser ces pensées noires, de profiter pendant quelques heures encore de la présence d'Alexey et de Jo dans la chambre, ainsi que... des dizaines d'oreilles et de couvertures que celle-ci semblait contenir.


« Hey, ça vous dirait de construire une méga-cabane pour cette nuit?! » proposais-je, une lueur excitée dans les yeux.

Je ne sais pas ce qu'en pensait le brun, mais le chiot jappa son enthousiasme presque aussitôt!


Colton A. Gavaris
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18 ANS ♦ GN ♦ BRAS DROIT DE DEL ♦ MEMBRE DU CONSEIL DES 9

C'est complètement dingue! Je n'avais vu ça que dans des livres, ou plutôt dans des manuels scolaires pourris datant de l'ancien monde, où les photos n'étaient pas vraiment prises pour mettre en valeur l'objet mais simplement pour avoir un visuel de l'oeuvre et être capable de la reconnaître. Maintenant que je pouvais voir ces sculptures, ces peintures, ces constructions de mes propres yeux, sous tous les angles possibles et imaginables, un sourire béat s'étalait sur mon visage à chaque fois que je reconnaissais quelque chose. Et j'étais encore plus enthousiaste lorsque mes yeux se déposaient sur une oeuvre inconnue, que je pouvais apprendre à connaître non seulement grâce aux panneaux descriptifs que l'on pouvait trouver aux côtés de chaque oeuvre dans le musée, mais aussi également et simplement en tournant autour comme un poète inspiré autour de sa muse, en la scrutant des yeux et en l'inscrivant avec force dans ma mémoire. Après tout, qui sait quand j'aurais l'occasion de visiter ce musée, de voir ces œuvres dans de telles circonstances? Alexandre me suivait au travers des pièces sans faire trop de commentaires, et sans même m'empêcher de me rapprocher des tableaux ou des sculptures ou de lire comme un nerd les descriptions de chacune d'entre elles. On pourrait croire que j'en avais presque oublié sa présence, mais il n'en était rien. Le beau brun se trouvait à mes côtés à chaque pas, nos mains se frôlant naturellement à chaque fois que l'un d'entre nous avançait au fil des couloirs et des salles d'exposition. Je pouvais parfois sentir son souffle chaud derrière mon cou, alors que je me penchais pour regarder un objet de plus près. Je pouvais entendre le battement stable de son cœur dans le silence complet du musée, alors que le mien battait la chamade à cause de l'excitation de la visite et de sa présence à mes côtés.

Et parfois - plus rarement, quand même - je pouvais sentir ses lèvres sur les miennes, alors qu'il me volait des baisers ici et là. La première fois, j'avais été surpris par son audace, et les fois suivantes, je l'avais accepté sans même être effrayé.
En l'espace de quelques minutes, c'était devenu normal de le sentir à mes côtés, de le sentir sur moi, tellement normal que je commençais à m'effrayer moi-même. Était-ce possible de s'attacher à une autre personne aussi vite, aussi facilement? Était-ce sain? Je n'en avais aucune idée, et cela ne m'intéressait guère de me pencher sur la question puisque de toute façon, il était bien trop tard pour faire machine arrière. Quitte à partir, autant partir complètement dans cette spirale étrange mais pourtant ô combien agréable, non? Nous étions arrivés à la dernière galerie de cet étage, la Galerie Artémis. Une statue de la chaste déesse trônait au fond de la salle, et nous la rejoignîmes bien sur un parquet aussi brillant que le diamant le plus poli. Le faible éclairage de la pièce et la blancheur parfaite de la statue grecque donnait une dimension presque irréelle à la scène, et je ne fis que suivre le mouvement lorsque Alexandre me fit tourner sur mes pieds et me plaqua contre le mur juste derrière la statue. Heureusement que j'étais décalé de quelques centimètres, pensais-je alors que mon cerveau était proche de faire un arrêt cardiaque (oui oui Colton, un cerveau qui fait un arrêt cardiaque, bien sûr on te croit!) devant la soudaine non-distance entre le brun et moi, sinon j'aurais très certainement envoyé un coup dans la statue millénaire qui se trouvait là.


« Si le jeu n'étais pas dangereux, c'est que cela n'en vaudrait pas la peine, pas vrai? Si ça peut te rassurer, je crois fermement que tu en vaux la peine. » lui répondis-je en reprenant enfin un peu de contrôle sur ma respiration et mes pensées. « Je ne vois pas ce que tu pourrais admirer chez moi, par contre. »

Je n'étais - après tout - qu'un simple gamin tombé du ciel, ayant à peine dépassé la majorité légal de notre Comté, qui s'était retrouvé dépourvu d'un quelconque talent alors qu'il aurait dû posséder les habilités les plus puissantes du monde,
et qui s'était retrouvé encore plus par hasard à la tête de tout un peuple. Même pas à la tête d'ailleurs, seulement le bras droit de la tête en question. Et non seulement, la vie de ce gamin tombé du ciel (ou plutôt d'une navette) avait pris un chemin original simplement grâce au hasard, mais en plus celui-ci s'était démerdé pour démarrer une sorte de romance étrange avec le tout fraîchement nouveau président d'Ouroboros, âgé au moins d'une dizaine d'années de plus que lui. Si la vie n'était pas étrange, qu'est-ce qui pouvait l'être?


« J'aimerais bien voir ce que je donnerais en statue grecque, pas toi? » proposais-je soudainement en me redressant du mur contre lequel j'étais jusqu'alors pressé. « Si cela ne dérange pas Judith, je suis sûr que tu serais ravi d'avoir une statue sculptée de moi dans ton salon... ou dans ta chambre. »

J'ajoutais à la proposition un clin d’œil aguicheur, lui faisant bien comprendre que l'on pouvait être deux à jouer à ce jeu-là, aussi dangereux soit-il.
dadotiste

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Re: The Ouroboros Project

Message par dadotiste »

Flamboyante a écrit :
"Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle."


[right]William Shakespeare, Le Marchand de Venise[/right][/i]

Ce RPG est dirigé par Flamboyante
Co-gérant : ???
Bonjour,
merci de choisir un co-gérant rapidement.
En effet, ils sont devenus obligatoires. X

Amicalement,
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Re: The Ouroboros Project

Message par dadotiste »

merci =)
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

@Tout le monde: Coucou! :3 Je voulais juste vous dire que je pars demain (et jusqu'à la fin des vacances), sans connexion internet facilement une fois que je serais là-bas, donc si vous voulez clore les RPs ou m'attendre jusqu'à la rentrée, je vous laisse libre de décider. (aa) Voilà, bonne fin de vacances à tous! ♥
vampiredelivres

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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

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Igor
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- On est sûrs et certains que rien n'a disparu ?
L'homme en face de moi, un laborantin quelconque dont je me rappelle vaguement du nom, hoche la tête.
- Oui, monsieur. Absolument tous les virus sont à leur place.
- Vous les avez vérifiés ? je relève froidement.
Il passe une main dans ses cheveux, nerveux. Mais à ce moment, Hiddleston se glisse à ses côtés pour me faire face.
- On vient de finir, monsieur. Ils coïncident tous.
Raison pour laquelle le scientifique était nerveux. L'avantage avec les Loups, c'est qu'ils n'ont pas d'états d'âme. Pas de mal à mettre trois cent animaux quelconques en isolement, et à leur injecter à chacun une dose des quelques centaines de virus qui ont été élaborés dans ce laboratoire, ainsi que des catalyseurs pour accélérer les effets. Et qui se finissent presque tous invariablement par la mort du cobaye.
- Parfait.
Même si j'affirme ça, un mauvais pressentiment persiste. Pourtant, je n'ai jamais été hypochondriaque - ce serait une très mauvaise blague, dans mon cas - ni hypersensible.
- T'es nerveux, tu vas te marier, me glisse la petite voix de la conscience, a.k.a. Alex, tu te fais des idées.
- Il vaudrait mieux. Pour tout le monde.
Après ça, je me referme comme une huitre, même pour lui. Je bascule dans mon "mode" administratif. Je répartis les tâches, envoie les Loups faire leurs rondes. Je récupère tout ce qu'on a pu avoir de l'espion infiltré dans mon bâtiment. Sachant que c'est un Ithangenis, les tests vont être plus longs pour remonter à son identité. Mais heureusement, Alex a enfin pu localiser des marqueurs génétiques, qui enregistrent les précédentes transformations. Reste à le laisser bricoler encore quelques heures pour qu'il puisse s'en servir, et je m'occuperai de trouver les coïncidences avec des personnes existantes. Ou alors Madeleine me piquera le dossier sous le nez pour s'en occuper elle-même, ce qui ne m'étonnerait pas outre mesure.
Ma montre émet une légère vibration, témoin d'un message. Élina m'annonce qu'elle arrive avec des informations importantes à propos du mariage. Quelques secondes plus tard, effectivement, elle passe la porte du labo. Suivie de Madeleine, elle-même ayant Shadow et Snow sur ses talons. Une garde rapprochée exemplaire.
En quelques phrases aussi simples qu'efficaces, Élina m'annonce que tout est organisé. De la cérémonie à la réception, le dîner, le placement des invités, les cartons d'invitation, tout. En quelques heures seulement, sans son aide. Par Madeleine. Et sans un sou de la part des Errcorres. Je hoche la tête.
- Merci.
Ce serait foncièrement stupide de reprocher à ma fiancée d'avoir fait tout le boulot alors qu'elle était probablement en rechute d'Asperger. En plus, il faudra quand même que je me charge de la sécurité. Les Loups devront passer pour une garde normale, et pas un escadron d'élite. Ça devrait pouvoir se faire, avec deux ou trois métamorphoses et un peu de bricolage administratif.
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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

Irina
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- Ivan, la tension du fil.
Le robot s'exécute, presque grincheux. Enfin, il l'aurait été si je l'avais programmé pour avoir des émotions. Ce qui n'est pas le cas. Je n'ai pas besoin d'avoir un râleur de première dans mes pattes. Je me suffis déjà bien à moi-même pour ça. Je lève brièvement les yeux, pour m'assurer que Lukas n'a pas bougé. C'est le cas. Gentil garçon. Il m'aurait beaucoup agacée s'il était allé à l'encontre de ce que je faisais, pendant que je fabriquais son costume sur-mesure.
En même temps que j'ajuste les épingles, juste assez serrées pour que le costume soit parfaitement adapté à sa taille, juste assez éloignées de sa peau pour ne pas le piquer - même si l'idée en soi me plaît plutôt bien - je réfléchis intensément. Est-ce que c'est lui qui m'a commandé ces micros ? Est-ce que c'est vraiment un hasard qu'il passe par chez moi quelques heures seulement après que j'aie ouvert le cadeau ? Et, si ce n'est pas lui qui a passé la commande, est-il au courant ? Jusqu'où puis-je aller dans mes questions sans susciter ses interrogations à lui, et me faire démasquer ?
Les jeux et les défis, je les ai toujours adorés. J'ai toujours aimé me dépasser, chercher la petite bête, trouver le petit détail manquant. C'est ce qui a fait que j'ai excellé dans la mode. Je corrigeais instinctivement le moindre défaut de ma posture, parce que je la retravaillais à chaque fois que je me voyais dans un miroir. Adieu, mes belles années de gloire... je songe, légèrement attristée.
Mais bon, ce n'est pas pour autant que je suis obligée d'abandonner les projecteurs. On peut réussir de différentes manières, et rester à l'affiche de l'actualité. J'ai bien appris ma leçon, là-dessus. L'idée me projette quelques années en arrière, à l'époque où je sortais du centre thérapeutique. J'ai oublié le nom de celle qui m'a fait comprendre que je pouvais revenir. Mais je me souviens de son visage, et je m'en souviendrai probablement toujours. Elle n'était pas particulièrement belle. Défigurée par une cicatrice, probablement horrible sous la surface, mais maquillée pour lui donner un air mystérieux et étrange. Elle n'a pas cherché à cacher la marque. Elle l'a juste réarrangée à sa manière. Elle m'a fait comprendre que j'étais flexible, moi aussi. Qu'il n'y avait pas qu'un seul masque que je pouvais endosser.
- À quoi tu penses ?
Je lève les yeux, dissimule mon trouble sous un sourire amusé.
- Une vieille amie, restée sur Terre, je réponds, taquine. Et toi ?
Demi-vérité, mais c'est de là que naissent les meilleurs mensonges.
- À Beth.
Il jette un regard méfiant à mon androïde. Comprenant son intention, je congédie le robot, me penche vers lui. Pas de micros ici, je sais ce que je fais. Les salles d'essayage en sont dépourvues, à moins qu'il soit déjà cousu dans le tissu du vêtement. Ce qui n'est pas le cas ici.
Lukas tend les bras, ignorant les quelques épingles qui sautent, tend les bras pour encadrer ma tête, m'accule contre le mur en deux secondes. Je plante mon regard dans le sien, assurée. Il veut quelque chose de moi. Sinon, il n'aurait pas mentionné Beth Highway. Et s'il veut quelque chose, je suis en position de force. Il n'a aucun moyen de faire pression sur moi. C'est l'une des choses dont je suis certaine.
Je ne dis rien, me contente de le défier du regard, attendant qu'il parle. Il va parler. Il parle toujours, de toute façon. C'est un politicien, il ne fait que ça.
- J'aurais besoin de toi pour un petit... service.
Je hausse un sourcil, narquoise, presque provocatrice. Qu’est-ce qu’un type comme lui peut bien vouloir de moi, à part éventuellement mon corps. Il se penche, me souffle à l’oreille :
- Vois-tu, j’ai quelques problèmes… Les Knight deviennent trop puissants. À eux seuls, ils gouvernent trois des provinces d’Ouroboros, sans même parler de l’alliance qui va très bientôt les unir aux Romanoff.
Cela dit, ils ne sont pas totalement en harmonie les uns avec les autres. J’ai entrevu plusieurs fois les regards des deux sœurs. Et la jalousie, je connais. Je la ressens rarement, mais je sais comment la provoquer. Ces regards en biais, méfiants, distants, sont souvent mon œuvre. Je m’abstiens de le mentionner, parce que quelques atouts dans ma manche ne font jamais de mal, mais je garde l’idée en tête. Lukas veut se débarrasser des Knight, ou du moins les écarter du pouvoir.
- De façon générale, les GMs deviennent bien trop puissants. Et il n’y a personne pour s’opposer ouvertement à eux. Ou alors ceux qui essaient sont réduits au silence avant de pouvoir faire quoi que ce soit.
Son regard noir est comme assombri par la colère, troublé. Je hausse un sourcil.
- Et donc ?
- Et donc je veux savoir si je peux compter sur ton aide.
- Ça dépend… qu’est-ce que j’y gagne ?
Je le vois esquisser un semblant de sourire. Et je devine déjà que, quel que soit l’arrangement auquel nous parviendrons, il nous satisfera tous les deux.
Tyroph

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Re: The Ouroboros Project

Message par Tyroph »

Alexandre :


Nous entrâmes dans la salle de reprographie après avoir traversé le musée de long en large. A l'intérieur, un laser surplombait une sorte de pied d'estale rond et argenté au centre de la pièce. A gauche, une petite salle rouge avec une grande vitre semblait être la salle de commandes du laser. Je me retournai vers Colton, amusé avec un grand sourire, puis continuai d'avancer. L'endroit sentait encore le neuf, et je me demandai si on avait déjà utilisé le laser avant. De toute façon, il avait été inauguré, et certifié sans risques. Un bras automatique sorti d'on ne sait où nous donna un guide, que je lus rapidement.

- Bon, si je récapitule, tu ne dois pas bouger durant les dix secondes que va durer la modélisation laser, tu dois mettre les lentilles de protection, et avoir enlevé tous tes vêtements sans exception pour éviter qu'ils ne prennent feu. Tu ne dois pas oublier non plus, une fois nu, de passer dans le SAS à gaz pour protéger ta peau des éventuelles brûlures. Toujours partant ? Et surtout, n'oublie pas de prendre la pose, lançai-je amusé. Si tu as un problème de toute façon je suis dans la salle de contrôle à quelques mètres de toi, et j'aurais un oeil sur tout pendant la modélisation.

Je lui pris le guide des mains, puis le poussai vers les vestiaires. Allez, hop ! Une fois le bouton de la porte enfoncé, elle s'ouvrit et je pris place dans la salle des commandes. Une petite pièce, plutôt sombre et silencieuse, comme réveillée par un écran géant qui s'allumait, sur lequel toutes les caméras du vestiaire, du SAS et de la salle de reprographie étaient connectées. Avoir un oeil sur lui me rassurait après tout. Puis scrutant les commandes et les boutons, j'allumai le dispositif de discussion.

- Tout va toujours bien ?

Ma question était plus pour lui laisser la possibilité de changer d'avis qu'autre chose, car ayant un oeil sur les vestiaires, je savais qu'il allait bien, du moins physiquement. Du panneau de contrôle, j'avais une vue intégrale sur le laser et l'étrange cercle métallique. Une multitude de dispositifs, dont je ne savais rien, avait été installés dans cette salle, mais j'étais confiant, car la manipulation du laser était plutôt simple : je n'avais qu'à appuyer sur le bouton START et laisser la magie opérer.
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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

Igor
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– Tu penses que je l'ai blessée ?
– Mais nan voyons, elle te connaît ! Elle sait que tu es un pingouin au boulot et en soirées officielles.
– Pfff... elle t'est vraiment restée dans la tête, cette histoire de pingouins, non ?
– Écoute, ce n'est pas de ma faute si la ressemblance est aussi frappante ! Va bosser, plutôt, au lieu de raconter n'importe quoi.

J'esquisse un demi-sourire. D'habitude, c'est plutôt moi qui lui fais ce genre de remarque... Mais remarque, ce n'est pas plus mal s'il en vient à le faire de temps à autre, lui aussi.
J'enchaîne d'abord les vérifications administratives et scientifiques classiques. Tout est là, certes. Mais dans l'ordre des priorités, certaines choses ont plus d'importance que d'autres, Made a raison là-dessus. Le type aurait très bien pu juste copier les données, gagner assez de temps pour les transférer, et se suicider ensuite en sachant sa mission accomplie. De toute façon, on m'a laissé tout ce qu'il avait sur lui. Mais rien ne coïncide avec du matériel de transmission, pas même l'antique clé USB.
En revanche, avec un minimum de compétences et l'aide d'un ingénieur employé à la sécurité informatique, je parviens à remonter à un virement monétaire qui n'avait pas lieu d'être, à un destinataire inconnu. Outre le fait que la somme est totalement faramineuse – merci les investissements de Madeleine qui arrivent tout de même à compenser – elle se perd très rapidement dans un système de boucle, redistribuée à tous les coins de rue, sans qu'on puisse déterminer qui est le bénéficiaire majeur. À mon avis, tout se retrouvera à la fin dans les mains d'une même personne. Mais ce n'est pas ce qui me préoccupe. Le danger, c'est la manière dont ces informations sont transportées.
– Tu peux m'envoyer tout ce qu'il y a sur la clé ? me demande soudain Alex.
Je m'exécute sans poser de questions, sans même chercher à voir dans son esprit ce qu'il compte faire. Mon frère est un bricoleur de première, et son équipe informatique est bien plus compétente que la mienne.
– Ah, et file-moi aussi le code du virus grippal 545.
Je fronce un sourcil. Ce virus, c'est l'un des plus simples qu'on ait élaborés, même s'il reste encore très dangereux parce qu'il se transmet vite. Mais je le fais. Et ensuite, je vais m'asseoir à côté de Madeleine, consulte le fichier d'un simple regard. L'une des transformations récentes de Sirena : Harry de Poitiers.
– Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Je devine la réponse sans vouloir réellement la connaître. J'ai surtout peur de ce que ça peut signifier pour elle.
En écho à mes pensées, Alex fait une pause dans son travail.
– Tu ne penses pas qu'elle pourrait...
– La tuer ? Si. Elle en est tout à fait capable.
vampiredelivres

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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

Igor
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Dans son regard, je vois presque les rouages qui s'activent. Et, sans forcément me prendre pour meilleur, ou plus intelligent qu'elle, je devine son raisonnement. Elle veut la mort de Sirena, c'est évident. Et logique. Et j'aurais fait de même pour quiconque qui se serait attaqué à ma famille. Mais là n'est pas la question. Le problème, c'est que dans un contexte politisé et médiatisé comme celui dans lequel nous évoluons, nous ne pouvons pas nous permettre de jouer un jeu dont nous ne contrôlons pas les paramètres.
– J'arrive pas à croire que tu penses qu'elle en est capable...
– Alex, sois réaliste... pitié. Pour une fois.

Un silence, pendant lequel j'entends plus ses pensées partir en vrille, à la fois à propos de Madeleine et d'un code informatique qui l'embête. Puis...
– Ok, j'ai compris, mes écouteurs sont juste à côté...
Il visse un casque sur sa tête, le met à fond, et s'isole au maximum, alors que Madeleine s'approche de moi. En un clin d'œil, j'éteins les caméras, coupe les micros. Parce que je ne suis pas totalement dupe. Ce n'est pas ce qu'elle veut. Pas maintenant. Elle a compris quelque chose, déjà hier, à propos de Sirena, même si je ne sais pas quoi. C'est ce qui l'a mise sur la piste. Et ce n'est pas à moi de m'en mêler.
– Non. Peu importe ce que tu fasses, je reste avec toi. Je m'occuperai de couvrir tes arrières si nécessaire. Je ne suis pas l'un de ceux qui vont reculer au moment de sauter. Alex, je m'occupe de le garder en sécurité.
Même si je dois le forcer à rentrer dans un caisson cryogénique pour le reste de sa vie, je le ferai. Ce n'est même pas une question à me poser. En revanche, il est hors de question que je laisse Madeleine dans un moment comme celui-ci.
– Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas. On ne peut pas se permettre de se montrer désunis à un moment comme maintenant.
C'est ça, à défaut de savoir lui dire sincèrement que je l'aime, et que je la suivrai jusqu'au bout du monde si nécessaire.
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Re: The Ouroboros Project

Message par vampiredelivres »

Flamb', ça te dérange si je ramène Alex le lendemain matin, pour qu'il parle à Judith ?

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Alexey
— Charlie — Appartement d'Alexandre Knight — le soir —

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Dieu merci, elle ne semble pas me prendre pour un imbécile de première, même si je demande à dormir avec elle alors que j'ai vingt-cinq ans. Et elle ne paraît pas non plus le prendre comme une quelconque invitation bizarroïde et totalement déplacée – ce qui en plus n'est pas le cas. J'ai eu ma dose de couples pour les trois prochains mois, rien qu'avec Igor. Non, parce que, soyons honnêtes, quand vous grandissez avec un pingouin en apparence insensible, et que celui-ci bascule soudain en mode "lover" – 'fin, dans le cas d'Igor, c'est plus le mode "un peu moins glacial et renfermé que d'habitude – ça casse clairement tout ce que vous avez pu connaître, croire et comprendre.
On ne dirait pas, mais à force de grandir en pleine nature, de me balader sans cesse quelque part, j'en suis venu à détester les espaces clos. C'est horrible, ça sent le renfermé même quand c'est parfumé, et c'est angoissant. Je n'en ai pas forcément peur, quand je sais ce que ça signifie, mais ici, avec Judith-bizarre à côté... Ouais, j'ai l'impression d'agir comme un gamin. Et je m'en contre-fiche, à vrai dire. J'en ai raz les pâquerettes de devoir faire gaffe à ce que je dis, surveiller le moindre coin de rue pour ne pas finir comme John Lennon ou JFK. C'est tout bête, dit comme ça, mais ça peut pourrir la vie assez rapidement. Et je déteste ça.
Quand les portes se referment et se verrouillent de l'extérieur, je retiens tout juste un sursaut. Puis soupire.
– Ils sont sérieux ? C'est pas comme si on allait fuir ou les cambrioler, nan ?
Mais Charlie me distrait assez rapidement avec la pile de coussins qui repose non loin, et une idée plus qu'ingénieuse. J'esquisse un sourire, hoche la tête, et me mets immédiatement au travail. Heureusement, les cabanes, c'est mon truc. Même si entre branchages et coussins, il y a une nette différence, je pense me débrouiller plutôt bien, aidé par mon amie.
Les capacités de Jo sont aussi mises à profit, durant la construction. Sous mes ordres, il rapporte plus ou moins tous les coussins, ramène aussi les couvertures – dont certaines qu'il arrache presque des canapés – et se faufile dans les plus petits espaces et interstices pour créer les premières ouvertures.
La cabane en question finit par émerger entre le lit et un canapé d'angle, plutôt bien construire. Je réussis même, en grimpant sur une chaise, à détacher une guirlande bleutée d'éclairage mural, qui une fois installée à l'intérieur, réussit à donner une ambiance vraiment glauque au lieu. Une fois le reste des lumières éteintes, je m'installe dans la cabane à côté de Charlie, Jo tapi devant nous, et sors une petite lampe-torche de ma poche.
Pourquoi ai-je une lampe-torche dans ma poche ? Me posez pas la question.
Pendant une heure encore, nous nous racontons des histoires d'horreur, des blagues et des bêtises, à tout bout de champ, jusqu'à tomber de fatigue. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle nous nous décidons au bout du compte à quand même aller dormir. Sans pour autant sortir de la cabane. Allongés sur le tapis moelleux, le chiot tranquillement installé entre nous. Pas de malentendus, pas de sous-texte ridicule. C'est ça qui est cool.
Une fois bien installé, la respiration lente et régulière de Jo près de mon oreille comme un bourdon rassurant qui me rappelle la forêt, je ne tarde pas à m'assoupir. Avec une simple pensée en tête : remercier Charlie, d'une manière ou d'une autre, pour m'avoir sauvé d'une soirée qui promettait au début d'être plus que désagréable.
Elsa-Vercellino

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Re: The Ouroboros Project

Message par Elsa-Vercellino »

@Tout le monde: Coucou everyone! :3 Déjà, je suis de retour! Secundo, je voulais demander si vous vouliez que les RPs continuent le lendemain de la soirée mondaine (vu que c'est ce que le RP de Judith semble indiquer, Flamby! :p) ou je fais simplement partir mes persos?

Tertio, Macron est président! *-* Je n'étais pas forcément pour lui au départ, mais BON SANG, je suis tellement contente que Le Pen ait été bloquée, BOUM IN YOUR FACE! B) Voilà, sur ce, bonne nuit!
Verrouillé

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