Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 560
Membres
993 051

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Fourrure



Description ajoutée par Virgile 2010-01-19T18:54:05+01:00

Résumé

« Écrire c’est se prostituer. Se désaper, se montrer, s’exhiber. Vous donner envie, envie de continuer, de pénétrer plus avant, de dévoiler, de comprendre, de con-prendre. Vous dire ce que vous voulez entendre, vous tromper. Vous exciter et vous frustrer. Vous asticoter, vous énerver, vous balader, vous faire croire qu’on vous aime, vous faire mal et plaisir. Vous faire jouir et pleurer. Les métaphores : la lingerie fine. Les descriptions : le lubrifiant. Les aphorismes : les gâteries. Le tout pour 18 euros, avouez que ce n’est pas cher payé si la passe était bonne. Mais si je n’ai pas su, si je n’ai pas été à la hauteur du fantasme, vous repartirez déçu, avec le sentiment vague d’avoir été floué, comme un client qui n’a pas osé demander ce qu’il voulait vraiment et qui m’en veut de ne pas l’avoir deviné. L’écrivain est une prostituée, un objet de curiosité dont on se moque et que l’on craint. À la différence près que l’auteur, c’est dans les allées des salons du livre qu’il fait le tapin. » Zita Chalitzine, Un demi-monde meilleur C’est en passant devant un kiosque à journaux du boulevard Pierre-Semard, à Nice, qu’Ondine apprit la mort de sa mère. Rares sont les écrivains qui font du bruit en quittant ce monde, Zita Chalitzine en fit beaucoup. Elle se débrouilla pour mourir comme elle avait vécu : en attirant l’attention. D’abord parce que le scandale qui l’avait entachée faisait les gros titres de la presse depuis une semaine, ensuite à cause de son mariage avec un homme de vingt ans son cadet deux jours avant la révélation de sa supercherie littéraire, enfin à cause de sa mort prématurée. Le 6 décembre 2006, rue de Paris, aux Lilas, on retrouva son corps à l’arrière de sa Mercedes. Elle portait un manteau en vison blanc, un tailleur-pantalon Yves Saint Laurent de couleur claire, un chemisier de soie, et s’était enroulée dans une couverture en cachemire beige : l’écrivaine eut sans doute besoin de douceur dans ses derniers instants. Il fallut tout jeter à cause de l’odeur, sauf le manteau. Le médecin légiste data le décès à quatre jours auparavant, d’un mélange de médicaments et d’alcool. Deux bouteilles de vodka vides avaient glissé sous le siège passager avec des plaquettes, vides également, de Cordrux. C’est un retraité du quartier qui la trouva. Ou plutôt son chien. D’ailleurs c’était une chienne, bas-rouge, qui, arrêtée devant l’auto, se mit à couiner, à renifler et à gratter.

Afficher en entier

Classement en biblio - 32 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Alias-Rosiel 2015-08-19T09:04:40+02:00

Pourquoi les hommes aiment-ils les garces dans mon genre ? Parce qu'elles les soulagent. Avec les femmes bien, ils sont débiteurs. Rien de plus annihilant que cette prison de l'amour et de la perfection dont elles ligotent leurs maris et leurs amants. Elles les écrasent de culpabilité, dissolvent leur confiance, sapent leur virilité. Auprès de ces mantes religieuses sapées de sainteté, ils n'ont pas d'excuses. Pas le droit d'être ratés, fragiles ou infidèles.

Avec une femme comme moi, ils sont libres. Libres d'être aussi salauds que je le suis. Libres d'être eux-mêmes, avides et conquérants, sans loyauté et sans fardeau. Pourquoi croyez-vous qu'ils continuent à tomber dans mes filets ? Parce que je n'en ai pas.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par denisebroise 2020-11-07T09:26:38+01:00
Or

Un bon roman à lire pour se détendre mais rien de transcendant. Beaucoup trop de clichés des filles de madame Claude à la bourgeoise du XVI pétrie de préjugés....On regrette ce manque de profondeur qui aurait donné un peu plus de corps au roman.L'écriture est fluide, entraînante et passionnée. L'histoire est criante de réalisme (au point que j'ai fais des recherches pour savoir si cette histoire était vrai. Je ne vous dirais pas le résultat car je vous en laisse juge, c'est plus existant

Chaque personnage est captivant, que l'on adore ou que l'on déteste...Le suspense si bien dosé, les leçons de vie, les analyses du «système» font de ce livre une histoire où tout le monde se retrouve, s'identifie.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par michelO 2018-10-13T23:03:50+02:00
Argent

Écriture à la fois fluide et travaillée

Portrait dessinés sans concession. .étude de la petitesse et la grandeur de l humain sur un air d espoir triste

Ça ne ma pas passionné !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par isabelleloulou 2012-05-01T13:29:28+02:00
Diamant

l'histoire d'une femme imparfaite à la vie atypique qui se raconte à sa fille, dans l'espoir que peut être celle-ci la comprenne malgré ses erreurs et leur imcompréhension mutuelle.Zita est morte dès le début mais n'a jamais été aussi vivante pour sa fille dans ces pages ou elle se raconte et assume la drole de vie qu'elle a eu.

C'est un roman magnifique qui emporte le lecteur,il est aussi un peu triste de voir qu'à cause de la mort de zita sa fille ne pourra jamais avoir de lien avec elle. enfin, certaines allusions à des personnages ayant vraiment existé (mais ici sous un nom différent) sont à noter.

Afficher en entier

Date de sortie

Fourrure

  • France : 2011-06-01 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 32
Commentaires 3
extraits 3
Evaluations 9
Note globale 8.38 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode