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Have Faith, Tome 1



Description ajoutée par Christy 2011-12-05T17:52:20+01:00

Résumé

Un rien sépare le monde des morts et celui des vivants. Faith le sait puisque Faith est morte il y a quelques jours... Ou quelques mois, elle ne sait plus. De l'autre côté, le temps n'a plus d'effet, il n'est plus palpable, mais la douleur, elle, perdure en voyant son entourage souffrir de sa disparition. Faith est morte mais Faith n'a pas vu cette lumière dont tout le monde parle, venir la chercher. Quand bien même, Faith n'a pas terminé ce qu'elle a commencé ici-bas. Elle n'a que 26 ans, fêtera bientôt ses 27 ans et Sarah est enceinte de Lilly, leur petite fille conçue à Vancouver il y a 6 mois par insémination. Faith était sur le point de réaliser son rêve, fonder une famille. La mort ne suffira pas à lui faire renoncer à son bonheur... Faith est déterminée à revenir dans le monde des vivants !

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par sandra_s 2011-12-05T18:23:19+01:00

Prologue

Tout le monde meurt un jour. Personne ne peut rien y faire si ce n’est repousser l’échéance. Tout le monde doit mourir, c’est un fait. Vous, moi, nos proches, rien ni personne n’y échappe.

Nous vivons avec la mort mais quelle importance lui donnons-nous ? On regarde les actualités : une femme a tué ses trois enfants ; un 747 a explosé au-dessus de l’Atlantique ; des touristes pris en otage ont été fusillés. Ces annonces sont quotidiennes et plus ou moins étayées selon les intérêts politiques du moment. Qui réagit à cela ? Personne. Hormis se sentir compatissant, peiné, choqué l’espace de quelques minutes, ces gens qui meurent font partie du décor… triste constat mais réaliste. Comment pourrions-nous vivre si nous n’étions pas insensibles à ces tragédies ?

Quoi qu’il en soit, à 26 ans, on pense à tout, sauf à mourir. On se croit invincible, intouchable. On songe à son avenir, on termine ses études, on commence une carrière, on s’engage, on comprend le sens du mot « aimer », on projette d’avoir un premier enfant…

A 26 ans, le monde nous appartient, du moins, c’est ce que je pensais.

Chapitre 1

A jamais

J’étais heureuse de voir Sarah ainsi, égayée, le sourire constamment aux lèvres et riant à la moindre plaisanterie. Nous avions passé la soirée avec nos amis d’enfance. Danielle et Samuel s’étaient mariés trois ans plus tôt. Tous les quatre nous nous étions rencontrés au collège sans jamais nous perdre de vue. Ce soir là, Sarah et moi fêtions nos huit ans de fiançailles.

Pour l’occasion, nous avions réservé une table dans un petit restaurant situé dans la banlieue de New York : le Grafton. Un endroit chaleureux et tenu par une famille d’Irlandais venus s’installer en ville depuis plusieurs générations.

Les discussions s’étaient tournées vers notre passé commun, vers nos années lycée à Northfolk en Californie. Danielle et Sarah avaient étudié à UCLA, Samuel avait obtenu une bourse pour Yale et pour ma part, je m’étais arrêtée après le lycée. Je n’aimais pas étudier mais j’aimais passer du temps avec Sarah. Après l’obtention de notre diplôme, j’avais enchainé les petits boulots pour payer les quelques factures de notre appartement. A cette époque, je me fichais des projets de carrière, de l’ambition professionnelle. Tout ce qui importait était de profiter de la vie avec Sarah…

J’avais eu raison.

Nous quittâmes le Grafton aux alentours de onze heures. La rue était déserte. Seuls, quelques fracas de bouteilles de bière triées à l’arrière des bars rompaient le silence. Il me tardait de rentrer chez nous, de rejoindre notre nouvel appartement où nous habitions depuis six mois. Sarah l’avait entièrement décoré. Je m’étais occupée de la peinture et de la chambre du bébé… Sarah était enceinte de six mois, portait notre enfant, du moins, je le voyais ainsi, même si elle avait le rôle évident de la mère ! Moi aussi je tenais le rôle d’une future mère et je n’en revenais pas…

Nous avions rejoint Vancouver l’année précédente pour entreprendre les démarches en vue d’une insémination artificielle. Notre rêve de fonder une famille se réaliserait bientôt et je me surprenais à compter les jours… Sarah glissa sa main dans la poche arrière de mon jeans et nous marchâmes tranquillement en profitant de l’air frais.

— J’ai pas du tout aimé comment la serveuse te regardait ! m’annonça-t-elle en laissant s’échapper un petit nuage de buée.

Je ne pus que sourire. Sarah était d’une jalousie maladive. Là où Samuel et Danielle se disputaient régulièrement, je me rassurais des remarques de ma petite amie. Je considérais la jalousie comme un sentiment normal lié à l’amour. Je souffrais quand un homme posait son regard sur Sarah. Je lui répondis, taquine :

— Quelle serveuse ?

Sarah roula des yeux et m’envoya une petite tape du revers de sa main dans le bas ventre.

— Te fiche pas de moi, t’as bien vu qu’elle était aux petits soins pour toi toute la soirée.

Je préférai couper court pour la rassurer :

— Je n’ai pas remarqué.

Ainsi, le sujet serait clos jusqu’aux prochains regards de jolies filles qui se poseraient sur moi par inadvertance. Nous arrivâmes à la voiture. Sarah prit ma main et me serra contre elle en enlaçant ses bras autour de mon cou :

— Tu sais de quoi j’aurais envie là tout de suite ?

Mon esprit mal placé formula des conclusions hâtives que je dus chasser au plus vite. Je répondis d’un air coquin en la gardant bien contre moi :

— D’un gros câlin agrémenté de framboises et de chantilly ?

Le regard de Sarah brillait. Elle arborait une expression à la fois taquine et aguicheuse :

— Non… De chocolat.

— Tu sais qu’on sort de table ?

— Tu sais que je suis très enceinte de toi ?

Comment pouvais-je résister à pareil argument ? Je lui souris et me reculai afin d’ouvrir sa portière.

— Je vois… On trouvera bien un truc ouvert sur la route pour t’en acheter.

— T’es un ange.

Sarah s’installa en affichant une expression à laquelle je ne pouvais résister. Mon petit sous-entendu n’avait pas eu l’effet escompté. Depuis quelques semaines, je devais refouler mes envies incessantes, mon obsession de lui faire l’amour. Son corps et ses tendres soupirs me manquaient mais j’attendrais. Si Sarah rencontrait quelques désagréments dus à sa grossesse, je devais aussi les gérer. Il y avait d’abord eu les nausées : Sarah m’avait maudit de l’avoir encouragée à porter notre enfant (quand elle ne m’accusait pas d’avoir refusé d’être enceinte). Ses sautes d’humeurs cyclothymiques étaient aussi difficiles à gérer : elle voulait, ne voulait plus, riait, pleurait et ce, en moins d’une heure. Enfin, sa prise de poids, que je trouvais adorable, la rendait complètement dépressive et déprimée. Mais je m’étais préparée à tout cela, la soutenais et parvenais à la rassurer.

Je refermai la portière coté passager et contournai notre voiture vers la place conducteur. Cependant, je n’eus pas le temps d’ouvrir le véhicule : un homme me saisit le bras et me plaqua dos contre la voiture. Mon cœur s’affola aussitôt. Je rivai mes yeux sur mon agresseur mais une cagoule qui dissimulait son visage m’empêcha de le détailler. Son regard ! Je ne l’oublierai jamais… Noir, agressif, empli de haine… Mon cœur s’emballa quand je sentis le métal froid de son arme se poser sur mon front.

— Tu vas me filer ton fric et les clefs de ta caisse.

Sarah était dans la voiture et je redoutai qu’elle sorte. Ma femme enceinte était derrière moi, portait notre enfant. Cette évidence se répétait dans mon esprit malgré le canon posé sur mon front. Je répondis sans réfléchir :

— Ok… Attends.

Mes mains tremblaient, mes jambes flageolaient. L’homme pressa le canon sur ma peau et haussa le ton.

— Grouille ou je te descends !

Je n’eus pas le temps de fouiller dans ma poche pour sortir mon portefeuille et entendis ce que je redoutais. Derrière moi, Sarah ouvrit la portière et implora :

— Je vous en prie, baissez votre arme, on vous donnera tout ce que vous voulez…

Notre agresseur porta aussitôt le canon de son revolver dans sa direction :

— Bouge-pas toi ! Laisse ton sac dans la caisse !

Mon sang se glaça et tout se passa très vite. La panique s’empara de moi. Dans un mouvement, je détournai son arme, en maintenant le canon vers le bas. Peu m’importait que cet homme soit plus fort que moi ou qu’il me tire dessus, du moment qu’il ne blessait pas Sarah. Dans la lutte, un coup de feu retentit et l’homme s’enfuit en courant. Je restai figée en le regardant s’éloigner puis disparaître au carrefour d’une rue. La peur ne me quitta pas, je ne cessais de trembler sous le coup de mes émotions. Je me tournai aussitôt vers Sarah et m’assurai qu’elle n’était pas blessée :

— Ca va… Il est parti, c’est fini ma puce.

Je devais me calmer pour ne pas l’inquiéter. Elle s’approcha de moi sans me regarder et je suivis son regard tourné sur le sol. Un corps gisait sur le trottoir, mon corps... Le temps sembla s’arrêter à cette seconde précise. Mon cadavre gisait aux pieds de Sarah, le sang s’écoulait de ma chemise blanche et se répandait sur le bitume. Je niais l’évidence et relevai vivement mes yeux sur Sarah :

— Non… Je suis là, ma puce !

Elle s’agenouilla, tremblante, près de ce corps qui était pourtant le mien. Elle ramena sa main sur ma blessure tout en appelant le 911 :

— Allô…

Le ton cassé de sa voix m’anéantit plus que je ne l’étais déjà.

— J’ai besoin d’une ambulance. Ma… Ma petite amie… On lui a tiré dessus. Je suis... Je suis sur Grafton Street.

Mon sang s’écoulait entre les doigts fins de Sarah. Cela ne pouvait être qu’un cauchemar. J’allais me réveiller ! Je refusais la réalité, relevai mon regard vers celui imbibé de larmes de Sarah. J’étais figée, incapable de parler tant ce qui se passait relevait de l’impossible. Sa voix anéantie résonna :

— Je suis là… Tiens bon bébé ! Je t’en supplie, me laisse pas toute seule.

Comment cela était-il possible ? Elle regarda autour de nous. Je l’imitai. Que faisaient les secours ? Ils devaient me sauver mais aucune sirène ne résonnait. Je m’accroupis près de Sarah, voulus poser ma main sur la sienne mais celle-ci passa au travers. Je paniquai, mesurai que Sarah ne me voyait pas, ne m’entendait pas… J’étais morte.

Les choses se précipitèrent alors autour de moi, comme un film visionné en accéléré mais où chaque seconde, aussi courte fut-elle, avait un impact dévastateur : je me vis sur un brancard, sous une lumière vive et aveuglante, des hommes autour de moi tentaient vainement de me ramener à la vie, la couleur rouge de mon sang maculait leurs gants et un drap blanc recouvrit mon visage.

Je vis Sarah à l’hôpital, entourée de ses parents, de nos amis et j’assistai à l’annonce de ma mort. Le décor s’effaça, laissa place à un autre, à notre chez nous. Sarah était effondrée, en larmes, déchirée par sa peine. Ses cris de désespoir perçaient le silence. J’étais impuissante. Je souffrais, ressentais sa douleur au plus profond de moi. Si je n’avais plus de corps, mon tourment était bien présent, bien réel, bien qu’impalpable.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Ivy-Read 2013-07-18T20:44:44+02:00
Argent

http://plume-ivoire.overblog.com/have-faith-kyrian-malone-jamie-leigh

Un roman très agréable à lire, où les sentiments sont vraiment palpables et où on s'attache facilement aux deux héroïnes. L’écriture est simple et sans heurt, se lit très aisément tout en réussissant à faire passer entre ses mots nombre d’émotions.

Sans encore connaître les personnages, le premier chapitre réussit à nous faire trembler, ce qui lie nos deux héroïnes est assez fort pour nous serrer le cœur quand Faith meurt et, tout au long du roman, on a hâte de savoir si elle réussira ou non à récupérer sa dulcinée.

L’accent est véritablement mis sur les sentiments et émotions de Faith et Sarah et, pour le coup, c’est très bien fait, on s’y croirait. Les personnages en eux-même ne sont peut-être pas assez creusés mais on s’attache facilement à elles deux. La volonté infaillible de Faith est extrêmement touchante, coincée dans un corps qui ne lui appartient pas et qui a ses obligations, elle tente tout de même coûte que coûte de tenter de récupérer sa famille et de reconquérir sa femme. La relation qu’elle entretient avec Lilly, leur fille, est des plus adorable, j’ai beaucoup aimé ces passages de tendresse et d’amour pur qui l’uni à son bébé et également à Sarah. Parce que, quoiqu’il advienne la demoiselle ne laissera personne lui barrer le chemin pour atteindre le cœur de sa bien-aimée. La dimension fantastique n'est peut-être pas assez développée mais, on passe un très bon moment !

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Commentaire ajouté par Christy 2011-12-08T22:23:12+01:00

Au début du roman, nous découvrons Faith et Sarah sortant d'un restaurant où elles viennent de fêter leur 8 ans de fiançailles. Installées ensemble dans un appartement depuis 10 ans, les deux femmes sont également sur le point de vivre la plus merveilleuse des aventures : devenir parents.

En effet, après différentes démarches, Sarah a pu bénéficier d'une insémination artificielle et achève son sixième mois de grossesse.

Le couple s'apprête à remonter en voiture lorsqu'un individu braque une arme sur Faith. Il veut son argent et ses clefs de voiture, ce que la jeune femme est prête à lui céder sans broncher tant elle craint que Sarah soit blessée. Cependant, la future maman ayant les mêmes frayeurs, elle supplie le braqueur de les épargner et le coup part...

Nous sommes alors témoins du pire drame qui soit. Sarah, penchée sur sa compagne, pleurant et tentant de la rassurer, lui affirme que les secours arrivent... Faith est également spectatrice de la scène, d'une autre façon. Car Faith vient de mourir, mais son âme, elle, est toujours là.

Ce roman, écrit à quatre mains par un couple de femmes, a une particularité plutôt rare puisque les deux personnages principaux sont homosexuelles. L'histoire elle-même est contemporaine et se déroule à Manhattan. Si le passé des protagonistes n'est pas très développé, toute la dimension affective, elle, est exploitée de manière continue. Nous sommes là en présence d'une romance paranormale poussant le lecteur à se poser quelques questions sur ce qui survient « après la mort ». Une romance, certes, mais ne vous attendez pas à lire des scènes de sexe sulfureuses à tous les chapitres. Non, ce roman est beaucoup plus subtil que ça et basé sur la réflexion et les sentiments d'un couple qui souffre.

Car Faith est décidée à ne pas abandonner sa compagne, bien qu'elle n'en ait à première vue, pas le choix. Mais là où Kyrian et Jamie innovent, c'est précisément sur cette idée – peut-être dérangeante pour certains – que l'âme peut non seulement survivre au corps, mais aussi, se réincarner.

Dans ce roman, le besoin qu'a Faith de trouver le moyen de rester avec Sarah est presque douloureux. Elle veut être là pour la naissance de leur bébé, elle veut la réconforter, la prendre dans ses bras, lui parler, l'aimer... mais elle est morte !

Injustice, tourments, doutes, colère... bien des sentiments s'emmêlent jusqu'à ce qu'un autre être semblable à ce qu'est devenue cette jeune femme lui parle d'une solution à l'éthique discutable. Nous ne rentrerons pas dans les détails car cela fournirait un élément important de l'histoire, mais le cheminement de Faith sera plein d'embûches. D'autant que, au moment où elle pensera avoir dépassé tous les obstacles, de nouvelles questions surgiront, remettant en cause les conditions de son retour...

Les auteures ont un rythme d'écriture souple et fluide. Quelques coquilles subsistent dans le texte, de petites incohérences ou maladresses aussi, mais rien qui ne gâche la lecture de leur histoire. Certains passages peuvent souffrir de longueurs, mais cela est finalement compréhensible puisque le récit est présenté par Faith qui parle en son nom.

Au final, ce roman est plutôt bien construit, les personnages peut-être pas suffisamment développés, mais néanmoins attachants. Les éléments secondaires ont aussi leur importance et la trame nous menant au point final nous laisse un peu sur notre faim. Gageons que le second volet nous offrira de jolis rebondissements et des réponses aux questions laissées en suspend.

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