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" Je veux qu’elle fasse sa demande elle-même.

Le cercle autour d’eux se resserra. C’était à elle de choisir.

Le dragon ou les vautours ? Barney et Damon avancèrent en ricanant.

— S’il vous plaît, épousez-moi, balbutia-t‑elle très vite.

— Eh bien, ce n’est pas trop tôt. Je pensais que vous ne me le demanderiez jamais.

Il bondit avec une soudaineté qui la fit ciller. Dans la seconde qui suivit, le couteau qu’elle croyait serrer dans sa main s’envola. Barney hurla, la main transpercée de part en part, et Damon s’effondra, le nez fracassé d’un coup de pied.

La foule recula pendant que le condamné les observait, un sourire glacé aux lèvres.

Un dragon.

Le shérif ébaucha un geste pour dégainer ses colts.

— Mauvaise idée.

L’avertissement résonna dans le silence avec un calme mortel.

Le shérif se figea.

— Et, maintenant, tu vas faire quoi, Peau-Rouge ?

Pour toute réponse, le condamné la saisit par la main et l’attira à lui. Elle fut incapable de déchiffrer son expression tandis qu’il lui enserrait la taille de son bras.

— Apparemment, je vais me marier. "

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Il n’avait pas épousé une bavarde. Sa femme n’avait pas desserré les dents depuis leur départ. La mascarade qui s’était déroulée ce soir était-elle légale ? Shadow n’en était pas absolument certain. Bon sang, il n’était même pas sûr que l’ivrogne qui les avait mariés était réellement prêtre ! En tout cas, sa petite femme n’avait pas cédé à l’émotion. La cérémonie à peine terminée, elle était remontée dans son attelage. Pressée, mais prévoyante : avant de partir, elle avait eu soin de demander qu’on attache les mains et les pieds de son mari. Le shérif et ses hommes avaient été trop contents d’obéir. Ils avaient même trouvé des chaînes pour lui entraver les chevilles. Avec un « merci » très poli, la jeune mariée avait glissé la clé dans la poche de son corsage. Un geste imprudent qui avait eu pour conséquence d’attirer son attention sur ses seins…

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Il y avait encore beaucoup de choses qu’elle ne comprenait pas dans ce pays. Son père l’avait élevée selon la tradition chinoise, à l’écart du monde. Mais elle avait toujours étouffé dans ce rôle de femme soumise et attendait avec impatience le jour où elle pourrait enfin se libérer de ce carcan. Contrairement à sa cousine Lin, qui souhaitait retourner en Chine et s’y marier, elle espérait trouver un jour une terre d’accueil où on ne la traiterait pas comme une esclave.

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Mais la semaine dernière, quand elle était rentrée à la maison, sa cousine avait mystérieusement disparu. Avec horreur, elle avait alors découvert que son père l’avait vendue en paiement d’une dette ! Comme une vulgaire marchandise ! Elle avait alors fait quelque chose dont elle ne se serait jamais crue capable : elle avait renié son père et ses ancêtres chinois.

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En entendant la clameur, Fei Yen crut d’abord qu’elle arrivait trop tard : la pendaison avait déjà eu lieu ! Puis le cercle des spectateurs s’ouvrit et elle découvrit la cause de cette excitation. Le condamné se battait, avec la rage d’un lion, malgré ses mains attachées dans le dos. Il était même en train d’avoir le dessus sur ses adversaires ! A la vitesse de l’éclair, il pivota sur lui-même et envoya son pied dans la mâchoire du shérif. Un jet de salive rouge gicla et l’homme à l’étoile jaune mordit la poussière. Ses amis le relevèrent aussitôt et le renvoyèrent dans l’arène en hurlant des encouragements. Le prisonnier l’attendait, paupières plissées, prêt à en découdre. Le cœur battant, elle se mordilla la lèvre. Devait-elle intervenir ? Il n’avait pas l’air du tout d’avoir besoin d’être secouru.

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Juillet 1859, Kansas

Elle n’avait plus le choix. Fei Yen glissa un œil par la porte entrebâillée. Son père se tenait assis à la petite table, le dos voûté. Sa longue tunique de soie était maculée de terre et froissée, sa queue-de-cheval hirsute pendait tristement sur son épaule. Pouvait-on changer à ce point ? Comment imaginer que ce vieillard hagard avait été un homme puissant et redouté ? Il leva la tête et, l’espace d’un instant, elle crut revoir le père que Jian Tseng avait été autrefois, avant que la folie ne hante son regard et creuse un pli méchant entre ses sourcils.

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" Tout en repliant son sac de couchage, Shadow regarda vers l'horizon : l'aube se levait enfin. Son chapeau rabattu sur ses yeux, Sam s'accordait quelques minutes de sommeil supplémentaire. Zach affûtait la lame de son couteau pendant que Tracker et Tucker rangeaient leurs affaires dans les sacoches de selle. De son côté, Caine se resservait tranquillement du café. Shadow était loin de partager son calme. Fei était quelque part, seule et vulnérable. Et, au lieu de voler vers elle, il tournait en rond pour échapper à ses poursuivants.

- Et merde !

- Tu as dit quelque chose ? demanda Caine.

Shadow sangla le sac de couchage derrière sa selle avec des gestes rageurs.

- Rien. Je pestais tout haut.

- J'en suis passé par là, moi aussi. Caine but une gorgée de café, grimaça et cracha du moût.

- Décris-nous ta femme. Elle ressemble à quoi ?

- La dernière fois que je l'ai vue, elle était à peu près de cette taille.

Il plaça sa main juste au-dessous de son sternum.

- Des yeux brun-vert en amande, un petit nez, une bouche pulpeuse, de longs cheveux noirs qui lui arrivent presque à la taille quand elle les dénoue...

- Il est cuit, affirma Tracker à mi-voix.

Shadow fronça les sourcils.

- On me demande de la décrire, c'est ce que je fais. Où est le problème?

- Il n'y en a pas, se récria Sam en souriant sous son chapeau. Sauf que, depuis que je te connais, je ne t'ai jamais entendu prononcer autant de mots dans une phrase.

- Vous avez entendu comme moi ? murmura Caine d'une voix où vibrait un rire. Il a bien dit "pulpeuse" ?

Zacharias souffla sur la lame du couteau qu'il était en train d'affûter.

- Ta femme a un talent particulier qu'elle pourrait mettre en avant pour gagner sa vie?

- Oui, elle est experte en dynamite.

Zacharias le regarda par-dessous le bord de son chapeau, le visage indéchiffrable.

- Et elle n'a pas fait exploser ta tronche d'andouille?

- Figure-toi qu'elle apprécie ma tronche d'andouille.

Tucker releva son chapeau d'un cran.

- En tout cas, je doute que ça puisse lui ouvrir des portes.

- Peut-être que si. Elle a travaillé pour la compagnie du chemin de fer comme artificier.

Ils le regardèrent avec des yeux ronds.

- Elle s'est fait passer pour son père quand il est tombé malade, expliqua-t-il.

Caine se frotta le menton.

- On peut savoir comment ?

- On ne s'approche pas de celui qui manipule les explosifs. Un grand chapeau, des vêtements d'homme... Qui va poser des questions, du moment que le travail est fait ?

- Il faut avoir des tripes pour faire ce boulot.

- Fei en a.

- Donc, si je résume, déclara Zacharias, on cherche une jeune femme avec des tripes et une bouche pulpeuse. Pas facile à trouver.

Shadow passa la main sur sa nuque.

- Probablement pas. D'autant qu'elle a peut-être changé d'apparence.

- Pourquoi ferait-elle ça ? demanda Tucker.

- Elle a des petits ennuis.

Sam redressa son chapeau.

- Quel genre d'ennuis ?

- Culbart pense qu'elle lui a volé quelque chose.

L'ombre du feu dansait sur le visage de Tracker, éclairant par intermittence la cicatrice qui lui barrait la joue, le transformant tantôt en ange, tantôt en démon.

- Et c'est exact? demanda-t-il.

- D'un point de vue littéral ou technique ?

Caine posa son fusil sur une buche et sortit son revolver du holster.

- Essaie le point de vue technique.

- Son père a vendu sa cousine à Culbart. Fei est allée la récupérer.

- Elle a le sens de la famille, dit Sam. Tu devrais prendre exemple sur elle.

Shadow commençait à en avoir assez de ses piques.

- Tu me cherches, Sam ?

Sam lui décocha ce sourire plein de défi qui se terminait toujours en bagarre.

- Et si je te disais oui ?

Et puis merde. Il n'avait pas le temps de se battre.

- Où est-elle allée, d'après toi ? s'enquit Caine avant que Sam ait pu ajouter un mot.

- Je pense qu'elle est retournée à sa mine.

- Sa mine ? demanda Zach.

- Elle a trouvé de l'or. C'est pour cette raison qu'elle m'a épousé. Elle était désespérée.

Tucker éclata de rire.

- Alors ce qu'on dit est vrai ? Elle t'a vraiment épousé en pleine séance de pendaison ? Je pensais que c'était une blague.

- Je te jure que ça n'avait rien de drôle. "

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- Ce n'est pas parce qu'on répète une sottise que cela finit par devenir la vérité.

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— Décris-nous ta femme. Elle ressemble à quoi ?

— La dernière fois que je l’ai vue, elle était à peu près de cette taille.

Il plaça sa main juste au-dessous de son sternum.

— Des yeux brun-vert en amande, un petit nez, une bouche pulpeuse, de longs cheveux noirs qui lui arrivent presque à la taille quand elle les dénoue…

— Il est cuit, affirma Tracker à mi-voix.

Shadow fronça les sourcils.

— On me demande de la décrire, c’est ce que je fais. Où est le problème ?

— Il n’y en a pas, se récria Sam en souriant sous son chapeau. Sauf que, depuis que je te connais, je ne t’ai jamais entendu prononcer autant de mots dans une phrase.

— Vous avez entendu comme moi ? murmura Caine d’une voix où vibrait un rire. Il a bien dit « pulpeuse » ?

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— Ta femme a un talent particulier qu’elle pourrait mettre en avant pour gagner sa vie ?

— Oui, elle est experte en dynamite.

Zacharias le regarda par-dessous le bord de son chapeau, le visage indéchiffrable.

— Et elle n’a pas fait exploser ta tronche d’andouille ?

— Figure-toi qu’elle apprécie ma tronche d’andouille.

Tucker releva son chapeau d’un cran.

— En tout cas, je doute que ça puisse lui ouvrir des portes.

— Peut-être que si. Elle a travaillé pour la compagnie du chemin de fer comme artificier.

Ils le regardèrent avec des yeux ronds.

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