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« Cale avant ouverte sur le vide; tracteur d'amarrage un en rideau; lourdes pertes sur fusion un, annonça sèchement Manning. Oh, nom de Dieu! on a perdu le noyau alpha deux, chef !

— Merde ! » Santos tapa sur son clavier pour interroger les ordinateurs centraux et jura encore une fois en voyant apparaître à l'écran le schéma barbouillé de rouge vif des noyaux d'impulseur avant. Elle étudia un instant les dégâts, ses yeux sombres durs comme l'acier, puis appuya sur la touche d'intercom.

« Passerelle, ici le commandant, dit une voix calme de soprano, tout juste un peu éraillée.

— Pacha, ici Santos. Tout le segment de propulsion avant s'est mis en coupure automatique. Le noyau alpha numéro deux est mort et on dirait bien que le bêta trois est dans le même état.

— Pouvez-vous les réparer ? demanda Honor d'un ton pressant, et Santos, fermant les yeux, se mit à réfléchir furieusement. « Impossible, commandant », répondit-elle enfin, les dents serrées. Elle rouvrit les yeux et elle suivit du doigt le schéma clignotant tout en cogitant à toute allure; enfin, elle hocha la tête. « L'anneau principal est rompu au niveau d'alpha deux et de bêta trois; j'ai l'impression que bêta quatre en a pris aussi un coup, mais le reste de l'anneau m'a l'air bon. Je devrais pouvoir dévier le circuit des noyaux en panne et pousser bêta deux et quatre – si le quatre marche toujours – pour compenser la perte sur les bandes gravifiques, mais ça va prendre du temps.

— Combien ?

— Dix minutes, peut-être quinze, commandant. Au mieux.

— Très bien, Dominica. Mettez-vous-y le plus vite possible.

— Tout de suite, commandant ! »

Santos déverrouilla son harnais antichoc et quitta son fauteuil d'un bond. « Allen, je vais à l'avant. Vous faites fonction d'officier de sécurité jusqu'à mon retour. ››

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Mais personne n'avait jamais dit que la vie était juste et, selon la tradition de la Flotte, il n'y avait pas de mauvais équipages, seulement de mauvais commandants. Cela s'appliquait aussi aux officiers du commandant.

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Il n'est jamais mauvais de partager le mérite (et les reproches éventuels) avec plus solide que soi.

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mon devoir ne varie pas en fonction de ce que d'autres doivent ou ne doivent pas faire pour remplir le leur.

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Son caractère et toute sa formation lui criaient de mener ses hommes, mais si l'autorité ne suffisait pas, elle cajolerait ses officiers, elle leur botterait le cul, elle les secouerait comme des pruniers ou elle les terroriserait, mais, d'une façon ou d'une autre et quel qu'en soit le prix, le travail serait fait.

Qu'ils la détestent si cela leur faisait plaisir, cela lui était égal du moment qu'ils faisaient leur devoir.

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si tout bon officier aspirait à l'indépendance de son commandement, un capitaine tout seul dans le grand noir ne pouvait s'en remettre qu'à lui-même : seul, il recevait les honneurs, seul, il supportait les reproches, parce qu'il était l'arbitre ultime du sort de son vaisseau et le représentant direct, personnel de sa reine et du Royaume; s'il manquait à cette confiance, nulle puissance de la galaxie ne pouvait le sauver.

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C’était drôle, en un sens. Le commandant Harrington n’élevait jamais la voix ; or la Flotte avait ses personnages hauts en couleur et Webster avait connu des maîtres à bord capables de cloquer un blindage d’acier d’un coup de gueule quand on les énervait. Mais le commandant Harrington ne disait jamais un mot plus haut que l’autre et pas une fois il ne l’avait entendue jurer. Seul un idiot aurait pu croire cependant que ses manières calmes autorisaient toutes les libertés, et Webster s’était aperçu avec étonnement que son équanimité était d’autant plus efficace qu’elle tranchait sur le tonnerre et les éclairs qu’aurait brandis un autre commandant.

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L’accent sec, haché, de l’officier donnait une indication aussi évidente de son monde d’origine que son chat sylvestre ou sa manière de se déplacer, et sa poignée de main était ferme mais soigneusement contrôlée. Dame Estelle avait eu la même impression en serrant la main à d’autres Sphingiens – et les rares qui avaient oublié de surveiller leur poigne lui avaient inspiré de la reconnaissance envers ceux qui y pensaient.

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La plupart des officiers féminins de la Spatiale avaient choisi d’adopter la mode actuelle, côté planète, des cheveux longs, souvent coiffés et arrangés de façon compliquée, mais depuis longtemps Honor jugeait inutile de se donner l’air de ce qu’elle n’était pas. Son style de coiffure était pratique, sans prétentions séductrices ; elle se faisait couper les cheveux court pour s’adapter aux casques antivide et aux périodes de zéro g, et, si les deux centimètres qui lui restaient manifestaient une tendance obstinée à boucler, ils n’étaient ni blonds, ni roux, ni même aile-de-corbeau, mais seulement d’un châtain foncé parfaitement prosaïque et complètement passe-partout. Ses yeux étaient encore plus sombres et elle avait toujours trouvé que leur forme vaguement en amande, héritée de sa mère, leur donnait un air incongru dans son visage solidement charpenté, presque comme s’ils avaient été rajoutés après coup. Leur noirceur faisait paraître son teint pâle encore plus clair, et son menton ressortait trop carré sous sa bouche aux lèvres fermes. Non, se dit-elle encore une fois avec un soupçon familier de regret, c’était un visage bien pratique, mais inutile de se faire d’illusions : personne ne le décrirait comme irradiant la beauté… Et puis zut !

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CHAPITRE PREMIER

La boule de fourrure duveteuse lovée sur les genoux d’Honor Harrington s’agita et tendit une tête ronde aux oreilles dressées en entendant mourir le battement régulier des réacteurs de la navette. Une bouche délicate bâilla en découvrant des crocs effilés comme des aiguilles, puis le chat sylvestre tourna ses grands yeux vert d’herbe vers la jeune femme.

Blic ? demanda-t-il, et Honor eut un petit rire.

« Blic toi-même », répondit-elle en lui caressant l’arête du museau. Les yeux verts clignèrent et quatre des six membres aux pattes préhensiles du chat sylvestre s’avancèrent pour lui saisir le poignet dans une étreinte douce comme une plume. Elle rit à nouveau tout bas et retira le bras, signal du début d’une bagarre feinte ; le chat déroula ses soixante-cinq centimètres de long (sans compter la queue) et enfonça ses vraies pattes au creux de l’estomac de la jeune femme tout en émettant un ronronnement grave et bourdonnant. Les pattes préhensiles resserrèrent leur prise, mais les griffes meurtrières – un bon centimètre d’ivoire courbe et affûté comme un poignard – demeurèrent rétractées. Une fois, Honor avait vu des griffes semblables lacérer le visage d’un homme qui avait eu la bêtise de menacer la compagne d’un chat sylvestre, mais elle ne ressentait aucune inquiétude : sauf pour se défendre (ou la défendre, elle), Nimitz ne risquait pas plus de blesser un humain que de devenir végétarien, et les chats sylvestres ne se trompaient jamais à cet égard.

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