Juste après la pluie
Auteur
- Thomas Vinau (Écrivain)
Thèmes
PoésieAcheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
L'homme mesure
L'homme mesure
ça le rassure c'est une drôle de manie il a mesuré la terre l'eau même l'air et puis le ciel peut-on mesurer le ciel et son usure peut-on mesurer l'usure du ciel l'enfant pose la question l'homme se retrouve bien bête mesuré mais muselé
l'homme mesure l'enfant lui démesure
Afficher en entierCommentaires récents
Si je pouvais vous recommander une seule chose avec ce livre ce serait de le lire sur une longue période.
Plusieurs semaines ou plusieurs mois, c'est un recueil qu'il faut savourer.
"C'est un livre d'usage et de combat pour tous les jours.", cette phrase de la quatrième de couverture illustre parfaitement ma lecture.
Ce sont des poèmes qui nous font rire, nous font pleurer, nous donne du courage ou de l'espoir, mais aussi nous comprend et nous console. C'est pourquoi il faut les savourer. Je suis souvent resté longtemps à songer devant certains poèmes qui résonnaient particulièrement en moi.
J'espère que vous trouverez ces poèmes aussi
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Juste après la pluie
- France : 2014-01-30 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
Tandis que d’autres s’étirent et ouvrent les volets Thomas Vinau, depuis longtemps, écrit de la poésie. Chaque matin. Après Nos cheveux blanchiront avec nos yeux (2011), Ici ça va et Le Bric à brac hopperien, (2012) voici donc, écrit dans la même veine que les romans, un gros livre de petits poèmes conçu comme un livre d’usage et de combat pour tous les jours. Un livre qui caresse, tempête et tient tête. Tout ceci mine de rien évidemment. « Je défends une poésie sans chichis, une poésie du présent. Je veux qu’elle dise cet au-delà de nous, qu’elle écope cet essentiel, ce qu’il nous reste après la tempête et les mensonges, mais sans grands gestes. Je travaille beaucoup sa simplicité. Elle doit sentir l’odeur de chaque matin, être comme ces nuages suaves et sombres formés par des milliers d’oiseaux dans l’automne. » En 235 poèmes, Thomas Vinau encore une fois nous comble et réveille ce qui pourrait dormir en nous. « Songer, certains dimanches de grands vents pleins de poussières et de lumière, à s’ouvrir le ventre du sol au plafond. Pour aérer à l’intérieur ». C’est par ces mots que commence Juste après la pluie.
Afficher en entier