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Il leva le visage pour me regarder, tandis qu'il essayait de dénouer le cordon de mon pantalon.

— Est-ce que tu comptes le garder?

Je lui souris et admirai en silence ses muscles lisses et son corps magnifique. J'ignorais quelle était sa nature, mais désormais, ça n'avait plus aucune importance. Il m'avait déshonorée en me contraignant, et remboursait à présent cette petite dette en m'apportant tout le bien-être et le soulagement qu'un partenaire attentionné pouvait procurer. Au final, ce n'était pas très différent, et l'ironie de la situation ne m'échappait pas, mais le choix m'appartenait cette fois-ci, et c'était une différence fondamentale.

—Non, répondis-je en riant.

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— Vu toutes les rumeurs et les théories insensées qui circulent, je ne sais même pas par où commencer. Officiellement, il n'y a pas de version officielle. (Il sourit.) La police de Beaulac refuse de donner une explication à ton absence et à ta réapparition, mais officieusement, on fait courir discrètement le bruit que tu appartenais à une unité top secrète du FBI. (Il rit.) C'est certainement le scénario le plus intelligent, étant donné la grande quantité de ton sang retrouvée sur les lieux et le fait que vingt officiers t'aient vue surgir de nulle part au poste, dans un éclair de lumière blanche. Nue comme un ver, qui plus est, précisa-t-il avec un sourire encore plus grand.

—Et tu as raté ça, le taquinai-je. Il s'assit sur le bord du lit.

— Oui, mais ce n'est pas grave.

—Ah bon?

—Tout à fait, dit-il en se penchant vers moi. Parce que je crois que j'aurai très bientôt l'occasion de le voir en privé.

Je levai un sourcil interrogateur, incapable de refréner un sourire.

—Tu penses ?

Son sourire se fit malicieux.

—Oui. Car je suis persuadé que les photos font le tour d'Internet en ce moment.

Mon cri de désarroi informa tout l'hôpital que j'étais effectivement vivante, à défaut d'aller bien.

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De sa main plaquée contre ma nuque, il m'attira vers lui et m'embrassa, d'abord tendrement, puis avec plus d'intensité et de force.

Oh... waouh. Je n'avais jamais rien connu de tel. Ses lèvres bougeaient avec sensualité contre les miennes tandis que je luttai l'espace d'un instant pour ne pas répondre à ce baiser. Mais j'abandonnai rapidement. J'entrouvris les lèvres et poussai un petit gémissement quand sa langue entra en contact avec la mienne. Bon sang, il était doué. Sans réfléchir, je passai les mains autour de son cou, avant de les retirer aussi vite. Mais sa peau était chaude et douce, et le sentant contre moi, je n'arrivais plus à lui résister. Ce n'est pas un humain, voyons, me dis-je en tentant de retrouver ma lucidité. Il embrassait vraiment bien, mais je ne savais rien d'autre à son propos. J'ignorais même ce qu'il était, mais la seule chose dont j'étais sûre, c'est qu'il n'était pas Rysehl.

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-Et maintenant, l'agent Kristoff peut noous rejoindre, annonça Morse.

Je suivis son regard et vis Ryan s'avancer dans la pénombre du hall, les traits déformés par une expression hargneuse. Le démon marchait derrière lui, comme un garde du corp, les ailes déployées de façon menaçante.

Un accès de fureure me submergea avec une force incroyable, tant étaient grandes la peine, l'humiliation et la peur que je ressentais.

-Ryan! hurlai-je. Espèce de connard...

-Kara...

-Tu m'as entubée! Hurlai-je encore, oubliant brièvement ma douleur dans l'ivresse de ma colère.

Il avança encore, puis, à ma grande surprise, la créature le poussa sans ménagement, et seul un mouvement d'épaule l'empêcha in extremis de tomber la tête la première.

Ce qui se serait produit, car il avait les mains menottées dans le dos.

-Oh, OK, peut-être pas, ajoutai-je d'une voix redevenue normale, partagée entre la honte et le soulagement de m'être trompée.

Ryan gémit et leva la tête pour river ses yeux aux miens.

-Non, tu crois?

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« —Je ne sais même pas qui tu es, dis-je au bout d'un moment, en levant les yeux sur lui.

Il suivit de l'index la ligne de ma mâchoire.

—Ce n'est pas moi que tu avais envie d'invoquer, dit-il avec une expression que je ne parvins pas à déchiffrer. Je secouai la tête.

—Non, je voulais faire venir un luhrek. Rysehl.

Un étrange sourire se dessina sur son visage, puis il m'embrassa doucement et se leva. Perplexe, je m'assis et l'observai s'habiller.

—Attends, lui demandai-je quand j'eus retrouvé ma voix. Je t'en prie, dis-moi qui tu es. Comprends-moi, j'essayais de faire apparaître Rysehl, mais de toute évidence, j'ai échoué. Et je n'avais pas l'intention de t'appeler... qui que tu sois. Alors, eh ben... qu'est-ce que... qui es-tu ?

Je me rendis compte que je bafouillais, et serrai les lèvres.

Son regard croisa le mien, et une fois de plus, la puissance qui en émanait me coupa le souffle.

—Je suis Rhyzkahl, répondit-il avec un sourire énigmatique. Et tu peux m'appeler dès que tu en as besoin, Kara Gillian.

Puis il disparut. »

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— Rentre avec moi, Kara.

Rhyzkahl tendit sa main couverte de sang pour saisir la mienne. Une soudaine lumière blanche nous entoura, et je me retrouvai avec lui dans un autre lieu.

J'étais allongée sur ce qui semblait être un piédestal, devant un trône en pierre, blanc et doré, gravé d'un motif qui m'était familier. Je percevais vaguement une odeur forte et piquante, pas totalement déplaisante, et remarquai que l'on parlait un langage inconnu au-dessus de moi. Au-delà, je distinguai des murs de marbre blanc, rehaussés de grandes voûtes ouvertes, que l'on avait décorées d'ornementations complexes en or bruni. L'une des arcades donnait sur un large balcon, et plus loin, sur une mer bleu turquoise embrasée par les rayons du soleil levant ou couchant. Au-dessus de l'eau, je vis des silhouettes voler, et me rendis compte, stupéfaite, qu'il s'agissait de zhurns, de graas et de syrazas, qui tournoyaient dans un ballet aérien compliqué d'ailes, de serres et de crocs.

Juste devant le trône se tenait une créature ayant l'apparence d'une femme nue, dont les cheveux touchaient le sol, mais dont les ailes de coléoptère et les innombrables filaments qui s'enroulaient à la place de la langue m'indiquaient que c'était un mehnta. À sa droite s'élevaient des volutes de fumée, des dents et des couleurs changeantes, et j'identifiai ce démon comme un ilius.

J'étais en train de mourir, mais contempler ces créatures, leur royaume, leur monde, était un spectacle qui en valait presque le coup. Il ne correspondait pas du tout à ce que je m'étais imaginé et je m'aperçus à regret que j'étais tombée dans le même piège que ceux pour qui tous les démons étaient mauvais. J'avais envisagé leur univers comme un endroit composé de rochers et de feu, alors qu'il était beau et raffiné, plutôt conforme à la représentation traditionnelle du paradis. Combien d'humains ont déjà été témoins de cela ?

Je n'avais presque plus la force de garder les yeux ouverts, mais je sentis et vis Rhyzkahl s'accroupir à côté de moi.

— Oh, ma chérie, je ne peux pas te sauver. Il est trop tard, et même mes pouvoirs ont leurs limites.

Ce n'est rien, songeai-je, commençant à distinguer de petites étincelles de lumière à la périphérie de mon champ de vision. Alors c'est réellement le royaume des démons ?

— Oui, c'est mon domaine. Si seulement je pouvais te garder avec moi ! Mais même ici, tu meurs.

Dommage que je ne puisse pas découvrir davantage ce lieu. Mais, tant pis. Le scintillement se fit plus insistant.

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- Kara! s'exclama ma tante, sur un ton qui me fit l'effet d'une gifle. Raconte-moi ce qui s'est passé.

Je poussai un gémissement et laissait ma tête retomber sur le comptoir. Cela fit un bruit sourd.

- J'ai couché avec lui.. Enfin, il m'a baisée. Non, on a baisé. Et merde.

Comme elle restait muette, je finis par lever légèrement la tête pour l'observer derrière ma frange. Le regard dans le vide, elle se mordillait la lèvre inférieure.

-Qu'a-t-il dit? demanda-t-elle au bout d'un moment.

- Quand? Avant, pendant ou après?

Elle partit d'un petit rire sec.

- J'imagine sans mal ce qu'il a dit pendant : "Oh oui, mon chou, c'est bon!" ou quelque chose de ce style.

Je lui adressai un sourire contrit.

- Pas vraiment, mais je suppose que ça n'a pas d'importance.

- Alors qu'est-ce qu'il a dit après, petite effrontée?

Je me redressai.

- Qu'il savait que ce n'était pas lui que j'avais appelé.

Elle fronça davantage les sourcils.

- Et ensuite?

- Il s'est rhabillé et m'a confié : "Kara Gillian, tu peux m'appeler chaque fois que tu en as besoin". Puis il a disparu.

Tessa s'approcha de l'évier et fit couler de l'eau dans sa tasse. Elle me tournait le dos.

- Bizarre, commenta-t-elle enfin.

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- ... que des affaires pourries, se plaignit Pellini de sa voix nasale de baryton. Ce n'est pas moi qui devrais me retrouver avec ces conneries de violences conjugales. C'est Gillian, vu que c'est une nana.

- Tu m'étonnes, répliqua Boudreaux. Je n'arrive pas à croire que le capitaine lui ait filé le meurtre. C'est du n'importe quoi.

Je ne pouvais pas distinguer son visage, mais percevais sa colère.

- Elle couche avec lui, c'est forcé, poursuivit-il. Je te parie que c'est aussi comme ça qu'elle a eu sa mutation.

Pellini ricana, mais je n'attendis pas sa réponse. Tant pis pour la diplomatie, songeai-je en marchant à grands pas vers eux.

- Salut les mecs! clamai-je gaiement, en tendant la main pour prendre une tasse. Purée, j'ai bien besoin d'une dose de caféine, là. (Je leur adressai un sourire super joyeux en me versant du café.) Je suis crevée, à force de baiser avec la capitaine pour obtenir les meilleures enquêtes! m'exclamai-je en les saluant avec ma tasse tandis qu'ils me regardaient fixement. Vous devriez essayer un de ces jours! ajoutai-je avant de me pencher et de baisser la voix. Mais d'abord, vous feriez mieux de vous entraîner l'un sur l'autre pour ne pas vous mettre la honte. Parce que ça fait un bail que vous avez pas niqué autre chose que votre main.

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Dialogue entre Kara et Dana Sebastian:

—Je ne l'ai rencontré qu'une fois, mais il avait l'air très sympathique, en effet, confirmai-je. Même si la voisine d'en face

était convaincue qu'il préparait un mauvais coup.

— Oh mon Dieu, cette garce raciste ? Je vous jure, j'avais envie de louer la maison à un couple afro-américain, juif et homosexuel, rien que pour l'embêter, mais ensuite je me suis dit que ce ne serait pas juste, pour eux.

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Entre Kara et Rhyzkahl:

—Pourquoi évites-tu et fuis-tu délibérément la compagnie ? riposta-t-il. Toi et moi avons partagé un plaisir très fort. Je t'ai donné ma parole : je ne te ferai jamais de mal et jamais je ne te forcerai.

Tu as envie de quelque chose que je t'offrirais volontiers.

Pourquoi te prives-tu ?

Il n'allait quand même pas faire mon analyse psychologique !

Je me renfrognai.

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