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Il y a quelques endroits, comme celui-là, qui possèdent une assonance féerique: Rio de Janeiro, Le Caire, Île Maurice, chutes du Niagara, Mikonos, Darjeeling, par exemple. Des lieux qui font rêver, comme lorsqu’on étudie, gamin, à la leçon de géographie, un globe terrestre multicolore, aux pays inaccessibles, aux mers rouges, noires et mortes, aux noms évocateurs, aux métropoles méconnues, aux cités englouties.
Afficher en entierEt je ne possédais pas la trés convoitée Green Card, permis de travail, sésame de tous les étrangers friands de l' American Dream, petite carte verte difficilement procurable où on lisait ces deux mots terribles : RESIDENT ALIEN. A croire que l'Amérique désirait oublier que son fameux melting pot n'était composé que d'aliens venus du monde entier, les premiers par le Mayflower, en 1620.
Afficher en entierJe ne connais ni l'odeur, ni la saveur, ni la texture de l'amour. On ne tombe plus amoureux à cinquante-cinq ans.
L'amour est synonyme de jeunesse, de beauté fraîche et juvénile. Voir deux vieillards s'embrasser est une vision d'horreur. Il est trop tard pour moi. Et pourtant, Dieu sait que j'ai rêvé de l'amour, de la femme, de cette Femme qui me captiverait d'un regard, d'un coup d’œil, d'un battement de cils, d'un battement de cœur...
Afficher en entierCamille ne parlait pas la même langue que ces New-Yorkais pressés. Ils parlaient du nez, elle de la bouche et de la langue comme les Anglais. Elle détesta d'emblée cet accent nasillard et perçant.
J'observais avec intérêt le remarquable contraste entre sa stiff upper lip oxfordienne et ces syllabes enrhumées et traînantes, ponctuées d'un chuintement de chewing-gum ......
Afficher en entierIl remarqua que les Londoniens ne se regardaient pas dans la rue. A Paris, pensa-t-il, on est sans cesse observé, reluqué, jugé, que l'on soit homme ou femme, beau ou laid, riche ou pauvre ; on n'est jamais à l'abri de ce regard qui dissèque, analyse, déshabille des yeux, comprend en un éclair d'où viennent ces chaussures, cette montre, ce manteau, qui a coiffé ces cheveux, combien mesure ce tour de taille.
"Les New-Yorkais se toisent avec sympathie, les Parisiens se scrutent sans pitié et les Anglais s'ignorent", se dit-il, amusé.
Afficher en entierLa vie est mal faite, vous ne trouvez pas, quand on perd ainsi le contact avec les gens qu’on aime?
Afficher en entierEt je ne possédais pas la trés convoitée Green Card, permis de travail, sésame de tous les étrangers friands de l' American Dream, petite carte verte difficilement procurable où on lisait ces deux mots terribles : RESIDENT ALIEN. A croire que l'Amérique désirait oublier que son fameux melting pot n'était composé que d'aliens venus du monde entier, les premiers par le Mayflower, en 1620.
Afficher en entier"Les 50 dernières pages sont d'un ennui inimaginable ..........et c'est peu dire .
Très bon démarrage pour ce livre, mais finalement sans aucun intérêt au final .
Très très décevant, dommage".
Afficher en entier"Sommes-nous tous dépendants de l'humeur de nos parents durant l'acte sexuel qui nous a fabriqué? Les saillies fougueuses font-elles des enfants optimistes? Les copulations neurasthéniques donnent-elles naissance à des rabat-joie? Un bégé issu d'une fornication céleste sera-t-il plus heureux qu'un braillard dont la mère n'a pas joui et dont le père n'a fait que son strict devoir de géniteur? "
Afficher en entier"Il remarqua que les Londoniens ne se regardaient pas dans la rue. A Paris, pensa-t-il, on est sans cesse observé, reluqué, jugé, que l'on soit homme ou femme, beau ou laid, riche ou pauvre ; on n'est jamais à l'abri de ce regard qui dissèque, analyse, déshabille des yeux, comprend en un éclair d'où viennent ces chaussures, cette montre, ce manteau, qui a coiffé ces cheveux, combien mesure ce tour de taille.
"Les New-Yorkais se toisent avec sympathie, les Parisiens se scrutent sans pitié et les Anglais s'ignorent", se dit-il, amusé".
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