L'aquarelliste

Pour moi, ce bouquin n’est pas le meilleur de sa catégorie et je le trouve fort peu documenté pour un roman historique. En effet, les références brillent par leur absence, si bien que la fiction prend le dessus. Cependant, il se lit bien et m’a emmené dans l’univers de l’auteure, teinté de contes de fées qu’elle égraine çà et là comme un rappel à ses précédents écrits. Tout ceci, porté par un protagoniste féministe avant-gardiste donne toutefois un effet rafraîchissant à l’ensemble.

Le style poétique demeure son grand point fort, car il adoucit les choses les plus horribles qui se produisent dans la vie de ces femmes. J’ai eu l’impression qu’elle tentait d’imiter les grands classiques de la littérature en plus simple, comme pour fédérer tous les âges.

Enfin, dans une note, la romancière explique comment lui est venu l’idée de ce roman et apporte un peu de crédibilité. Néanmoins, ça change radicalement le rôle des personnages et enlève, malheureusement, un peu de charme à la narration. Sorte de pied de nez aux idées reçues, ce qui apparaît comme important ne l’est pas forcément. Si vous désirez lever ce dernier mystère, il vous faudra, encore une fois, passer outre les apparences.

Chronique complète :

https://biblideleona.wordpress.com/2017/10/09/roman-historique-laquarelliste-par-beatrice-masini/

L’Aquarelliste se découvre lentement, posément. Il n’est pas de ces chatoyantes fresques historiques modernes, pleines d’action, de gloire et de passion ; il évoque plutôt les sentiments feutrés et les soupirs, avec art et poésie. L’histoire se développe par à-coups, passant soudainement de calmes et innocentes semaines régies par les fleurs autant que par la famille à des drames, petits ou grands, qui émaillent le séjour de Bianca en Lombardie.

Il m’a bien fallu une vingtaine de pages pour m’habituer au style fait de suggestions, de métaphores et d’allégories, mais une fois cela fait je n’ai pu qu’admirer son élégance et la maîtrise dont fait preuve Beatrice Masini.

A la lecture de la 4ème de couverture je m'attendais à tout autre chose. Or je découvre un roman à l'eau de rose ce qui n'est pas mon truc. Grosse déception

J'ai été très déçue par ce roman car j'avais eu envie de le lire après avoir lu de bonnes critiques à son sujet.

Je ne l'ai pas compris même en le relisant !

Je me suis forcée à le lire deux fois en faisant bien attention. Je me suis dit que c'était peut-être la traduction, mais je ne vois pas pourquoi car c'est bien rédigé. Alors je ne comprends pas.

Le découpage est très maladroit et le prologue nous embrouille. Une fois le livre terminé, je l'ai relu et je n'ai toujours pas compris.

Les personnages sont froids. A aucun moment je n'ai été émue par leur histoire. Spoiler(cliquez pour révéler)Il y a même un viol..et on ne sait pas qui le fait...J'ai été horrifiée par l'acte mais l'auteure n'arrive même pas à ce qu'on soit touchée pour le personnage: c'est inadmissible

Il y a de nombreuses références culturelles si bien qu'il a fallu sortir le dictionnaire...Ce serait bien de mettre des explications en bas des pages, non?

Le sujet est pourtant original avec cette jeune peintre, et puis il est question d'un épisode historique important mais même là on n'adhère pas à l'histoire des révolutionnaires qui sont fades...

Je pense que c'est le style de l'auteure qui ne convient pas car à force de vouloir découper et éviter de nommer les personnages, on s'y perd.

Quel dommage!