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L'Archer maudit, Tome 1 : La Fille d'ombre et de lumière



Description ajoutée par agatheR57 2013-09-24T19:12:41+02:00

Résumé

Alors qu’elle chasse dans la mystérieuse Vallée Oubliée, Elenwë, elfe hybride de 100 ans, se fait agresser par l’Archer Maudit, un guerrier qui traque les Ombres des Morts. Mais celui-ci a renié son devoir et les Ombres ont pris possession de son corps. La paix fragile maintenue dans le monde d’Erthalian se trouve alors troublée.

Elenwë et son maître, Voronwë, doivent avertir le Conseil et la reine avant qu’il ne soit trop tard. Car venus du Nord, les Elfes de la Nuit sont bien décidés à prendre leur revanche sur leur défaite, deux siècles auparavant...

L’heure du combat est arrivée... les Elfes de Lumière sont-ils prêts ?

Et pour quelle raison Ingör, le dieu des Enfers, semble-t-il s’intéresser à Elenwë ?

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Classement en biblio - 27 lecteurs

extrait

Prologue

Chasse Nocturne

Les Anciens me répétaient souvent qu'il fallait être fou pour s'aventurer dans la Contrée Oubliée; que tous ceux qui foulaient son sol rocailleux n'en revenaient jamais. Même les plus courageux guerriers n’osaient pas se rendre là-bas. Et la raison était très simple: selon les légendes, cet endroit serait frappé d’une ténébreuse malédiction venant du plus profond des Âges.

Pourtant, en dépit de ces incessantes mises en garde, je ne crains pas le danger.

Installée sur le dos de mon ami Volondil, un aigle géant apprivoisé par mes soins, je survole les immenses espaces aériens que m'offrent la Vallée Oubliée, située en contrebas, au travers d’une épaisse couche de brume qui la dissimule. Cette contrée, jadis réputée pour être magnifique, n’est plus aujourd’hui qu’une coquille vide, un fantôme délaissé de tous.

Depuis le ciel, je distingue quelques sommets qui émergent çà et là du brouillard opaque, se dressant fièrement, telles de sombres et menaçantes tours des temps anciens.

J’apprécie particulièrement cet endroit reculé, loin de toute agitation, même si les membres de mon peuple le tiennent en horreur. Les elfes, bien que réputés pour leur sagesse, fabulent de nombreuses histoires à propos de la Vallée. De ce fait, les ordres promulgués par la dynastie royale prohibent toute sortie en ce lieu tant que l’on est mineur. À l’Académie, j’ai eu droit à des explications nébuleuses concernant cette loi. Je ne l’ai jamais vraiment comprise. De toute façon, elle ne me concerne plus, puisque je suis maintenant âgée de cent ans, soit l’Âge de Raison chez nous les elfes, un moment sacré où nous passons pour de bon dans le monde adulte. Je suis libre d’aller chasser où bon me semble.

La suzeraine de ma cité, Elbereth, a enfin levé l’Interdiction qui pesait sur moi. Je ne suis plus entravée par ces chaînes inviolables.

Armée de mon arc, je me tiens prête.

Afin de prouver à certains elfes que je ne suis pas aussi faible qu’ils ne le pensent, je dois à tout prix rapporter une proie de belle taille, ce qui n’est pas toujours chose aisée. Les daims et les cerfs se font de plus en plus rares. Cet amoindrissement des proies pousse certaines personnes à devenir végétariennes ; ils le sont déjà dans les villes du Sud.

Moi, je vis au Nord du royaume, là où le climat m’oblige à me nourrir de mets plus riches en protéines. Dans ma ville natale, les chasseurs sont respectés. Je suis un redoutable archer monté sur un aigle ; je suis la mort qui vient d’en haut. Je sais que les animaux terrestres ne pensent pas à ce qui pourrait les attaquer par le ciel. Cette conclusion me tire un petit sourire.

Le fait de pouvoir chevaucher un aigle géant, animal réputé indomptable, me remplit de joie et de prestige : peu d’elfes en sont capables. Dans la cité d’où je viens, je suis la seule à y parvenir. Cette faculté est réservée à une élite. Je me flatte d’en faire partie, tout en supposant que cela doit être lié à mon pouvoir, car je ne soupçonne aucune autre cause.

En Erthalian, certains elfes possèdent un don singulier, en plus de leurs incroyables capacités physiques. Cela est considéré comme un cadeau des dieux par les prêtres et peut aller de la transformation en animal à la maîtrise d’un élément, tel l’eau ou la lumière.

Le mien consiste à pénétrer l’âme des gens.

Et bien que cela s’avère pratique pour mes activités de chasseuse, ce présent fait par les déités tutélaires empoisonne davantage ma vie qu’il ne la rend heureuse. À cette simple pensée, de sombres réminiscences envahissent mon esprit, le parasitant. J’entends résonner en moi les rires goguenards des elfes de mon âge, ainsi que les échos de leurs insultes. Je m’ébroue mentalement ; je ne dois pas les laisser me distraire.

Je me concentre de nouveau sur ma chasse.

La nuit est tombée et les montagnes procurent au paysage un aspect effrayant. Le ciel au-dessus de moi étant clair, j’arrive encore à distinguer ce qui m’entoure. Je dois toutefois rester prudente : je ne suis pas seule dans le ciel. Une espèce belliqueuse de dragons peuple également cette région reculée du monde.

J’arme mon arc, encoche une flèche et attends.

Les dizaines de tresses qui composent ma coiffe virevoltent dans les rafales nocturnes, laissant voir toutes les nuances de ma toison bicolore, composée de mèches noires et blanches. Je les aperçois qui me passent devant le visage, ondulant gracieusement comme un animal marin. Un demi-sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je vois des cheveux immaculés passer dans mon champ de vision. Malgré les soucis que cette couleur inhabituelle générait, je l’affectais particulièrement car elle me permettait de me démarquer des autres.

Soudain, un terrible rugissement déchire la tranquillité du ciel.

Je sursaute et hurle, à l’adresse de Volondil :

— Plonge vers la vallée !

Il pousse un cri strident, replie ses ailes et plonge dans cet étrange monde immaculé. Je me tiens, solidement ancrée sur son dos, les dents serrées, mon arc placé en travers de ma selle. Nous pénétrons au cœur de la brume, bien plus épaisse que je ne le pensais. Je ne vois rien. Pendant plusieurs secondes, je ne sais plus du tout où je suis. Je suis totalement aveuglée, ne voyant que des nuages autour de moi. Je suis saisie par l’appréhension : j’espère que nous n’allons pas percuter une montagne. Ma main se crispe sur mon arc jusqu’à ce que mes jointures en deviennent blanches. Si nous heurtons la roche, notre aventure est terminée. De nombreuses créatures aériennes se font piéger ainsi dans cette région, je vois souvent des cadavres aux ailes brisées dans les méandres de la Vallée. Je tâche de ne pas trop penser à cela et prie tous les dieux de bien vouloir être cléments.

D’un coup, le brouillard se dissipe et le paysage revient.

Trop rapidement à mon goût.

— Redresse-toi, Volondil ! crié-je d’un ton brusque.

Une seconde de plus et nous plongions tous les deux dans le sinistre lac qui s’étend au cœur de la Contrée Oubliée. L’Aigle panique un instant avant de battre des ailes et de fendre l’écume du bout de ses serres acérées.

La peur passée, je soupire de soulagement et caresse les plumes de mon ami pour l’apaiser.

Par les dieux, juré-je mentalement, j’ai cru que j’allais y passer !

Nous volons désormais à quelques toises au-dessus de la surface des flots. Je me retourne et observe le ciel, mon arc bandé. Je le scrute avec attention pendant quelques minutes. Le dragon ne se montre pas. Je suis rassurée ; même si les Aigles sont plus agiles et plus rapides, les dragons restent de féroces prédateurs dans le domaine aérien.

Ne le voyant pas, je me replace sur le dos de ma monture, les pieds appuyés entre les ailes et le dos, à moitié debout, ma main libre tenant fermement le collier noir que je lui ai mis dix ans auparavant. J’empoigne mon arc, raidie. Pas de gibier en vue, pas même un poisson. Je ne perçois pas leurs pensées dans le lac, ni le moindre signe de vie. Je crois que la surface de l’eau me fait obstacle. Je décide alors d’aller vers les falaises et la cascade, au Nord du lac, là où se situent des bois qui abondent en cerfs.

Nous volons tranquillement à basse altitude. Je profite de cette lenteur pour observer ces paysages qui hantent les elfes de mon pays. Je dois dire qu’ils ne sont pas très accueillants…

Le lac semble maudit – c’est d’ailleurs de lui que proviennent toutes les sombres légendes elfiques ; sa couleur est verdâtre, sa surface est si calme qu’elle en devient un miroir parfaitement poli ; quelques troncs d’arbres, aussi pâles que des os, dépassent des flots à proximité des berges. Les montagnes, de chaque côté des rives du lac, sont majestueuses mais assombrissent l'endroit. Les sapins, quant à eux, ne bougent pas malgré le vent glacial qui souffle dans la vallée et résonne entre les pics.

Tout est sombre; tout est silencieux; tout semble mort.

Mon Aigle pousse alors un cri strident, angoissé. Je lis ses pensées et comprends qu’il est agité. Je crois qu’il vient de réaliser que nous sommes sûrement les seuls êtres vivants présents ici.

Cette pensée me terrifie.

Quand soudain, comme pour contredire ce que je viens de penser, le temps me paraît comme figé et je reçois un choc mental provenant du Nord de la vallée. Je me prends la tête dans mes mains et ferme les yeux. Je parviens à entendre, au plus profond de mon être, une toute petite voix, faible et suppliante.

Assez… J’en ai assez… Je n’en peux plus… Que quelqu’un me libère !

Je ne saisis pas le sens de ces bouts de phrases. Le libérer de quoi ? Je sens l’inquiétude me gagner. Que dois-je faire ? Je ne suis pas loin, je devrais aller voir ce qu’il se passe. D’un autre côté, je ne suis pas un guerrier. Si les choses tournent mal, saurais-je me défendre ?

Ma curiosité finit par prendre le dessus.

J’ordonne à Volondil de s’orienter vers cette voix, tout en adressant une rapide prière aux dieux, espérant ne pas être en train de commettre une grave erreur.

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Commentaires récents

Argent

Univers elfique très intéressant, bien construit, détaillé avec son propre langage (et un très appréciable lexique à la fin de l'ouvrage !). L'auteure ne dévoilant que le minima parfois , nous laisse à penser qu'il y aura un, voire d'autres tomes car le scénario est complexe et moult rebondissements ponctuent la lecture d'autant que la fin nous apporte beaucoup de questionnements et zones d'ombres non résolues ! Petit bémol, autant les descriptions, les paysages et les combats sont maîtrisés que, à contrario, les dialogues me semblent parfois hachés ou maladroits. Bref cela ne gêne en rien et la lecture est très fluide, je vais lire la suite avec plaisir.

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Diamant

Elenwë est une jeune elfe hybride, détestée et moquée pour ses origines. Depuis toute petite elle se fait insulter par les autres elfes dans sa ville. Mais dès ses 100 ans elle peut enfin quitter sa ville et aller dans la Vallée Oubliée qui l’attire… Elle fait alors la rencontre de l’Archer Maudit qui est devenu comme fou, tout est terrifiant en lui ! Une fois de retour chez son maître, ils doivent allez avertir la reine sur la venue de l’Archer Maudit ! C’est là que tout commence pour Elenwë… Tout commencera d’une mission qu’elle devra réaliser mais personne ne sait quand cette guerre qui se prépare dans l’ombre et tous les dangers s’arrêteront… Entre liens du sang, qui est vraiment Elenwë ? Sera-t-elle à la hauteur de sa destinée ?...

J’ai tout simplement adoré ce premier tome ! Moi qui avait lu l’ancienne version j’ai adoré me replonger dans cet univers ! Je ne me souvenais que des grandes lignes du coup c’était presque comme le lire pour la première fois surtout que cette version est améliorée encore meilleurs ! Elenwë est vraiment une héroïne que j’adore ! Elle est toujours pleine de ressources et malgré tout ce qu’elle a vécu, elle continue d’avancer ! J’ai également adoré tous les autres personnages ; Voronwë toujours plein de sagesse, Aldwin un humain fort qui remonte mon estime pour les humains même si on n’en n’entend pas beaucoup parler, Scipion, que j’adore tout simplement, je craque littéralement sur lui ! Et tellement d’autres personnages riches et avec chacun une personnalité bien marqué ! Ce premier tome est vraiment une mine d’or ! Les aventures sont géniales, et s’enchaînes sans qu’on est le temps de s’ennuyer, il y a toujours des mystères mais également des révélations, et on y retrouve également des Dieux qui influence sur le monde des elfes, et vu que j’aime la mythologie voir des dieux m’a fait vraiment plaisir et rajoute un plus à l’histoire ! Cet univers m’a comblé du début jusqu’à la fin, je ne peux que vous le conseiller ! J’ai tellement hâte de me plonger dans le tome 2 ! Et un dernier remerciement pour Tiphs Art qui grâce à ses illustrations retransmets parfaitement l’histoire avec toute sa splendeur !

Ma note : 19,7/20 Entre mystère, destiné, deux, aventures et magie cet univers fantastique est une vraie perle ! N’attendez plus et laissez-vous portez par la plume de l’auteur qui nous transmet une magnifique histoire qui sort de l’ordinaire !

#Frimousse

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Lu aussi

Intéressant dans l'ensemble, mais une intrigue trop déjà-vu, prévisible, et un trop plein de "deus ex machina" (que l'histoire compte des dieux ou non n'est pas une justification, sauf si vous faites dans l'humour absurde à la Pratchett, mais ce n'est pas le cas ici). Beaucoup d'idées intéressantes également, mais trop mal exploitées à mon goût - d'où mon sentiment d'un déroulé du scénario tout à fait prévisible ; et d'un monde qui se veut construit dans des bases géographiques fortes, mais qui manque de fond en terme de construction anthropologique des races (surtout que les elfes sont vus et revus et rien n'est très changeant ici), en ce qui concernent aussi leurs histoires (pas juste les grands événements), leurs mœurs, leur construction sociétale, etc. Seul le point religieux est réellement soulevé ici, s'agissant des elfes et de leur panthéon divin. Sur ce côté-là, il n'y a donc pas grand chose à redire, surtout que l'auteure n'a sans doute pas pu placer tous ses Dieux et leurs rôles dans un seul tome - ce qui laisse présager des rebondissements ou des nouveautés pour le tome 2.

Les personnages sont pour la plupart attachants, avec des personnalités plus ou moins creusées, concrètes, et faciles à cerner. Par contre, j'ai noté des réactions plus ou moins réalistes selon leur caractère, et une totale absence de cohésion dans le registre de langue orale du personnage principale - notamment lorsqu'elle s'adresse à son Maître (mélange improbable entre un style ultra orale et des phrases ou tirades soutenues).

Les relations se construisent doucement entre chacun des personnages, s'ils ne se connaissaient pas au début du récit, et à part des amitiés liées un peu vite, il reste une certaine cohérence et une logique à leur évolution.

Le style de l'auteur est globalement fluide, on le sent jeune, mais cela ne contrarie pas la lecture - ça n'a pas contrarié la mienne en tout cas. L'écriture des passages d'action est clairement beaucoup plus maîtrisée que les dialogues, et notamment les longs discours qui, malgré le côté médiévale de l'univers, sont des fois beaucoup trop "écrits" pour être totalement crédibles.

Dernier point : gros bémol au niveau des fautes. Je ne sais pas ce que faisait le/la correcteur/trice, mais laisser des fautes telles que "il à l'air (...)" ou "saisis-toi s'en" (ça n'est PAS Français, cette locution n'existe simplement pas, on écrit "saisis-t'en") est juste à mon sens inacceptable pour un livre publié, donc normalement relu et corrigé. Et je n'ai évidemment pas tout relevé. Il y a d'ailleurs un ou deux verbes au passé simple qui se cachent au milieu d'un récit au présent, ce qui m'a réellement interpellée.

Malgré tout et pour conclure, c'est une histoire qui peut sûrement plaire à un grand nombre de lecteurs (peut-être moins pointilleux que moi), et il est clair que malgré certaines faiblesses du roman, l'auteure a travaillé son récit et une bonne partie de son univers. Ce qui laisse présager un bon futur pour la suite de l'histoire et pour ses autres écrits en général.

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Argent

Une histoire bien construite et maitrisée. J'ai passé un excellent moment dans ce monde envoûtant et plein de surprises. J'ignore ce que nous réserve Agathe pour la suite, mais je sens que ce sera plus prenant encore et j'ai bien hâte de le découvrir ! En somme, ce premier opus est réussi et haut la main.

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy-high-low-heroic/le-chasseur-d-mes-tome-1-l-archer-maudit-aroulot

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Or

Quand j’ai commencé à lire ce livre, j’avais de drôles de sensations. Le pire, c’est que je n’arrivais pas à mettre des mots dessus.

Ce n’était pas le scénario. Il est original, bien structuré et cohérent, il est bien amené, bien déroulé, une bonne quête comme je les aime. Donc ce n’est pas ça !

L’écriture est sans accros, les mots-nom et les mots-lieu ne sont pas compliqués. Les évènements clés arrivent à point nommé, le rythme est bon. Ce n’est pas ça non plus !

Je n’arrive toujours pas à m’y faire, à rentrer dedans pleinement, à me laisser aller dans l’histoire, toujours cette sensation qui me gêne. Pourtant j’en ai lu des oeuvres de fantasy mais là … !?

Le personnage est bien travaillé, c’est une elfe métis entre elfe de lumière et elfe de la nuit, classique quoi. Une anti-héro avec des pouvoirs peu courant parmis les siens d’un côté comme de l’autre.

Et puis … la lumière s’allume si j’ose dire :-p

Ce qui me gêne c’est … l’ambiance !

C’est noir, sombre, obscure, oh ! Rien de glauque. C’est emprunt de mélancolie, de tristesse, de solitude, malgré son animal ou son mentor.

L’anti-héro mais qui est obligée alors que tous la rejettent à cause de son métissage. Puis quand on connait son ascendance et bien là, tout s’imbrique, ça devient naturel, normal. Mais quand même !!!

Par contre, je n’ai pas compris ce qu’était un chasseur d’âmes. L’auteur en parle mais, pour moi, ce n’est pas clair.

La fin est une fin à double sorties. Ca peut très bien en rester là ou il peut y avoir un suite. tout est possible.

Sans cela, j’ai passé un bon moment de lecture, ce livre ce lit tout seul à un prix plus qu’abordable.

Par Yannick sur prose-cafe.fr

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Diamant

Une nouvelle chronique de ce roman, signée Phebusa:

http://phebusa.fr/le-chasseur-dames-tome-1-agathe-roulot/

Je cite la chroniqueuse: "En bref, je conseille cet univers de fantasy aux amoureux du genre mais aussi à ceux qui souhaitent découvrir les Elfes, et ce, dans un style fluide et agréable. L’auteure maîtrise parfaitement son univers et propose un voyage initiatique pour notre héroïne dont les aventures promettent d’être aussi haletantes dans la suite. J’ai donc adoré cette histoire qui est pleine de ressources." - extrait de la chronique, par Phebusa

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Or

http://lireunepassion.blogspot.fr/2014/02/larcher-maudit-tome-1-le-chasseur-dames.html

Enfin ! Oui, enfin, je peux lire ce livre. Si vous saviez depuis combien de temps j'ai attendu pour découvrir ce qu'il renfermait ! Deux ans, oui deux ans. J'ai été patiente, hein ? Non mais plus sérieusement, j'ai connu ce premier tome sous forme de fiction sur une des plateformes adéquates. Par manque de temps, je n'ai pas pu la lire quand elle était en ligne. Et quand j'ai voulu, beh... l'auteure l'avait retirée pour tenter l'édition. Moi, frustrée ? Ouais, carrément !

Elenwë est une jeune elfe qui vient tout juste d'avoir 100 ans et donc d'être majeure. Alors qu'elle chasse dans Vallée Oubliée, elle se fait agresser par un chasseur d'âmes. Enfin non, pas un chasseur d'âmes, mais LE chasseur d'âmes, qui est craint de tous. Cet événement sera celui qui déclenchera toutes les péripéties qui suivront et mettront en danger la jeune elfe, bien plus qu'elle en le croit. Elle retourne donc chez elle, et à l'aide de son maître, elle s'en va prévenir le conseil et la Reine, avant qu'il ne soit trop tard.

Je dois dire que je me suis de suite attachée à Elenwë. Dès les premières lignes j'ai été embarquée dans l'univers crée par Agathe Roulot, et les pages, défilant toutes seules, m'ont aidée à me sentir à l'aise. J'ai eu de suite un fort attachement pour cette jeune elfe qui ne se doute pas que son avenir sera loin d'être beau et doux comme elle pouvait l'imaginer. D'une fille simple et sans fioritures, on apprend à la connaître et l'apprécier pour ce qu'elle est. Elle a un fort caractère, n'est pas toujours d'accord avec son maître, mais à l'opposé, elle lui voue un respect total. Elle n'aura jamais un mot plus haut que l'autre et saura rester sereine dans toutes situations – ou presque.

Au fil des chapitres, nous quittons une Elenwë peu sûre d'elle, pour une elfe qui devient forte, et qui prend les décisions qui doivent être prises. Ce personnage est poussé aux extrêmes et très bien étudié. On sent que l'auteure a pris un certain plaisir à écrire ses aventures, et on se retrouve, nous lecteurs, comblés du début à la fin. Même ses compagnons de voyage sont intéressants à suivre mais aussi irritants pour certains. D'autres sont encore trop peu exploités et de ce fait, on doute de beaucoup, mais j'ai aimé me faire mes propres opinions et surtout, me tromper (pour certains). L'auteure sait jouer sur les mots, et comme c'est narré du point de vue de Elenwë, sans s'en rendre compte on va dans son sens et on est d'accord avec tout ce qu'elle pense.

Un autre point qui m'a convaincue : l'auteure arrive très bien à décrire les lieux, de sorte qu'on les imagine bien et qu'on aimerait y être, tant ils semblent être beaux. Plus d'une fois, j'ai été complètement subjuguée que je n'entendais plus ce qui se passait autour de moi, j'étais vraiment dans le roman. J'entendais presque les bruits qu'entendait Elenwë, et pour moi, ça, c'est un point plus que positif. J'aime me sentir émergée dans un roman quand je lis et c'est ce que j'ai ressenti du début à la fin.

Le roman est découpé en trois parties bien distinctes. Les chapitres se lisent tout seuls, se suivent très bien et chaque action est très bien menée et pas de trop. Il n'y a aucun temps mort, Elenwë est toujours en danger, même quand elle pense s'en sortir et pouvoir souffler. J'ai aussi beaucoup aimé les moments où la jeune elfe semble s'adresser à nous et nous conter son histoire telle qu'elle s'est passé. J'ai trouvé que c'était très astucieux ! Les retours en arrière, quand on voit comment elle a évolué sont aussi très intéressants et on se rend compte au bout d'un moment qu'ils ont un certain impact sur sa vie de maintenant et qui vont pouvoir l'aider à voir plus loin ou bien prendre conscience des erreurs qu'elle peut faire ou a fait.

Chaque fin de chapitre se termine de telle sorte qu'on ne peut pas lâcher le roman avant d'avoir nos réponses qui n'arrivent presque qu'à la fin. De ce fait, les 426 pages défilent toutes seules et quand on arrive à la fin on ne veut qu'une chose : le tome 2. l'auteure a décidé d'employer le présent pour cette saga, et je trouve cet emploi très judicieux. Pourquoi ? Parce qu'ainsi, on est encore plus dans l'ambiance, on ressent plus les choses, on devine certaines choses et parfois les sentiments sont tellement accrus, que ça nous prend aux tripes. En plus de faire des fins de chapitre qui poussent à aller plus loin, Agathe Roulot n'hésite pas à lâcher des bombes un peu partout, à tel point que j'ai été surprise plus d'une fois à me dire « non, ce n'est pas possible ! Elle a pas osé ?! ». Elle n'hésite pas non plus à faire souffrir ses personnages. Parfois, elle n'a aucun pitié, et c'est ce qui fait qu'on apprécie d'autant plus le roman : ils sont vivants et souffrent quand même, ce qui les rendent encore plus réels à nos yeux et non immortels.

Cependant, je trouve que le dernier chapitre clôt trop rapidement ce premier tome. Je m'explique : l'action est là, et d'ailleurs, la dernière partie est très stressante et prenante. Ce que je veux dire par là, c'est qu'à la fin, Elenwë a quand même pas mal souffert (je ne rentrerai pas dans les détails), et j'ai trouvé qu'elle se relevait bien trop vite. Certes, elle a encore plein de choses à faire, mais... j'ai trouvé ça presque irréaliste. Quand on sort blesser – autant physique que moral – on ne guérit pas aussi vite, en à peine quelques minutes... J'avoue que ça m'a un peu étonnée et refroidie.

Oh et puis un mot sur la couverture, quand même ! Parce que là... J'en suis tombée amoureuse dès qu'elle a été dévoilée, vraiment. Elle reflète très bien le côté fantasy, et l'aigle qui y est est aussi très important dans le récit. Je trouve que cette couverture colle vraiment très bien à l'univers, alors je dis chapeau pour le choix.

Néanmoins, ça n'enlève rien au charme de l'histoire et je conseille à ceux qui aiment la fantasy et les elfes de tenter ce roman, vraiment. Je pense que vous ne serez pas déçus. J'ai attendu deux ans pour le lire, et honnêtement, je ne regrette pas de m'y être plongée. Pour un premier tome, Agathe Roulot y va fort, pour mon plus grand plaisir. Son sujet est maîtrisé, on sent qu'en plus des recherches, elle connaît son univers sur le bout des doigts. Le personnage principal est attachant dès les premières lignes, et pour moi, c'est important. Des descriptions d'endroits qui font rêver et voyager, un univers qu'on aimerait encore plus connaître en profondeur et une guerre entre deux races d'elfes vieille de plus siècles. De l'action, du suspense, des doutes. Le cocktail parfait qui me plaît et me transporte. Pour moi, ce tome 1 est une franche réussite et j'ai vraiment hâte d'avoir la suite !

Justine P.

« Voronwë commence à me gourmander lorsqu'il voit que je dépose négligemment ses précieux parchemins sur le canapé.

— Ben quoi ? demandé-je en haussant les épaules. Ils étaient déjà en chantier, je ne vois pas pourquoi je...

— Ils étaient rangés ! s'exclame Voronwë. Je les avais triés !

— Ah bon ? fais-je en arquant un sourcil. Je n'avais pas remarqué, maître... »

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Diamant

Ici, lisez une chronique coup de coeur du Chasseur d'Âmes, par Karen:

http://encre-reve.blogspot.fr/2014/01/larcher-maudit-tome-1-le-chasseur-dames.html

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Date de sortie

L'Archer maudit, Tome 1 : La Fille d'ombre et de lumière

  • France : 2015-06-24 (Français)

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