Descrip­tions

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, " L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J.D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef d'œuvre, L'attrape-coeurs, roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

« Par la densité et l'originalité de sa substance psychologique, par la prodigieuse sûreté de sa facture, sa virtuosité, cet ouvrage m'avait donné l'impression de quelque chose d'exceptionnel – et aussi de durable, d'incorruptible. » Jean-Louis Curtis

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Annie Saumont.

[Source : Éditions Pocket 2005]

Holden Caufield, 16 ans, est renvoyé de la pension ou il ne fait pas grand chose. L'adolescent aussi désoeuvré que désabusé décide de traîner dans les rues de New-York au lieu de rentrer chez lui. Il nous raconte son histoire tout en refusant de « défiler sa complète autobiographie ». Au cours de son récit, on pressent avec force ce qu'il se contente d'évoquer : la douleur qui a suivi la mort de son frère, le malaise qui sourd en lui, ses difficultés d'adaptation, la grande tendresse qu'il voue à sa petite soeur... Lors de cette déambulation qui peut s'apparenter à une quête, Holden fera de bonnes et de mauvaises rencontres qui vont finalement l'inciter à revenir sur la bonne voie...

C'est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondages et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

It's Christmas time and Holden Caulfield has just been expelled from yet another school. Fleeing the crooks at Pencey Prep, he pinballs around New York City seeking solace in fleeting encounters - shooting the bull with strangers in dive hotels, wandering alone round Central Park, getting beaten up by pimps and cut down by erstwhile girlfriends. The city is beautiful and terrible, in all its neon loneliness and seedy glamour, its mingled sense of possibility and emptiness. Holden passes through it like a ghost, thinking always of his kid sister Phoebe, the only person who really understands him, and his determination to escape the phonies and find a life of true meaning.

The Catcher in the Rye is an all-time classic in coming-of-age literature: an elegy to teenage alienation, capturing the deeply human need for connection and the bewildering sense of loss as we leave childhood behind.

Holden Caulfield a seize ans. Il n'est pas encore adulte, mais plus vraiment adolescent. Entre lui et l'école, entre lui et les copains, entre lui et les filles, entre lui et le monde, ça ne va pas.

Ses parents l'attendent pour mercredi, le début des vacances, ils ne sont pas au courant de son renvoi du collège. Holden décide de ne pas rentrer chez lui, et sa fugue dans New York durera un peu moins de quatre jours. Assez pour connaître le pire. Assez pour remettre les pieds sur Terre. Assez pour se résigner à regagner la société. Revenu dans ses foyers, il entrera - mais le dernier chapitre reste vague sur ce point - dans ce qui pourrait être un hôpital psychiatrique. Une nouvelle école lui ouvrira ses portes en automne. La cavale est terminée.

Initiation en forme de descente aux enfers, ce roman fut une révélation dans l'Amérique de l'immédiat après-guerre. Par comparaison avec le New York glauque où Holden vit sa brève fugue, le collège était un paradis.

Compte rendu minutieux des pensées et des sentiments d'un adolescents, sommet de clairvoyance psychologique et d'empathie pour les difficultés de "l'âge ingrat", L'Attrape-coeurs fut dès sa parution en format de poche (1953) un roman mythique. Il le reste et le restera.