L'enfant au chat

Lu pendant une période sombre de sa vie.. j'ignore encore s'il y m'a apporté de l'espoir ou au contraire des idées noirs...

j'ai lu beaucoup de tory hayden, celui ci différait des autres dans le sens ou ce n'est pas elle qui suit l'enfant et surtout je pense que cette histoire est une pure fiction, et la fin m'a laissé sur ma faim, le dénouement m'a agacé et j'aurais bien aimé savoir ce qu'il advient de Connor , enfin si j'ai adoré tous les hayden jusque là celui ci m'a plutôt déçue

Forcément, on s'attache au petit Connor, à ses visions de fantôme, à sa peluche que l'enfant fait parler pour extérioriser ses peurs. Le livre est entrecoupé par l'univers de sa mère, elle écrit des romans. Mais la partie des romans est très développée, voire trop. On cherche en vain des liens avec l'histoire principale. On en trouve, parfois, peut-être que le lecteur les crée lui-même... Bref, comme si deux romans étaient mélangés en un. L'un des romans est époustouflant, policier mystérieux, l'autre partie S-F est longue, lourde, il faut s'accrocher, mais on peut apprécier.

Il est rare que je me laisse tenter à un livre qui peut avoir un lien (même infime) avec mon travail, mais j'avoue que la quatrième de couverture de ce roman-ci m'a intriguée.

Au final, je dirais qu'il s'agit d'un roman complexe, puisque le psychiatre qui est le personnage principal de l'histoire suit en parallèle trois membres d'une même famille, avec chacun un point de vue, des caractéristiques et des symptômes différents. Les trois histoires ne se recoupent qu'à la fin, et même si on peut faire des hypothèses sur le final, le suspens reste palpable jusqu'à la toute fin de l'histoire.

Comme Dadotiste, j'ai eu un petit problème avec le personnage de la mère (Laura) qui prend toute la place au point de me faire survoler ce qu'elle disait parfois! Cela dit cela en dit long sur le personnage et ses symptômes, donc c'est quand même réussi, même si ce n'est pas ce que j'aurais voulu lire.

Par contre, j'ai été touchée par le personnage de Connor qui est vraiment très attachant, et par les liens qu'il crée avec son psychiatre et l'environnement dans lequel il vit.

Du coup, je recommande ce roman si vous faites partie de l'univers médical ou paramédical, ou alors que vous connaissez l'univers assez particulier de la psychiatrie. Sinon j'ai peur que vous ne vous perdiez un peu, car certains passages sont pour moi peu clairs ou faisant appel à des connaissances spécifiques.

Quelle déception !

C'est la première que je lis un roman de Torey Hayden totalement imaginé. En effet, d'habitude, il s'agit d'enfants qu'elle a réellement rencontrés.

Ici, nous suivons l'histoire de Connor, un jeune garçon déclaré autiste. Le psychologue entre peu à peu dans son monde et fini par douter du diagnostique. Le chat sait, il peut voir les fantômes.

En parallèle, le docteur voit également la sœur de Connor et sa mère.

Et c'est là que pour moi cela a commencé à être difficile.

En effet, la mère, écrivain possède une imagination débordante depuis l'enfance. Elle nous raconte son histoire mais également celle de Torgon. Torgon, est un personnage imaginaire qu'elle a créée enfant et qui vit dans une sorte de monde parallèle au notre. Je n'ai pas du tout apprécié ce personnage ni l'ambiance qui l'entourait. C'était totalement tiré par les cheveux et beaucoup trop développé. C'est en effet la partie qui l'est le plus. Or, elle ne tient pas debout. Je me suis ennuyée. J'ai même dû sauter des pages !

Et forcément, Connor, lui, passe au troisième plan.

Sans compter le petit retournement de situation à la dernière page... Ridicule !

En conclusion, il y a du suspense, on a envie de savoir ce qu'il s'est passé, malheureusement, la lecture est périclité par la partie fantasy du roman.

C'est un échec. Je ne recommande pas du tout.

Torey Hayden est très douée pour raconter des histoire vraies, ou du moins qui s'appuient sur le réel mais pour ce qui est de l'invention, ce n'est pas le cas.

Torey Hayden est une psychothérapeute de renom spécialisée dans le traitement des enfants autistes. Elle s'est fait connaître avec "L'Enfant dans le placard" et "L'Enfant qui ne pleurait pas".

Elle signe ici un coup de maître en nous offrant la peinture d'un enfant au comportement plus qu'étrange qui va poursuivre avec son docteur, James Innes, une véritable quête de soi malgré son jeune âge. On est emporté dans cette recherche ainsi que dans l'univers de sa mère, Laura, ainsi que dans celui de Torgon. On cherche le lien qui pourrait les unir, tout en s'attachant à cet enfant et à son chat, qui parle d'une voix mécanique.

Pas ma 1ere lecture de Torey Hayden, mais la 1ere où elle ne fait pas partie de l'histoire. (J'étais habituée aux enfants qu'elle suivait en classe)

Un bon roman, un peu dense, avec une bonne dynamique d'écriture, le récit tournant autour du personnage principal, le docteur Innes, mais ponctué des différentes séances de psychanalyse entre les enfants et la mere qu'il suit tout le long de l'histoire. Avec quelques moments sur son passé à lui, et sa vie avec ses enfants.

Le récit de la mère permet un roman dans le roman, et on a envie aussi d'en savoir plus sur tout ce qu'elle imagine.

On s'attache à tous ces personnages, on comprend assez rapidement le lien entre les symptomes du fils et ce qui a pu se passer, mais sans avoir de précision rapidement.

Jusqu'à la dernière ligne on a des surprises, qui permettent de tout réexaminer dans son esprit une fois le roman terminé.

Il est bien, une très bonne histoire un bon déroulement et tout... le seul truc qui m'a vraiment dérangé c'est les passage d’entrevue entre Conor et James, tous les autres "chapitres" était très bien écrit sauf ceux là! Je me suis beaucoup attaché à Torgon et j'adorerais lire son histoire en détail !