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La difficulté fut d’écrire le message et d’y mettre les mots qui conviennent. Rédiger une longue lettre était au-dessus de ses forces et de ses connaissances, ça lui prendrait un mois et demi pour le moins, pour peu que la lettre en question excédât les trois lignes

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Le cotre l’avait déposé sur la côte du Sarawak, entre le cap Dahu et Sematan. Le capitaine du petit navire affrété par M. Margerit avait marqué de la réticence à le voir débarquer seul. Il serait bon que deux de mes marins vous accompagnent, mon garçon, avait-il dit. Et puis quoi encore ! II était parti seul. Deux bonnes heures de marche et de montée. Et la tombe. La tombe incroyablement fleurie, des centaines de fleurs et même des arbres, plantés là depuis seize ans, au prix de tonnes de terreau rapporté. Tous les signes d’un entretien constant, régulier. Et dans ce jardin extraordinaire, l’impression qu’il se trouvait quelqu’un, une ou plusieurs personnes – des femmes à en juger par les empreintes fraîches – qui s’étaient cachées à son arrivée ; et refusaient de se montrer, en dépit de ses invitations. Lui-même doit venir souvent ici, en quelque sorte, il me suffirait de l’attendre.

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Ils parlaient de la grande bringue. Qui ricanait derrière son gros ventre. Au premier regard, l’amitié était née entre elle et le grand Khmer, ces choses-là ne s’expliquent pas. Le Nan Shan avait remonté le Mékong, qui n’avait pas encore atteint sa cote maximale – douze mètres au-dessus de l’étiage – mais était bien assez profond, les deux chaloupes fournies par M. Margerit aidant à cette remontée. Ouk attendait à Phnom Penh. La goélette était restée là, le voyage s’était poursuivi à bord d’une des chaloupes. Jusqu’au Tonlé Sap et sous la pluie de mousson. En pirogue ensuite pour Siem Reap…

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On montait, on déboucha sur – tout de même – un espace plan, plat comme une galette. Des champs, et ici mieux entretenus, fichtrement bien entretenus même, plantations rectilignes, écartements rigoureusement parallèles ; à ceci près qu’il était visible que le travail avait été arrêté depuis pas mal de temps. Et pas âme qui vive. Une charrue abandonnée, des outils de même. Dans les deux cas, de l’herbe commençait à les recouvrir, cela devait faire des semaines qu’ils se trouvaient là. Image d’une fuite précipitée, d’un repli.

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Sur quoi, les Dayaks de la mer exécutèrent point par point les ordres que Kaï venait de leur lancer : ils soulevèrent délicatement les trois hommes, les laissèrent tomber dans l’eau ; on remit à la voile (les voiles n’étaient même pas encore affalées, au demeurant) et on prit le large. Il soufflait sur la baie de San Francisco une fort jolie brise et en vingt minutes la Porte d’Or fut de nouveau franchie, en sens inverse. Voici, pensa Kaï, la plus courte visite jamais rendue par un navire aux territoires des États-Unis d’Amérique.

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Les policiers en étaient alors venus à cette affaire de matelot portugais jeté par-dessus bord en plein Pacifique – les autres déclarations de Dobbs avaient été confirmées par des hommes de l’équipage qui ne portaient pas leur capitaine dans leur cœur. Et Dobbs, non sans réticence dans la voix, avait reconnu qu’en effet le capitaine Sharkley était, de son vivant, parfois un peu espiègle, et qu’il avait bel et bien balancé un de ses hommes dans le Pacifique, pour cette seule raison qu’il ne parlait pas suffisamment l’anglais.

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Ce n’était pas le Shark, mais un paquebot d’environ cent soixante-dix mètres de long et de peut-être quatorze mille tonneaux, battant pavillon britannique. Il filait dans les treize nœuds, route au nord-ouest, manifestement pour passer entre les Salomon et les Santa Cruz. Le vent était toujours très faible et les chances du Nan Shan de l’approcher semblaient très minces, mais le vapeur réduisit soudain sa vitesse. Toutes voiles dehors, la goélette put venir bord à bord. Kaï usa du porte-voix, un officier vêtu de blanc fit de même. Le paquebot était le Slad GL, de Liverpool, reliant Sydney à San Francisco via Yokohama.

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Hermann prit une échelle de bois, vérifia qu’aucun serpent ne s’y était déguisé en barreau, l’escalada et s’assit sur son lit. Le sommet de son crâne se trouva à quarante centimètres du plafond. Il écarta l’échelle, de façon que les serpents ne pussent s’en servir pour monter jusqu’à lui. Hermann pouvait avoir trente-cinq ans, c’était un colosse, plus lourd que Kaï de vingt ou trente kilos ; mais il n’avait sans doute jamais frappé qui que ce fût, ni même eu l’idée d’employer sa force.

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Le pont sur l’étang aux nénuphars était à présent envahi par une foule de ces mêmes hommes aux visages glacés, cour des miracles à la façon shanghaienne. Kaï aurait pu revenir sur ses pas, repartir par où il était arrivé. Quelque chose le poussa à traverser le pont, sans doute voulut-il confusément répondre à l’appel si désespéré de l’Archibald. Au début, on opposa à sa tentative de passage une dure résistance. On ne le frappa pas, au plus se contenta-t-on de faire obstruction. À peine put-il gagner deux ou trois mètres, bien que disant et répétant, en chinois, qu’il était Kaï O’Hara, un ami, celui-là même qu’ils étaient venus aider, et ayant la conscience la plus aiguë de ce que le premier coup qui lui serait porté serait à la seconde suivi de dizaines d’autres ; il savait trop comment une foule asiatique pouvait très brutalement réagir, sans le moindre avertissement. Mais un coup de sifflet retentit et, avec une soudaineté saisissante, la vieille maison de thé se vida.

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Sebastian retira de la poche intérieure droite de son costume américain un morceau de papier plié en quatre et le tendit. Kaï le prit et le déplia, sa curiosité éveillée. Le message était de Ching le Gros, l’intitulé consistait, comme convenu autrefois entre le négociant chinois de Singapour et la Mangouste folle (mais c’était la première fois que la procédure était employée avec Kaï), en un idéogramme placé en bas à droite du feuillet, idéogramme qui justement signifiait Mangouste folle, et était souligné par l’espèce de flèche qui, en chinois, est le signe du chiffre 1 (« Kaï, avec ton grand-père, je numérotais toujours mes messages. Avec toi, je recommencerai à 1 »). Quant à la teneur du texte proprement dit, elle se résumait à peu de chose : Fais-le si tu le peux.

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