Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 700
Membres
1 013 436

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Lily01 2014-07-22T18:52:51+02:00

Lentement, centimètre par centimètre, Henry s’est rapproché de moi. Il m’a touché la main et j’ai frissonné, pourtant je n’avais plus froid. Il m’a interrogée d’un regard, pour s’assurer que j’étais d’accord. J’étais plus que d’accord et j’espérais qu’il le lirait sur mon visage. Il s’est penché vers moi et m’a enlevé ma capuche. Je n’en avais plus rien à faire, de mes cheveux. Il m’a caressé la joue avec le pouce et j’ai eu un nouveau frisson. Puis il s’est approché, si près que mon cœur en aurait explosé, si près qu’il n’y avait plus qu’un souffle d’air entre nous deux. J’ai fermé les yeux et, tandis que la pluie et le vent se déchaînaient tout autour de nous, il m’a embrassée.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Dadouche 2014-10-13T18:49:34+02:00

La mort est si banale...Je l'avais vue mille fois dans des séries policières ou des films. Pourtant j'ai fixé mon père sur son lit, immobile. Et je n'arrivais pas à comprendre.Je ne l'avais jamais connu autrement que vivant, respirant, riant,faisant d'affreux jeux de mots, remplissant les pièces de sa voix de stentor, nous apprenant à faire une passe de foot. Qu'il puisse tout à coup ne plus être vivant, qu'il puisse être là sans être là dans le seul sens du mot qui comptait,voilà une vérité que je ne parvenais pas à accepter. Alors que mon regard tombait sur ses paupières closes, je me suis rendu compte que je ne verrais plus jamais ses yeux. Qu'il ne les poserait plus sur moi. Qu'il était mort

Afficher en entier
Extrait ajouté par Lily01 2014-07-22T18:53:10+02:00

Un baiser plume au début, ses lèvres effleurant à peine les miennes. Il s’est écarté pour poser la main sur ma joue et m’embrasser à nouveau. Cette fois, ça n’avait plus rien d’hésitant et je lui ai rendu son baiser, un baiser à la fois familier et inédit, un baiser qui me rappelait le précédent, cinq ans plus tôt, tout en donnant l’impression d’être le premier de ma vie. Lucy se trompait sans doute: les moments parfaits étaient peut-être rares, mais ils existaient bien. Il m’a prise par la taille pour m’attirer contre lui et j’ai noué les mains autour de son cou, caressant son visage au passage. J’ai soudain été incapable de m’arrêter de le toucher. Et, pendant que nous nous embrassions, la pluie a faibli au-dessus de nos têtes jusqu’à ce que, enfin, le soleil apparaisse.

Afficher en entier
Extrait ajouté par nini84 2015-01-04T11:45:52+01:00

-Il a un cancer, ai-je dit tout haut pour la première fois.

J'ai dégluti et je me suis forcée à poursuivre, à prononcer le mot que je ne connaissais pas quelques mois plus tôt et que je détestais plus que tout au monde aujourd'hui:

-Du pancréas.

-Je suis vraiment désolée, Taylor.

J'ai su, à son intonation, qu'elle était sincère.

-Est-ce qu'il...? a-t-elle poursuivi, se débattant avec la suite, Est-ce qu'il va...

Elle m'a à nouveau regardée et à pris une profonde inspiration:

-... aller mieux?

J'ai senti mon visage se chiffonner et mon menton trembler. Les larmes ont envahi mes yeux.

-Non, ai-je murmuré d'une voix cassée.

lepetitmondedeceline.blogspot.fr

Afficher en entier
Extrait ajouté par Kiiwako 2014-09-05T11:39:14+02:00

Cette nuit-là j’ai mieux dormi, bien plus profondément que depuis le début de l’été. À mon réveil, le soleil inondait ma chambre et les oiseaux gazouillaient déjà. Encore une belle journée. J’avais conscience à présent de la fugacité du temps. Ces beaux jours n’étaient pas éternels. Il a suffi que cette réflexion traverse mon esprit pour que je comprenne ce qu’il me restait à faire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Kiiwako 2014-09-05T11:34:01+02:00

Elle désignait l’une des photos encadrées sur le mur, qui nous représentait elle et moi souriant à l’objectif, les lèvres colorées, respectivement, en rose et en violet par les glaces à l’eau que nous venions de manger.

— Je sais, c’était il y a longtemps, ai-je approuvé en la rejoignant.

— Tu l’as dit… Ouah !

J’ai observé celles que nous étions, si proches l’une de l’autre, enlacées avec un naturel déconcertant. Et dans le verre du cadre, j’ai aperçu le reflet de celles que nous étions devenues sept ans plus tard, séparées par plusieurs centimètres.

Afficher en entier
Extrait ajouté par adele 2014-07-03T11:38:21+02:00

J'avais oublié la fin de ma phrase, parce que Henry avait retiré son tee-shirt. Bonté divine. Me rappelant soudain que mes lunettes de soleil étaient juchées sur mon crâne, je les ai mises le plus naturellement possible afin de pouvoir l'étudier à loisir sans passer pour une obsédée. Je ne sais pas si henry avait soulevé des sacs de sucre ou de farine à la boulangerie, mais il avait des épaules larges, des bras musclés, des abdos parfaitement dessinés ...

source site "dans notre petite bulle"

Afficher en entier
Extrait ajouté par Kiiwako 2014-09-05T11:37:25+02:00

— Il passe juste une nuit difficile, le pauvre, a ajouté Paul.

J’ai observé le lit médicalisé qui semblait avoir toujours fait partie de notre salon. Mon père, si maigre que ses traits étaient émaciés, si jaune que sa peau avait l’aspect du cuir, dormait la bouche ouverte. Il paraissait si petit sur l’immense matelas blanc. Sa respiration était laborieuse et je me suis surprise à guetter chacun de ses râles.

Je ne me sentais pas la force de retourner dans ma propre chambre pour sombrer dans un sommeil plaisant. Je me suis donc roulée en boule sur le canapé le plus proche du lit et j’ai regardé mon père ; un rayon de lune tombait sur sa figure. Tandis que j’écoutais son souffle, mon cœur s’emballant à chaque irrégularité, je me suis rendu compte qu’il avait fait la même chose pour moi dix-sept ans auparavant, quand je n’étais qu’un bébé.

J’ai regretté mon impuissance. Il n’y avait rien d’autre à faire que rester allongée là, à compter ses inspirations et ses expirations. J’avais conscience qu’il ne lui en restait plus beaucoup et, dans un sens, ne pas prêter attention à la moindre d’entre elles me semblait la plus cruelle marque d’indifférence. Et ainsi j’ai tendu l’oreille, avec lucidité : si chaque râle signifiait que mon père était encore là, il signifiait aussi qu’il se rapprochait un peu plus de la fin.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Kiiwako 2014-09-05T11:35:05+02:00

J’ai hésité à téléphoner chez moi pour demander qu’on vienne me chercher – je pourrais m’abriter en attendant. Ou alors je pouvais m’avancer le temps que l’orage éclate vraiment. J’avais dans l’idée que, si j’appelais à la rescousse et qu’il ne s’agissait que d’une grosse averse, j’en entendrais parler pendant des années…

Afficher en entier
Extrait ajouté par Cerise456 2014-07-01T17:52:54+02:00

- [...] Je ne pensais pas que tu accepterais un jour de m'adresser à nouveau la parole.

-J'ai essayé. Seulement, Taylor, a-t-il poursuivi en me regardant droit dans les yeux, d'un ton plus sérieux, tu es assez difficile à ignorer.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode