Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Dans le vacarme d’un réveillon de nouvel an, María n’entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos.
Heureusement, dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée...
Ni Perla la naine surdouée, ni María l’épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l’islandaise – adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu – ne détournent le lecteur d’une alerte cocasserie de ton, d’une sorte d’enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de l’Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels. Après l’immense succès de Rosa candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques que l’on garde en mémoire et au cœur, Auður Ava Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude de mœurs à travers un personnage bousculé par le sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes drôleries de l’inconstance humaine.
- Ce n'est pas à la portée de tous les hommes d'être mariés.
Il me semble entendre l'écho assourdi de voix masculines mais je résiste à la tentation de lui demander s'il fête le nouvel an et s'ils ont des invités.
- Je viendrai mardi.
Les jumeaux n'allant pas au jardin d'enfants le week-end, je compte le nombre de jours où je vais être seule avec eux.
- Mais c'est dans quatre jours !
- Oui, c'est dans quatre jours.
- Tu m'as offert des roses avant-hier.
- Oui, je t'ai offert des roses mercredi. ça va me manquer de t'acheter des fleurs.
Quatre ans après le phénomène “Rosa Candida”, Auður Ava Ólafsdóttir revient chambouler le panorama littéraire contemporain avec "L'exception". Le soir du 31 décembre, au coeur de l’hiver polaire islandais, la vie de María bascule quand son mari lui fait une déclaration fracassante : ce dernier la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Habitué aux intrigues pas banales de l’auteure, il faut avouer qu’Audur Ava Olafsdottir a frappé fort avec l’incipit déroutant de “L’exception”. Comment va réagir María à cette annonce et quelle inclinaison nouvelle sa vie va-t-elle prendre ?
À travers les questionnements légitimes de María, se dessine le portrait de la reconstruction après l'effondrement et de la résilience face à l'adversité. Les thèmes de l'identité, de la différence, de la quête de soi se conjuguent avec une profondeur et une légèreté remarquables. Le récit d’Auður Ava Ólafsdóttir ne fait pas de vagues, l’arc narratif est simple et pourtant María va bel et bien traverser les étapes du deuil amoureux et découvrir en elle d’insondables ressources pour aller de l’avant.
C’est notamment au contact des autres que María va se reconstruire. Là encore, l’auteure nous offre un généreux kaléidoscope de personnages hauts-en-couleurs : une voisine naine écrivaine de romans policiers et conseillère conjugale, un plombier-poète chasseur de renards, un voisin amoureux passionné d'ornithologie ou encore un père biologique qui refait surface. Ils partagent tous un point commun avec María : ils sont eux aussi des exceptions fantasques et décalées que ce monde rejette. Mention spéciale à Perla, la voisine de l’entresol un brin envahissante et à la plume bien trempée, qui prévient avec sagesse : “L’improbable a bien plus de chances de se produire dans la vie que dans un roman. À la différence de la vie, ce qui se passe dans les livres est plutôt prévisible.” Loufoque et tendre, elle va écouter María, la soutenir et la conseiller tout en l’aidant... à vider son frigo !
La thématique de la gémellité, symbolisée par le chiffre deux qui se déploie tout au long du roman, ajoute une profondeur supplémentaire au récit. Ce n’est pas un hasard s’il y a deux Floki, deux Albert, mais une seule María : elle est “l’Exception”, comme lui confesse d’ailleurs son mari. Elle doit survivre et tracer son propre sillon face aux doubles vies qui se déploient devant elle. L’auteure, comme un parent subsidiaire à son personnage principal, n’abandonne jamais son personnage dans la détresse et, au contraire, l’élève dans l’adversité avec bienveillance. Et pour cause : “Une souffrance profonde aiguise la perception et donne de la valeur à l’existence.” Cette phrase scelle le sort et l’intérêt du roman jusqu’au final, magistral de beauté et de sens.
Le rythme de croisière est linéaire, certes, mais toujours délicat et agréable. Il faut dire que la plume d’Auður Ava Ólafsdóttir se ploie constamment pour avancer en funambule, entre humour, absurde et chagrin, au gré des situations. Que ce soit un détail, un geste, un état ou un sujet de fond, l’auteure islandaise s’en empare toujours avec justesse et délicatesse, arrachant toujours de la lumière aux ténèbres. Une véritable prouesse quand on songe aux sujets difficiles qui auréolent le roman.
Après “Rosa Candida”, Auður Ava Ólafsdóttir transforme l’essai avec “L’exception”. Sous le couvert d’une histoire plutôt ordinaire mais avec des personnages extraordinaires, l’auteure livre une belle réflexion sur les méandres de l’identité, la nécessité de la douleur et la résilience (logique) qui peut en découler. Avec beaucoup de légèreté, l’auteure propose un roman frais, intelligent et tout simplement poignant.
Une écriture originale pour aborder le sujet de la séparation. J'avoue qu'avec Rosa Candida, je pensais devenir follement accro à l'auteure, mais ce n'est pas tout à fait le cas avec ce roman-ci. Il est bon et intéressant, mais j'avoue que je m'attendais à mieux ;)
lisant vous remarquerez que les situations vont souvent par paires: deux enfants, les deux mêmes prénoms pour le mari et son compagnon et …. Je ne peux pas tout vous dire.
Un roman drôle, avec une belle étude sur la reconstruction après la séparation. Les enfants (3 ans) et la voisine aident dans cette démarche. On s'attache à Maria qui fait face à l'événement d'une façon touchante.
Maria part chercher "un lien" entre son ancienne et nouvelle vie.
La fin m'a laissé sur ma faim. Je suis un peu déçue par la dernière page.
Broché
Ma chronique complète : http://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2014/08/lecture-lexception-olafsdottir-audur-ava.html
Je n’ai toujours pas pu lire Rosa Candida du même auteur, qui m’avait été chaudement recommandé, mais j’ai décidé de ne pas laisser passer celui-là, sans même savoir de quoi ça allait parler.
L’Exception c’est donc Maria, une jeune femme mariée, avec deux jumeaux de deux ans et demi. Alors qu’elle fête le Nouvel An avec son mari, Floki, celui-ci lui apprend qu’il la quitte pour aller vivre avec un homme. Qu’elle a été la seule femme de sa vie, qu’elle le restera, qu’il l’a aimé, mais qu’il a besoin d’être avec un homme pour se retrouver.
Et Maria n’accepte pas du tout la situation ! Non seulement elle ne s’y attendait pas, mais son mari était parfait en tout point, elle en était toujours follement amoureuse.
Malheureusement, Floki ne semblant pas revenir, elle doit essayer de réapprendre à vivre sans lui, alors que son père biologique réapparaît dans sa vie. Heureusement, Perla sa très petite voisine, sera là pour l’aider. Tout à la fois psychologue et nègre pour un célèbre auteur de romans policiers, elle ne la laissera pas tomber.
Ce petit roman est plein de charme, de tendresse et de poésie. Il n’y a pas de grande action, les personnages sont parfois effleurés, gardant du mystère comme pour être exploités dans un tome suivant. Mais on s’attache facilement, autant à Maria et ses sentiments bafoués, qu’à Perla et son originalité !
Un bon petit roman qui vous emmènera jusqu’aux froides terres d’Islande !
J'ai retrouvé avec le même plaisir l'univers de cette auteur islandaise que j'adore! De l'humour, de la tendresse, un univers un peu décalé. J'ai vraiment aimé. Cette fois-ci, c'est l'histoire de Maria jeune maman de deux jumeaux que son mari quitte brusquement pour partir avec un homme.
Résumé
« Tu seras toujours la femme de ma vie. »
Dans le vacarme d’un réveillon de nouvel an, María n’entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos.
Heureusement, dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée...
Ni Perla la naine surdouée, ni María l’épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l’islandaise – adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu – ne détournent le lecteur d’une alerte cocasserie de ton, d’une sorte d’enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de l’Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels. Après l’immense succès de Rosa candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques que l’on garde en mémoire et au cœur, Auður Ava Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude de mœurs à travers un personnage bousculé par le sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes drôleries de l’inconstance humaine.
Afficher en entier