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Extrait ajouté par anonyme 2014-07-31T13:54:14+02:00

"Taliah se tenait debout devant la fenêtre. Au même endroit où se tenait Brad chaque matin. A son réveil, la jeune femme s’était machinalement levée en somnolant jusqu’à la cuisine pour se blottir contre lui, mais la petite pièce vide lui avait rappelé qu’il ne serait pas de retour avant jeudi soir.

Brad lui manquait énormément. Comment réagira-t-elle quand il sera amené à partir pour une mission de plusieurs mois ? Pour l’heure, ce n’était que de simples manœuvres, mais à l’étranger… Il y avait la guerre, les combats, le danger à affronter chaque jour. Taliah repensa à ce que lui avait raconté Anna. Comment elle avait failli perdre son fils au cours d’une dangereuse mission.

L’idée de perdre l’homme qu’elle aimait la fit frissonner d’effroi. Sa vie n’aurait plus aucun sens sans lui. Pourtant, elle acceptait cette vie et toutes les contraintes qui s’y rattachaient. Peut-être était-ce le prix à payer pour être heureuse ? Pour lui, elle était prête à endurer son absence, à trembler pour sa vie. Elle ne l’aimait que davantage pour le chemin qu’il avait choisi, pour celui qu’il avait parcouru jusque là. Brad était un homme de principes qui respectait, plus que quiconque, les valeurs de son pays. Et cet homme là allait devenir son époux dans quelques jours. Un sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée tandis qu’elle faisait couler du café.

A l’extérieur, l’agitation après la levée du drapeau remplaçait lentement le calme matinal du camp Bridgestone. Bientôt les mères de famille emmèneraient leurs enfants à la crèche. Taliah s’imaginait faire de même avec son enfant, celui de Brad. Elle eut un pincement au cœur en repensant à ce bébé qu’elle avait perdu. Quand elle avait quitté l’hôpital ce jour-là, elle s’était sentie vide dans tous les sens du terme. Si elle s’était promis de ne jamais oublier cet enfant, elle s’était également promis d’aller de l’avant, de ne plus jamais regarder en arrière. Désormais, la jeune femme se permettait de croire en l’avenir, de faire des projets qu’elle pensait impossibles, comme celui d’être mère à nouveau. Avec Brad, tout lui semblait plus facile. Aimait-il les enfants, lui aussi ? De la façon dont il se comportait avec Kate, Taliah n’en doutait pas."

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Extrait ajouté par Cristal20 2014-03-05T23:28:40+01:00

Santa Susana Pass Road, à 15km de Simi Valley.

Après avoir slalomé dans des virages très serrés, Alan gara sa Porsche Carrera grise sur le bas côté de la route sableuse, juste en face de la Chevrolet Camaro. Les phares des véhicules se croisèrent, comme deux fauves se défiant sauvagement du regard.

- Vous êtes sérieux ! Lança le jeune Prescott en claquant la portière, Santa Susana Pass Road ! Je ne suis même pas certain que les coyotes viennent rôder par ici à cette heure.

Serrant un cigare entre les dents, Luke Harmon était appuyé contre sa voiture. Il agita les bras comme pour désigner les alentours.

- Justement ! A l’abri des regards indiscrets, laissa-t-il entendre, pas comme dans un parking souterrain où les allées et venues des voitures sont filmées.

Il se redressa et cracha le cigare au sol pour ensuite l’écraser jusqu’à ce qu’il soit entièrement enfoui dans le sable.

- Vous, les gosses de riches, vous avez papa qui peut régler la situation à coup de chèques, mais moi… moi, j’ai un visage connu des forces de police.

Il lança un regard furtif vers la Porsche et revint sur son interlocuteur.

- Vous avez le fric ?

- 150 000 dollars, comme convenu, répondit Alan pour confirmer leur accord, mais avant, je veux savoir si l’appartement du sergent a été fouillé.

- Je me sens insulté, rumina Harmon en fronçant les sourcils, j’ai descendu des types pour moins que ça. Rien ne m’empêche d’ailleurs de vous faire un trou dans la cervelle et de partir avec le fric. Mais votre salaud de père doit être au courant de ce deal, n’est-ce pas ?

Alan releva fièrement le menton, un rictus au coin des lèvres pour toute réponse.

- Je suis comme vous, Harmon, laissa-t-il entendre, j’assure mes arrières. C’est une belle somme.

- Pour moi, oui, trancha le mercenaire en haussant les épaules, pour vous, ce n’est rien de plus que de l’argent de poche.

Il agita la main d’un geste las comme pour changer de sujet.

- Je connais une petite ordure qui s’est inscrit au programme de cette base, avoua-t-il sans s’étendre davantage, il a déclenché un feu pour attirer le maximum de personnes dans les hangars. Pendant que tout le monde s’occupait d’éteindre les flammes, il a fouillé l’appartement. Nada. Je vous l’avais bien dit. Ce type n’aurait pas laissé des papiers aussi importants dans un complexe militaire.

Alan esquissa un large sourire. Il fonça vers le coffre de sa voiture et en sortit une mallette noire.

- Voilà votre fric ! Tout y est.

Luke la saisit sans se faire prier et la posa sur la Chevrolet puis fit sauter les fermoirs avec ses index. A l’intérieur étaient soigneusement disposées des liasses de billets verts.

- Vous ai-je déjà dit que le vert était ma couleur préférée ? Déclara-t-il en attrapant un sac en cuir.

Il y engouffra rapidement l’argent, s’attardant brièvement sur son bien et referma le sac qu’il balança à l’arrière de sa voiture.

- C’était un plaisir ! Lâcha-t-il sans aucune conviction dans la voix.

Il ouvrit sa portière et se retourna vers le jeune Prescott.

- Dans quelques heures, il fera jour. Les journaux télévisés vont certainement parler de cet événement. Alors si j’ai un conseil à vous donner, évitez de vous vanter. Ce genre de dérapage orgueilleux vous pète à la figure plus violemment qu’une simple bombe.

C’était une mise en garde, sans le moindre doute. Harmon ne tenait pas à ce que cette affaire remonte jusqu’à lui. Alan fit mine de ne pas comprendre et préféra croiser les bras devant lui comme pour se donner une contenance.

- Les journaux télévisés, s’étonna-t-il d’un ton qu’il tenta de garder neutre.

Mais les menaces que venaient de lui lancer subtilement le mercenaire l’avaient quelque peu effrayé.

- Il me semble avoir croisé une camionnette de reporters en quittant Scottsdale.

A peine eut-il fini sa phrase qu’il grimpa dans sa Chevrolet et quitta la petite route déserte en direction de Simi Valley.

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Extrait ajouté par Cristal20 2013-11-14T15:20:24+01:00

Santa Susana Pass Road, à 15km de Simi Valley.

Après avoir slalomé dans des virages très serrés, Alan gara sa Porsche Carrera grise sur le bas côté de la route sableuse, juste en face de la Chevrolet Camaro. Les phares des véhicules se croisèrent, comme deux fauves se défiant sauvagement du regard.

- Vous êtes sérieux ! Lança le jeune Prescott en claquant la portière, Santa Susana Pass Road ! Je ne suis même pas certain que les coyotes viennent rôder par ici à cette heure.

Serrant un cigare entre les dents, Luke Harmon était appuyé contre sa voiture. Il agita les bras comme pour désigner les alentours.

- Justement ! A l’abri des regards indiscrets, laissa-t-il entendre, pas comme dans un parking souterrain où les allées et venues des voitures sont filmées.

Il se redressa et cracha le cigare au sol pour ensuite l’écraser jusqu’à ce qu’il soit entièrement enfoui dans le sable.

- Vous, les gosses de riches, vous avez papa qui peut régler la situation à coup de chèques, mais moi… moi, j’ai un visage connu des forces de police.

Il lança un regard furtif vers la Porsche et revint sur son interlocuteur.

- Vous avez le fric ?

- 150 000 dollars, comme convenu, répondit Alan pour confirmer leur accord, mais avant, je veux savoir si l’appartement du sergent a été fouillé.

- Je me sens insulté, rumina Harmon en fronçant les sourcils, j’ai descendu des types pour moins que ça. Rien ne m’empêche d’ailleurs de vous faire un trou dans la cervelle et de partir avec le fric. Mais votre salaud de père doit être au courant de ce deal, n’est-ce pas ?

Alan releva fièrement le menton, un rictus au coin des lèvres pour toute réponse.

- Je suis comme vous, Harmon, laissa-t-il entendre, j’assure mes arrières. C’est une belle somme.

- Pour moi, oui, trancha le mercenaire en haussant les épaules, pour vous, ce n’est rien de plus que de l’argent de poche.

Il agita la main d’un geste las comme pour changer de sujet.

- Je connais une petite ordure qui s’est inscrit au programme de cette base, avoua-t-il sans s’étendre davantage, il a déclenché un feu pour attirer le maximum de personnes dans les hangars. Pendant que tout le monde s’occupait d’éteindre les flammes, il a fouillé l’appartement. Nada. Je vous l’avais bien dit. Ce type n’aurait pas laissé des papiers aussi importants dans un complexe militaire.

Alan esquissa un large sourire. Il fonça vers le coffre de sa voiture et en sortit une mallette noire.

- Voilà votre fric ! Tout y est.

Luke la saisit sans se faire prier et la posa sur la Chevrolet puis fit sauter les fermoirs avec ses index. A l’intérieur étaient soigneusement disposées des liasses de billets verts.

- Vous ai-je déjà dit que le vert était ma couleur préférée ? Déclara-t-il en attrapant un sac en cuir.

Il y engouffra rapidement l’argent, s’attardant brièvement sur son bien et referma le sac qu’il balança à l’arrière de sa voiture.

- C’était un plaisir ! Lâcha-t-il sans aucune conviction dans la voix.

Il ouvrit sa portière et se retourna vers le jeune Prescott.

- Dans quelques heures, il fera jour. Les journaux télévisés vont certainement parler de cet événement. Alors si j’ai un conseil à vous donner, évitez de vous vanter. Ce genre de dérapage orgueilleux vous pète à la figure plus violemment qu’une simple bombe.

C’était une mise en garde, sans le moindre doute. Harmon ne tenait pas à ce que cette affaire remonte jusqu’à lui. Alan fit mine de ne pas comprendre et préféra croiser les bras devant lui comme pour se donner une contenance.

- Les journaux télévisés, s’étonna-t-il d’un ton qu’il tenta de garder neutre.

Mais les menaces que venaient de lui lancer subtilement le mercenaire l’avaient quelque peu effrayé.

- Il me semble avoir croisé une camionnette de reporters en quittant Scottsdale.

A peine eut-il fini sa phrase qu’il grimpa dans sa Chevrolet et quitta la petite route déserte en direction de Simi Valley.

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Extrait ajouté par Cristal20 2013-11-04T16:13:28+01:00

La cité d’El Camino Hermoso n’avait jamais connu autant d’effervescence, surtout en pleine nuit. Tous les habitants étaient collés derrière leurs fenêtres, observant la scène avec horreur. Les pompiers balançaient des trombes d’eau sur la maison. Le feu qui commençait à dévorer celle des Carter avait vite été maîtrisé. Ce qui posait problème c’était la voiture, retombée sur le capot, une énorme fuite d’essence qui s’écoulait dangereusement vers la maison d’en face. Une autre explosion était à craindre. Les étincelles que recrachait le feu rugissant venaient s’écraser sur le bitume, non loin du véhicule. L’arrivée d’un second camion augmenta leur chance d’éteindre définitivement le brasier.

Quand les lances d’incendie s’éteignirent enfin, un silence assourdissant régna dans la petite rue. Seuls quelques murmures s’élevaient des maisons avoisinantes. Et les sanglots de Lorna qui ne pouvait détacher son regard humide de la demeure, noircie par les flammes.

Le chef des pompiers donna des ordres clairs. Deux hommes entrèrent dans la maison des Carter, même si ces derniers étaient censés être en vacances et deux autres dans celle de Brad. Un cinquième faisait le tour. Leurs pas étaient accompagnés de craquements. Les grandes baies vitrées avaient littéralement explosé avec la déflagration. Des débris de verre jonchaient la pelouse ainsi que des éclats de tuiles rouges.

- Combien de personnes vivent dans cette maison ? Demanda le chef à l’adresse de la femme de ménage.

- Deux ! Monsieur Levinson m’a envoyé un message cet après-midi pour me dire qu’il passerait la nuit chez lui, renifla Lorna, c’est ainsi que ça se passe. Je viens le lundi pour nettoyer et je trouve mon chèque accroché sur le réfrigérateur.

Son interlocuteur la détailla en fronçant légèrement les sourcils. Entre son accent espagnol et le tremblement de sa voix, il avait eu beaucoup de difficulté à la comprendre.

- Qui vous a prévenue ?

- Madame Newman… Je crois que c’est elle qui vous a appelé.

Le chef soupira doucement et attrapa sa radio.

- C’est tout le quartier qui a appelé, rectifia-t-il tout bas avant d’appuyer sur le bouton, équipe un, où en êtes-vous ?

- « La maison semble déserte et les dégâts sont minimes. On va jeter un œil à l’extérieur. »

- Equipe deux ?

- « C’est complètement ravagé, surtout du côté de la cuisine. Heureusement que vous avez demandé la coupure du gaz. Il est possible que l’explosion vienne de cette pièce. Le plafond s’est effondré par endroit.

- Il y aurait deux personnes.

- « Pour le moment, il n’y a aucun signe de vie. »

- Jimmy ?

N’ayant que pour réponse un grésillement incessant, le chef appela le pompier à plusieurs reprises.

- « Désolé capitaine, je ne pouvais pas répondre dans l’immédiat. Il y a un homme blessé à l’extérieur. »

- Diagnostique ?

- « Blessure à la tête et une sévère à la jambe. Je viens de lui faire un garrot mais ça saigne encore. »

- « Equipe un, capitaine ! On vient de trouver une femme près du mur mitoyen. Elle est inconsciente. »

Gordon roulait à vive allure en direction de la cité d’El Camino Hermoso. Ce trajet qui aurait dû lui prendre une bonne vingtaine de minutes ne lui en coûta qu’une dizaine tout au plus. Il avait fait appel à toute son imagination pour dissuader Anna de venir avec lui. Après le coup de téléphone de Lorna, le choc de la nouvelle lui avait valu un affreux malaise. Gordon dut lui promettre de l’appeler très vite. Pourtant, derrière ses airs de celui qui gérait la situation, le haut gradé était terriblement inquiet. Il espérait intérieurement que la femme de ménage ait un peu brodé la réalité sur les faits.

En arrivant sur East Maryland Avenue, il comprit avec désarroi que Lorna n’avait pas exagéré. Deux camions de pompiers dont un stationné à l’extérieur, une voiture de police et une ambulance bloquaient l’entrée de la cité. Quelques curieux des environs tentaient de voir ce qui se passait dans la rue. Parmi eux, les plus proches voisins de la maison sinistrée et Lorna. Gordon abandonna son véhicule sur le trottoir et courut dans sa direction.

- Oh monsieur, vous êtes là ! S’effondra la femme de ménage, étouffant ses sanglots dans un mouchoir, c’est affreux !

- Avez-vous vu Brad ou…

- Nous n’avons pas le droit d’approcher, coupa Lorna d’un air offensé, ils ont juste voulu savoir combien de personnes étaient à l’intérieur.

Essayant de garder son sang-froid malgré une inquiétude qui grandissait de seconde en seconde, Gordon ne se démonta pas pour autant. Il contourna les véhicules et se fraya un passage au milieu des curieux. Ce fut à cet instant qu’il découvrit avec horreur, le désastre causé par les flammes. Sur la petite route, des hommes tentaient de déplacer une voiture retournée, couverte de mousse. Un policier, calepin et crayon en main, interrogeait les voisins. Dans l’ambulance, un infirmier était penché sur un brancard. Sans attendre, Gordon fonça vers lui mais une main le stoppa dans son élan.

- Restez dans la zone sécurisée, monsieur, intervint un agent de police en lui désignant l’entrée de la cité.

- C’est mon fils, se défendit le haut gradé en forçant le passage.

Au même moment, deux infirmiers sortaient de la maison en poussant un autre brancard. Nul doute. La corpulence du blessé était bien celle d’un homme. Gordon n’entendait plus le policier qui tentait vainement de le raisonner. Il ne chercha même pas à lui donner d’autres excuses pour sa conduite et fonça à grandes enjambées vers les brancardiers.

- Brad… Brad ! S’écria-t-il sans dissimuler son angoisse.

Un masque à oxygène cachait une partie du visage couvert de bleus et de sueur sale. Le bandage autour de sa tête laissait apparaître une énorme tache de sang qui traversait le tissu. L’un des infirmiers tenait le tube de la perfusion d’où coulait un liquide transparent.

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