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La Belle Amour humaine



Description ajoutée par Lilou 2011-08-12T23:36:29+02:00

Résumé

Dans la voiture qui roule vers Anse-à-Fôleur, le petit village de pêcheurs où elle a demandé à Thomas, son guide, de la conduire, Anaïse, fraîchement débarquée d’Europe, écoute le jeune homme qui lui “explique” son île et stigmatise l’attitude de ceux qui la visitent, en touristes ou pour affaires : “Ils arrivent avec des gueules de tout va mal depuis toujours. / Ils prennent les taudis pour une forme esthétique, ils ont trouvé ici un paradis sur mer. / Ils répondent No à tout. C’est plus simple.” Rares sont, en tout cas, les étrangers qui souhaitent se rendre dans cette partie éloignée du pays. Le caractère singulier du voyage d’Anaïse, en quête des traces d’un père qu’elle n’a pas vraiment connu, encourage bientôt le jeune homme à évoquer la face plus cachée de l’île et, en quelque sorte, sa “vraie vie”, telle qu’elle se déroule à Anse-à-Fôleur, où il se rend d’autant plus volontiers ce jour-là qu’il est préoccupé par l’état de santé de son vieil oncle, un peintre célèbre désormais frappé de cécité, qui y habite. Mais il faut qu’Anaïse comprenne qu’elle ne devra pas compter, pour en savoir plus sur son père, sur de quelconques confidences de la part des autochtones et qu’en revanche, si elle s’abstient de poser de vaines questions, elle obtiendra de vraies réponses. Et autant qu’elle sache tout de suite que l’enquête menée par le “petit monsieur de la capitale” sur l’incendie ayant jadis ravagé les deux maisons jumelles appartenant à son grand-père mulâtre, l’homme d’affaires Robert Montès, et à son ami noir, le colonel Pierre André Pierre, leur coûtant la vie à tous deux, s’est trouvée close presque avant d’avoir été ouverte, sans que nul, au village, ne s’en offusque : personne n’a jamais regretté la disparition de ces deux répugnants notables, funestes complices et experts en exactions en tous genres, dont l’amitié se scella au sortir d’un bordel du temps de leur jeunesse… Quant à ce qu’est devenu le père d’Anaïse, personne ne saura rien lui apprendre de cet homme aux yeux tristes sinon que, après une nuit d’amour avec Solène, une jeune femme du village, la nuit même de l’incendie, “il s’en est allé chercher la dissemblance”. A ce Thomas qui lui parle d’un misérable village de pêcheurs comme d’une véritable abbaye de Thélème, d’un paradis de l’altérité où les lois seraient affectueusement flexibles, les morts joyeux, et où l’humaine condition se réinventerait sans cesse, Anaïse oppose le parcours qui a été le sien : celui d’une jeune Occidentale, progressiste par habitude et par tradition familiale, combattante obligée d’une émancipation la vouant à dévoiler son corps pour s’en faire une armure, et qui souffre d’une maladie collective ayant pour symptôme essentiel d’ “essayer d’être de son temps, sans savoir ce que cela veut dire”…Quand les deux jeunes gens arrivent à Anse-à-Fôleur, l’accueil et l’atmosphère sont en tous points conformes aux récits de Thomas mais, hélas, son oncle est à l’agonie. Après des funérailles aux allures de fête, qui préludent au dernier voyage en mer du vieil homme, Thomas entraîne Anaïse dans la chambre du défunt, dévoilant alors le tableau de “La belle amour humaine”, à l’achèvement duquel Solène et lui ont contribué en prêtant leurs yeux et leurs mains au vieil artiste aveugle. Au sein du paysage infini et merveilleux que représente l’ultime chef-d’œuvre du grand peintre, Anaïse, stupéfaite, se reconnaît soudain parmi la multitude des personnages représentés. Empruntée par Lyonel Trouillot au romancier haïtien, Jacques Stephen Alexis, théoricien du “réalisme merveilleux”, l’expression “la belle amour humaine” repose sur l’idée que le réel qu’on se fait déborde toujours la réalité, d’une manière ou d’une autre. Dans ce roman d’un lyrisme engagé qui prône une fraternité sensible entre les hommes sous l’égide de la question : “Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?” Lyonel Trouillot interroge le hasard des destinées qui vous font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs, au Nord ou au Sud. S’il est vrai qu’on est toujours “l’autre de quelqu’un”, comment et avec qui se lier, comment “entrer dans le tableau” de la belle amour humaine sinon par le geste, plus que jamais indispensable en des temps égarés, d’accueillir, d’inviter, de “com-prendre” ?

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Classement en biblio - 27 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Theoline6 2022-07-12T18:00:48+02:00

« Enfant, j’ai eu le droit à toutes les libertés. (…) Il n’y avait que nous deux. Mais j’ai bénéficié de la liberté de pleurer plus que de raison pour n’importe quelle broutille, d’exprimer mon point de vue sur chaque chose. (…) Ce fut cela, mon enfance : protection rapprochée contre les traumatismes. La seule liberté qui m’aura manqué, c’est la solitude d’une vraie blessure et la découverte par moi-même de choses hors de ma personne qui valent la peine. Je suis la seule cause qui reste à ma mère, et moi je n’en ai pas. » (p.139-140)

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mietje 2012-08-18T15:04:18+02:00
Argent

L'auteur nait dans la capitale haîtienne nous conte une courte histoire d'amour, basée sur une belle analyse des aléas de l'existence, hasard, lieu de naissance, énigme, etc...On y sent le pittoresque des iles que TROUILLOT sait si bien rendre.

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Commentaire ajouté par an-at-elle 2011-10-19T17:20:35+02:00
Lu aussi

un livre, malgré des absences de dialogues, poétique mais qui n'apporte rien au lecteur. C'est assez vide tout comme l'intrigue.

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Date de sortie

La Belle Amour humaine

  • France : 2011-08-17 (Français)

Activité récente

Stelios l'ajoute dans sa biblio or
2023-06-27T12:38:23+02:00
LouM l'ajoute dans sa biblio or
2016-04-11T21:37:52+02:00

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 27
Commentaires 2
extraits 9
Evaluations 4
Note globale 7 / 10

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