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Tant chevauchèrent Ganelon et Blancandrin qu'ils finirent par engager leur foi et se promettre qu'ils chercheraient à faire périr Roland. Tant ils chevauchèrent par voies et par chemin, qu'arrivés à Saragosse, ils mettent pied à terre sous un if. À l'ombre d'un pin se trouve un trône enveloppé de soie d'Alexandrie: c'est là qu'est le roi qui tient toute l'Espagne; autour de lui, vingt-mille Sarrasins; mais personne ne dit ni ne souffle mot, tant ils ont hâte d'entendre les nouvelles.Enfin, voici Ganelon et Blancandrin.
Afficher en entierLe comte Roland, quand il voit Samson mort, sachez qu'il en eut une très grande douleur. Il pique son cheval, court sus au païen à toute force. Il tient Durendal, qui vaut mieux que l'or pur. Il va, le preux, et le frappe tant qu'il peut sur son heaume dont les pierreries sont serties d'or. Il fend la tête, et la borgne, et le tronc, et la bonne selle gemmée, et au cheval il fend l'échine profondément ; et, le blâme, le loue qui voudra ! les tue tous deux. Les païens disent : "Ce coup nous est cruel !" Roland répond : "Je ne puis aimer les vôtres. L'orgueil est devers vous et le tort."
Afficher en entierQuand un homme en trahit un autre, il n'est pas juste qu'il puisse s'en vanter.
Afficher en entierPour cette épée, j'ai douleur et tourment. Mieux vaut mourir que de la laisser aux païens. Dieu, noter père, préservez la France de cette honte !
Afficher en entierAh ! Durendal ! Comme tu es belle, et claire, et blanche, comme tu reluis et flamboies au soleil ! Charles était aux vallons de Maurienne quand Dieu, du haut du ciel, lui manda par son ange de te donner à un comte capitaine ; alors le noble roi, le grand Charlemagne la ceignit à mon côté.
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