La Maîtresse de Guerre

Moi qui avait lu (et absolument adoré) la série "Le puit des mémoires" par le même auteur, je dois avouer que j'ai été un poil déçu par "La maîtresse de guerre".

Sans doute parce qu'on retrouve une intrigue bien plus classique et bien plus prévisible que celle du "Puit des mémoires". Ou alors parce que j'ai trouvé la façon dont il présentait les choses plus "simple"/enfantine.

J'ai cependant passé une agréable lecture. Le style d'écriture de Gabriel Katz est toujours un plaisir à lire. L'intrigue, bien que simple, reste assez intéressante pour que l'on s'attache aux personnages.

J'ai eu du mal à me sentir investie dans la lecture, seuls quelques chapitres m'ont fait apprécier ce livre. Les personnages sont quelconques, l'histoire bateau... On se sent un peu revigoré face aux intrigues de la cour, et encore, c'est pas sûr. Bref, pas la meilleure des lectures.

(lecture commune)

Je découvre cet auteur avec *la maîtresse de guerre*, ce n'est pas un coup de cœur mais le style rehaussé de quelques touches d'humour et le scénario ont su capter mon intérêt.

J'ai lu assez rapidement les chapitres courts et légers, mais j'aurai tôt fait d'oublier l'histoire.

Je ne garde que très peu d'impression des personnages principaux, l'histoire d'amour me fait rouler des yeux, Kaelyn est inintéressante au possible et Hadrian, avec sa froideur et son comportement, est tout fait détestable.

Enfin, je n'ai pas fait que m'ennuyer en lisant ce livre non plus. La preuve, j'en suis arrivée au bout. Définitivement le style qui m'a retenu. Je ne suis en effet pas particulièrement passionnée par le contexte de guerre, la mort, les massacres, les intérêts politiques et les stratégies militaires. Et le récit manque cruellement de magie, à mon goût.

Je tenterait quand même avec plaisir la trilogie du puit des mémoire dont on m'a dit qu'elle était bien mieux.

Un oneshot dans le même monde que Le Puits des Mémoires, qui avait été un vrai coup de coeur, c’était très prometteur. Malheureusement, j’ai trouvé ce récit beaucoup moins prenant. Ça reste une lecture agréable, oui, mais il y a un monde entre La Maitresse de Guerre et Le Puits des Mémoires.

Le livre peut bien sûr se lire indépendamment : il y a très peu de références au Puits des Mémoires, voire aucune si on omet les quelques noms de pays et les quelques références religieuses. De mon point de vue c’est dommage, car j’aurais apprécié quelques clins d’oeil, mais c’est un plus pour les nouveaux lecteurs qui ne seront pas perdus.

L’intrigue et le cadre sont intéressants, rien à redire là-dessus, et j’ai aimé la façon dont est racontée l’histoire. Ce qui a coincé et fait que je n’ai pas adoré cette lecture, ce sont les personnages. Pour le coup, j’ai trouvé que les personnages secondaires, Fenia, Shariq, Hen Shaek, Valès, étaient plus attachants et intéressants que les personnages principaux. Hadrian, le Maître de Guerre au début si charismatique, a vite perdu toute crédibilité à mes yeux dès que la romance a commencé à s’installer. Puis, par la suite, il était juste trop présent, trop imposant, un obstacle à l’épanouissement de Kaelyn. Quand à cette dernière, c’est un peu le stéréotype de la femme naïve qui parle à tort et à travers et qui ne réfléchit pas des masses. Qui s’embarque dans une guerre quand on ne sait même pas vraiment se battre ? Qui confie ses secrets à inconnues très amis avec des gens que l’on sait fourbes et mauvais ?

L’idée de départ, une guerrière badass qui s’impose, me plaisait beaucoup, mais pourquoi, pourquoi, parce que le protagoniste est une femme, mettre absolument en place une romance ? Les femmes sont-elles vouées à tomber amoureuses, contrairement aux hommes ? Déjà les personnages n’étaient pas attachants de base, mais alors là, je me suis frappée le front en me demandant « pourquoi ? ». Une relation maitre/élève entre un homme et une femme est-elle vraiment si impossible, si ennuyeuse à imaginer ? Je trouve vraiment dommage que ça ait tourné comme ça. Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout adhéré à l’aspect romance de ce livre. Ça nuit complètement à l’indépendance de l’héroïne, qui au final est très dépendante d’un homme, du début à la fin. Et puis, franchement, était-on obligé de suivre une maitresse qui se croit plus légitime et plus en droit d’être jalouse et d’attendre la fidélité d’un homme que sa véritable épouse ? Oui, cette romance m’a agacée. J’aurais largement préféré que Hadrian meure (je savais que c’était un espoir vain, mais j’ai quand même espéré), que le prêtre le ressuscite et l’oblige à affronter Kaelyn.

Les protagonistes et la romance mises à part, c’est un livre sympathique à lire, petite critique sur la tendance occidentale à toujours se croire supérieur et à vouloir faire la leçon aux autres.

Dernière chose, que j’ai tout de même trouvée incroyable et qui m’a fait sourire plusieurs fois : même sur le champ de bataille, et même après une traversée du désert pendant plusieurs jours sans eau, Kaelyn réussit l’exploit de toujours conserver un brushing impeccable ! J’aimerais connaitre la recette de ce miracle ! Et puis sur une aventure qui dure plus d’un mois quand même, la gent féminine, écrite par des hommes, ne semble jamais gênée en rien, avouez que c’est drôle !

Ce livre, reçu dans ma kube, ne payait pas de mine perdue dans ma PAL, et pourtant j'ai été ᴛᴏᴛᴀʟᴇᴍᴇɴᴛ ᴄᴏɴϙᴜɪsᴇ !

🧭 Alors que les plaines enneigées ❄ de Nordland laissent place aux dunes désertiques d'Azman, une fille devient esclave. Nous suivons l'incroyable épopée de Kaelyn, en plein territoire ennemi, devenir ce qu'elle était destiné à être : non pas une esclave, mais une guerrière. 🗡

Ma lecture m'a subjuguée et je n'ai tout simplement pas réussi à lâcher ce livre. L'histoire est ᴘʀᴇɴᴀɴᴛᴇ, l'ambiance ɪɴᴄʀᴏʏᴀʙʟᴇ et les scènes de combat sont ᴍᴀɢɪsᴛʀᴀʟᴇs ! ⚔

💭 Les traits de caractères des personnages, même ceux dont on ne parle que peu, sont très bien construits. L'auteur a su insuffler à chacun une vraie part d'humanité.

De même pour les relations qui peuvent autant être diplomatiques que sincères, elles sont réalistes et pleines de complexité.

─ Et que dire du final !? Le livre s'achève sur une scène terriblement satisfaisante, et, petit bonus, ce livre étant unique, l'on peut savourer la fin du roman sans avoir à courir en librairie chercher la suite. 🦊

Je n’ai jamais lu un livre de fantasy aussi vide. On a des choses qui se passent mais les bases ne sont pas bien posées, les personnages sont clichés et peu approfondis et tout ce qui fait « l’ambiance » est inexistant. Du coup, je n’ai lu qu’un peu plus d’un tiers avant de lire juste la fin et voir que ça ne valait définitivement pas le coup.

D’abord, il est toujours bon d’avoir une scène d’ouverture avec la présentation du ou des personnages principaux avant le moment où la situation bascule. Ici, l’héroïne est entourée de machos qui se battent comme des coqs pour leur poule avec remarques sexistes à la clé sans que l’héroïne n’y trouve rien à redire. Ça la dérange à peine. Premier mauvais point. Ensuite, quand l’heure du combat arrive, elle reste pétrifiée et fini par éclater en sanglots. Voilà. Donc pas de respect ni d’intérêt pour cette fille. En plus n’importe qui qui aurait lu le résumé et le chapitre d’introduction aurait attendu autre chose : on nous parle de l’unique fille d’un maître d’arme, élevée dans le Nord, dans le froid. On pourrait croire que tous ces facteurs forgent le caractère non ? Ce n’est même pas comme si elle essayait mais échouait et qu’on voyait donc son potentiel. Là elle n’essaie même pas. D’ailleurs son passé est très très peu abordé, ce qui n’aide pas non plus à construire son personnage.

Bref, malgré tout l’auteur essaie de la faire passer pour une « femme de caractère ». Mais après qu’elle ait pleuré dès le début j’ai juste envie de la remettre à sa place à chaque fois qu’elle fait la fière (et ça ne dure jamais longtemps en plus). Même par la suite, on a tellement peu de détail sur comment elle perçoit les choses qu’on a juste l’impression qu’elle tire des conclusions hâtives tout le temps ! Jamais l’auteur n’essaie de nous faire comprendre ce personnage. Et c’est pareil pour tous les autres. Pire ! Quand son maître doit lui expliquer pourquoi il agit de telle ou telle manière, c’est comme si l’auteur nous prenait nous même pour des imbéciles à devoir nous expliquer. Et pour rendre un personnage crédible, il faut qu’il combatte des gens forts (et pas seulement niveaux muscles) pour que, quand il les bats, on gagne du respect pour ce personnage. Juste dire « roalala elle est vraiment forte et intelligente » ça ne suffit pas (surtout quand tant d’exemples prouvent le contraire) et donc combattre des gros nuls ça n’aide pas à montrer que Kaelyn est forte.

Autre exemple. Hadrian est marié à la nièce du Sultan. J’aurais beaucoup aimé savoir comment c’est arrivé (si c’est au-delà du tiers du livre, le timing était manqué) et voir un minimum de complicité ou en tout cas de respect mutuel entre eux au lieu d’en faire juste une mégère ! Donc à part les 2 personnages principaux tous les autres TOUS sont maladivement jaloux, orgueilleux et toujours toujours très très machos. Aucune nuance. Super. Et malgré tout il n’y a pas non plus une once de vraie dynamique entre les 2 personnages principaux.

Ce qui me fait arriver au moment où j’ai abandonné : Kaelyn et Hadrian baisent (oui il n’y a pas d’autre mot puisqu’ils n’ont aucune étincelle et en plus le chapitre où s’est révélé est très mal écrit et construit : combo !). Et c’est là où on se rend compte du manque cruel de développement du passé des personnages. Pour moi, Hadrian devrait plus faire penser à un père de substitution pour Kaelyn qu’à un potentiel partenaire. Et du peu d’interaction que j’en ai lu (peu nombreuses d’ailleurs, on a aucune description d’un entrainement en entier) Hadrian devrait juste voir en elle une petite idiote qui a du potentiel. Ça aurait été intéressant si ça avait été bien fait. Mais non.

Donc je n’ai jamais été prise dans l’histoire parce que les personnages n’ont qu’une dimension et sont pour la plupart des débiles profonds. On a aussi plein de clichés et les détails ne sont pas sur les bonnes choses : on a aucune description de l’ambiance, de la nourriture, de vêtements (à part ceux que portent l’héroïne eurk) aucun des éléments qui construisent la culture que Kaelyn est en train de découvrir ! Elle n’essaie même pas d’apprendre la langue ! Et par contre il y a du détail sur à quel point elle est belle, à quelle point la femme d’Hadrian est grosse tout comme ses amies, on parle de « bourrelets disgracieux » tout ça alors que dès qu’il s’agit d’hommes on a aucune précision sur le physique ! C’est très étrange d’avoir un livre qui critique le machisme mais en même temps est sexiste lui-même. J’aurais d’ailleurs préféré que Kaelyn soiit quelqu’un de plus indépendant au lieu de coucher avec Hadrian. C’était si dur de faire une femme qui n’a pas besoin d’homme ? Surtout dans les milieux dans lequel elle est !

Bref, brûlez-le et allez lire de trucs mieux, quitte à tomber dans les classiques genre Robin Hobb ou G.R.R. Martin.

Je suis tres déçue parceque je m'attendais a beaucoup, le résumé et le début étaient prometteurs mais entre une héroïne qui n'arrête pas de se plaindre et un connard insensible et infidèle aussi bien envers sa femme que son élève j'ai vite fini par me lasser et survoler le reste. Dommage, ça aurait pu être l'une de mes meilleures lectures mais ce fut l'une des pires.

C'est le premier roman que je lis de Gabriel Katz et quelle belle découverte ! Sa plume est fluide et agréable, j'ai dévoré ce livre en quelques heures. On suit le parcours d'une héroïne forte et charismatique, réduite en simple esclave, et qui va devoir s'élever et prouver qui elle est dans un monde qu'elle ne connait pas. J'ai été plongée dans ce récit, me laissant portée au fil des pages sans réussir à m'arrêter. La badassitude est là ! Un bon roman de fantasy !

Quelle belle découverte que cette petite histoire ! Je partais pour une lecture sans prétention et j'ai eu la surprise d'être complètement embarquée ! L'intrigue est certes simpliste mais narrée d'une façon efficace et où les dialogues, les descriptions sont vraiment fluides et bien écrits. J'ai adoré les enseignements d'Hadrian, l'apprentissage intelligent et subtil qu'il enseigne à Kaelyn. D'ailleurs, ce personnage masculin avare de ses mots, tout en retenu m'a vraiment plu. Je l'ai trouvé très intriguant, brillant aussi. Une très bonne lecture !

J'ai découvert l'auteur en lisant un résumé de ce roman, qui m'avait donné profondément envie. Malheureusement, ma bibliothèque municipale ne le possédait mais avait par ailleurs les série Aeternia et La Part des Ombres. La première m'avait beaucoup déçue, notamment le tome 2 que j'avais trouvé moins développé que le premier et un peu bâclé sur la fin. Néanmoins, la seconde série m'a réconcilié avec l'auteur en présentant des personnages comme Danseur que j'avais déjà apprécié dans Aeternia et Kaelyn qui est l'héroïne de Maîtresse de Guerre. Ça m'a donc fait une première mise en bouche pour ce roman quand il est enfin arrivé à la bibliothèque pour ce début d'année.

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié l'histoire au point de la dévorer en une journée. Kaelyn est un personnage de femme forte (comme c'est un peu à la mode en ce moment) mais on comprend que cette force vient d'un long apprentissage de la vie. A la fois, la découverte que la guerre n'est pas aussi belle et noble que ce que l'on a vendu lors de son engagement et qu'il n'existe pas forcément un camp des "justes", mais aussi la découverte de l'amour et des dérives qu'elle peut amener chez les êtres, car toutes ces histoires de cœur ne vont pas connaitre le même épanouissement.

En somme, cette histoire est celle d'une esclave qui devient maîtresse de guerre (c'est à dire à la fois experte des armes, de la stratégie et de la diplomatie), et dont les principaux enjeux sont comment se faire respecter dans un monde guerrier réservé aux hommes et comment triompher malgré les coups bas et les traîtrises provenant aussi bien de son camp que du camp adverse. D'ailleurs, Kaelyn a t'elle vraiment un camp? Je ne pense pas, elle est celle qui contrôle les règles du jeu et le cours de la guerre, qui choisit qui triomphera.