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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T16:59:37+02:00

Lorsqu’il arrêta la voiture, Li me laissa sortir et m’encouragea une fois de plus.

— Dis-le-lui, Kelsey.

Il m’enlaça brièvement, puis il repartit. Je restai devant la porte pendant de trop nombreuses minutes à penser à ce que j’allais dire.

La porte s’ouvrit, et Ren sortit pour venir se tenir à côté de moi. Ses pieds étaient nus, et il portait encore son T-shirt sans manches et le pantalon blanc pour le wushu. Il regarda fixement mon visage et soupira avec tristesse.

— Me dire quoi, Kells ?

— Tu as entendu cela, n’est-ce pas ? lui demandai-je d’une voix guindée.

— Oui.

Son visage était tendu, prudent. Je me rendis soudainement compte qu’il croyait que j’allais choisir Li.

Il passa une main dans ses cheveux.

— Qu’est-ce que tu veux me dire ?

— J’aimerais te dire que j’ai fait mon choix.

— C’est ce que je pensais.

Je levai les bras et les mis autour de son cou, mais il restait rigide et inflexible. Je me levai sur la pointe des pieds pour me rapprocher encore plus. Il soupira, tendit ses bras autour de moi et me souleva. Il garda mon corps serré contre sa poitrine solide comme le roc, tandis que mes pieds planaient plusieurs centimètres dans les airs. Je lui parlai doucement à l’oreille.

— Je t’ai choisi.

Il se figea sur place… puis il rejeta sa tête en arrière pour regarder mon visage. — Alors, Li…

— Li n’est plus de la partie.

Il me lança un sourire éclatant qui illumina la nuit noire.

— Alors nous…

— Pouvons être ensemble.

J’approchai sa tête et je l’embrassai doucement. Il recula pour étudier mon visage, surpris, puis il m’enferma hermétiquement dans ses bras et m’embrassa à son tour. Mais ce n’était pas un baiser tendre et doux. C’était un baiser chaud, fusionnel, ardent.

Il y a différents types de baisers. Il y a le baiser passionné d’adieu — comme celui que Rhett a donné à Scarlett lorsqu’il est parti pour la guerre. Il y a le baiser qui veut dire je-ne-peux-vraiment-être-avec-toi-mais-je-veux-être-avectoi — comme celui de Superman et Lois Lane. Il y a aussi le premier baiser — celui qui est doux et hésitant, chaleureux et vulnérable. Et puis il y a le baiser de la possession — et c’était ainsi que Ren m’embrassait maintenant.

Ce baiser allait au-delà de la passion, au-delà du désir. Son baiser était rempli de convoitise, de besoin et d’amour, comme tous ces autres baisers. Mais il était également rempli de promesses et d’engagements, dont certains semblaient doux et tendres, alors que d’autres étaient dangereux et excitants. Ren s’emparait de moi. Il me réclamait avec insistance.

Il me saisit hardiment comme le tigre qui capture sa proie. Il n’y avait pas d’échappatoire. Et je n’en voulais pas. Je serais volontiers morte entre ses griffes. Je lui appartenais, et il s’assurait que je le sache. Mon cœur éclata en mille superbes fleurs, toutes des lys tigrés. Et avec une certitude plus puissante que tout ce que j’avais ressenti auparavant, je savais que nous nous appartenions.

Il leva finalement la tête et murmura contre mes lèvres.

— Il était plus que temps, femme.

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Extrait ajouté par kats-at 2013-02-05T15:10:28+01:00

« J'ai décidé de te chercher, me jeter à tes pieds, et te supplier d'avoir pitié de moi. Honnêtement, j’accepterais tout ce que tu voudras, Kelsey. Mais ne me demande pas de partir loin de toi encore une fois. Parce que ... Je ne peux pas. »

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T07:48:25+02:00

Le samedi, je me réveillai dans mon lit, blottie contre mon tigre blanc en peluche. Ren était assis à cheval sur une chaise avec la tête posée sur ses bras, me regardant. Je gémis et je me cachai sous la couverture.

Il ramassa le tigre jouet et se mit à rire.

— Bonjour, marmotte. Tu sais, si tu voulais dormir avec un tigre, tout ce que tu avais à faire, c’était de le demander.

Quand l’as-tu acheté ?

— La première semaine où je suis arrivée ici.

Il sourit.

— Alors, je te manquais ?

Je soupirai et souris.

— Comme l’eau aurait manqué à un poisson.

— Il est bon de savoir que je suis si nécessaire à ta survie.

Il s’agenouilla près du lit et enleva mes cheveux de mon visage.

— T’ai-je déjà dit que tu étais absolument magnifique le matin ?

— Pas du tout, répondis-je en riant. Mes cheveux sont en désordre, et je suis en pyjama.

— J’aime te regarder quand tu te réveilles. Tu soupires et tu commences à te tortiller. Tu roules d’un côté et de l’autre à quelques reprises et, en général, tu marmonnes quelque chose à mon sujet.

Il sourit.

Je m’appuyai sur mon coude.

— Alors je parle dans mon sommeil, hein ? Eh bien, c’est embarrassant.

— Ça me plaît. Ensuite, tu ouvres les yeux et tu me souris, même quand je suis un tigre.

— Quelle fille ne sourirait pas quand tu es la première chose qu’elle voit ? C’est comme se réveiller le matin de Noël et recevoir le plus beau cadeau du monde.

Il rit et m’embrassa sur la joue.

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Extrait ajouté par jessica13 2013-04-14T16:33:06+02:00

- Qu'est-ce qui te fait rire? lui demandai-je, agacée.

Il prit mes deux mains dans les siennes et me regarda dans les yeux.

- Rien, Kelsey. Tu es la créature la plus ravissante que j'aie vue de toute ma vie.

- Oh. Merci. Mais quest-ce qui t'a fait rire?

- J'ai ri parce que je suis celui qui a la chance de te voir comme ça, et de t'accompagner dans ce paradis, tandis que Ren a dû se faire chasser par des singes et se battre contre des arbres à aiguilles. De toute évidence, c'est moi qui ai reçu la meilleure quête.

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T16:56:19+02:00

Ren m’aida à enlever mon manteau avec un grondement irrité avant que je me dirige vers l’étage. Il me dit qu’il monterait le plus tôt possible, dès qu’il aurait installé Kishan. La partie installé me semblait inquiétante, mais je hochai la tête, remplie d’espoir. Au moins, ils allaient essayer d’être civilisés l’un envers l’autre.

Je glissais mon pyjama sur ma tête quand j’entendis Ren crier.

— Tu as mangé tous mes biscuits… au beurre… d’arachide ?

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T07:20:10+02:00

Li s’assit et tapota le tapis à côté de lui.

— Kelsey, il faut que je te demande quelque chose, et je veux que tu répondes honnêtement.

— D’accord.

— Pourquoi as-tu quitté Ren ?

Je me déplaçai, mal à l’aise.

— Je l’ai quitté parce que… nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre.

— Que veux-tu dire ?

Je demeurai silencieuse pendant un moment.

— Il y a plusieurs raisons, répondis-je ensuite. Mais la principale, c’est que… c’est difficile à expliquer. Tout d’abord, il est d’une grande beauté, et je ne le… suis pas. Il est également très riche. En fait, il est d’ascendance royale. Il est d’une culture différente, d’un milieu différent, et il n’est pas sorti avec beaucoup de femmes, et…

— Mais, Kelsey, nous deux, nous sommes également issus de cultures et de milieux différents, et ça ne te dérange pas. Sa famille ne t’aime pas ?

— Non. Ses parents sont décédés. Son frère m’aime beaucoup.

Je tordis mes mains sur mes genoux.

— Je suppose que cela se résume pour moi à penser qu’il va se réveiller et comprendre que je ne suis pas une princesse. Je crois qu’il sera déçu s’il me choisit. C’est juste une question de temps avant qu’il ne s’en rende compte et me laisse pour quelqu’un d’autre, quelqu’un de mieux.

Li se tourna vers moi, le visage incrédule.

— Alors, tu es en train de me dire que la raison pour laquelle tu l’as laissé, c’est parce que tu croyais qu’il était trop bon pour toi ?

— Essentiellement, oui. Il se serait lui-même pris au piège avec moi, et il n’aurait pas été heureux.

— Quand il était avec toi, a-t-il déjà agi comme s’il était malheureux ?

— Non.

— Kelsey, dit-il d’un ton réfléchi, même si ça me tue de te dire cela, Ren me semble être une personne très prudente et réfléchie. Au cours de notre combat, j’ai employé tous les coups bas et toutes les compétences à ma disposition, et il m’a à peine remis mes coups. Il avait manifestement l’avantage. Ses compétences sont au-delà de tout ce que j’ai vu auparavant. C’est comme s’il avait étudié avec tous les maîtres anciens.

C’est probablement ce qu’il a fait.

— Pendant notre combat, il a même pris les coups pour que je ne me blesse pas. Cela montre non seulement une habileté incroyable, mais une prévoyance incroyable.

Je haussai les épaules.

— Je savais déjà qu’il était un bon combattant.

— Non, tu ne comprends pas ce que je suis en train de te dire. Pour parfaire des compétences comme ça, pour se battre comme ça, il faut de la discipline. Il aurait pu me clouer au sol, mais il ne l’a pas fait.

Il rit ironiquement.

— La moitié du temps, il ne me regardait même pas ! C’est toi qu’il regardait, soucieux de ta réaction. Il ne faisait même pas attention à l’homme qui essayait vraiment de le tuer.

— Que veux-tu dire, Li ?

— Je suis en train de t’expliquer que cet homme est désespérément amoureux de toi. C’est évident pour moi et pour tout le monde. Et si tu l’aimes, tu dois le lui dire. Tes craintes qu’il te laisse ne sont pas fondées. Comme je l’ai dit, c’est le genre d’homme qui prend des décisions et qui s’y tient. Il n’y a rien en lui qui me fait penser qu’il est autre chose que sincère.

— Mais…

Li prit mes mains dans les siennes et me regarda dans les yeux.

— Kelsey. Tout ce qu’il voit, c’est toi.

Je baissai les yeux vers mes mains.

— Et quant à ne pas être assez bonne pour lui, c’est en fait le contraire. Il n’est pas assez bon pour toi.

— Tu dis ça seulement pour que je me sente mieux.

— Non. Non, je ne dis pas ça à la légère. Tu es incroyable et douce et jolie, et il aurait de la chance de t’avoir.

— Li, pourquoi fais-tu cela ?

— Parce que… j’apprécie sincèrement ce mec. Je le respecte. Et parce que je peux voir que tes sentiments pour lui sont beaucoup plus forts que tes sentiments pour moi. Tu es plus heureuse avec lui.

— Je suis aussi heureuse avec toi.

— Oui, mais ce n’est pas la même chose. Retourne vers lui, Kelsey. Manifestement, tu l’aimes. Dis-le-lui. Donne-lui une chance.

Il ricana doucement.

— Mais il ne faut pas que tu oublies de lui dire que j’aurais gagné, mais que je lui ai laissé la place.

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T05:43:23+02:00

Alors qu’est-ce… qui a changé ? Pourquoi venir ici maintenant ?

Ren se mit à rire de façon acerbe.

— C’est à cause de Kishan. Un jour, nous étions en train d’échanger des coups, et comme d’habitude, il me battait. À ce moment, je n’étais plus en compétition contre lui. Je voulais qu’il me blesse. Cela m’aidait. Soudain, il s’est arrêté. Il a tourné autour de moi et m’a regardé de haut en bas. Je suis resté là, attendant qu’il reprenne le combat. Puis il a sorti à nouveau son poing et m’a frappé de toutes ses forces.

» Je suis tout simplement resté là et j’ai encaissé le coup, ne prenant même pas la peine de me défendre. Encore une fois, il m’a frappé aussi fort qu’il a pu dans le ventre. Je me suis ressaisi, et je me suis tenu à nouveau devant lui, sans me soucier de la douleur. Il a rugi et s’est mis à crier après moi.

— Qu’a-t-il dit ?

— Beaucoup de choses que, pour la plupart, je préfère ne pas répéter. L’essentiel, c’était qu’il fallait que je m’en sorte et que si j’étais si malheureux, je n’avais qu’à me lever et agir.

— Oh.

— Il s’est moqué de moi, en disant que le puissant prince de l’empire Mujulaain, le Haut Protecteur du Peuple, le champion de la bataille des Cent Chevaux, l’héritier du trône, avait été vaincu par une jeune fille. Il a dit qu’il n’y avait rien de plus pathétique qu’un tigre tremblant en train de lécher ses plaies.

» Ce qu’il me disait alors ne me dérangeait pas. Je me fichais de tout jusqu’à ce qu’il me dise que nos parents auraient eu honte. Qu’ils avaient élevé un lâche ! C’est alors que j’ai pris une décision.

— La décision de venir ici.

— Oui. J’ai décidé que j’avais besoin d’être près de toi. J’ai décidé que, même si tout ce que tu voulais, c’était de l’amitié, je serais plus heureux ici que je l’étais en Inde sans toi.

Ren se leva, se mit à genoux à mes pieds, et me prit la main.

— J’ai décidé de te trouver, de me jeter à tes pieds, et de te prier d’avoir pitié de moi. Honnêtement, j’accepterai ce que tu décideras, Kelsey. Mais s’il te plaît, ne me demande pas de me séparer de toi encore une fois. Parce que… je ne peux pas.

Comment pourrais-je rester inflexible ? Les paroles de Ren pénétraient les fragiles barrières autour de mon cœur. J’avais mis en place une clôture de barbelés, mais les extrémités des barbelés étaient faites de guimauve. Il avait facilement réussi à se glisser à travers mes défenses. Ren toucha ma main de son front, et mon cœur de guimauve se mit à fondre.

Je mis mes bras autour de son cou, et je le serrai très fort.

— Un prince de l’Inde ne devrait jamais être obligé de se mettre à genoux pour prier pour quoi que ce soit, lui murmurai-je à l’oreille. Très bien. Tu peux rester.

Il soupira et me serra fort contre lui.

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T05:37:53+02:00

Je l’entendis fermer la porte, retirer son manteau, et l’accrocher dans le placard de l’entrée. Tournant le coin, Ren entra dans le salon. Il scruta mon visage pendant un bref instant, puis passa une main dans ses cheveux et s’assit devant moi. Ses cheveux étaient plus longs qu’ils ne l’avaient été en Inde. Des mèches noires soyeuses tombaient sur son front, et il les repoussa vers l’arrière comme si cela l’ennuyait. Il paraissait plus grand et plus musclé que dans mon souvenir. Il doit mieux se nourrir qu’il n’avait l’habitude de le faire auparavant.

Nous nous regardâmes l’un l’autre en silence pendant quelques secondes.

— Alors…, dis-je enfin, tu es mon nouveau voisin.

— Oui.

Il soupira doucement.

— Je ne pouvais plus rester loin de toi.

— Je ne pensais pas que tu faisais des efforts pour garder tes distances.

— C’est ce que tu m’avais demandé. J’ai essayé de respecter tes souhaits. Je voulais te donner le temps de réfléchir. De te vider la tête. De… d’écouter ton cœur.

J’ai certainement eu le temps de réfléchir. Malheureusement, mes pensées sont à peu près aussi confuses qu’elles pourraient l’être. Depuis que j’ai quitté l’Inde, j’ai été incapable de penser clairement. Et je n’ai pas écouté mon cœur depuis la fois où je me suis réveillée près de Ren à Kishkindhâ. Il y a des mois que je me suis coupée de mon cœur.

— Oh. Alors, tes sentiments n’ont pas… changé ?

— Mes sentiments sont plus forts qu’ils ne l’ont jamais été.

Ses yeux bleus examinaient mon visage. Il passa une main dans ses cheveux et se pencha en avant.

— Kelsey, tous les jours où tu étais loin de moi, c’était atroce. Ça me rendait fou. Si M. Kadam ne m’avait pas tenu occupé à chaque instant, j’aurais pris l’avion la semaine suivante. Je suis resté là patiemment chaque jour à suivre ses instructions, mais je n’étais un homme que pendant six heures. Comme tigre, j’ai usé une partie du tapis de ma chambre à force de faire les cent pas heure après heure. Il a failli sortir un fusil de safari pour me tirer dessus avec un tranquillisant. Il était impossible de m’apaiser. J’étais agité, j’étais un animal sauvage sans… sans sa compagne.

Je remuai et me déplaçai dans le fauteuil.

— J’ai dit à Kishan que j’avais besoin de retrouver mes aptitudes au combat pour qu’elles soient comparables à ce qu’elles étaient avant. Nous nous sommes battus sans cesse, autant comme hommes que comme bêtes. Nous nous sommes entraînés avec des armes, avec nos griffes, nos dents et les mains nues. Me battre avec lui est probablement la seule chose qui m’a permis de rester sain d’esprit. Je retombais chaque soir sur mon tapis, ensanglanté, épuisé et vidé. Mais, toujours… je pouvais te sentir.

» Tu étais à l’autre bout du monde, mais je me réveillais souvent avec ton parfum qui m’enveloppait. Je me languissais de toi, Kells. Peu importe à quel point Kishan me battait, il était incapable de diminuer la douleur de t’avoir perdue. Je rêvais de toi et je tendais la main pour te toucher, mais tu étais toujours hors de ma portée. Kadam n’arrêtait pas de me dire que c’était pour le mieux et que j’avais des choses à apprendre avant de venir en Oregon. Il avait probablement raison, mais je ne voulais pas l’entendre.

— Mais si tu voulais être avec moi alors… pourquoi n’as-tu pas téléphoné ?

— Je voulais le faire. J’étais torturé quand j’entendais ta voix lorsque tu téléphonais à Kadam, chaque semaine. Chaque fois, j’attendais tout près, en espérant que tu demanderais à me parler, mais tu ne l’as jamais fait. Je ne voulais pas faire pression sur toi. Je voulais respecter tes souhaits. Je voulais que ce soit ta décision.

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Extrait ajouté par kats-at 2013-11-22T10:32:45+01:00

« J'ai une fois dit à Ren que notre histoire était terminée.

Elle ne l'est pas.

Pas encore. »

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-09-30T05:25:59+02:00

Les enfants jouaient avec leurs nouveaux jouets, et les adultes étaient assis près de l’arbre de Noël, écoutant des chants et parlant tranquillement quand la sonnette retentit.

— Sarah, attends-tu quelqu’un ? demandai-je en me levant pour aller répondre.

— C’est probablement le colis de M. Kadam. Il a dit que c’était censé être une surprise.

Je tournai le verrou et j’ouvris la porte.

Debout sur le perron, il y avait le plus bel homme de la planète. Mon cœur s’arrêta, puis se mit à galoper avec fracas dans ma poitrine. Des yeux bleu cobalt inquiets exploraient chaque trait de mon visage. Les lignes de tension et de stress disparurent de son expression, et il respira profondément, comme un homme qui était resté trop longtemps sous l’eau.

Maintenant satisfait, l’ange guerrier sourit doucement, gentiment, et tendit le bras avec hésitation pour toucher ma joue. Je sentis le lien entre nous envelopper solidement ses doigts autour de mon cœur et le serrer, nous rapprochant. Il m’entoura de ses bras, en hésitant d’abord, puis son front toucha le mien, et il écrasa mon corps contre le sien. Il me berça doucement et caressa mes cheveux. Soupirant, il ne murmura qu’un seul mot : Kelsey.

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