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Extrait ajouté par nala_76 2013-10-09T13:25:21+02:00

- Je ne pense pas que je pourrais être si généreux. Vous voyer, je l'ai aimée depuis le moment où j'ai posé les yeux sur elle. J'ai été torturé au point de mourir pour elle. J'aurais voyagé à travers le monde pour voir son sourire, pour lui faire plaisir. Lorsqu'elle deviendra vôtre, dragon, et qu'elle attachera le fils de son écharpe autour de votre coeur, il est probable que je dépérirai et mourrai, car je suis enveloppé en elle comme une plante grimpante qui s'accroche à un arbre cherchant sa subsistance. Elle m'a attaché à elle pour l'éternité. C'est mon chez-moi. Elle est ma raison d'être. Gagner son coeur et le garder est mon seul but.

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-10-01T20:17:33+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Je soufflai sur mon chocolat chaud et regardai partout sauf vers lui.

— Où est Kishan ?

— Il est parti à la chasse. Il n’a plus souvent la chance de le faire, et il aime cela.

Je grognai.

— Eh bien, j’espère qu’il ne s’attend pas à ce que je lui enlève les piquants de porc-épic. S’il en a, c’est son problème.

Je pris une autre gorgée.

— Pourquoi ne l’as-tu pas accompagné ?

— Parce que je veille sur toi.

— Tu n’es vraiment pas obligé. Je suis une grande fille. Va chasser, si ça te tente. En fait, tu devrais probablement le faire. Tu es encore trop maigre.

— Ravi de savoir que tu m’as regardé. J’étais inquiet à l’idée que tu aies tout oublié de moi.

Je levai les yeux et bafouillai de colère.

— T’oublier ? Moi, t’oublier ? Je… tu sais quoi ? Tu commences vraiment à m’énerver !

— Très bien. Il faut que tu fasses sortir tout cela.

Je déposai ma tasse et je me levai.

— Oh, tu aimerais beaucoup, n’est-ce pas ? Tu aimerais que je professe mon amour éternel pour toi pendant que tu me ris au nez et que tu te moques de moi !

Il se leva aussi.

— Je ne me moque pas de toi, Kelsey.

Je levai les mains en l’air.

— Bien, pourquoi pas ? Tu pourrais bien le faire. Tu as pris tout ce qui était important pour moi dans le monde, tu as arraché mon cœur, tu l’as serré dans tes mains, et tu l’as donné aux singes pour qu’ils jouent avec. Je n’aurais pas dû te faire confiance ! Quelle idiote j’ai été de croire que tu éprouvais vraiment des sentiments pour moi ! Que tu te souciais de moi. Que nous ne faisions qu’un tout. Tu es juste un… juste un oreiller carré. Et j’ai récemment découvert que j’aime les ronds !

Il se mit à rire, ce qui m’irrita encore plus.

— Je suis un oreiller carré ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Cela signifie que nous ne sommes pas faits pour être ensemble, c’est tout. J’aurais dû savoir que tu allais écraser mon cœur. Toutes ces choses que tu as dites, tous ces poèmes que tu as écrits — ils ne voulaient rien dire pour toi. Quand nous arriverons à la maison, j’ai bien l’intention de te redonner tous tes poèmes.

Il se raidit.

— Que veux-tu dire ?

— Je veux dire qu’ils n’ont plus d’importance. Ils pourraient tout aussi bien être jetés dans le feu parce que c’est la seule chaleur qu’ils peuvent m’offrir.

— Je ne crois pas que tu ferais cela.

— Regarde-moi bien.

Je me retirai dans la tente, attrapai mon journal, et feuilletai rapidement les pages jusqu’à ce que je trouve celui qui s’intitulait : « Perle sans prix ». Courant vers le feu, je déchirai la page de mon livre et je la fixai.

— Kelsey.

Mes yeux bruns croisèrent ses yeux bleus.

— Ne fais pas cela.

— Quelle différence cela fait-il ? Au mieux, l’homme qui a écrit ces mots est mort, et au pire, c’est un imposteur.

— Tu as tort. Juste parce que je ne me souviens pas de toi ne veut pas dire que ce que j’ai ressenti avant pour toi était un mensonge. Je ne sais pas pourquoi ou comment je me suis fait cela ni pourquoi je t’ai oubliée. Ça n’a aucun sens. Mais je peux t’assurer que je ne suis pas mort. Je suis vivant et je me tiens juste ici.

Je hochai la tête.

— Pour moi, tu es mort, dis-je, niant ce qu’il venait de me dire, et je laissai tomber la page. Je la regardai alors qu’elle s’envolait dans l’air. Une larme coula sur ma joue pendant que je regardais s’enflammer le coin de la page.

Plus rapide que l’éclair, Ren attrapa la page du feu et froissa le bord brûlé dans son poing pour éteindre la flamme. Il avait de la difficulté à respirer, contrarié de toute évidence. Sa main guérit rapidement de la brûlure pendant que je regardais en silence le bord carbonisé du précieux poème.

— As-tu toujours été une fille aussi entêtée, aveugle et bornée ?

— Es-tu en train de me dire que je suis stupide ?

— Oui, mais d’une manière plus poétique !

— Eh bien, voici un poème pour toi. Va te perdre !

— Je suis déjà perdu ! Ça devrait bien être évident ! Pourquoi ne vois-tu pas ce qui est juste devant toi ?

— Que suis-je censée voir ? Un tigre qui se trouve être un prince ? Un homme qui arrive à me détester tellement qu’il m’a délibérément effacée de son cerveau au moyen d’une formule magique ? Un homme qui ne peut pas tolérer de se retrouver dans la même pièce que moi pendant plus de quelques minutes ? Un homme qui ne supporte pas de me toucher ? Est-ce cela que je suis censée voir ? Parce que si c’est le cas, j’ai plutôt une bonne vue !

— Non, toi, impétueuse jeune fille ! Ce que tu ne vois pas, c’est ceci !

Il m’attrapa, me souleva pour me presser contre son corps et m’embrassa.

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Extrait ajouté par kats-at 2013-02-05T15:18:11+01:00

« Ton coeur sait. Ton âme se souvient. »

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Extrait ajouté par constance08 2015-04-02T17:44:21+02:00

— Peut-être. Peut-être que c’est parce que je suis un lâche. Shakespeare a écrit : « Les lâches meurent plusieurs fois avant leur mort ; le brave ne goûte jamais la mort qu’une fois. »

— Comment est-ce que ça fait de toi un lâche ?

— Parce que je suis mort de nombreuses fois, la plupart du temps à cause de toi, et je suis encore en vie. Essayer d’avoir une relation avec toi, c’est comme essayer de sauver quelqu’un de l’enfer. Seul un idiot pourrait continuer à revenir pour obtenir une femme qui se bat contre lui à chaque étape du chemin.

— Ah, mais ça te rend fou, pas lâche.

Il fronça les sourcils.

— Peut-être que je suis les deux à la fois.

Il examina mon visage.

— Était-ce trop te demander de m’attendre ? De croire en moi ? Ne sais-tu pas combien je t’aime ?

Je me tortillai sous son regard.

— Chaque fois que nous sommes séparés, Kelsey, je meurs un peu.

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Extrait ajouté par camilleduchene 2014-10-02T05:20:47+02:00

— Bonsoir tout le monde.

Je me levai pour partir.

— Attends, Kelsey.

Kishan bondit sur ses pieds.

— Laisse-moi te raccompagner.

— Je la raccompagnerai, dit Ren.

Je roulai les yeux et j’entendis Wes siffler longuement.

— Je dirais qu’il y a quelques taureaux de trop dans le pâturage. Mieux vaut veiller à ce qu’une jolie génisse comme vous ne soit pas piétinée.

— La génisse peut très bien prendre soin d’elle-même. Et je peux très bien veiller sur moi-même pour me rendre à ma chambre. Bonne nuit, partenaires.

Ren et Kishan froncèrent tous les deux les sourcils, l’air malheureux, pendant que Wes éclatait de rire et partait dans une direction différente.

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Extrait ajouté par kats-at 2013-11-22T10:34:47+01:00

« Les regrets sont seulement ressentis par ceux qui ne comprennent pas le but de la vie. »

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Extrait ajouté par Booklovers 2015-05-22T17:44:34+02:00

Kishan et Kelsey :

- Ton coeur bat-il un tout petit peu pour moi?

Une larme roula sur ma joue. Je répondis après un bref silence :

- Bien sûr je ne t'abandonnerais jamais Kishan. Je t'aime aussi.

Je me collai à lui et posai mes lèvres sur les siennes. Au début notre baiser était tendre et agréable. Et puis, il se passa quelque chose. Je sentis comme un déchirement. Mon coeur sauta brusquement dans ma poitrine et un feu se mit à brûler en moi. Je n'avais pas connu une telle sensation de chaleur deuis longtemps. J'embrassai Kishan avec une passion d'autant plus violene qu'elle me prenait par surprise, et il me rendit mon ardeur au centuple. (...)

Soudain un objet lourd tomba sur le pont derrière moi, et plusieurs bougies s'éteignirent brualement. (...)

Kishan me regardait d'un air confus. Il se figea lorsqu'une voix menaçante gronda dans l'obscurité : Lâche-la! Tout de suite!

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Extrait ajouté par constance08 2015-04-02T17:42:31+02:00

Tu oublies quelque chose, iadala . L’amour n’est pas une conséquence. L’amour n’est pas un choix. L’amour est une soif — un besoin aussi vital pour l’âme que l’eau l’est pour le corps. L’amour est une gorgée précieuse qui ne fait pas qu’apaiser la gorge desséchée, mais qui vitalise aussi un homme. Il le fortifie suffisamment pour qu’il soit prêt à tuer des dragons pour la femme qui l’offre. Prends cette gorgée d’amour de moi, et je me réduirai en poussière. La prendre d’un homme mourant de soif et la donner à un autre pendant qu’il observe est une cruauté dont je ne t’aurais jamais cru capable.

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Extrait ajouté par minette467 2020-05-11T01:33:08+02:00

« — Tu l’es. Une déesse, une princesse, une reine. En tant que soldat, je m’engage à ton service. En tant que prince, je te gratifie de tous les avantages en mon pouvoir. En tant qu’homme, je demande de m’asseoir à tes pieds pour t’adorer. Demande-moi de faire quoi que ce soit pour toi, et je le ferai.

Il leva les yeux et prit mes deux mains dans les siennes.

— Sundari Rajkumari, mon cœur bat plus vite de te voir parée comme une princesse royale de mon époque. Si je t’avais rencontrée alors, si tu avais visité notre palais, je me serais immédiatement agenouillé à tes pieds, de cette façon, et je t’aurais suppliée de ne jamais me quitter. »

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Extrait ajouté par ToulouseBook 2020-04-16T12:27:19+02:00

Jusqu'à ce jour, je pouvais encore me raccrocher à l'idée que Lokesh était le seul responsable de son amnésie. Que quelque part au fond de lui, Ren m'aimait encore. Maintenant, je savais qu'il m'avait volontairement écartée de sa vie.

《 Pratique : il suffit de claquer des doigts, et hop ! On gomme ses erreurs. On s'est trompé de fille ? Pas grave ! Sélectionne et supprime. Hard reboot de la mémoire ! N'hésitez pas, vous ne serez pas déçus ! C'est facile et pas cher !》

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