La Malerune, tome 3 : La Belle Arcane

Un tome 3 dans la continuité du tome 2.

Une fois encore, commençons par le peu de positif : le concept de l’histoire est bien, l’idée est bien, le worldbuilding est bien. C’est tout.

Gros problème au niveau des personnages, pas attachants du tout, et surtout de la narration. Je m’explique : sans être professionnelle, mais lectrice assidue de fantasy, je trouve que le texte est rédigé de manière très inégale. Certains passages avec des révélations ou explications sur la magie tiennent en 2 lignes, tandis que les combats et surtout les blessures infligées aux combattants sont décrits avec beaucoup de détails, au point de prendre plusieurs pages (on sent que ce sont ces passages que l’auteur a pris plaisir à écrire). La violence est vraiment très mise en avance, au détriment du reste qui m’a donné le sentiment d’être bâclé. Certaines phrases essaient de mettre en place un certain suspens, mais le texte est rédigé de telle façon qu’on sait dès le tome 2 qui va utiliser la Belle Arcane : le personnage est tellement mis en avant pour son talent inné, il n’y a aucune surprise. On sait également que quoi qu’il arrive, les personnages vont s’en sortir magistralement, même à 4 contre une armée. Aussi, pas d’inquiétude, les héros sont des génies qui s’en sortiront forcément.

Il y a du progrès sur les personnages « gentils » par rapport au tome 2, ils sont un peu moins clichés, mais j’ai eu du mal à passer outre mon horrible ressenti du Dire des Sylfes. Je n’ai pas compati, et je ne me suis pas inquiétée du tout pour eux.

Les méchants, eux, sont toujours aussi nuls. Geyor est le pire de tous : charismatique dans le tome 1, depuis la reprise par Michel Robert, il est devenu tellement pitoyable que je me suis sérieusement demandée si ce n’était pas censé être un personnage comique, sans en être vraiment sure. Quant au grand méchant de l’histoire, franchement bof. Si encore on avait eu plus d’informations sur lui avant de le rencontrer, peut être aurais-je ressenti quelque chose, mais là ça ne m’a rien fait.

Outre un certain nombre de ponctuations et de mots mal écrits (fautes de frappe ?), il y a pas mal de choses qui ne tiennent pas la route. A savoir :

- un personnage qui a traversé le continent à cheval prend une leçon d’équitation. Vraiment ?

- un personnage refuse catégoriquement de livrer les secrets de la Belle Arcane, mais à peine s’en prend-on à son compagnon qu’il demande grâce sans même chercher à gagner du temps !

- un certain personnage se plaint de ne pas avoir eu d’amant depuis longtemps… alors qu’avant la quête, elle était dans une pension pour jeunes filles de bonne famille !

- tous les méchants, mais vraiment tous, se sentent obligés d’expliquer leurs plans aux gentils. Et après ils s’étonnent d’échouer…

- les gentils révèlent les secrets de l’Arcane en présence d’un personnage dont ils se méfiaient, et surprise, c’est bien un méchant et les secrets de l’Arcane sont dévoilés…

- Geyor prend un certain personnage en otage pour s’assurer que Zetide ira bien dans le Maune, alors que de toutes manières, il doit y aller pour trouver la Malerune… ce que Geyor sait, puisque Zetide l’a dit devant lui moins de 5 minutes avant !

- on apprend que le grand méchant de l’histoire est « réputé » (parmi les gentils) pour toujours être dans son palais, alors que dans le tome 1, on était étonné de découvrir que les Maunes étaient dirigés par un seul maître…

- Zetide peut subitement utiliser la magie en cas d’urgence alors que depuis la partie précédente, la magie ne marchait plus pour personne…

- comme par hasard, les dieux sont bien gentils, ils ont laissé un portail de voyage magique près d’une rune…

- Eras de Garamont débarque de nul part pour sauver tout le monde de l’annihilation. Et on ne saura jamais comment il a trouvé ses informations sur les runes.

- et mon reproche favori : nous lecteurs avons de la chance, car Lucia, la seule femme du livre, se trouve être la belle parmi les belles, même balafrée !

Dernier détail qui n’en est pas un pour moi : j’ai lu les 3 livres de l’édition « Points ». Sur la première couverture, on avait droit à Zetide, Lucia et Hogo. Sur la deuxième, Hogo. Sur la troisième, Lucia et deux humains non identifiables. Donc je note déjà que la pauvre Ariale, tant pis pour elle, ce n’est après tout qu’une fillette, et son rôle n’est manifestement pas si important que cela aux yeux de l’éditeur. Mais les deux humains derrière Lucia, c’est qui ? Eras pourrait correspondre à l’un deux, mais l’autre ? Il n’y a pas d’autre humain dans le livre, à moins que Zetide ait mystérieusement rajeuni de 40 ans !

Je ne recommande pas cette série. Je suis triste de le dire, car la série a été entamée par Grimbert, et parce que le tome 1 offrait beaucoup de potentiel pour la suite selon moi. Pour ma part, je reste grande admiratrice du travail de Grimbert, dont je recommande les livres sans réserve, mais je ne lirai pas les oeuvres de Michel Robert, c'est une certitude. Cependant, tentez votre chance, ça peut certainement plaire à certains vu les notes sur ces livres.

J'ai aimé l'histoire et l'aventure comme à ma 1ère lecture. Cependant, je m'aperçois que je ne me suis pas autant laissé emporter que dans mes souvenirs. Cela me semble dû à l'écriture peu fluide, les descriptions trop longues et détaillées des combats et les quelques clichés qui font d'une héroïne si prometteuse dans le 1er tome, une jeune fille fragile qui obéit gentiment à son amant et à son papa. C'est dommage.

Pour rappel, le premier volume de cette trilogie a été écrite par Pierre Grimbert. Michel Robert prend la suite et ça se voit ! Tout au moins pour ceux qui connaissent le style de Michel Robert. L'histoire est plus sombre, plus pour adultes. Et, en ce qui me concerne, en devient beaucoup plus intéressante.

Comme pour le premier volume, à lire absolument, ne serait-ce que pour "rencontrer" Michel Robert, l'un des rares auteurs français de fantasy.

J'ai terminé cette saga, malgré la déception du changement d'auteur. Je crois que j'ai laissé une chance à Michel Robert de me surprendre avec un style plus fin, un scénario moins téléphoné, un final inédit

Mais non, hélas.

Je vais retourner me plonger dans du vrai Grimbert.

J'avoue avoir eu du mal à finir... J'avais bien aimé le premier tome que j'avais classé argent, puis le second l'écriture et les incohérences m'ont fait reclasser la série en bronze, et là je suis déçue. Ca partait assez bien le premier tome, mais là l'écriture enfantine et linéaire m'a vraiment posée problème.

Tout est cousu de fil blanc, quand je dis tout c'est tout. C'est prévisible 500 pages avant, de comment ça va finir, et par quoi ils vont en passer.

Tout est trop facile, jamais, mais jamais on n'est inquiété pour un personnage ! Ils se soignent tous seuls par des espèces d'artefacts sortis de nul part, ils sont toujours plus fort que toutes les légions Maûnes possibles, les Maûnes si terrifiants passent pour des grosses bouses, ils sont défaits par juste quelques péquenauds dont une gamine, et une ado qui n'avait jamais combattu avant mais qu'on appelle toujours la chasseresse...

En réalité toutes les pages il y a toujours quelque chose d'incroyable qui arrive qui les sauve : le Dragon Blanc qui se fait pote avec eux, Shruti qui sort d'on ne sait où pour sauver tout le monde, le summum ça a été la pluie acide qui tombe sur les Maûnes mais jamais sur les héros peu importe s'ils se déplaçaient car les collombins avaient prié... Alors celle-là elle m'a tuée. Arrêtons le délire deux minutes ! Lorsque l'on se frotte à écrire de la fantasy, ayons un minimum d'engagement envers le genre...

Les combats je ne les lisais plus, c'est beaucoup trop linéaires, c'est de la description pure "X se retourne, fend en deux l'ennemi, puis fait un salto pour tuer deux autres, il pare de la gauche etc" et ensuite on passe à Y puis à Z, chacun ayant droit à son paragraphe de gloire. C'est ridicule lorsqu'on atteint les 6-7 combattants à la fin...

Le seul passage que j'ai vraiment apprécié était Ariale avec Valérius, c'était vraiment intéressant et en seulement quelques pages je me suis prise d'affection pour ce Maûne.

Bref, une écriture vraiment bancale, on ne craint jamais du tout pour les héros, on sait d'avance la fin, et le tome n'est qu'une succession de combats.

Amis de la bonne Fantasy passez votre chemin.

Ce tome clôt (enfin) la triologie !

Je n'ai pas lu les autres écrits de Robert mais franchement pour cette trilogie là le style d'écriture n'est vraiment pas au top.

C'est lourd, trop simpliste et j'ai entendu "syntaxe" gémir de douleur de temps en temps.

Une fin surprenante, je ne m'y attendais pas.

Je trouve dommage que l'auteur n'en ai pas plus parlé, il aurait du travailler un peu plus la fin du tome mais déjà dans les précédant.

Sinon j'ai adoré hein !!

Voilà le dernier tome de cette trilogie prenante et intéressante. A lire et à relire.

un dernier tome très agréable à lire, certains éléments semblent avoir été improvisés par l'auteur mais l'histoire conserve sa cohésion

Après deux tomes palpitants, La Malerune clôt son chapitre final de manière plus qu'exemplaire. Plus épais que ses prédécesseurs, La Belle Arcane propose plus d'actions et de surprises pour offrir au lecteur une épopée grandiose. [...]