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Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine. Il était couché sur le dos, un dos dur comme une cuirasse, et, en levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées. La couverture, à peine retenue par le sommet de cet édifice, était près de tomber complètement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient devant ses yeux.
"Que m'est-il arrivé ?" pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve...
... La pomme que personne n'osa extraire du dos de Grégoire, demeura incrustée dans sa chair comme un souvenir palpable de l’événement, et la grave blessure dont il souffrit pendant plus d'un mois sembla avoir rappelé au père lui-même que malgré sa triste et répugnante métamorphose, il n'en demeurait pas moins un membre de la famille ; il ne fallait donc pas le traiter en ennemi ; le devoir exigeait au contraire qu'on surmontât son dégoût et qu'on supportât Grégoire, qu'on le supportât seulement ...
La grande solitude d'un homme son désarroi, ce drame humain ou ce personnage est confiné étouffé par les malheurs de la vie.
Sa transformation nous plonge il est vrai dans un univers fantastique mais c'est un roman sur la vie, ses angoisses, ou notre "héros" est délaissé par sa famille, impossible pour lui de retourner au travail, incapable de communiquer il sombre seul abandonné!!!
Un livre terrifiant de justesse sur la grande peur des hommes : l'abandon!
La métamorphose de Kafka, en allemand, revient à peu près au même qu'en français car c'est un livre très bien traduit. J'ai trouvé les deux premiers chapitres intéressants et le troisième un peu frustrant, surtout de par la fin, mais il amène à réfléchir et je l'ai bien apprécié dans l'ensemble.
J'ai ressenti beaucoup de peine pour Gregor dû au manque d'amour et d'humanité qui ne lui sont pas accordés. Beaucoup de thématiques y sont intégrés en passant par l'économie, la famille, le rejet de l'autre et la mort.
Il est très facile de le lire et on visualise très bien les éléments.
Un livre d'une beauté et originalité sans pareil, mais d'une tristesse inouïe. Sans doute l'une des plus belles métaphores de la discrimination et de ce qu'elle implique.
Plutôt facile à lire, et suffisamment court pour être terminé en une journée.
Peu ragoutante, la description de Gregor Samsa aura au moins le mérite d'être graphique et très réussie. Famille ou pas, je le touche même pas avec un bâton.
La métamorphose est une nouvelle dont j'avais pu entendre parler plusieurs fois dans le passé sans jamais m'y arrêter ni envie particulière de découvrir ce texte. Et puis, au hasard de ma boite à livre, je déniche ce tout petit livre d'une centaine de pages et je me dis pourquoi pas.
Je n'ai lu aucune analyse de texte concernant ce roman, je vais donc vous en parler librement, vous évoquer mon sincère ressenti et les émotions que m'a procurées cette histoire...
Gregor, vendeur itinérant, se réveille un bon matin dans un corps d'insecte peu ragoutant sorte de cafard ou de blatte, cette bête gênante et surtout considérée comme nuisible. Et justement Franz Kafka met le doigt sur une notion très importante qui est : que faire d'une personne qui serait estimé comme indésirable du jour au lendemain ? La métaphore de l'insecte m'a des fois, fait pensé à une personne aliénée, malade, vieillissante ou condamnée pour un délit. Dans ces situations comment l'entourage ou la famille réagit-elle ? Comment accepter, comprendre et se débarrasser de cet être : la déshumanisation à travers cet insecte est la façon la plus facile pour chacun pour ne pas subir les conséquences émotionnelles et accepter nos actes. "Ce n'est pas notre faute c'est de sa faute et je n'ai pas de reproche à me faire".
Dès le début de cette nouvelle, Gregor, se voit, quant à lui avec ce nouveau corps, ce nouveau costume comme si tout était normal et accepte sa métamorphose sans se poser la question du pourquoi il a ce nouveau corps. "Soit, c'est comme ça." En revanche c'est un choc pour le reste du monde. Qu'est-ce que cette chose immonde et que faire ? La cacher ? L'isoler ? S'en débarrasser ?
Nous retrouvons les étapes de la démarche du changement. Choc, Déni, colère, Peur ... Mais à la différence d'ensuite enclancher une attitude constructive orientée vers le futur, il n'y aura rien de positif, pas d'acceptation, pas de pardon. Ainsi la sœur qui était sans doute au début de cette œuvre la plus compatissante envers son pauvre frère, devient à la fin de celle-ci, la plus extrême et la plus virulente. La façon dont Franz Kafka présente cette évolution de motivation est particulièrement bien mis en avant et nous conduit même nous, lecteur, à prendre son parti, je trouve ça particulièrement effrayant.
Cette nouvelle rédigée en 1915 ne pouvait mettre en avant la cruauté et l'extermination qui aura lieu moins de 30 ans plus tard, et pourtant je ne peux m'empêcher de faire le lien sur les événements qui vont arriver. Son raisonnement d'isolement, de déshumanisation au sein d'une simple famille : père, mère, fille et fils, au niveau social moyen, qui leur donne la capacité à rejeter l'un des leurs, met en avant le manque d'humanité et de compassion qui pourtant caractérise l'être humain.
Et pourtant, Franz Kafka fait le choix de ne jamais faire se plaindre son personnage Gregor, comme s'il était déjà absent des jours qui passent, comme si tout était parfaitement normal comme si, lui, avait accepté, pardonné et en certain sens atteint une certaine sérénité, et que de lui même il savait qu'il n'y avait qu'une seule fin possible.
En rédigeant cette chronique je me rend compte qu'en fait c'est justement Gregor qui a fondamentalement changé en dehors de son apparence et non les autres membres de la famille qui n'ont vu que les apparences et la gêne provoquée.
Cette œuvre parle d'abandon, de vulnérabilité, de traumatisme et d'estime de soi. A travers les yeux des autres. Quels sont les facteurs qui permettent de mettre de côté l'un des siens sans éprouver la moindre culpabilité et comment ne pas voir que l'on est devenu quelqu'un d'autre ? Un texte au final dérangeant mais que j'ai aimé découvrir pour voir au delà de la métamorphose.
j’ai bien aimé cette histoire, on voit l’évolution de Gregor, comment il se perçoit lui-même dans son nouveau corps, comment il s’habitue à sa nouvelle condition ; et en même temps nous voyons l’évolution de comment sa famille le perçoit. J’ai surtout ressenti de la pitié envers Gregor en lisant ce livre
Rien de tel que de commencer l'année par la relecture d'un gran classique.
Ce livre est terrifiant tellement il explore la solitude, le délaissement et l'angoisse humaines.
On pourrait débattre sur les thèmes du livre à l'infini mais en cette date je préfère vous souhaiter une merveilleuse année de lectures avec plein de santé et de bonheur.
Histoire originale d'un voyageur de commerce du début du XXème siècle, qui se réveille transformé en cafard.
Le sujet est très symbolique.
Le personnage principal ne se sent pas aimé à sa juste valeur. Il a l'impression d'être utilisé par sa famille, ses parents et sa sœur, qu'il entretient.
Je ne connaissais pas Kafka est j'ai apprécié cette lecture rapide, que je recommande.
J'avoue avoir été sceptique quand on m'a demandé de lire ce livre pour mon cours, à cause de l'appréhension et une certaine confusion à la vue du résumé. Pourtant j'ai été agréablement surprise puisque je n'ai pas décroché de ma lecture et ai pu trouver de nombreux points intéressants chez les personnages. Surtout Gregor et sa sœur, leur relation étant devenue très trouble suite à la métamorphose du frère mais dont il reste des marques d'affection.
J'avoue que la troisième partie m'a fait un pincement au cœur par rapport à la solitude du personnage, blessé, honteux, et dans l'incapacité de communiquer avec sa famille qui le délaisse.
En somme, une lecture rapide apportant tout de même une réflexion intéressante sur différents aspects : les liens familiaux, le travail, la vision de soi…
Très étrange et perturbant. Je n'ai pas aimé. Beaucoup trop surcoté à mon avis après je n'enlève rien au travail de Kafka qui est très respectable . Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai eu trop de peine pour Grégor (j'ai pleuré xD)
Résumé
Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine. Il était couché sur le dos, un dos dur comme une cuirasse, et, en levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées. La couverture, à peine retenue par le sommet de cet édifice, était près de tomber complètement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient devant ses yeux.
"Que m'est-il arrivé ?" pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve...
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