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Vous prenez le train depuis Paris, direction Rome. Vous quittez votre femme, Henriette, et vos quatre enfants pour aller retrouver votre maîtresse Cécile.
Vous la connaissez depuis deux ans, mais cette fois-ci, ce n'est pas en voyage d'affaires que vous vous rendez à Rome. Si tout se passe bien, ce sera la dernière fois que vous y irez pour voir Cécile. Vous lui annoncerez que tout est prévu, fini, arrangé : elle viendra avec vous à Paris, dans cet appartement que vous lui avez acheté, et elle ira travailler avec votre ami. Vous quitterez Henriette, qui comprendra, bien sûr, pour vous installer avec Cécile.
Afficher en entierDès la première phrase, vous entrez dans le livre, ce livre que vous écrivez en le lisant et que vous finirez par ramasser sur la banquette du train qui vous a conduit de Paris à Rome, non sans de multiples arrêts et détours. Le troisième roman de Michel Butor, paru en 1957, la même année que La jalousie d'Alain Robbe-Grillet, Le vent de Claude Simon et Tropismes de Nathalie Sarraute, reçut d'emblée un excellent accueil de la critique. Couronné par le prix Renaudot, traduit dans vingt langues, c'est encore aujourd'hui le plus lu des ouvrages du Nouveau Roman.
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